samedi 19 octobre 2013

Des fables pour les enfants

Je pense qu'aujourd'hui le racisme est discrédité, non parce qu'on le juge mauvais, par rapport à des valeurs bonnes. Mais parce qu'on l'assimile à une maladie. Le raciste est un malade, un pervers, c'est pour cela qu'il fait peur. Le racisme et l'antisémitisme sont des taches. On ne les juge plus par rapport à la morale, mais d'après la santé.

On ne dit pas de Dieudonné, que cet homme est mauvais, on dit qu'il est devenu malade. C'est toujours par rapport aux notions de normalité ou d'anormalité que l'on juge que les choses sont bonnes ou mauvaises. Car ce qui fait le plus peur c'est l'exclusion du groupe.

Mais n'oublions pas que ce qui est reconnu comme"vrai" aujourd'hui, le "normal", pourrait être reconnu comme "faux" demain.

C'est à la condition d'appartenir au groupe que l'on est normal, et les valeurs du groupe peuvent changer du jour au lendemain. Ce qui est "normal" aujourd’hui sera peut-être "anormal" demain. On n' est pas "normal" par l'opération des valeurs que l'on a choisi, on est "normal" par le fait d'appartenir au groupe et d'avoir choisi les valeurs de ce groupe.

Ceux qui croient encore au bien et au mal du point de vue des valeurs sont des fanatiques, des militants. Nous savons bien que ce sont des fables pour enfants.

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