vendredi 31 janvier 2020

Même notre nouveau "Maurras" est juif, c'est Zemmour !



Moi : « Même notre nouveau "Maurras" est juif, c'est Zemmour ! »

Zigomar : « Exact et Causeur vient remplacer Action Française. »

Moi : « Je dirais qu'il faudrait aller plus loin maintenant, sortir de sa zone de confort et de l'absence d'alternative à la mondialisation que nous offre le clivage gauche/droite (avec l'alternative en trompe l'œil à ce clivage que nous a proposé Macron), et pourquoi pas faire l'alliance qualifiée péjorativement de "rouge-brune", entre le RN et LFI, pour ouvrir un front commun des souverainistes contre la marchandisation du monde et la dictature des minorités, contre le Capital et pour une répartition solidaire des richesses en s'axant sur une revalorisation radicale des services publics et la nationalisation des fleurons de notre industrie. Front commun qui tiendrait enfin compte des dérèglements climatiques et des flux migratoires incontrôlés.
Seule ombre à ce petit tableau, le RN est capitaliste et LFI n'est pas contre les flux migratoires, au contraire ! Faute d'alliance possible sur des thèmes aussi importants, le néo-libéralisme décomplexé continuerait sous le figure d'un Macron ou d'un clone avec l'étiquette LR, avec ses maux inhérents (appauvrissement généralisé de la classe moyenne, destruction des services publics, catastrophes climatiques, flux migratoires de plus en plus fous...).
Effectivement la gauche et la droite font strictement la même politique néo-libérale depuis 1983, il y a juste quelques nuances sur le plan sociétal, de sensibilité plus libertaire pour la gauche et conservatrice pour la droite. En tout cas le vocable de socialisme a été usurpé par la gauche. La gauche en France est libérale jusque dans ses fondements historiques et non pas socialiste : elle mise sur le fait de plus en plus hypothétique, qu'une augmentation de la croissance et des richesses pourrait aboutir à un progrès et une libération du genre humain. Et pour cela elle n'a pas hésité à adhérer à la mondialisation et à faire de l'enrichissement des riches le moteur de la compétitivité de Mitterrand à Hollande avec le CICE ou la loi El Khomri. Or une croissance infinie dans un monde fini est un oxymore, et il faudrait parier sur d'autres modes de développement fondés sur la coopération et sur le don plutôt que sur l'esprit de compétition et l'individualisme, pour trouver une issue à l'aporie cataclysmique et anxiogène pour tous dans laquelle nous plonge la mondialisation.
Le véritable socialisme historique de l’intérêt des travailleurs et des services publics n'a jamais été mis en place en France, gauche et droite ont toujours fait une politique libérale afin de ne pas heurter les intérêts de grands propriétaires, qui sont les seuls citoyens qui valent en régime libéral sur le plan décisionnaire et qui orientent les politiques économiques de nos démocraties. Je crois qu'il y a un deux poids deux mesures concernant la propriété privée : il y a celle qui compte, qui jouit de la protection permanente des FDO payés pourtant par nos impôts à tous, et celle qui ne compte que très peu, juste aux yeux de ceux qui en jouissent plutôt mal que bien, puisque la valeur d'échange prend le pas sur la valeur d'usage, même concernant le "chez-soi" de plus en plus soumis à la spéculation.
Cependant je me demande si grâce aux multiples réseaux sociaux et moyens de communication, la solution ne pourrait pas ne plus être politique mais directement populaire dans un engagement synchronisé de tous les peuples à modifier radicalement leurs comportements, la politique ne pourrait que s'y adapter
Oui la solution politique venant du haut et de la représentation qu'on nous impose, semble de plus en plus dans une impasse. Le mouvement spontané des GJ a ouvert les yeux de certains. Mais il faudrait qu'un tel mouvement aille encore plus loin effectivement, et modifie nos comportement individuels vis-à-vis de ce que l'on veut nous imposer pour faire marcher la pompe à fric et enrichir toujours plus ceux qui le sont déjà. »

Zigomar : « Il faut ensuite remettre Le Roy sur son trône et abolir définitivement la marchandise (qui est une invention des usuriers-financiers juifs cosmopolites).
Pourquoi exclure Egalité et Réconciliation ainsi que le Nouveau Parti Anticapitaliste de la sainte alliance "péjorativement qualifiée de rouge-brune" ? On a besoin de toutes les forces pour renverser la Capital cosmopolite judéo-sioniste ! »

Moi : « Maintenant ce sont les Juifs eux-mêmes qui sont les premiers à se mordre les doigts de ce renoncement à sa souveraineté, qui se faisait par le biais du catholicisme, de la France. Et qui se fait aujourd'hui par le biais d'un catholicisme-zombie, bienveillant et accueillant pour toute la misère du monde, dont le pape François constitue un bel archétype.
Les racines du néo-libéralisme sont protestantes, une partie des juifs (une minorité en réalité) est venue se greffer sur le néo-libéralisme. Le discours sur le complot juif mondialiste est caricatural, il faut sortir de cette fausse alternative : le mondialisme ou le retour aux pages les plus sombres de notre histoire ! Hitler pour des raisons intimes haïssait les juifs, parce qu'il croyait que son grand-père l'était et que cela, pensait-il, le déshonorait. Mais croire qu'il les haïssait pour des raisons idéologiques est un contresens. Sa haine n'était pas idéologique, elle était pathologique et viscérale. Hitler a déshonoré l'antisémitisme selon les mots de Bernanos, parce que l'antisémitisme de l'« idéologie française » ou d'une certaine littérature française, ne s'est jamais voulu criminel comme celui de Hitler. »

Zigomar : « Et vous, vous êtes antisémite de tendance "idéologie française" ?
(Hitler n'était pas seul, il y avait quand même quelque dizaines de millions d'Allemands, catholiques et protestants, avec lui) »

Moi : « Hitler est effectivement allé au-devant du désir des foules et le désir des foules était de renforcer leur cohésion par la construction d’un bouc émissaire idéal avec les juifs. Je ne connais pas l’« idéologie française » mais il me semble que dans ce concept fourretout BHL englobe à peu près toute la littérature française de la fin du XIXème siècle au début du XXème jusqu’en 1940, pour faire l’amalgame « tous des fascistes ! », jusqu’à faire des nazis des héritiers de cette idéologie. On a fourré pratiquement tout notre patrimoine littéraire dans un sac et on l'a balancé dans l'océan... de l'oubli !
Je ne suis pas du tout antisémite, je déplore juste que l'on ramène tout à l'antisémitisme pour réduire au silence toute contradiction, bref pour censurer. C'est juste amusant que ce soit un Juif comme Zemmour qui prenne le rôle de Maurras. Pourquoi ? Parce qu'il fallait bien que des Français se lèvent pour lutter contre l'effondrement de la France par-delà leurs origines, et qu'un Juif est plus difficile à censurer qu'un non-Juif. Là est le génie français de l'assimilation. »

Zigomar : « Ouais... Comme l'a bien vu André, Zemmour souffre d'un complexe bien connu des juifs. Ce n'est pas de l'assimilation, c'est bien plus que cela. C'est de la sur-identification par complexe, et par compensation (Selbsthass). Il aurait pu se contenter d'être patriote, ça aurait été parfait. Mais il faut, en plus, qu'il soit maurrassien, anti-dreyfusard, pétainiste et antisioniste. Es ist mir zuviel ! »

Moi : « Je n'ai pas encore vu qu'il était antisoniste, il aurait plutôt tendance à ne pas surinvestir la question du sionisme de ses affects d'origine et de la question de la Shoah. J'ai pu constater qu'il s'entendait bien avec Onfray qui lui-même est sioniste. Il dénonce aussi le surinvestissement de l'affaire Dreyfus en France, mais il ne condamne pas Dreyfus. »

Zigomar : « Vous ne l'avez pas bien écouté, et vous n'avez pas assez prêté attention à ce qu'il est désormais convenu d'appeler la "cohérence" de son propos.
Zemmour n'est pas un vulgaire partisan inculte et sommaire. Il est très cultivé, et il construit, en théoricien informé, un "système" de pensée. »

Moi : « Et qu'est-ce que vous lui reprochez à son système de pensée ? Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'un retour du bâton après la déconstruction ? »

Zigomar : « Il a retrouvé la cohérence intellectuelle du fascisme français. Il en coche toutes les cases, et consciemment car il n'est pas ignare. »

Moi : « Non, il veut renouer avec ce qui fait l'âme de la France, et sans laquelle elle n'existera plus. »

Zigomar : « Non, l'âme de la France, c'est moi. Pas Zemmour. »

Moi : « Le pire est que vous semblez y croire. Non l'âme de la France n'est pas dans un sauveur providentiel, elle est collective et repose sur la vertu et non sur le vice. Alors que le vice est le fondement du libéralisme de Mandeville à Thatcher, Reagan et Mitterrand en passant par Adam Smith et Hayek. »

Zigomar : « Je ne prétends évidemment pas incarner à moi tout seul l'âme de la France. Je prétends par contre plus authentiquement vibrer en harmonie avec l'âme authentique de la France que Zemmour, et que les rouges-bruns comme vous.
Je vous ai déjà dit que ma main invisible ne se livrait au vice que dans les poches de mon pantalon. Quant aux abeilles, laissez les tranquilles, elles sont menacées d'extinction ! »

Moi : « Vous êtes comme le kantisme, vous avez les mains pures mais vous n'avez pas de mains. Quant à l'âme de la France, elle est gauloise, celte, elle est généreuse pas comme l'idéologie anglo-saxonne donc germanique, individualiste, égoïstes, reposant sur le vice de chacun pour faire tourner la pompe à fric. Les Anglais jaloux, "la piétaille anglaise", ne l'ont jamais accepté, ils ont pris largement leur revanche grâce à leurs émigrés du nouveau monde (États-Unis, Australie, Canada), et ont imposé leur logique libérale version smithienne à l'ensemble de la planète pour son plus grand malheur. »

Haddock : « Alliance RN et LFI, c'est de la science-fiction, de l’héroïque fantaisie. »

Charly gaugaule : « Ce serait surtout une grosse connerie et très loin de la science-fiction puisque cette pantalonnade existe déjà et a ridiculisé le FN pour trente ans comme parti de gouvernement en empêchant tout rapprochement avec la droite de gouvernement, ainsi que toute prise d'expérience de ses cadres ailleurs qu'à la direction d'une petite ville de province.
kollosale erreur ! »

Chr martel : « He! LFI est islamophile, elle défend nos envahisseur islamique pour raison électorale , mauvaise stratégie d'ailleurs, car depuis elle ne cesse de perdre ses électeurs, arrivera-t-elle au même niveau de représentation que B. Amont ?
Bref on ne peut pas s'associer avec un parti collabo
LFI n'est pas souverainiste, mais indigéniste. Donc communautarisme, et raciste. Et Mélenchon est un idiot utile (pour Macron) et "en même temps" collabo. Comme tous les collabos, il croit au mythe d'Avatar, celui qui en changeant de camp devient le sauveur des "pôvres" opprimés. Sauf que ceux qui changent de camp sont et resteront pour leurs anciens amis des traitres, et pour leurs nouveaux amis des faux.                                           
Et bien souvent, ils sont les premiers sacrifiés si leurs nouveaux amis arrivent au pouvoir. »



lundi 27 janvier 2020

La Shoah selon moi n'appartient à personne



La Shoah selon moi n'appartient à personne, elle est dans les consciences. La Shoah fait partie de l'histoire des juifs mais pas seulement. Elle appartient à l'histoire de l'Europe et au-delà, à l'histoire de l'humanité. Je me sens concerné par ce qui a été fait à Auschwitz parce que ça a été fait par des hommes, à des hommes que l'on ne considérait plus comme des hommes.
Je ne cherche pas à me substituer à vous (les juifs). Je ne me place pas sur le plan de l'émotion. Je ne cherche pas à faire une hiérarchie des souffrances (Cela, c'est ce que croient ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez). Je dis qu'intellectuellement, ce qui s'est passé là, constitue une césure dans l'histoire de l'humanité. Je ne peux pas comprendre la souffrance intime des juifs mais j'ai un vertige immense quand j'étudie cette histoire particulière.
À propos de la remarque de Finklielkraut comme quoi il "regrette de voir l'antisémitisme coincé aujourd'hui entre le racisme et la haine anti-LGBT" je crois qu'il faut remarquer que les stratégies de combat et la dialectique des minorités visibles (femmes, noirs, homosexuels, musulmans...) ont été inaugurées par les groupes de pression et des intellectuels juifs entre 1950 et 2000 ce qui explique que l'on puisse parfois les ranger dans le même sac : celui des groupes qui demandent des traitements particuliers en raison de leur appartenance à une minorité menacée ou discriminée... Les musulmans en particulier ont beaucoup appris des juifs dans leurs efforts pour se victimiser et retournent contre ces derniers leur propre dialectique dans une nouvelle version de l'arroseur arrosé. Il y a pourtant une logique imparable dans ce retournement de situation : le concept de minorité est l'ennemi de celui de nation et de démocratie et donc, à terme, de liberté individuelle. Pour qu'un État-nation (et donc une démocratie) puissent fonctionner il faut qu'il limite au maximum le sentiment qu'ont certains de ses citoyens d'appartenir à des minorités, sentiment qui va parfois jusqu'au point où ces appartenances finissent par primer sur le sentiment d'identité nationale. La démocratie c'est la nation solidaire et unie, c'est l'union des citoyens qui luttent ensemble pour un même idéal, pas une somme de minorités qui luttent les unes contres les autres pour tirer le meilleur d'un système politique et d'un État. 
On peut ne pas aimer Zemmour et en faire un adepte du national-populisme, mais c'est plus compliqué selon moi que la caricature qu'on en fait. Il est juste cohérent avec lui-même et s’oppose à juste titre à la dictature des minorités.

Personnellement je crois que la démocratie n'aurait jamais dû croire pouvoir faire l'économie de son fondement religieux, donc catholique en France, pour pouvoir perdurer. Je vois le service public (l'enseignement, la santé, la sécurité sociale, les transports...) comme un héritage de ce vieux fond de charité chrétienne qui persiste à vouloir durer, tandis que tout s'y oppose dans la machine néolibérale à faire du profit qu'est devenue la France. Effectivement la liberté individuelle dans une démocratie ne devrait pas être la liberté du renard dans le poulailler qu'elle est devenue.
Je ne sous-entends pas qu'il y ait une solution au conflit cinquantenaire israélo-palestinien - dont les répliques perturbent la plupart des régions du monde sur toute cette période - dans le retour au "statu quo ante". Aussi bien pour un bénéfice local que pour faire cesser ces "répliques" très pénibles en plus de l'état du monde actuel, il faut vouloir trouver une solution à partir de la situation actuelle, ce que ne commence pas à essayer de faire le gouvernement d'Israël depuis trop d'années, ce pour quoi il est critiquable. Personnellement, j'aimerais voir advenir une solution confédérale où pendant une période initiale, Israël assurerait les fonctions régaliennes (et une remise à niveau des ressources) pour une Palestine désarmée, qui serait ainsi provisoirement sous tutelle.

Il faut aller plus loin maintenant, sortir de sa zone de confort, et faire l'alliance qualifiée péjorativement de "rouge-brune", entre le RN et LFI, pour ouvrir un front commun des souverainistes contre la marchandisation du monde et la dictature des minorités, contre la Capital et pour une répartition solidaire des richesses en s'axant sur une revalorisation radicale des services publics et la nationalisation des fleurons de notre industrie, qui tiendrait enfin compte des dérèglements climatiques et des flux migratoires incontrôlés.
Faute d'alliance, le néo-libéralisme décompexée continuerait sous le figure d'un Macron ou d'un clone avec l'étiquette LR, avec ses maux inhérents (appauvrissement généralisé de la classe moyenne, catastrophes climatiques, flux migratoires de plus en plus fous...). Il faut réintégrer la France dans les consciences.

dimanche 26 janvier 2020

Le dernier film de Polanski


"Identité nationale", "concurrence déloyale", "flux migratoires incontrôlés"... derniers réflexes de défense d'un peuple aux abois et épuisé par les exigences d'enrichissement sans limite de la bourgeoisie française matérialiste et vénale... Pour laquelle peu importe le sacrifice de son peuple et de sa religion, pourvu qu'il y ait du profit à faire. C'est la destruction créatrice à l'oeuvre non plus seulement à l'échelle des machines, mais des peuples.
Cela fait un bout de temps, environ un siècle, que tout tourne à peu près autour du judaïsme en France : il n'y a qu'à lire Céline ! Le catholicisme est moribond, attaqué par la laïcité et la séparation de l'église et de l'Etat, ainsi que l’affaire Dreyfus en France, qui a permis aux plus malins de leur ouvrir les portes notamment des meilleurs postes, puis du pouvoir.
Cela fait un bout de temps que la majorité des créations remarquables, que ce soit dans les domaines intellectuels, scientifiques, artistiques, des affaires, médiatiques, sont juives d'un point de vue spirituel, même si leurs auteurs ne le sont pas toujours du point de vue de l'appartenance réelle. Il n'y a pas photo... Le peuple blanc de France périclite, nos amis musulmans s'installent et vont certainement le remplacer.
L'élite française est composée avant tout de membres de la bourgeoisie, celle ci est surtout vénale et matérialiste : seul compte le profit, et la fin justifie les moyens. Sa spiritualité n'est plus catholique mais juive depuis un bout de temps, c'est-à-dire farouchement cosmopolite. Surtout depuis la Shoah qui fait consensus et intimide aussi, quelle transformation extraordinaire d'une plaie ouverte encore mal refermée en fantastique intrument de puissance ! Enfin surtout depuis les années 80 et la médiatisation de la Shoah par le film éponyme de Claude Lanzmann.

Tout ce qu'il restait de mystique catholique a été liquidé par BHL et ses sbires sous le nom d'"idéologie française", avec la complicité des "nouveaux philosophes", Glucksmann et les autres... On a fourré pratiquement tout notre héritage catholique dans un sac et on l'a balancé dans l'océan... de l'oubli ! Même notre nouveau Maurras est juif, c'est Zemmour !

La génération des Baby-Boomers n'a laissé aucun héritage à ses enfants, si ce n'est celui de la gestion d'une situation catastrophique. Pour nos "élites", l'Histoire de France commence avec l'affaire Dreyfus, c'est la grande affaire ! Et Finkielkraut de citer Péguy en boucle !
Mais l'élément moteur, intellectuel et spirituel, il faut bien l'avouer est pratiquement entièrement juif, tout ce qu'il y a d'intelligentsia en France est peu ou prou au service de la mystique juive farouchement cosmopolite, donc in fine pour l'accueil de toute la misère du monde, en France dont c'est l'honneur mais pas en Israël ! Macron en est un modèle emblématique, farouchement hostile à un retour du catholicisme et plutôt favorable à un remplacement par l'islam du catholicisme dans les sous-couches de la société française encore catholiques par réflexe : ce fameux catholicisme zombie évoqué par Todd.
Fillon fut jugé certainement trop catholique pour cette intelligentsia parisienne et donc mis sur la touche, on ne sait jamais il aurait pu réveiller chez le peuple, dans les sous-couches, de vieux réflexes religieux et catholiques.
La France depuis Waterloo et à mesure qu'elle perd ses racines catholiques ne cesse de décliner sur l'échiquier mondial. Quand le moment sera venu et que les sous-couches de la société à majorité musulmane deviendront trop revendicatrices et envahissantes, alors certainement l'élément spirituel juif de la société, qui fait encore tourner la baraque il faut bien le reconnaître, quittera le navire, et alors la France deviendra un pays à spiritualité musulmane.
Alors le catholicisme aura été totalement éradiqué, il faut bien le reconnaître avec la complicité de cette spiritualité juive farouchement cosmopolite et multiculturaliste.
Sans méconnaître le rôle que le catholicisme tint dans la persécution des Juifs tout au long de l'histoire de France jusqu'à leur émancipation par Napoléon Bonaparte, juste retour du bâton en quelque sorte ! Puisque la religion qui avait enfantée le christianisme était le judaïsme, et que l'on ne pouvait pas ainsi continuer à bafouer, humilier, massacrer, le "père" (le judaïsme), en toute impunité !
Mais les principaux responsables sont les héritiers contemporains souvent athées du catholicisme eux-mêmes, qui ont décidé de rejeter leur religion qui faisait pourtant leur force, leur permettant l'attaque mais aussi la défense. Comme ce phénomène de désenchantement religieux est aujourd'hui généralisé en Occident, notamment en Europe, et encore plus particulièrement en France, cette dernière est totalement vulnérable aux processus d'invasions.
Les Français ne sont plus souverains chez eux depuis qu'ils ont renoncé à leur héritage catholique. Ce renoncement fut d'abord le fait de la bourgeoisie matérialiste et vénale depuis la Révolution et que l'on a coupé la tête au Roi, et également dans une moindre mesure du judaïsme qui avait un compte à régler avec le catholicisme.
Maintenant ce sont les Juifs eux-mêmes qui sont les premiers à se mordre les doigts de ce renoncement à sa souveraineté, qui se faisait par le biais du catholicisme, de la France. Et qui se fait aujourd'hui par le biais d'un catholicisme-zombie, bienveillant et accueillant pour toute la misère du monde, dont le pape François constitue un bel archétype.

Les Français d'origine juive et les Juifs en général à travers le monde sont restés fidèles à eux-mêmes, alors que les Français d'origine catholique ne sont même plus l'ombre d'eux-mêmes, ce sont des zombies. Et c'est un Juif comme Zemmour qui voudrait réveiller leur sentiment patriotique, voire ancestralement religieux et catholique...

Les racines du libéralisme sont protestantes, une partie des juifs (une minorité en réalité) est venue se greffer sur le néo-libéralisme. Le discours sur le complot juif mondialiste est caricatural, il faut sortir de cette fausse alternative : le mondialisme ou le retour aux pages les plus sombres de notre histoire ! Hitler pour des raisons intimes haïssait les juifs, parce qu'il croyait que son grand-père l'était et que cela, pensait-il, le déshonorait. Mais croire qu'il les haïssait pour des raisons idéologiques est un contresens. « Hitler a déshonoré l'antisémitisme » selon les mots de Bernanos, parce que l'antisémitisme de l'« idéologie française » ne s'est jamais voulu criminel comme celui de Hitler.


samedi 25 janvier 2020

Macron met la France à genoux, et il aime ça !



Le gouvernement de Macron et ses sbires se présente sous le visage aimable de la gauche culturelle issu de Mai 68, progressiste et libertaire sur le plan sociétal, pour faire les réformes les plus rétrogades sur le plan social. Pire que tous les gouvernements qui se sont succédé de Mitterrand à Hollande, bien plus mensongers aussi derrière le visage aimable de la "bienveillance" progressiste de gauche, alors que ce sont en réalité des malfaisants qui ne pensent qu'à une chose : détruire ce qu'il reste de tissu social.

Innover suivant le principe de la destruction créatrice, baisser les dépenses publiques, pour stimuler la croissance, tel est le leitmotiv de nos dirigeants sur le plan économique. Tandis que sur le plan social il s'agit d'encourager toujours plus l'égoïsme et l'individualisme, l'initiative privée, la start up nation, et alors que tout ce qui relève du service public : la santé, l'enseignement, les transports... est assimilé à un privilège de statut voire à du parasitisme. Dans ces conditions on en arrive presque à être content que la nature se venge d'un tel système pourri jusqu'à la moelle. Quand les milliardaires commenceront à crever eux-mêmes des dérèglements climatiques, ils seront bien obligés de réfléchir à la pertinence de contre-modèles... Peut-être ?

On peut très bien avoir pour désir d'être considéré comme un type bien par soi-même et son entourage, alors que dans la réalité on se comporte toujours comme un véritable scélérat digne du plus profond mépris : c'est l'un des paradoxes qui a pour nom perversion narcissique... et qui touche aussi quelqu'un comme Macron ! C'est pourtant simple, Macron aime, au sens de la jouissance, détruire le peuple de France, la France, son héritage. C'est en raison de cette pathologie de perversion qu'il a sans doute été choisi pour les "représenter" afin de les détruire ou les réduire en esclavage. Ses traits de caractère en font un serviteur idéal de la destruction créatrice au cœur du système capitaliste. L'innovation c'est de réduire le coût du travail avec une main d'œuvre plus corvéable et à meilleure marché.

Venez, venez, chers amis musulmans, chers frères pouilleux d'Afrique subsaharienne, pour remplacer ce vieux peuple corrompu et paresseux, fatigué de sa propre histoire, tellement gâté en droits sociaux, voire divers et variés, qu'il en a perdu tout goût de l'effort et du sacrifice ! La génération des baby-boomers aura été celle qui avait eu toutes les armes pour transformer le monde, en mieux, et qui aura en réalité achevé de le détruire dans sa soif consumériste, en ne laissant absolument aucun héritage à ses enfants si ce n'est la gestion d'une situation catastrophique !

Lui : « Il aime à détruire la France pour se venger de la vie qu'il n'a pas vraiment eu.
A commencer par un coup de foudre amoureux et des enfants. »

Moi : « Il a eu un coup de foudre pour Benalla. Dans une autre vie il aurait même pu avoir des enfants par GPA avec lui, comme Fogiel. Et l'histoire aurait pu se terminer par : "ils furent heureux et achetèrent beaucoup d'enfants." »

Dans quelques années on dira notamment aux enseignants qui auront des pensions minables sans revalorisation de salaire : "Mais pourquoi vous n'avez pas fait grève, pourquoi vous n'avez pas manifesté quand il était temps contre cette réforme qui vous a fait perdre en moyenne 700 euros de pension de retraite ? Fallait vous bouger le cul, maintenant c'est trop tard !"

Quant à l'incendie de Notre-Dame, peu importe les causes, c'est une bonne affaire pour faire marcher la pompe à fric !

lundi 13 janvier 2020

La sexualité du président est en réalité politisée



Derrière l'État et Macron qui le représente de façon si caricaturale, il y a quelques individus richissimes (les 0,1%) qui dictent leurs conditions aux populations sous l'égide des États. L'État n'est rien, les Hommes politiques de misérables gueux en comparaison des fortunes faramineuses détenues par les Hommes les plus riches de la planète. Les lois de l'État ne sont que le sirop dans lequel on nous fait boire la pilule amère de l'idéologie néo-libérale vouée à augmenter les inégalités de façon exponentielle. Pillage organisé d'États et de leurs peuples en réalité ! Notamment par le biais d'une réforme des retraites absolument inique. Pendant ce temps-là l'imagination d'un autre monde possible s'étiole sous les coups de boutoir de la disneylisation du monde, et de sa pornographication concomitante.

Je ne sais pas quoi penser de la "libération pédophile" des années 70 qui était de gauche, plutôt radicale à l'époque ? Est-ce une expérience qui méritait d’être poursuivie dans un cadre bienveillant et d’une libération généralisée des mœurs jusque chez les enfants ?

La libération sexuelle de toute façon a été dépassée par sa droite, le sexe comme tant d'autres activités humaines est devenue une machine à générer du profit. Et avec la pornographie la sexualité a totalement perdu son innocence. Le capitalisme corrompt tout, jusqu'aux sentiments les plus purs et jusqu'aux actes les plus innocents. La libération sexuelle a donc été récupérée par la marchandisation du monde, et chaque fantasme a trouvé sa réalisation grâce à l'industrie de la pornographie. En même temps la société s’est puritanisée, disneylandisée, et on dénonce toute forme d'abus sexuel exercée sur des femmes ou des enfants lorsqu'elle quitte le champ de l'image pornographique pour devenir réelle. Le tâtonnement plus ou moins fécond des années 70, la recherche de nouvelles frontières (mais où se situe la frontière du consentement ?), a laissé la place à une chasse aux sorcières et à une criminalisation des comportements, tandis que dans le domaine de la pornographie, activité solitaire, égoïste et individualiste, tout est autorisé, y compris la pédophilie, la zoophilie et la nécrophilie. Mais nous vivons plus longtemps dit-on, et ne cessons de nous enrichir grâce au néo-libéralisme et au ruissellement, alors tout va bien !

Vive peut-être la pornographie ! Un effet collatéral de l'enrichissement des nations grâce à la liberté économique néo-libérale, car en nous permettant de réaliser tous nos fantasmes par le biais de l'image, elle nous évite les passages à l'acte par les crimes sexuels. Mais quelle tristesse, quel appauvrissement de la réalité sexuelle de nos contemporains, quel crime envers l'imagination et les fantasmes ! Quel crime aussi de l'innocence et des sentiments purs comme l'amour ! Enfin quelle arme de guerre de destruction massive de toute tentative de vouloir construire autre chose !

La droite la plus libérale économiquement et la moins redistributrice, la plus rétrograde socialement, avance derrière le masque de la libération sociétale avec Macron. Oui Macron est un président libéré sexuellement, qui ne se donne même pas la peine de cacher ses préférences. C'est bien, Foucault, Deleuze et Derrida se sont battus pour ça. Mais personnellement je préférerais qu'il soit un peu plus coincé sur le plan sexuel, et un peu moins au niveau du partage des richesses. Car pour l'instant il pille l'État et son peuple, pour donner aux riches : c'est ce qu'il appelle l'universalité du système des retraites. Puisque tout le monde, absolument tout le monde sans exception, sauf les très riches et la police, est perdant. C'est ce qu'on appelle une vision libertarienne du monde, qu'il partage avec Jeff Bezos.

En plus ses opposants n'ont même pas le droit d'en rire et peuvent tomber sous le coup de la loi, en étant taxés d'homophobie ; alors qu'il ne cache rien et que c'est comme le nez au milieu de la figure !



Étaler sa sexualité et sa vie privée fait pleinement partie de la stratégie de Macron, pour diffuser une image progressiste du Président de la République, couvrir d'opprobre les récalcitrants taxés d'homophobie et de tenants de la France moisie, afin de mieux faire passer des mesures rétrogrades socialement. C'est un abus d'autorité par le chantage à l'homophobie et à une vision patriarcale du monde !
Voilà comment le piège progressiste de Mai 68 se referme sur ceux qui étaient favorables à un meilleur partage des richesses et pas seulement à une libéralisation des mœurs.



La sexualité du président est en réalité politisée, elle n'est pas du tout privée et ne regarde absolument pas que lui, elle est étalée volontairement aux yeux de tous. Rien n'est anodin, rien n'est innocent en politique, tout est manipulation ! C'est pour cela que l'on peut dire que la gauche de Deleuze, Foucault, Derrida ou de Bourdieu, a été dépassée et est désormais instrumentalisée par la droite de l'argent (car il n'existe pratiquement plus de droite patriarcale des valeurs !), pour faire passer les mesures les plus socialement rétrogrades. Macron est un tellement fin renard machiavélien, qu’il risque fort d’être réélu malgré tous les dégâts sociaux occasionnés.

samedi 4 janvier 2020

Le destin funeste de Nathan C.


Neutraliser ce n'est pas forcément tuer non plus, pourtant on fait l'amalgame entre les deux termes. On pourrait aussi dire par euphémisme que les policiers ont "dissuadé" l'assaillant de continuer à commettre ses méfaits. Je voulais dire que quitte à employer la manière forte ils auraient pu tout aussi bien le "dissuader" à l'arme très lourde, à l'arme atomique. Surtout qu'il était armé d'un couteau !
Je n’aime pas les flics, une société normale ne devrait pas avoir besoin d'autant de flics, s’il y en a tant c'est qu'il y a quelque chose qui cloche, mais ça personne ne veut se remettre en question ou interroger son petit mode de vie. Ce sont les mêmes qui éborgnent, amputent les gilets jaunes, c'est-à-dire le peuple, pour conserver les privilèges de ceux qui profitent du système. Globalement je suis contre l'immigration et la mondialisation, on paye le prix de la mondialisation par l'immigration, et on paye le prix de l'immigration par des attentats. C'est un moindre coût pour la plupart des tenants du système, qui y voient encore trop d'avantages et de privilèges malgré les dérèglements climatiques, qui en sont un autre effet pervers. Mais un jour ou l'autre, il faudra bien que tout ce petit monde se réveille, sous l'effet probablement de catastrophes inédites.
C'est aussi un peu facile de tout mettre sur le dos des migrants sans interroger le système qui nous en apporte tant sur notre sol, je ne pense pas que ce soit la faute du coran.

Les musulmans ne sont peut-être pas mûrs pour la démocratie. Ils ont peut-être besoin de dictateurs forts, en tout cas il ne faut pas chercher à leur imposer la démocratie et les droits de l'homme, que ce soit sur notre sol ou par l'ingérence le plus souvent américaine dans leurs affaires intérieures. S’ils doivent y venir ce sera par un mouvement interne d'émancipation vis-à-vis de leur doctrine religieuse, qui prendra peut-être encore des siècles. En attendant il faut absolument stopper l'immigration, et notre gouvernement ne prend pas les mesures adéquates. Mais comme l'immigration fait partie intégrante de la mondialisation, nous ne la stopperons jamais dans l'état actuel des choses, sans remise en question du système entier, et accabler le coran n'y changera rien ! La plupart des musulmans n'ont rien à faire sur notre sol car nous ne pourrons jamais les persuader de se plier à nos valeurs, le "vivre ensemble" est une vaste fumisterie.

Dès les origines c'est le vice du commerçant que Mandeville se proposait d'exalter pour la plus grande prospérité de la ruche. Mais devant le tollé suscité par les milieux encore largement croyants, Adam Smith a édulcoré la pensée de Mandeville et a transformé l’idée de vice en égoïsme.
Cependant on le voit aujourd'hui : on vit dans une cité perverse où le vice est exalté car il crée plus de richesse que la vertu. La propagande publicitaire et les médias attisent le désir à un degré paroxystique, mais il n'y a plus beaucoup de plaisir c'est-à-dire d'assouvissement du désir en dehors des circuits du marché ou encore innocemment. Le contraire d'innocemment c'est de façon intéressée, et rien n'est désormais plus intéressée que l'industrie du divertissement, jusqu'à culminer dans une vision disneylisante du monde jusqu'à la nausée. Alors cessez de parler de liberté des mœurs ou de culte, cela correspond à une vision idéaliste du libéralisme, de philosophe du XVIIIème siècle du style de Diderot, un brave type comme on n'en fait plus mais qui aujourd'hui serait totalement à côté de la plaque. C'est plutôt le neveu de Rameau avec tout son cynisme qui triomphe désormais, et difficile de parler de liberté quand elle est formatée comme aujourd'hui.
Le chaînon manquant entre le libéralisme des origines ou idéal et l’actuel, c’est Sade : le mal est préférable au bien. Mandeville le disait autrement : le mal se transforme en bien. Il préconisait même d’encourager la criminalité, l'aspect violent et destructeur de la société, car elle augmente la richesse globale d’une nation alors que la vertu l’appauvrit.
C'est parce que la criminalité augmente et qu'elle est même stimulée par la mondialisation, que la fonction régalienne de la police apparaît dorénavant si cruciale et que les gens se prosternent devant elle.
Je ne sais pas quoi penser de la "libération pédophile" des années 70 ? Est-ce une expérience qui méritait d’être poursuivie dans un cadre bienveillant et d’une libération généralisée des mœurs jusque chez les enfants ? La libération sexuelle de toute façon a été dépassée par sa droite, le sexe comme tant d'autres activités humaines est devenue une machine à générer du profit. Et avec la pornographie la sexualité a totalement perdu son innocence. Le capitalisme corrompt tout, jusqu'aux sentiments les plus purs et jusqu'aux actes les plus innocents. La libération sexuelle a donc été récupérée par la marchandisation du monde, et chaque fantasme a trouvé sa réalisation grâce à l'industrie de la pornographie. En même temps la société s’est puritanisée, disneylandisée, et on dénonce toute forme d'abus sexuel exercée sur des femmes ou des enfants lorsqu'elle quitte le champ de l'image pornographique pour devenir réelle. Mais où se situe la frontière du consentement ? Le tâtonnement plus ou moins fécond des années 70, la recherche de nouvelles frontières, a laissé la place à une chasse aux sorcières et à une criminalisation des comportements, tandis que dans le domaine de la pornographie, activité solitaire, égoïste et individualiste, tout est autorisé. Mais nous vivons plus longtemps dit-on, alors tout va bien !
    
Je n'aime pas être manipulé, et le libéralisme est une idéologie qui a évolué, je dis bien qui a évolué, dans le sens de la manipulation généralisée, en favorisant l'individualisme et l'égoïsme aux dépens du don et de l'altruisme, qui correspondent pourtant mieux à la nature humaine. Je ne parle pas de collectivisme, mais du besoin de donner et d'échanger qui est réprimé par l'idéologie qui nous gouverne.
Le libéralisme c'est le pouvoir des milliardaires, que l'on dit de plus en plus nombreux d'ailleurs.
C'est plus facile de s'en prendre à des pauvres types illuminés par une propagande jihadiste, qu'aux milliardaires qui façonnent tous les jours nos cerveaux avec leurs médias, leurs gouvernements à leurs bottes, leurs publicités obscènes, leur propagande perverse, leur temps de cerveau disponible, leur pornographie qu’il exhibent aux personnes mineures etc.

Je n’aime pas les flics c'est tout. Ce sont les protégés du système avec leurs petits régimes spéciaux qu'on leur garde bien au chaud, ainsi que leurs primes faramineuses. Tout ça pour protéger la propriété privée des grands monopoles qui nous dirigent. Le reste, comme la défense du citoyen lambda, c'est accessoire. Il faut voir comment on méprise l'enseignement et la santé en France, et comment on soutient la répression des gilets jaunes notamment en faisant des cadeaux aux policiers pour les encourager à continuer à amputer, à éborgner.
Alors bien sûr l'islamisme et les victimes collatérales c'est bien dommage, mais ce n'est qu'un effet pervers du libéralisme, c'est-à-dire du libre-échange et de la suppression des frontières sans aucun protectionnisme, mais pas seulement. On n'a que ce que l'on mérite. Tant que le libéralisme et le système des grands monopoles qui repose sur la fortune d’une poignée de milliardaires ne sera pas remis en cause, pas la peine de venir pleurnicher sur les dégâts des islamistes, ils font partie intégrante d’un système que ceux qui cautionnent le libéralisme, approuvent.

Pour finir Je ne vois pas ce qu'il y a de courageux à abattre à plusieurs avec des armes à feu, un homme seul armé de son simple couteau. Ils l'ont abattu comme on abat un chien enragé, c'est trop facile et c'est même un acte lâche. Cela ne justifie pas que les policiers conservent leurs régimes spéciaux. Les policiers et les gendarmes ne sont pas courageux, ils aiment juste tabasser ou tuer en toute impunité avec la légitimité de la loi et faire joujou avec leurs armes à feu. Pour faire ce métier il faut ne pas beaucoup aimer son prochain.
Si on avait aimé ce pauvre égaré, si on l'avait éduqué, si on l'avait soigné, si on l'avait écouté, il n'aurait jamais commis cet acte de désespoir. C'était un cri pour nous faire entendre sa détresse. Mais au lieu d'essayer de le comprendre, de le soigner, on l'a abattu comme une bête. Alors qu'avant d'être un musulman, c'est un être humain.

Dans cette société hyper-violente et pornographique où les policiers sont rois et les éducateurs ainsi que les soignants des esclaves, ce soir je vais prier pour l'âme de tous les terroristes islamistes que l'on abat comme des bêtes plutôt que d'essayer de les neutraliser pacifiquement avec des armes non létales, pour satisfaire le goût du sang de la populace.

jeudi 2 janvier 2020

Le caractère pathologique de Macron



Trump, contrairement à Macron ne se cache pas derrière des belles phrases. Quand il a quelque chose à dire, il le dit haut et fort. Macron parle beaucoup, mais il fait exactement le contraire de ce qu'il dit. Macron méprise les français de base, Trump chouchoute les américains de base. Finalement, Trump est moins atteint que Macron.

La différence entre Trump et Macron, c'est qu'au début tout le monde savait que Trump était un psychopathe mais que depuis trois ans il surprend de plus en plus son monde, à tel point qu'on finit par se demander s'il ne serait pas beaucoup moins fou qu'on ne le pense.

Macron, c'est exactement le contraire : au début, tout le monde l'admirait, même ses détracteurs et l'aurait volontiers pris comme gendre. Après plus de deux ans d'exercice tout le monde commence à sentir que type n'est pas si clair que l'on pensait. Et beaucoup d'observateurs attentifs de la société française commencent à penser, après tous ses derniers flops répétés qu'il ne s'agit peut-être pas de simples erreurs de communication mais peut-être des conséquences d'une personnalité beaucoup moins "équilibrée" qu'il n'y paraissait.

Les psychopathes, c'est bien connu, ne supportent pas qu'on leur résiste et que cela les rend de plus en plus dangereux.

Or, de ce point de vue, compte tenu des problèmes psychiatriques de Macron et du caractère volontiers rebelle des français, il y a peu de chances que les choses s'arrangent.

Macron n’a pas un caractère bienveillant. On sait bien qu’en politique il faut savoir manipuler, mais c’est un talent machiavélien que Macron n’a pas besoin de perfectionner car il fait partie de sa nature de façon pathologique. Macron a sans doute aussi été choisi en raison de cette pathologie que l’on appelle perversion narcissique, ses sbires au gouvernement ne valent certainement pas beaucoup mieux que lui.

En effet, le sujet dont la personnalité présente un profil pervers narcissique organise, par un travail de sape psychologique, la démolition mentale de l’autre, tout incapable de respect de la personne humaine qu’il/elle est, et inapte à aimer et à s’engager dans une relation constructive. Ici il s’agit de démolir mentalement les individus récalcitrants et de dévaloriser et d’humilier par des petites phrases insidieuses la France et son peuple.

Ses moyens sont ceux de la dévalorisation, de l’humiliation, du dénigrement, mais aussi de la brimade, du discours contradictoire et paradoxal, de la polémique systématique. Le recours à l’allusion, au non-dit et sous-entendu fréquents. Rabaisser les agissements du peuple de France, nier ses accomplissements, et faire silence sur ses réussites, tout cela participe à ses techniques insidieuses.
Voilà comment Macron agit constamment avec le peuple de France et son Histoire, sa culture.
Voilà pourquoi en voyages extérieurs, il n’aime rien tant que de les rabaisser.

La logique du bourreau est en fait celle de la protection : souvent prisonnier d’une image négative de lui-même, caractérisée par un narcissisme pathologique qui compense le sentiment de détestation et le manque d’estime qu’il se voue, il a besoin de dominer, cherchant confusément à exploiter, tel un vampire de toutes les heures les qualités du partenaire (le peuple de France).

Ce qui explique ce mode de fonctionnement est la peur de n’être rien.

Macron s’offre comme une enveloppe vide de sens, d’humanité, d’affects. 

Quand Macron sent que le peuple va mal, il a une forme de jouissance, quand il souffre, il est là, avec une jouissance non-dite : c’est pour cela qu’il le fait tant souffrir et qu’il semble comme sourd et aveugle à sa détresse. C’est de l’ordre de la jouissance car c’est un être qui ne vibre pas, quand il voit vibrer l’autre négativement, alors pour lui c’est un summum.

Et s’il ne changera jamais, c’est parce qu’il n’en a aucune envie et n’en ressent pas le besoin.



mercredi 1 janvier 2020

Bonne année à tous



Bonne année à tous, aux femmes, aux hommes, aux enfants, à toutes les minorités ethniques ou sexuelles possibles et inimaginables, aux retraités, aux actifs, aux chômeurs…

La droite a récupéré les valeurs sociétales avant tout anti-patriarcales de la gauche, et la plupart des gens de gauche, baby-boomers, sont devenus de droite en vieillissant : la gauche de Gilles Deleuze, Michel Foucault et Pierre Bourdieu, post-68, a été dépassée par sa droite. Macron a recyclé des valeurs de gauche pour faire une politique avant tout antisociale, c'est-à-dire de droite extrême sur le plan social : contre les travailleurs et en faveur du Capital. Comme tout est brouillé personne ne s'y retrouve, c'est le gloubi-boulga du « en même temps » !
Finkielkraut est juste un baby-boomer qui a vieilli et qui s'est droitisé avec l'âge comme la plupart de ceux de sa génération. Mais si Finkielkraut est reconnaissant à Macron de lutter contre l'antisémitisme de droite, il s'inquiète avant tout de la montée de l'antisémitisme islamiste ou de gauche, c'est-à-dire islamo-gauchiste. Or quel meilleur rempart contre l'antisémitisme de cette nature, que le populisme d'extrême-droite à la Trump ou Johnson, ou en France à la Le Pen ? (Qui fait craindre cependant la résurgence de l'antisémitisme de droite !)

Cette récupération de valeurs de gauche par l'exécutif, est avant tout de l'enfumage de la part de Macron et surtout de ceux qui l'ont placé au pouvoir, pour faire passer des transformations destructrices du lien social. Déjà que le lien social est très fragilisé par 40 ans de politique libérale, sous des étiquettes politiques diverses et variées ! Macron a fait la synthèse de toutes les sensibilités de gauche et de droite pour continuer la même politique libérale, mais en pire ! Quant au corporatisme que Finkielkraut dénonce, ainsi que toute la classe politique dans des termes souvent péjoratifs faisant écho à la loi Le Chapelier de 1791, c'est en réalité pour les travailleurs un moyen de se défendre contre le monde de la finance et de la spéculation, contre la privatisation annoncée du secteur de la retraite qui tomberait sous la coupe des assurances privées.

À tous ceux qui ont la nostalgie de Mai 68 : en réalité il ne peut y avoir de libération sociétale, s'il n'y a pas de lien social. Or le projet libéral est bien de rompre le lien social, rendant impossible toute libération sociétale. La ruse de Macron étant de nous faire croire qu'il œuvre pour les deux, le fameux « en même temps », alors qu'en fait sa politique achèvera de les détruire, si rien n'entrave sa marche en avant.

La droite la plus libérale économiquement et la moins redistributrice, la plus rétrograde socialement, avance derrière le masque de la libéralisation sociétale avec Macron. Oui Macron est un président libéré sexuellement, qui ne se donne même pas la peine de cacher ses préférences. C'est bien, Foucault, Deleuze et Derrida se sont battus pour ça. Mais personnellement je préférerais qu'il soit un peu plus coincé sur le plan sexuel, et un peu moins au niveau du partage des richesses. Car pour l'instant il prend à tous pour donner aux riches : c'est ce qu'il appelle l'universalité du système. Puisque tout le monde, absolument tout le monde sans exception, sauf les très riches et la police, est perdant. C'est ce qu'on appelle une vision libertarienne du monde, qu'il partage avec Jeff Bezos.

En plus ses opposants n'ont même pas le droit d'en rire et peuvent tomber sous le coup de la loi, en étant taxés d'homophobie ; alors qu'il ne cache rien et que c'est comme le nez au milieu de la figure !


Étaler sa sexualité et sa vie privée fait pleinement partie de la stratégie de Macron, pour diffuser une image progressiste du Président de la République, couvrir d'opprobre les récalcitrants taxés d'homophobie et de tenants de la France moisie, afin de mieux faire passer des mesures rétrogrades socialement. C'est un abus d'autorité par le chantage à l'homophobie !
Voilà comment le piège progressiste de Mai 68 se referme sur ceux qui étaient favorables à un meilleur partage des richesses et pas seulement à une libéralisation des mœurs.

Voilà d'ailleurs comment Castaner a politisé la sexualité du président. Rien n'est anodin, rien n'est innocent en politique, tout est manipulation ! C'est pour cela que l'on peut dire que la gauche de Deleuze, Foucault et Derrida a été dépassée et est désormais instrumentalisée par la droite de l'argent (car il n'existe pratiquement plus de droite patriarcale des valeurs !), pour faire passer les mesures les plus socialement rétrogrades. Macron est un tellement fin renard machiavélien, qu’il risque fort d’être réélu malgré tous les dégâts sociaux occasionnés. 



C'est sans doute en raison de tous ces éléments que Macron a été choisi pour poursuivre l'œuvre des tenants de la mondialisation, qui sont au pouvoir en France depuis à peu près 40 ans et dont je parle dans cet article.