lundi 19 février 2024

Le narratif des médias

Toutes les émissions diffusées sur internet, proposant une alternative au narratif des médias officiels et sous contrôle, que vous m'envoyez, montrent que les Juifs les plus virulents sur leur conception du monde, surtout en France, ont fabriqué le consentement à la servitude volontaire des Français à la politique globaliste - qu'elle soit de droite (Zemmour et quelques autres) ou de « gauche » (Valls, Hollande et même Macron), je ne parle pas de la gauche alternative la seule véritable gauche, quoique par ailleurs on en pense -, qui elle-même s'inspire d'une conception idéologique anglo-américano-sioniste s'étant aujourd'hui complètement substituée à la conception française du développement économique et de la cohésion sociale, ayant trouvé à s'exprimer durant les Trente Glorieuses, à travers la politique de la IVème République et plus encore le gaullisme social de De Gaulle, lorsque la France avait encore sa souveraineté sur le plan économique et une certaine générosité dans le domaine social. 

Jean-Paul Lilienfeld, cinéaste, me dit : « Sinon, vous enseignez ou ils vous ont mis à La Verrière ?

La Verrière est la clinique psychiatrique des profs débranchés par l'EN. »

Vous êtes quand même un peu plus qu'un agent dominé de la domination, tel que l'est un simple prof, qui n'a pas d'autre choix que de transmettre à ses élèves ce que l'institution veut qu'il transmette, même si lui-même n'est plus du tout en accord avec les valeurs de cette institution ; au sens où il n'en est plus dupe : ce qui peut effectivement créer un conflit intérieur pouvant mener à la folie. Nous ne vivons plus en démocratie au sens où l'obéissance à la loi était la garantie de notre liberté, dans la mesure où nous avons voté pour des représentants qui sont censés voter eux-mêmes pour les lois qui sont l'expression de la souveraineté populaire. Or précisément depuis un certain temps nous ne vivons plus dans un État souverain, ni qui respecte l'expression de la souveraineté populaire, la confiance est déjà entamée entre cet État (fantoche en réalité) et le citoyen lambda, qui n'en a pas pleinement conscience même s'il en a désormais l'intuition. La prise de conscience sera sans doute d'ailleurs assez longue, mais elle aura lieu inévitablement, sans doute dans une révélation par le biais d'une quelconque catastrophe, bref l'apocalypse.

Voilà à quoi l'on assiste : plus aucune confiance en la justice, en la police, en l'école, dans les institutions en général, et des rapports humains qui se dégradent. D'ailleurs vous aviez fait un film La journée de la jupe, avec Adjani, qui avait fait grand bruit à l'époque, pour nous montrer des jeunes de banlieue, habités par les principes rétrogrades propres à leur religion, misogynes et violents à l'égard de leur professeure qui avait eu le malheur de s'habiller en jupe. Un beau sujet de société. Cependant les musulmans ont bon dos de porter la responsabilité de cette détérioration généralisée, comme vous le laissiez entendre. L'immigration fait effectivement partie du projet mondialiste dont l'idéologie est anglo-américano-sioniste est le fer de lance, les élites qui ont fait sécession d'avec le peuple ne pensent plus qu'à servir leurs propres intérêts, et les grands oligarques milliardaires verrouillent la liberté d'expression puisqu'ils contrôlent tous les médias. Via la société du spectacle on assiste désormais au règne du simulacre, y compris du simulacre de la démocratie.

D'ailleurs durant le régime de Staline, on enfermait les opposants politiques dans des hôpitaux psychiatriques. Encore un petit effort et nous en serons là, en France.

On constate que la plupart des Juifs en France, avec des exceptions notables, sont les meilleurs agents de la nouvelle conception globaliste d'inspiration directement anglo-saxonne, mais aussi sioniste, en remplacement de celle souverainiste, caractérisant de Gaulle, à laquelle la majorité des Français sont le plus attachés ; or tous les jours le pouvoir macronien leur plante des couteaux dans le dos afin de mettre en place le projet mondialiste, dans la continuité de ce qu'il se passe depuis 1983, mais avec une accélération, parce que le temps semble venu pour les élites cosmopolites et hors-sols d'anéantir les derniers foyers de résistance à une telle conception. 

Et vous, vous êtes encore à m'embêter sur l'antisémitisme supposé de Heidegger, alors qu'il nous aide à comprendre aujourd'hui ce qu'il se passe concernant le comportement de la plupart des Juifs : il sont, nous dit-il, les meilleurs agents de la Technique, avec une volonté de puissance sans aucune limite, dans un sens non péjoratif si l'on adopte un point de vue nietzschéen de valorisation et même d'exaltation d'une telle volonté. D'aucuns plus pessimistes, les Grecs, auraient dit une hubris incoercible, susceptible d'ailleurs de mettre en péril tout l'équilibre du monde et pas seulement l'Occident. 

Tout ce que l'on peut dire c'est que ses prédictions se confirment pleinement aujourd'hui, c'est peut-être pour ça qu'il avait tenu à ce que ses cahiers noirs soient publiés : pour nous mettre en garde vis-à-vis de l'être au monde de la plupart des Juifs, leur rôle cosmopolite nocif sur le destin des États-nations européens et leur transformation en satellites d'une vision globaliste sous le contrôle exclusif de l'OTAN, derrière laquelle se trouve l'oncle Sam. La plupart des Juifs, parmi lesquels les plus religieux, sont le fer de lance de la fuite en avant suicidaire de l'Occident - ils pensent que plus ils accélèreront la marche de l'Histoire à l'aide de la Technique, plus ils auront des chances de faire advenir leur messie, alors qu'en réalité ils sont les meilleurs agents de cette Technique pour entraîner l'Occident vers l'abîme : on l'a très bien vu à travers Zemmour n'étant qu'un leurre pour les gogos, nous promettant le souverainisme, alors qu'il promulgue en sous-main une vision purement mondialiste et sioniste du monde avec ses amis Meyer Habib et William Goldanel -, et rien d'autre.

Beaucoup de protestants évangélistes américains exaltés soutiennent ce projet sioniste devenu fou, en ayant la conviction qu'Israël fera revenir le messie, Jésus, dans toute sa gloire et son triomphe, qui convertira les Juifs au christianisme et chassera définitivement les musulmans impies de la terre sainte. Oui Heidegger était certainement antisémite, encore que ce ne soit même pas sûr puisque ses principaux admirateurs et disciples, citons Emmanuel Levinas et Annah Arendt, étaient juifs, ou bien tel Jean-Paul Sartre, thuriféraire des Juifs ; mais dans l'hypothèse où il l'a été, il n'était certainement pas « antisémite exterminateur », parce qu'il n'y en a eu qu'UN seul, comme s'évertue, voire s'échine (en vain ?), à le montrer François Delpla, historien et spécialiste de la question, et ce que vous n'avez toujours pas compris, à savoir Hitler, en grande partie sous l'effet de sa psychose. 

Critiquer la conception purement sioniste et globaliste de la plupart des Juifs ne signifie pas souhaiter leur extermination, mais vouloir faire avancer le débat sans avoir à subir l'accusation calomnieuse et ignominieuse d'antisémitisme étant désormais dégainée à tout bout de champ, à la moindre contrariété, pour complètement discréditer l'adversaire. Et le pire c'est que ça marche, puisque nous sommes encore en plein paradigme de la Shoah, 80 ans après, et même clairement réactivé par le macronisme (pour être élu dans l'entre-deux-tours de l'élection de 2017, assimilant Marine Le Pen à la bête immonde par message subliminal pour imaginaires saturés d'images de la Shoah) comme si Hitler venait d'être vaincu hier. 

Et tout le monde, en « combattant l'antisémitisme », en réalité en tuant dans l'œuf toute tentative de débat contradictoire, s'imagine être un petit résistant de pacotille, une réincarnation de Jean Moulin pour les nuls, pouvant se regarder dans la glace avec bonne conscience ; alors que tout le monde contribue en réalité à rendre notre monde, sous régime oligarchique chaque jour plus globaliste, sans absolument aucune alternative possible. Ceux qui devant leur glace s'identifient à des résistants ou à des Justes parmi les nations, sont en réalité des collabos d'un régime dont le seul but n'est que de fabriquer le consentement à la servitude volontaire de la grande majorité de ses citoyens, qui n'en sont plus, mais des sujets ou plutôrt des serfs.

Tout en Emmanuel Faye me répugne, son aspect, et sa petite voix doucereuse de croque-mort, pour affirmer que Heidegger est un immense danger public, alors qu'il a déjà eu une influence considérable sur toute la philosophie de l'après-guerre, et que Faye arrive longtemps après la bataille (comme un croque-mort au milieu des cadavres très décomposés de combattants), en faisant mine de nier toute cette influence que l'on peut qualifier de plutôt féconde et absolument pas antisémite, chez des penseurs comme Levinas, Arendt, Sartre, Foucault, Derrida... Sans même voir mon cher Jacques, vous qui vous dites démocrate donc farouchement anti-heideggérien, que nous ne vivons plus en démocratie, le mouvement de sortie de la démocratie ayant été amorcé dès 1983, mais dans des régimes globalistes oligarchiques aux élites sécessionnistes, dont le seul but est de fabriquer le consentement du peuple à sa propre servitude volontaire, en agitant constamment le chiffon rouge de l'antisémitisme : notamment en ayant soin de programmer constamment sur les chaînes publiques tout ce qui peut faire référence à la Shoah, afin de réactiver un sentiment de culpabilité d'essence purement religieuse. Oui le sionisme est un projet religieux, même s'il se prétend laïque à l'origine, qui compte sur la soumission des peuples occidentaux majoritairement déchristiannisés à la culpabilité vis-à-vis de la Shoah en remplacement de la culpabilité chrétienne, et prétend à la restauration d'Israël sur ses terres ancestrales d'il y a deux mille ans. C'est bien pour cette raison que la plupart des musulmans sont complètement immunisés contre ce projet, puisqu'il est en réalité d'essence religieuse et que les musulmans y opposent leur propre religion.

La Zone d'intérêt est un film réalisé par Jonathan Glazer avec Christian Friedel et Sandra Hüller (l'actrice qui joue dans Anatomie d'une chute).

Dans notre société globalisée, la zone d'intérêt est en réalité la métaphore de quoi ? Celle d'une coupure entre les élites et leurs peuples selon moi.

L'immigration non régulée n'est pas un projet de l'islam, ni même de l'islamisme. C'est le projet mondialiste anglo-américano-sioniste, sans frontières, des élites hors-sols, cosmopolites, affranchies sexuellement, qui ont sécession d'avec leurs peuples dans le cadre d'une financiarisation de l'économie qui n'associe plus les classes moyennes aux profits (comme du temps du capitalisme de la séduction, et redistibuteur, des Trente Glorieuses, où elles étaient associées) ; sans d'ailleurs que les acteurs d'un tel projet aient pleinement conscience de toutes les répercussions qu'il aura, sur ne serait-ce que la vie quotidienne, non seulement pour les peuples mais également pour eux-mêmes : il s'agit effectivement davantage d'une fuite en avant suicidaire que d'un projet mûrement réfléchi et cohérent, ce n'est donc pas un complot mais le fruit d'un processus dont on pourrait faire remonter l'origine à l'individualisme cartésien. Au sein de la fabrique du consentement à la servitude volontaire, les élites sont encore intimement liées à leurs populations, même si cela passe désormais par le mépris et l'arrogance des premières, ses grimaces de dégoût qu'elle a de plus en plus de mal à réprimer face à la mauvaise volonté des secondes à accepter sans discuter toutes ses décisions de plus en plus arbitraires et antidémocratique ; on pourra s'inquiéter lorsque ces élites n'auront plus aucunement le sentiment d'un monde commun qu'elles partagent avec les peuples, elles pourront alors décréter l'euthanasie de leurs éléments non productifs et inutiles plutôt que de les maintenir en vie avec un statut de « parasites » subventionnés. 

Dans le cadre de ce projet, la nouvelle idole du monde occidental est Israël, par le biais d'un phénomène religieux en nette recrudescence chez la plupart des Juifs, même ceux que l'on dit laïcs, avec des notions comme celles de « peuple élu » et de retour à « la terre promise », qui se concrétise chez les populations chrétiennes largement déchristianisées par la réactivation d'un sentiment religieux, la culpabilité, directement issue du christianisme mais s'appliquant désormais à la nouvelle « faute originelle » des peuples chrétiens d'Occident, que constitue la Shoah, et au devoir de mémoire soigneusement entretenu - non seulement par les médias, le pouvoir en place, mais également par la création artistique pour laquelle on crie soit au génie (Shoah de Claude Lanzmann ou Le pianiste de Roman Polanski, pour ne citer que ces deux exemples parmi de nombreux autres) ou au « blasphème » et le scandale qu'il suscite (La vie est belle de Roberto Benigni) - qui s'y rattache. Il ne vous aura pas échappé qu'en ce moment même a lieu un génocide des enfants et des femmes dans la bande de Gaza, ou à tout le moins un nettoyage ethnique incontestable, dans le silence assourdissant des médias, parce que nous y sommes absolument insensibles, bien plus préoccupés de notre culpabilité liée au souvenir de la Shoah. : effectivement nous n'avons pas été sensibilisés dans notre éducation aux victimes, souvent exclusivement juives dans notre imaginaire, au sort des Arabo-Musulmans victimes de la politique expansionniste d'Israël soutenue par l'ensemble du monde occidental.

Ce que l'on peut appeler la « volonté » des Occidentaux, aujourd'hui les plus élitistes, leur culot, est donc ce qui échappe à la décence commune (common decency, Orwell), il ne peut s'agir en réalité que d'une forme de meurtre symbolique, ou du meurtre en lui-même. C'est exactement ce qui est en train de se passer dans la bande de Gaza, et qui s'est déjà passé pour les colons anglo-saxons vis-à-vis des Amérindiens, qu'ils ne considéraient pas, certes, comme des humains à part entière (pour s'en convaincre et se rafraîchir la mémoire il suffit de voir le dernier film de Scorsese, Killers of the flower moon) ; tout à fait comme les plus extrémistes parmi les israéliens virulents et souvent religieux, considèrent la population palestinienne, en s'en prenant prioritairement à des femmes et des enfants comme à une vermine qu'il faut éradiquer.

On me dit : « Non le sionisme n'est pas un projet religieux, et ses fondateurs étaient non religieux. C'est un nationalisme. Il est vrai que les Juifs, Irlandais, Anglais, Suédois, Grecs, Russes, Croates, Serbes, Arabes, Hindous, Polonais... ont des religions nationale, et dans ces cas le nationalisme n'est pas sans lien avec la religion, ce qui est évident en Grèce, Irlande et Pologne, mais il ne se confond pas avec elle.

Non le sionisme n'utilise pas la Shoah, ni la culpabilité vis à vis de l'antisémitisme. D'abord le mouvement naît dans les années 1880 et était déjà ancien quand commence la Shoah, ensuite rien ne serait plus maladroit que de parler de victimes et de massacres. Personne n'aime les victimes, on déteste les malheureux et il est très mal vu de se faire assassiner. Les sionistes ont préféré parler de faire refleurir le désert, de planter des arbres, de chasser le paludisme et le trachome, d'être forts vainqueurs bien portants victorieux... c'est ça qu'il faut dire pour se faire bien voir.

Le sionisme religieux existe, il veut un État du fleuve à la mer (le Jourdain et la Méditerranée). Il est minoritaire. La gauche était parfaitement satisfaite des frontières d'avant 1967, mais le monde arabe les a refusées et a essayé de détruire le pays. La gauche souhaitait rendre les conquêtes contre la paix, certains religieux volaient tout garder (environ la superficie de Lot-et-Garonne), et d'autres se demandaient si rendre des territoires était prudent. Depuis le sept octobre, tout le monde, religieux ou non religieux, trouve cela très imprudent et très dangereux.

Les motifs ne sont bien souvent ni religieux, ni nietzschéens, ni heideggériens, ni socialistes, impérialistes, fascistes, mondialistes, capitalistes... Cela vient ordinairement de questions de ce genre : est ce que telle décision risque d'amener la destruction du pays et l'assassinat de sa population, dont ma famille et moi même ? »

Dans la façon faussement ingénue de vous exprimer votre êtes la véritable réincarnation d'Albert Cohen sur le plan du style, sans même apparemment que vous en ayez conscience, puisque vous m'avez dit ne pas avoir connaissance de cet auteur majeur de la littérature française, ce qui dénote soit votre manque criant de culture, soit votre mauvaise foi. À vous écouter, on finirait même par croire que les Juifs d'Israël sont de pures brebis innocentes, victimes immémorielles et bouc-émissaires depuis la nuit des temps, sans jamais avoir provoqué quoique ce soit (par leur comportement belliciste par exemple), ainsi que les Juifs du monde entier. Disons qu'un événement aussi traumatisant que la Shoah a amené à une modification complète du sionisme initial, ainsi qu'à des changements radicaux de comportement sur les populations occidentales juives (qui se sont durcies vis-à-vis des non-Juifs) et non-juives (qui se sont adoucies par rapport aux Juifs) ; sans que cela n'affecte effectivement l'attitude des populations musulmanes du Maghreb et du Proche et Moyen-Orient, à l'égard des Juifs, mais au point que même l'Église catholique a changé radicalement sa doctrine vis-à-vis des Juifs, avec Vatican II. Vous parlez d'assassinat, comme si les populations juives où qu'elles soient avaient toujours le couteau sous la gorge, alors qu'en ce moment-même l'armée israélienne assassine des femmes et des enfants dans la bande de Gaza, comme s'il s'agissait d'une véritable vermine à éradiquer, dans le silence assourdissant des médias français.

On me répond : « À un certain point, je ne peux être sensible au sort de personnes qui veulent être des victimes dont le plus grand espoir est le "martyr" (car c'est aussi l'injonction de leur divinité). Finalement, ces populations coranisées ne font que vivre ce qu'ils croient et c'est leur rendre service que de répondre à leur souhait pulsionnel. Un peu de cohérence tout de même. Ce n'est que de la fabrique d'un déterminisme mortifère (en dernière analyse).

(oui , c'est cruel, je sais) »

Intéressant comme point de vue, que je ne partage pas, et qui sera donc la conclusion.

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