jeudi 12 août 2021

Agnosticisme ou athéisme ; faut-il brûler les églises ?

 


Je n’ai toujours pas rencontré de personne qui fût athée autrement que par conviction fondée sur l’émotion, la répugnance ou l’antipathie coléreuse. Aucun argument digne de ce nom n’est allégué, si ce n’est de laborieuses tautologies. Sur un continent modelé par le christianisme, faire l’économie de dieu n’est pas à la portée du premier bafouilleur venu.

Les agnostiques sont plus probes, tout le reste ressemble à de la haine contre soi-même, et c'est suspect. On n'a pas plus de preuves de l'existence de dieu que de son inexistence, et ça la science et le prêchi-prêcha maçonnique n'y pourront jamais rien changer.

L'idée d'humaniser dieu est absurde comme le disait Spinoza ?

C'est tout sauf absurde d'un point de vue anthropologique, c'est la déshumanisation du monde sous l'action des sciences et techniques qui rend le monde absurde. Surtout la technique moderne qui est un arraisonnement du monde sur le mode de la provocation, la nature étant sommée de livrer toutes ses ressources et ses richesses à l'homme " son maître et possesseur". Franchement on pourrait dire : de quel droit ? C'est bien plus violent que d'humaniser la nature par anthropomorphisme, ou d'humaniser dieu en vieux barbu installé dans un nuage.

Même si le dit Nietzsche toutes les religions sont, au plus profond d'elles-mêmes, des systèmes de cruauté, le capitalisme me paraît encore bien plus cruel.

Révolution, droits de l'homme, séparation de l'église et de l'État, laïcité, mai 68... sur fond de capitalisme triomphant… Sade triomphant !

Ce sont davantage à mon avis ces causes-là qui ont ruiné l'austérité nécessaire à la patience de penser. Mais vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer Nietzsche. N'empêche que la volonté de puissance est un concept opérant, c'est d'ailleurs selon moi l'aspect le plus inquiétant de son œuvre, celui qui mène tout droit au nihilisme contemporain et que les publicitaires de tout acabit ne cessent de recycler pour vendre leurs produits dont l'obsolescence est programmée.

Schiappa la grande castratrice ou la volonté de punir. Un gouvernement au service du capitalisme.

Parfaite représentante de notre laïcité à la française, absolument privée de toute idée de grâce et glorifiant l'amour propre, l'arrogance, l'autoritarisme, la volonté de punir émanant également de tous les autres "bons élèves" de la classe, qui ensuite deviennent nos gouvernants nocifs et nuisibles. Avec des femmes qui au nom du féminisme n'ont qu'un seul fantasme : émasculer.

« J'veux du cuir, pas du peep show, du vécu, j'veux des gros seins, des gros culs, ah, ah » Alain Souchon

Elle a des gros seins et un gros cul. Tout est un peu trop gros chez elle. Elle doit être très complexée, c'est pour ça qu'elle est si méchante avec les hommes.

Comme en plus elle a un caractère de pétasse tout juste bonne à écrire des livres cochons, ayant dû recevoir quelques baffes de la part d'hommes peu galants dans son adolescence ; elle a fixé la priorité à tous les flics de France : la lutte contre les violences faites aux femmes. Haro sur les sales mecs ! Enfin son fantasme de punir les hommes, de leur taper dans les couilles (ballbusting), de les émasculer, se réalise, avec la bénédiction des braves gens votant Macron.

Au temps de l'amour courtois les femmes étaient dignes de respect, car elles avaient de l'élégance à défaut de savoir aimer les hommes. Elles n’en ont plus du tout, et la dissymétrie dans le rapport homme/femme est que les hommes aiment encore les femmes (les adulent toujours même, beaucoup trop, conséquence fâcheuse de l'amour courtois), alors que le contraire n'est pas vrai le moins du monde ; dans un contexte de guerre de tous contre tous, d'extension du domaine de la lutte, dans le monde du travail et jusque dans les rapports "amoureux".

Je sais ce que je dis n’est pas fait pour flatter la vanité des femmes, qui est immense.

Les terroristes et les islamistes peuvent dormir sur leurs deux oreilles, les magistrats sont occupés à pourchasser et punir les hommes "violents", blancs de préférence ! 

Si l'École sert à produire ça, mieux vaut encore se passer d'École !

Sexualité, consommation, travail. La devise du capitalisme triomphant.

Vous mesurez la validité d'un système à l'enrichissement d'une infime minorité qui profite du système, pour exploiter des masses incroyables d'individus décérébrés, privés de toute grâce et considérés comme des robots productifs ; bons à être mis au rebut s'ils ne produisent pas comme il faut, c'est-à-dire en réalité s’ils sont incapables d’être des consommateurs trouvant suffisamment de satisfactions dans l’acte de consommer.

Des cons, des peines à jouir du système qui n'ont pas su trouver une sexualité épanouissante au préalable (doxa freudienne ; ou Freud pour grands débutants ; ou vulgarisation de Freud pour les masses). D'ailleurs au fronton des mairies on ne devrait plus trouver écrit "liberté, égalité, fraternité", mais "sexualité, consommation, travail".

Vous n'êtes pas "libre" car vous êtes un néotène tout comme moi, un animal inachevé et mal fini pour qui la liberté est en réalité un manque et non une plénitude (celle de l'instinct inscrit chez tous les autres animaux), un être hétéronome et non pas autonome (erreur de Kant) comme l'est l'animal, créateur de dieux et de civilisations (contrairement aux animaux) en raison de ce manque même, alors que le contraire est le nihilisme contemporain - les hommes ne créent plus puisque tout est automatisé et qu'ils pensent manquer de rien. Les progrès des sciences et techniques et la richesse infinie qui semble en découler, se sont substitués à l'instinct que nous n'avons pas, faisant de nous des bêtes tout juste bonnes à consommer et à se déplacer, et semblent avoir pour rôle de combler ce manque que les philosophes du passé appelaient liberté. D'ailleurs pas mal de milliardaires à l'instar de Jeff Bezos se disent libertariens, c'est-à-dire anarcho-capitalistes, sans autre "dieu" que le veau d'or. Cela nous ramène pas mal de temps en arrière votre "liberté" !

Pascal avait tout prévu : misère de l'homme sans dieu.

2 commentaires:

  1. libertéchérie13 août 2021 à 10:12

    Vous êtes lourdement méprisant ... pas nouveau.

    Bien que pas athée, j'ai un profond respect pour eux individuellement bien sûr, mais aussi partiellement leur position.

    A la base, par défaut, dans un raisonnement sain simple, il n'y a pas de "dieu". Il y a ce qui nous entoure.

    Il revient donc au "dieu" de manifester son existence. C'est ce qui s'est passé avec le vent, la foudre jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que ces croyances étaient sans fondement.
    Dans la réalité, ce sont des hommes qui créent des « dieux ». Ils racontent des êtres très humanoïdes et qui disposeraient de pouvoirs supérieurs aux communs des mortels. Mais ces dieux ne sont que des personnages de récits humains. Et ces dieux ont des comportements très humains jusques dans leurs pires perversions : jalousie, malhonnêteté, colère, vengeance, cruauté, ignorance. Il y a bien sûr l'hypothèse d'extra-terrestres classés "dieux" faute de mieux, mais c'est un autre sujet.

    Ces récits de dieux, colportés par les hommes se prétendant inspirés par leurs créatures dieux ont en effet structuré les sociétés, car des moyens de fédérer des humains par la peur, la menace, l'oppression et par une espérance d'un beau futur dans l'au-delà s'ils obéissent bien sur la terre aux fabricants de "dieux".

    Il ne s'agit pas d'"humaniser " Dieu ... Il revient à ce concept de montrer indiscutablement de quoi il s'agirait à l'humanité et en quoi il mériterait quelque vénération. Les prétentions des dieux divers dans le monde sont très "humaines" justement. Tiens le soi-disant dieu privé des israélites ignorait manifestement les peuples andins, chinois ... ou le dissimulait aux israélites ? Lacune très lourde pour un prétendu "dieu" !

    Par contre que des tribus captives à Babylone ignorent ce fait, c'est tout à fait normal et banal.

    Ce qui est curieux est que même face à ces évidences que les dits dieux sont des créations humaines, les siècles de conditionnement font que des hommes y restent attachés ...

    J'ai dit plus haut que je n'étais pas athée. Et en effet, si je pense que les gamineries que racontent les textes religieux sont périmées (sur le plan des personnages dits divins) intuitivement, je pense que notre existence a un sens au-delà de notre vie brève sur terre, sens donné par des règles de la Nature, des formules mathématiques intemporelles.

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    1. Comme tous les Francs-Maçons, vous pensez que le sens donné à la vie ne peut l'être que par des formules mathématiques intemporelles. C'est possible, c'est aussi possible que non. La poésie et l'art me paraissent plus proches de la "vérité" que les mathématiques, mais c'est une opinion personnelle.

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