dimanche 29 septembre 2013

Ma vision de l'avenir

Ton combat numéro un est la lutte contre le FN. C'est un combat d'arrière garde. LE vrai danger aujourd'hui c'est la destruction de la nature causée par l'augmentation de la population humaine sur Terre, et  l'exploitation de cette nature au seul profit de l'espèce humaine. Cela ne peut conduire qu'à la fin du monde. Il faudra une catastrophe comme le nazisme, à l'échelle de la planète, qui sera une immense catastrophe écologique, pour que l'espèce prenne conscience qu'un changement radical de paradigme est nécessaire.
 1) Pour que l'homme accorde aux animaux des droits, et notamment que l'homme cesse de manger de l'animal (ce que je ne fais pas, je suis un assez gros consommateur de viande). On peut remplacer la viande par des produits à base de soja ou autre qui se rapprochent du goût de la viande.
2) Pour que l'homme cesse d'exploiter la nature sans contrepartie. Il faut que l'espèce accepte de ne pas dépasser un certain nombre. Un milliard sur Terre c'est déjà trop.
3) Pour arriver à cette conscience, il faut un partage drastique des richesses, une abolition totale des motifs de discorde (comme la religion) entre les hommes. Il faut un contrôle scientifique de la natalité humaine.
4) Je suis pour tous les changements y compris sur le plan de l'hérédité, que pourra apporter la science. Je suis opposé à la notion de parentalité. Il faut supprimer la parentalité, comme dans le Meilleur des mondes d'Huxley (le chef d’œuvre absolu), et avoir un contrôle scientifique de la population.
5) La "liberté" est une mauvaise chose, d'abord elle n'existe pas en fait, elle ne conduit qu'à de l'inégalité, il faudrait la remplacer par plus d'égalité.

dimanche 1 septembre 2013

Optimisme et progrès

Je suis en désaccord total avec toi sur l'optimisme et le progrès. Il est évident pour moi que les pessimistes sont plus humains que les optimistes. Que ces derniers sont souvent des fanatiques déguisés en philanthropes. Toute l'histoire de l'humanité nous montre que le progrès n'existe pas, ceci pour la bonne raison qu'il n'y a pas d'hérédité des caractères acquis, malgré le contraire que voulaient faire croire les communistes d'Union soviétique. Donc tout ce que gagne un individu ou une génération peut être perdu par l'individu ou la génération suivants. Par conséquent parler de progrès ou d'optimisme est un discours démagogique. Le pessimiste lui est plus près du réel. Il voit le fossé qui existe entre la réalité et le discours. Le pessimiste apprend à mettre une certaine distance avec le discours. Car ce dernier ne peut être appliqué par personne, ni même par toi, encore moins par les politiques, quelquefois même corrompus. Le pessimiste sauve des vies, là où l'optimiste souvent de bonne foi envoie à la boucherie. L'hypocrite, lui,reste bien au chaud, et le cynique se frotte les mains des dommages subis.

Le philosphe et la politique


Comment veux-tu être un philosophe et un homme d'image en même temps ? Pour être un homme d'image il faut apprendre à être faux, car l'essence de la vie en société est l'injustice, même un homme de gauche se doit de faire des concessions à cette injustice qui fonde l'être des rapports sociaux. D'ailleurs les socialistes ne sont-ils pas ceux qui font le plus de concessions, contrairement à ceux d'extrême gauche qui se voudraient plus purs ? On voit où mène la pureté de la gauche : Staline et Pol Pot.
Le philosophe donc est celui qui se met à part de la vie publique, car il démonte les mécanismes de l'image, il en dénonce l'hypocrisie ou le cynisme. Hypocrisie des modérés, cynisme des purs lorsqu'ils ont le pouvoir car ils voudraient ne pas s’accommoder de l'hypocrisie et de l'injustice qui fondent les rapports sociaux. Marx est l'auteur d'un contresens en pensant qu'une société idéale était possible, surtout en mettant au pouvoir, un type d'homme plein de ressentiment comme le prolétaire. Les utopistes en général commettent tous un contresens : aucune utopie n'est réalisable dans la réalité des rapports sociaux. La normalité elle-même est une forme de modération qui s’accommode de la réalité avec le moins de violence possible ; mais la normalité elle-même n'est pas la réalité. Hypocrisie des modérés, cynisme des purs donc, qu'ils soient de gauche ou de droite. Alors tu as vraiment le cul entre deux chaises.
Je pense que tu pourrais tout de même améliorer ton image si tu n'avais pas cette manie de toujours dire la vérité. L'essence du politique c'est quand même la formule toute faite, et ensuite le ralliement à cette formule. Alors là oui si l'on veut réussir en politique il faut être discipliné par rapport au mot d'ordre. Il faut d'abord de la discipline, il faut ensuite faire preuve de souplesse, s'accommoder notamment de la réalité, l'accepter. La réalité étant l'injustice, la vérité des rapports sociaux.
Le langage du philosophe n'est donc pas du même type que le langage du politique. Le langage du politique est fait d'un métalangage, constitué de formules toutes faites. Bien sûr il y a des penseurs politiques, des théoriciens, il y a ceux qui fondent ces mots d'ordre, qui se veulent de l'ordre de la normalité, si l'on est un modéré, de l'ordre de la pureté et de l'utopie si l'on est un extrémiste.
Alors que le philosophe lui veut démonter les mécanismes de la réalité, le philosophe ne se veut ni hypocrite, ni cynique, et pour cela il se met en dehors de la réalité sociale : dit en langage populaire, le philosophe est "à côté de ses pompes", le philosophe manque de sens pratique.  Le philosophe est un sage.
Le philosophe est décalé ou alors ce n'est pas un philosophe c'est un sophiste. Je rajouterais que plus que l'injustice, l'essence de la  vie en société, c'est la bestialité. Le philosophe n'est pas encore dans la réalité, il met un masque, celui du philosophe, celui du sage, pour se protéger de la réalité et donc de la bestialité. Celui qui est à fond dans la vérité, c'est au mieux le génie, au pire le fou : ces deux états que Nietzsche a connu.