dimanche 30 octobre 2016

Manifestations de policiers

Dans une société libérale libertaire comme la nôtre, il ne fait pas bon être utile à la société : la valeur suprême est le dieu fric depuis 68, puisque de cette "révolution" bourgeoise, ceux qui en ont hérité, n'ont gardé que l'aspect libérale libertaire, et principalement l'individualisme. Il est normal que les prédateurs : les voyous de la finance outrageusement enrichis, ou ceux plus modestes des quartiers défavorisés, se sentent encouragés dans leurs mauvaises actions contre la chose publique, qu'ils assimilent au bien commun des moutons, que l'on peut tondre en toute impunité. Le salut passera par une contre révolution populaire, un soulèvement contre la malhonnêteté généralisée des élites autoproclamées de l'esprit de 68 : qui préfèrent idéologiquement les délinquants (sociologiquement excusables), aux flics (minables petits-bourgeois) toujours suspects de sympathie pro FN.

1 commentaire:

  1. Ces manifestations policières et le soutien populaire qu'elles recueillent sont justement le signe de la fin de l'idéologie libérale-libertaire qui imprègne la totalité de la classe dirigeante. La société largement déstabilisée par les effets plus que trentenaires de cette idéologie est demandeuse d'ordre et de protection à tous niveaux ce que la classe dirigeante ne peut comprendre ou alors elle considère cette demande comme "populiste", non raisonnée, pas raisonnable, ne faisant pas partie du cercle de la raison comme dirait leur mentor Alain Minc. L'extrême-gauche n'a jamais apporté son soutien à un mouvement de contestation policière si légitime soit-elle parce qu'elle est par nature anti-flic, anti-police, dans une posture de dénigrement systématique en soulignant, exploitant, généralisant tous les cas où la police a commis des abus. C'est aussi son côté libéral-libertaire. L'extrême-gauche par son internationalisme est l'agent, l'idiot utile du capital financier apatride.
    Certains y ont vu par un réflexe pavlovien, bien convenu d'hommes de gauche, l'expression, la manœuvre du FN. Ce qui allait, évidemment bien au-delà, puis que c'est l'effet de la politique de Sarkozy d'avoir gravement et de façon irresponsable désarmé en hommes, moyens matériels et financiers. Pour les quelques 13OOO policiers, gendarmes et gens du renseignement le pouvoir socialiste n'en a recrée que 4000 nous sommes donc loin du compte parce que depuis les tâches policières se sont multipliées depuis janvier puis novembre 2015, nous sommes en lutte contre un ennemi imprévisible aux actions multiformes. De plus cet agité n'a même pas le courage, l'honnêteté de reconnaître qu'il s'est lourdement trompé, pas plus que sa faute lourde d'agression de la Libye. Pour répondre sérieusement à cette demande il faudra s'affranchir du pacte de "stabilité" ou plus exactement de stagnation économique imposé par Madame Merkel et son ministre des finances sous alibi européen. Je ne pense pas du tout que les socialistes aient ce courage-là.

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