jeudi 26 septembre 2019

L'Éducation Nationale et la question migratoire




De Gaulle c'est de l'histoire ancienne, la droite à papa (modèle Chirac) elle ira en prison ou aura des problèmes avec la Justice (cf. Balkany et Fillon). Bienvenu dans le monde libéral-libertaire merveilleux de la macronie, au moins jusqu'en 2027 je présume... 
Macron rend un dernier hommage à la vieille droite patriarcale car il sait qu'elle n'a aucun avenir.

Arno Klarsfeld : « Nous savons qu’il y a 50 ans il y avait 323 millions d’Africains, qu’aujourd’hui il y en a un milliard deux cent vingt millions et que dans cinquante ans il y en aura près de trois milliards. » À partir du XIXème siècles les Françaises (peut-être traumatisées par l’aventure napoléonienne) se sont mises à faire moins d'enfants, contrairement aux Britanniques et aux Allemandes, a suivi le déclin de la France sur la scène internationale face aux Britanniques et aux Allemands. On dirait bien que le XXIème siècle en Europe sera africain ou ne sera pas, quels que soient tous nos discours, nos principes, nos habitudes, nos modes de vie. Il faut se dire que nous devrons passer la main, et accepter le changement civilisationnel.

Dans son discours d'hommage à Chirac, Macron a bien insisté sur l'aspect multiculturel de notre société, sur les forces de haine qui renvoyaient aux heures les plus sombres de notre histoire, et sur le pari sur l'avenir que représentait le continent africain : il a ratissé large et il a tout dit, tandis qu'il réaffirmait qu'au fond l'extrême-droite était son seul ennemi.

Il faut se rendre à l'évidence, les Européens ne veulent ou ne peuvent plus transmettre à leur progéniture, et les Européennes ne veulent plus d'enfants qu'elles assimilent à des "paquets" (cf. Christine Angot) entravant leur épanouissement personnel et leur réussite socio-professionnelle, le dernier feu de joie d'irresponsabilité collective aura été Mai 68.

Alors oui certes nous autres Européens avons hérité globalement d’un meilleur QI que les Africains grâce à notre système éducatif, héritage pas si lointain de la philosophie cartésienne d’appréhension du monde (s’en rendre maître et possesseur), dont viennent profiter tout un tas de petits enfants africains souvent d’origine musulmane avec la complicité de l’extrême-gauche (l’idiote utile !) qui s’occupe sur le terrain de leur éducation avec un certain fanatisme idéologique (cf. Véronique Decker et Edwy Plenel), mais également du gouvernement Macron et du patronat qui ont pris acte de ce changement civilisationnel inéluctable et irrémédiable. Très bonne conclusion de Klarsfeld : « Rien n’est éternel, l’empire romain était l’Europe d’aujourd’hui et il a vécu. »

La déconstruction et la guerre des identités et des genres, voilà ce que j'appelle la gauche culturelle, voilà ce que nous a apporté la french theory qui nous revient en pleine figure par un effet boomerang des États-Unis, à cela j'oppose la culture universelle qui parle à chacun quelle que soit sa couleur de peau ou son sexe. Je ne nie pas que le vieux monde rigide de tradition catholique en France, était vermoulu et avait besoin d'un bon dépoussiérage. Mais après la déconstruction il aurait fallu songer à la reconstruction ; oui mais désormais sur quelles bases avec une jeunesse profondément déstructurée ?

Désormais l'énonciateur de tout discours n'est plus séparable de sa couleur de peau, de son ethnie, de sa religion éventuelle, de son genre... Longtemps les Hommes blancs, majoritairement des mâles, ont parlé au nom du genre humain tout entier, désormais cela ne passe plus ; nous assistons à la "désuniversalisation" ou singularisation du discours politique, social, universitaire ou artistique, concomitant avec une fragmentation des sociétés occidentales (guerre des sexes, des "races", retour des guerres de religion) et une aspiration populaire de moins en moins diffuse à un retour à l'ordre de type autoritaire d'inspiration national-populiste, avec fermeture des frontières.

Si la misère s'y ajoute nous avons la garantie d'un cocktail explosif !

Quant aux riches ils pensent que grâce à leur argent ils s’en sortiront toujours, même si pour cela (faire toujours plus d’argent) ils doivent se couper de leur fondement anthropologique et civilisationnel de souche, et sacrifier leur propre peuple dans la transmission du savoir qui désormais ira de plus en plus à des populations allogènes sur le sol européen. Même au temps des Romains, les populations autochtones n’auront eu à subir une telle mutation anthropologique qui s’explique par l’explosion de la démographie africaine.

La question est, grâce à notre système éducatif d'appréhension du monde privilégiant les forts QI, ferons-nous des petits Africains des petits Européens bien obéissants à notre mode de vie et à la laïcité ? Laisserons-nous un héritage spirituel puisque nous avons renoncé à tout héritage biologique ? Véronique Decker et Edwy Plenel veulent aller plus loin que ça : ils veulent faire de l'Europe une maison accueillante où les populations allogènes ne se sentiraient même plus dépaysées, au risque de dépayser les autochtones qui ne se sentiraient même plus "chez eux".

mercredi 18 septembre 2019

Balkany en prison



Si on commence à mettre les Hommes politiques comme Balkany en prison pour une banale affaire de fraude fiscale, mais où va-ton ? Un gendarme droit dans ses bottes m'avait dit un jour que l'on ne mettrait jamais un Homme politique en prison en France. Voilà c'est comme ça c'est la justice en France, douce avec les forts dure pour les faibles. Cela annonce peut-être que la vieille droite patriarcale à la Chirac/Pasqua est bien morte, considérée comme faible par la magistrature, à l'image d'un Fillon décrédibilisé et lâché par tous les médias.

Il n'y a plus non plus de gauche sociale crédible. Il faut aussi compenser aux yeux du peuple la dureté du traitement judiciaire réservée aux gilets jaunes, alors on sacrifie une bête déjà à moitié morte : la droite à papa qui ne pourra plus rendre de bons services à l'avenir, sauf Sarkozy qui a bien senti le vent tourner et s'est rapproché de Macron.
Mais je ne pense pas que l'on sacrifiera les intérêts du grand capital et que l'on fera réellement baisser l'immigration en France, elle est l’"armée de réserve" du Capital comme l'avait bien pressenti Marx, et sert déjà à casser le droit du travail et même plus généralement la société française selon un projet néolibéral et purement individualiste de société. Car ce sont des sociétés unis qui peuvent se rebeller, pas des individus isolés, atomisés, en conflit les uns contre les autres.

En l'absence de toute bipolarité politique et de toute possibilité d'alternance, il n'y a donc plus qu'un parti unique de gouvernement libéral-libertaire incarné par Macron qui ne craint plus l'alternance, avec en plus la magistrature et les médias à sa botte dans le combat contre la « bête immonde ».

Si Macron arrive à renouveler plusieurs fois son coup de maître de l'entre deux tours face aux populistes de droite, en les assimilant aux heures les plus sombres de l'Histoire au moment opportun, alors il a trouvé la martingale pour un long règne personnel qui pourrait pourquoi pas ressembler à celui d'un "Poutine" progressiste libéral-libertaire, ne craignant plus aucune opposition crédible.

Il est donc logique qu'il chasse sur les terres de son unique adversaire populiste de droite en s'exprimant au sujet de l'immigration, le temps de l'élection venu il sera toujours temps d'entonner le refrain antifasciste habituel qui marche si bien sur les électeurs comme un conditionnement.

Le national-populisme est donc pour lui l'adversaire idéal, qu'il ne craint pas sauf grands bouleversements...

Macron et la magistrature ont envoyé un signe fort à l'opinion publique concernant la vieille droite à la papa, totalement has been et immorale, qui ne sert plus à rien : « On ne vous craint plus, on vous lâche, vous êtes morts ! » Qui sera la prochaine victime expiatoire ?

Cette pseudo « moralisation » de la vie politique en France annonce peut-être des temps bien plus durs que lorsque nous étions gouvernés par la droite patriarcale, et que cette dernière se partageait le pouvoir avec une gauche soi-disant socialiste mais en réalité pleinement libérale et aussi corrompue qu'elle ; car il n'y a plus d'alternative et la macronie dispose d'un boulevard pour achever de détruire le tissu social, c'est-à-dire le peuple, conformément au projet néolibéral de société hérité d'une conception plutôt anglo-saxonne reagano-thatchérienne, voire calvino-disneylisante...

Macron c'est la gauche socio-éthique et "en même temps" la droite socio-économique, il a phagocyté le vieux système bipolaire gauche/droite obsolète qui n'avait plus aucun intérêt et ne signifiait plus rien auprès de l'opinion publique quand même pas si stupide que ça, au terme d'un processus dialectique quasi hégélien. Mais relativisons tout ça, certains à droite comme à gauche voient sans doute Macron comme un génie de la dialectique politicienne, mais au fond c'est un banal libéral managérialiste, opportuniste comme les autres qui a su profiter de circonstances favorables pour se hisser au plus haut sommet de l'État.
Balkany c'est le ventre mou de l'ancien monde vermoulu qu'il fallait abattre avec des signes forts lancés en direction du peuple (vous savez ceux qui s'en prennent plein la gueule tous les jours pour joindre les deux bouts !), et de l'opinion publique en général : vous savez le nouveau monde dont parlait Macron ! Et désormais Macron is watching you avec son appli pour surveiller les ministres, il est comme le dirigeant d'une entreprise managériale dont les propriétaires seraient les plus grosses fortunes de France.

Lui : « Macron me fait plutôt l'effet d'une parfaite girouette, comme j'en ai connu quelques échantillons dans le business : prêts à embrasser n'importe quelle cause du moment qu'elle "rapporte"... Aux yeux d'Hegel, le réel est rationnel : je ne vois nulle rationalité à l'œuvre chez le banquier de l'Elysée, uniquement des ratios électoraux ou financiers. En ce sens, oui, il est représentatif de quelque chose : cette Europe qui se délite à grande vitesse en se gargarisant de grands mots. Son "mode de vie" se résume en un mot et un seul : money. »

Moi : « Macron n'est pas qu'un simple individu, il a des soutiens très forts qui vont du monde de la finance jusqu'à la magistrature en passant par les médias, même si en tant qu'individu il a un caractère de girouette et fait de nombreuses erreurs, elles sont aussitôt rattrapées par ses nombreux soutiens (le plus caricatural étant Brice Couturier qui le présente comme un président-philosophe). À travers lui s'exprime un mouvement de la société qui a une rationalité. Ce mouvement est dialectique puisqu'il a dépassé la vieille opposition obsolète gauche/droite, et les a réconciliées dans un parti qui culturellement est l'héritier de Mai 68 donc plutôt à gauche (soutiens de Cohn Bendit et Goupil), et socialement clairement à droite comme le montre sa politique économique néolibérale héritée du thatchérisme (soutien de Sarkozy), et la répression féroce des gilets jaunes. Avec la caution de son "gauchisme" culturel, il peut se permettre tous les excès socio-économiques dont la vieille droite aurait rêvés mais n'aurait jamais osés faire. »

Lui : « Là, je te suis pleinement. C'est l'équivalent de ce qu'est Trudeau au Canada ou de ce qu'aurait été H. Clinton aux USA... Un mix de néolibéralisme au plan socio-économique et de "gauchisme" au plan socio-éthique. En bref, une parfaite négation des intérêts de classe qui s'affrontent en réalité. Le rêve que caressait Hitler : rassembler la Volksgemeinschaft au-delà des clivages réels, et au prix d'une répression violente de tous les opposants... s'il y en a. »

Le distinguo progressisme/ultraprogressisme



Le distinguo progressisme/ultraprogressisme ne me paraît pas pertinent. Le progressisme c'est le progressisme et le libéralisme c'est le libéralisme, pas besoin d'ultralibéralisme pour comprendre... Si on voulait établir une genèse du progressisme dans l’histoire de la gauche culturelle en France, il commence en France avec l'affaire Dreyfus.

Si je voulais faire le lien avec Tariq Ramadans qui a pris pour ligne de défense de se comparer à Dreyfus au micro de Jean-Jacques Bourdin, je dirais que le tribunal médiatique a condamné Ramadan pour son sexe, mais qu'il a une circonstance atténuante pour les progressistes : il est un mâle mais pas blanc. Pourquoi comme certains qui combattent l'islamisation de la société, être anti-dreyfusard pour Ramadan alors qu'on a été dreyfusard pour Dreyfus ?

Cette affaire est évidemment trop ancienne pour que je sois susceptible de prendre parti dans l'après coup, je constate juste que depuis c'est une surenchère exponentielle de droits réclamés par les minorités de toutes sortes mais principalement musulmanes, jusqu'à ce qu'elles deviennent majoritaires et changent radicalement le visage ethnique de la France comme le pressent Houellebecq ?

Bref pour moi le progressisme dans l’histoire de la gauche culturelle commence véritablement et concrètement avec l'affaire Dreyfus, pour obtenir les mêmes droits pour tous devant le tribunal de l'opinion. L'idée n'était pas si mauvaise au départ, mais le problème est qu'elle agit aujourd'hui comme un cheval de Troie rempli de migrants, qui entrent par ce biais là sans aucune limite de nombre, en Europe, qu'au passage l'islam a souvent haï avec une certaine jalousie et qui peut prendre aujourd'hui sa revanche avec le consentement et la complicité des élites « éclairées ».

Mais le progressisme en général est une notion beaucoup plus large, qui excède le clivage gauche/droite.

L'eugénisme était un progressisme, il a vu le jour au milieu du XIX ème et s'est enflé de sa suffisance jusqu'à l'apothéose final dans les années trente avec un certain Hitler ! Malgré tout, il a fallu encore un peu de temps après, pour que l'eugénisme soit rangé dans le tiroir des horreurs. Et même ainsi, certains rêvent encore d'ouvrir un peu ce tiroir ... pour le plus grand bien de l’humanité, évidemment.
Le marxisme et le socialisme étaient aussi des progressismes et on n’a pas fini de subir leur folie, à savoir, changer l'Humanité ....
Le progressisme est juste une idéologie visant à instaurer ou imposer, par la force s'il le faut, des réformes qui dans l'esprit de ceux qui les imposent, conduiront à un changement social positif.

Progrès, progressisme, voilà deux mots qui cachent bien des surprises.

Le nazisme est dans la mouvance du progressisme

Le national-socialisme, c'est un condensé de progressisme. Le nationalisme d'un part et le socialisme d'autre part.

Il y a une revendication du concept de race par des figures tutélaires du progressisme,

Il est facile d'expulser le « MAL » hors de sa sphère par un simple procès d'intention. Le mal c'est sans doute de vouloir changer la nature humaine, cela peut être une définition du nihilisme.

Pourtant les fascistes, les socialistes ou communistes croyaient eux aussi avoir la formule magique pour créer le paradis sur terre. Qui voulaient améliorer la race comme Margareth Sander ? Qui voulaient donner une « mort miséricordieuse » aux handicapés ?

Cependant le fascisme est moins progressiste que le communisme, car le fascisme est un collectivisme de droite dans lequel subsiste l'État, le Capital et la société traditionnelle (religion). Il n'y a pas d'équivalent à la prophétie communiste (ou de l'homme nouveau) chez les fascistes. Le seul aspect « progressiste » est la dimension raciale (et uniquement présente en Allemagne) et l'eugénisme qui en découle. Et encore ça s'arrête aux frontières de l'empire nécessaire à « l'espace vitale » de la nation (= autosuffisance).

Pour Laurent Alexandre, comme pour les progressistes, mais aussi comme les nazis, gauchistes, ou musulmans, le fond est le même. La croyance de faire partie d'une élite qui va amener le bonheur au monde.


lundi 9 septembre 2019

La nostalgie à la petite semaine



C'était mieux avant, mais il y a bien plus longtemps que l'époque dont parle Sardou, qui était déjà totalement corrompue comme les années 70/80. La nostalgie de Sardou, c'est de la nostalgie à la petite semaine de petit bourgeois jouisseur et irresponsable, qui ne pouvait qu'aboutir au déclin irréversible actuel...
Pourquoi dis-je que l’extrême-gauche est l’idiote utile de la gauche caviar, morale, bobo ? Et pourquoi cette gauche culturelle prend-elle soin de son rejeton d’extrême-gauche ? Parce que cette dernière lui rend des service par son formatage idéologique qui est un dogmatisme antiraciste et multiculturaliste qui s'exerce sur le peuple, les classes peu aisées.
Je ne suis pas un troll désorienté, je suis un anarchiste conservateur qui lutte pour la conservation des traditions qui faisaient un monde commun et universel (l’étymologie du mot « catholique »), sans lequel la société progressiste ne produit plus que des gens désorientés justement.
Comment la plupart des musulmans luttent-ils contre l'Occident ? Par un mouvement de réaction, parfois extrémiste et islamiste, c’est l’aspect meurtrier de l'islam que la gauche morale dénie totalement par idéologie, ou parce qu’elle lui accorde des circonstances atténuantes du fait de son histoire et de son passé de victime de l'Occident. Son déni vient du fait que pour elle, sans doute par un traumatisme de l'enfance (dont l’origine pourrait être un patriarche blanc violeur d'enfants ?), l'ennemi exclusif est l'homme blanc, en tant que mâle et blanc, qu'il faut rééduquer idéologiquement. Tout découle de là : son progressisme, son combat pour l'émancipation de la femme, pour l'émancipation des minorités opprimées tout au long de l'Histoire... Qui au passage sont de moins en moins des minorités, mais la majorité à l'échelle du globe du fait de sa natalité vigoureuse. Les musulmans malins n'ont qu'à attendre que le progressisme accomplisse son oeuvre, plutôt que de faire des attentats stupides qui traduisent leur impatience pour l'hégémonie. Ou autrement dit les blancs n'ont pas besoin pour se détruire entre eux au nom du progressisme, des musulmans qui n'ont plus qu'à compter les points.
Si je voulais faire le lien avec Tariq Ramadans qui a pris pour ligne de défense de se comparer à Dreyfus au micro de Jean-Jacques Bourdin, je dirais que le tribunal médiatique a condamné Ramadan pour son sexe, mais qu'il a une circonstance atténuante pour les progressistes : il est un mâle mais pas blanc. Pourquoi comme certains qui combattent l'islamisation de la société, être anti-dreyfusard pour Ramadan alors qu'on a été dreyfusard pour Dreyfus ?
La gauche culturelle cautionne un genre de dialectique du maître et de l'esclave, où demain l'oppresseur sera celui qui fut l'esclave d'hier. Effectivement toutes les statistiques montrent en Europe que la natalité des musulmans et les flux de migrants dont la gauche culturelle (qui n'est pas l'apanage de la gauche politique mais aussi de la droite politique, du patronat, de la finance) milite pour l'intensification, et l'absence de toute régulation au mépris de toute commune mesure, vont changer son visage ethnique ; d'un continent majoritairement blanc de souche aux origines judéo-chrétiennes, on va passer à un continent majoritairement musulman démographiquement donc in fine spirituellement, qui réécrira certainement l'histoire des origines de l'Europe, puisque ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire.
Autrement dit l'Europe va totalement perdre son âme d'ici 50 à 100 ans, et la gauche culturelle en aura été un ferment actif, un agent complice.
Par contre la lutte contre la classe dominante si elle doit permettre l’émancipation du peuple de souche, n'est pas son problème : ce dernier se limite au champ des peuples oppressés tout au long de l'Histoire ; c'est du dogmatisme idéologique qui la rend sourde et aveugle à la réalité d'aujourd'hui.
Et pire encore elle fait le jeu du grand Capital, dont l'ennemi n'est pas le migrant, outil bien pratique à ses yeux pour faire du dumping social et casser le droit du travail, mais le gilet jaune. La gauche culturelle est en réalité sociétalement libertaire, mais profondément antisociale. Et l’extrême-gauche n'est que le versant libertaire mais non libéral de l'idéologie libérale-libertaire de Macron dont elle est l'idiot utile...
La gauche morale et bobo avance masquée pour trahir son peuple d'origine avec un alibi comme le « bonheur social », dont elle sait très bien qu'il s'agit d'une chimère comme le « salut de l'âme » pour les chrétiens. Des chimères inventées par la classe dominante pour faire accepter au peuple sa propre oppression, et aujourd'hui au nom de l'antiracisme pour lui faire accepter son propre remplacement. Il n'y aura pas de « bonheur social », parce que cela supposerait une réconciliation et que l'espèce humaine semble être indécrottablement par nature une espèce conflictuelle qui n’a même pas le choix de son camp puisque chacun de ses membres est par essence (et je le déplore), tel ou tel en opposition à tel ou tel autre, et c’est d'ailleurs la gauche morale qui insiste sur cette essentialisation qui fragmente plutôt que de rassembler : homme/femme (avec le terme de féminicide !) ; blanc/noir ; chrétien/musulman ; classe dominante/peuple ; adultes/enfants etc.
L'idée d'universalité était ce qui permettait à ce qu'il y a de noble en l’Homme de s'élever au-dessus des clivages ethniques, de genre, de classe ou de génération ; mais nous revenons aujourd'hui sur cette idée que nous relativisons par la racialisation ou genrification de tout énonciateur de discours : c'est la déconstruction.
Tout militant d’extrême-gauche est le contraire d'un esprit universel car il joue souvent à attiser la discorde qui découle des particularismes qu’il exacerbe au sein de toute famille ou de toute équipe professionnelle : c'est aussi ce qu'un auteur comme JC Michéa appelle la judiciarisation des rapports humains au nom de la défense des droits particuliers, qui sont souvent le particularisme victimaire, violent, vociférant de chacun au détriment de l'intérêt commun.
Pour ma part, je « milite » en faveur de la réconciliation universelle, au détriment du « bonheur social » qui est beaucoup trop connoté idéologiquement.
Extrême-gauche et extrême-droite se rejoignent en essentialisant, soit tout énonciateur de discours pour déconstruire son propos, soit toute personne en fonction de son origine ethnique pour la dénigrer. L'abus d'une telle essentialisation d'un côté est le racisme et/ou la misogynie : la haine de l'Autre ; de l'autre côté c'est la haine de soi, le retournement de la logique violente contre soi par antiracisme et/ou féminisme exacerbés. Entre les deux il y a une forme de réconciliation universelle idéale que le catholicisme avait réussi à faire perdurer pendant plus de 1500 ans et qui constituait ce que l’on appelait l’âme de la France ou la France éternelle, que la société libérale est bien incapable de faire subsister. Je parle de la société libérale qu’elle soit de gauche ou de droite d'ailleurs, sachant que pour la droite seules comptent généralement l’argent, la finance, la banque bien plus que les valeurs sociétales. De Gaulle était socialement et économiquement de gauche, et de droite au niveau des valeurs ; tout le contraire de ce que font aujourd’hui la gauche ou la droite une fois au pouvoir : la même politique, socialement et économiquement de droite et culturellement de gauche sur le plan des valeurs. Le navire « Occident » prend l’eau de toute part comme le Titanic

vendredi 6 septembre 2019

Raphaël Enthoven prévoit de se rendre à une convention organisée autour de Marion Maréchal




Enthoven c'est la gauche caviard qui est devenue le noyau dur de l'idéologie libérale-libertaire du pouvoir macronien, son plus ferme soutien.
À la gauche de ce pouvoir se trouve l'extrême-gauche qui lui sert d'idiot utile.

Que de temps perdu avec la Révolution française, que de têtes coupées, que de massacres... Pour finalement s'apercevoir que la société ne peut pas fonctionner sans une classe dominante à sa tête, qu'il en a toujours été ainsi et qu'il en sera toujours ainsi. Pour se moderniser la société française aurait sans doute pu se passer de la Terreur, mais il y avait la jalousie des bourgeois.

Le pouvoir a toujours été aux mains d'une classe dominante, c'est bien pour cela que le bonheur social n'a jamais existé, peut-être qu'il n'existera jamais contrairement à ce que pensait Marx ou l’extrême-gauche. Hier aux mains de l'aristocratie qui ne bossait pas assez et se préoccupait d'art, aujourd'hui aux mains de la bourgeoisie qui ne pense qu'à l'argent. Le problème des libéraux c'est la compétitivité, celui des communistes c'est le culte de la personnalité, mais c'est toujours une question d'ego.

Les nobles étaient encore trop sympas avec le peuple, ils lui laissaient ses traditions et ses coutumes, son art de vivre, la bourgeoisie voulait le faire bosser plus et le réduire à l'esclavage et la maladie mentale que l'on voit maintenant. On a inventé des slogans pour calmer la fureur du peuple comme « Liberté, égalité, fraternité », que la bourgeoisie était là pour le libérer du joug de l'aristocratie, mais en réalité on a juste détruit son art de vivre immémoriel sous prétexte de modernisation, donc en réalité pour que la bourgeoisie se fasse toujours plus de fric, je n'appelle pas ça être très responsable.

Aujourd’hui nous vivons dans un paradigme libéral-libertaire et j’aurais tendance à penser que les gens de l’extrême-gauche qui n’est pas libérale sont les idiots utiles de ce système, avec leur militantisme libertaire qui en réalité fait le jeu du pouvoir macronien. Notamment sur la question de la violence faite aux femmes et du féminisme (mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres), l’extrême-gauche ne fait notamment que relayer une propagande d’État, et en plus elle le fait dans le bon tempo et avec le genre de fanatisme violent qui lui est propre.

Comme l’extrême-gauche a renoncé depuis longtemps à tout idéal de partage des richesses et d'amélioration sociale des conditions de vie des travailleurs, elle se reporte sur l'aspect sociétal de son idéologie marxisante : féminisme, antiracisme, militantisme pro LGTB, pourquoi pas anti-spécisme etc.

Cet aspect sociétal n'est en réalité que l'aspect libertaire de l'idéologie libérale-libertaire du pouvoir macronien, dont elle joue le rôle d'idiot utile, peut-être sans le savoir ou alors parce que la réalité la met dans l'impasse vis-à-vis de ses propres idéaux. Ça ne mange pas de pain pour la bourgeoisie, ça permet même de diviser les travailleurs entre eux qui se déchirent sur des questions sociétales, donc in fine ça fait le jeu du libéralisme qui est pour l'ouverture des frontières, le libre échangisme échevelé, les flux de migrants pour à terme casser le droit du travail et pratiquer le dumping social.

Pour des raisons différentes l’extrême-gauche milite aussi en faveur des flux de migrants qu'elle voit comme des victimes de l'esclavagisme naguère, du colonialisme plus proche de nous puis du capitalisme et de la destruction du climat qui lui est concomitante, et elle ne se propose de n'éduquer que leurs enfants, ne voyant pas la misère sociale qui touche aussi les blancs "de souche" : c'est surtout sur ce point qu'elle joue le rôle d'idiot utile de l'idéologie libérale-libertaire. Ce que je viens de dire elle le voit évidemment comme un relent nauséabond d'idéologie d'extrême-droite, et chez elle c'est le damné de la terre d'origine subsaharienne qui a pris le rôle de l'homme providentiel, c'est-à-dire du prolétaire, ne voyant pas par là même qu'elle fait le jeu du capitalisme dont le nouvel ennemi n'est pas le migrant (main d'œuvre à bon marché opportune pour casser le droit du travail), mais le gilet jaune stigmatisé comme étant d'extrême-droite...

Voilà pour résumer tout ce qui ne passe plus à gauche aux yeux des travailleurs occidentaux tentés par le vote populiste et voilà pourquoi Enthoven va se montrer à cette convention organisée autour de Marion Maréchal, pour signifier qu’un lien l’attache encore au peuple. Mais c’est de la poudre aux yeux, de la pure propagande libérale-libertaire.

mercredi 4 septembre 2019

Laurent Alexandre, ce transhumaniste au service du macronisme


Que l'on soit passé de Bourdieu à Laurent Alexandre le simplet pour expliquer les inégalités sociales, est déjà une preuve que le niveau baisse. Pas besoin effectivement de monter tout un appareil conceptuel, selon Alexandre ça se résume en une phrase : les inégalités sociales sont naturelles, elles sont génétiques. Si cela était vrai, la Terreur ne fut pas seulement un génocide de l'aristocratie mais aussi de l'intelligence, comme n'importe quelle tentative de renversement de la hiérarchie sociale de quelque nature qu'elle soit, puisque logiquement et naturellement le pouvoir et l'argent reviendraient aux personnes les plus douées génétiquement.
Alexandre ne fait que légitimer l'ordre établi, il y aurait une inégalité de l'accès au savoir et dans ces conditions il n'y aurait rien à corriger par l'école, puisque chacun aurait sa place dans la société en fonction de son patrimoine génétique un peu comme dans le meilleur des mondes. Alexandre affirme ainsi que les enfants de bourgeois ne sont pas favorisés parce qu'il y a des livres chez eux, mais qu'il y a des livres chez eux parce que leurs parents ont un meilleur patrimoine génétique qu'ils leur ont transmis.
Effectivement il serait absurde de vouloir assigner à l'école de corriger des inégalités qui ne sont pas sociales mais innées, puisque les gagnants le seraient non en raison d'une injustice de la société fondamentale de départ, mais en raison de leur patrimoine génétique. L'injustice se trouverait ainsi légitimée par nature, et rien ne pourrait y remédier.
On ne pourrait ainsi que reléguer les enfants issus des classes populaires donc déficients génétiquement, et l'école se verrait assigner le rôle de les préparer à n'avoir qu'à jouer un rôle subalterne dans la société, à l'aide par exemple d'une formation professionnelle précoce et adaptée à leur faible potentiel de départ notamment, mais aucunement de corriger des inégalités qui sont naturelles. « Nous devrons personnaliser les enseignements en fonction des caractéristiques neurobiologiques et cognitives de chacun » affirme Alexandre dans le dernier numéro de Causeur, voilà qui est un bon résumé de son projet éducatif lui que l'on dit proche de Blanquer.

Pourquoi effectivement vouloir corriger des inégalités qui ne seraient pas sociales, acquises, mais génétiques, naturelles, innées ? Il est tout à fait logique dans ces conditions qu'Alexandre considère les gilets jaunes comme des « êtres substituables », et donc implicitement les membres de l'élite comme des êtres nécessaires, c'est je le crois bien tout à fait la définition du salaud de Sartre, décrit comme un être qui se croirait nécessaire et irremplaçable pour le bon fonctionnement social.
Dans l'appareil social il y aurait les bons rouages et les mauvais qui seraient remplaçables. Pour corriger les mauvais rouages cela relèverait de la conception des individus avant la naissance : on pourrait imaginer de favoriser l'eugénisme des classes inférieures et la multiplication du patrimoine génétique des classes supérieures, pourquoi pas par fécondation artificielle.

Le macronisme à travers un théoricien du savoir comme Alexandre, influent soutien politique du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron, s'invente donc une nouvelle légitimité qui est d'ordre quasi-féodale puisque les inégalités seraient naturelles, ce que réfutaient les philosophes des Lumières en délégitimant le pouvoir de nature absolutiste qui reposait sur l'autorité d'un Roi s'appuyant sur une aristocratie se revendiquant d'une nature supérieure au peuple.

La nouvelle aristocratie du monde « libre », la bourgeoisie en réalité, a gagné une nouvelle légitimité, c'est celle de son patrimoine génétique ; si cela s'avérait vrai, mais je n'en crois rien, cela serait fondé scientifiquement, donc irréfutable. En raison de tels théoriciens du savoir, voilà pourquoi on peut qualifier notre époque de totalitarisme soft ; toute tentative de penser autrement n'ayant aucune légitimité scientifique serait vouée à la relégation.
Mais il s'agit en réalité d'une pseudoscience, car l'argument génétique d'Alexandre (qu'il modère quand même à 50%) n'a aucune caution scientifique réelle, il ne fait qu'avancer des hypothèses qui n'ont pas été validées. La théorie de Cyrulnik elle, en faisant un trait d'union entre l'éthologie et les sciences cognitives s'appuie sur la conviction que l'appareil cognitif se développe en fonction des interactions, donc notamment et de façon primordiale des soins que l'on a reçu enfant ou non (l'amour, la haine ou l'indifférence), et sur la capacité de résilience lorsque l'on a subi une carence affective, des échecs, des traumatismes de l'enfance : cela me paraît beaucoup plus humaniste et sérieux que de décrire l'Homme comme une sorte de machine avec juste des gènes et des neurones à l'intérieur.

La théorie du tout génétique d'Alexandre, pourrait aussi bien légitimer la domination de peuples inférieurs génétiquement par des peuples supérieurs, pourquoi pas ? Puisqu'on a démontré qu'il y a une carte du monde du QI, où les Asiatiques tiennent la dragée haute aux Européens et où les Africains se classent en queue de peloton. Si tout était aussi simple on pourrait aussi bien trouver une légitimité scientifique aux rapports de classes, au colonialisme, à l'esclavagisme, à l'eugénisme, voire au nazisme, bref à toute expression de l'exploitation de l'Homme par l'Homme ou pire... et cela rejoindrait un aspect déplaisant de la pensée de Nietzsche où les forts sont faits pour dominer les faibles.

L'aspect culturel à l'échelle d'une société et psycho-affectif à l'échelle d'un individu, des différences concernant l'intelligence à travers le globe sont selon moi prépondérants ; et j'estime que la proportion entre la part génétique d'un côté et psycho-affective et culturelle de l'autre serait d'un rapport de 1 à 100 et non de 50/50 comme le pense Alexandre.
Élevez deux jumeaux au même patrimoine génétique dans deux milieux sociaux totalement différents, et ils se développeront tout à fait différemment parce que le social et le culturel sont prépondérants sur la génétique dans un rapport de 1 à 100 ; mettez l'arrière petit-fils hypothétique d'Einstein dans une famille du quart-monde et il ne développera pas 50% de ses potentialités intellectuelles grâce à son patrimoine génétique inné mais peut-être 1% au maximum...