jeudi 25 février 2021

La logique sacrificielle dans une société dépourvue de sacré



Ce qui m'est arrivé est effectivement trop grave pour être divulgué au commun des mortels. Si la société était cohérente avec elle-même elle tirerait une balle dans la nuque des gens comme moi (bouc-émissaire). Tiens d'ailleurs je viens de m'apercevoir que ce lien a été supprimé (26/02/2021), les abuseurs sexuels ont le bras long de nos jours. Finalement le lien fonctionne à nouveau (27/02/2021). Blog définitivement supprimé par blogger le 04/03/2021.

Que dit René Girard sur les sociétés archaïques ? « Parce qu'ils veulent rester réconciliés, nos ancêtres proto-humains s’attachent au maintien de cette paix miraculeuse en substituant à la victime originaire, dans les rites, des victimes nouvelles. Les conditions sont remplies pour l'apparition du premier signifiant, le plus simple – une unité se détachant sur une masse indifférenciée – à travers la nécessité du choix d'une victime. Ce premier symbole, la victime, signifie tout d’abord tout ce qui est en rapport avec le mécanisme réconciliateur : le sacré, qui a le caractère d'une transcendance terrifiante à la fois bénéfique et maléfique. On peut penser de même que le premier monument fut une tombe : celle de la victime. »

N'oublions pas que le Christ a joué ce rôle réconciliateur durant deux mille ans ; en une génération, celle des baby-boomers, tout l'héritage de 2000 ans de civilisation a été liquidé. Voici venir le règne des pervers narcissiques et de la plus grande barbarie sociale : le darwinisme social. Une vraie boucherie sur le plan anthropologique.

René Girard : « Le religieux archaïque apparaît comme la forme originelle de la culture, ce qu'avait pressenti Durkheim. Il permet de comprendre le besoin de victimes sacrificielles : « Les sacrifices sanglants sont des efforts pour refouler et modérer les conflits internes des communautés archaïques en reproduisant aussi exactement que possible, aux dépens des victimes substituées à la victime originelle, des violences réelles qui, dans un passé non déterminable mais pas mythique du tout, avaient réellement réconcilié ces communautés, grâce à leur unanimité. » Le besoin de victimes sacrificielles permet à son tour d’expliquer la domestication des animaux comme résultat fortuit de l’acclimatation d’une réserve de victimes, ou l'agriculture. »

René Girard : « Les Évangiles se présentent apparemment comme n’importe quel récit mythique, avec une victime-dieu lynchée par une foule unanime, événement remémoré ensuite par les sectateurs de ce culte par le sacrifice rituel – symbolique celui-là – eucharistique. Le parallèle est parfait sauf sur un point : la victime est innocente. Le récit mythique est construit sur le mensonge de la culpabilité de la victime en tant qu'il est récit de l’événement vu dans la perspective des lyncheurs unanimes. C’est la « méconnaissance » indispensable à l’efficacité de la violence sacrificielle.

La « bonne nouvelle » évangélique affirme clairement l'innocence de la victime, devenant ainsi, en s'attaquant à la « méconnaissance », le germe de la destruction de l'ordre sacrificiel sur lequel repose l'équilibre des sociétés. Déjà l'Ancien Testament montre ce retournement des récits mythiques dans le sens de l'innocence des victimes (Abel, Joseph, Job, Suzanne…) et les Hébreux ont pris conscience de la singularité de leur tradition religieuse. Avec les Évangiles, c’est en toute clarté que sont dévoilées ces « choses cachées depuis la fondation du monde » (Matthieu 13, 35), la fondation de l'ordre du monde sur le meurtre, décrit dans toute sa laideur repoussante dans le récit de la Passion.

La révélation est d'autant plus claire que le texte entier est un savoir sur le désir et la violence, depuis la métaphore du serpent allumant le désir d’Ève au paradis jusqu’à la force prodigieuse du mimétisme qui entraîne le reniement de Pierre au moment de la Passion. René Girard explicite des expressions bibliques comme « scandale » qui signifie la rivalité mimétique, l’obstacle que constitue le rival, ou Satan qui symbolise le processus mimétique tout entier depuis la rivalité jusqu’à la résolution victimaire fondatrice d’un nouvel ordre. Dans les Évangiles, le Dieu de violence a entièrement disparu. Personne n’échappe à sa responsabilité, l’envieux comme l’envié : « Malheur à celui par qui le scandale arrive ». Comme l’a dit Simone Weil : « Avant d’être une théorie de Dieu, une théologie, les Évangiles sont une théorie de l’homme, une anthropologie. » »

En une génération, mes parents ont oublié tout leur héritage sacré et ont fait de moi leur bouc-émissaire ; parce qu'ils en avaient besoin comme toute société a besoin d'un bouc-émissaire (c'est son fondement sacré) pour se réconcilier. Mais je pense, même si je dois être un cas singulier, que c'est une grande tendance de toute la génération des baby-boomers vis-à-vis de ses propres enfants.

Je répète que ce qui m'est arrivé est effectivement trop grave pour être divulgué au commun des mortels. Si la société était cohérente avec elle-même elle tirerait une balle dans la nuque des gens comme moi (bouc-émissaire).

La question est comment une civilisation gère sa logique sacrificielle pour se réconcilier avec elle-même ? Par exemple les Aztèques sacrifiaient de jeunes esclaves prisonniers en haut de pyramides en leur arrachant le cœur, pour honorer l'énergie du soleil, source de toute vie comme ils en avaient l'heureuse intuition. Ne me dites pas que les Juifs n'ont pas non plus leur propre logique sacrificielle ? C'est le fondement de toute civilisation pour que ses membres se réconcilient avec eux-mêmes, ne se suicident pas ou n'assassinent pas leur prochain (sur un simple coup de tête) ; j'avoue que le peuple juif fut longtemps le bouc-émissaire idéal pour renforcer la cohésion du troupeau chrétien. Je crois que c'est cette nécessité dans la logique sacrificielle du christianisme qui a fait que le peuple juif n'a jamais disparu ; effectivement si la racine du christianisme n'était pas le judaïsme, le christianisme n'en aurait pas fait son bouc-émissaire déicide (et pour cause ; ce dieu était issu du peuple juif) et alors le judaïsme aurait disparu. Peut-être qu'effectivement les Juifs n'ont pas besoin de logique sacrificielle en leur sein, car la cohésion et réconciliation chez eux sont assurées par la cruauté des autres peuples qui les persécutent depuis la nuit des temps (je dis cela sans ironie car c'est la réalité du peuple juif)... Je crois qu'avant l’antisémitisme chrétien, l'antisémitisme néopaganiste et romantique d'Hitler, il y avait eu l’antijudaïsme romain qui notait déjà la concordia des Juifs entre eux, le bloc qu'ils forment contre leurs adversaires, et les décrivait comme excellents soldats. Ne négligeons pas l'opprobre frappant dans tout l'empire romain ce peuple de « lépreux » expulsés d'Égypte, son inconcevable prétention à ne reconnaître qu'une seule divinité sans effigie, ses pratiques « irrationnelles » avérées (circoncision, sabbat) ou inventées (mauvaise foi typique des ennemis d'Israël, prémice de l'antisémitisme moderne ?) pour la circonstance (adoration d'un âne, meurtre rituel), enfin la menace que représenterait son influence.

Alors on détruit le christianisme, définitivemet à la racine comme une solution finale, parce qu'il a très indirectement concouru à l'indicible, très bien ! Et après on fait quoi ? On soigne tous ces paumés, tous ces déracinés, tout ce populo qui sent la sueur, la pisse et l'alcool, avec de bienveillants profs d'Université, psychanalystes et psychiatres au passage majoritairement juifs ou imprégnés d'idéologie freudienne comme ma mère ? Parce que vous pensez réellement qu'ils sont bienveillants ? Qu'ils sont animés de bonnes intentions ? Qu'ils oublieront ou pardonneront un jour la Shoah ? Que pour eux tout petit enfant blanc, lorsqu'il est issu du peuple (puisque c'est bien connu la bourgeoisie est absolument indemne de tout antisémitisme), n'est pas un petit Hitler en puissance qu'il convient de rééduquer ?

Freud a toujours dit qu'il ne pouvait pas soigner les "fous" car ils sont généralement insolvables et majoritairement issus du peuple (c'est normal, le peuple est plus nombreux que la bonne société), mais seulement les gens de la bonne société viennoise vaguement frustrés par des interdits sexuels trop contraignants.

Le problème que pose selon moi la psychanalyse est qu'elle ne se soucie que de soigner individuellement les névroses, sans prendre du tout en compte le contexte social plus général et altruiste qui a joué un rôle dans l'apparition de la névrose, ou dans le cas de notre société néolibérale, de la perversion généralisée. C'est une doctrine égoïste et individualiste ne se préoccupant pas de morale - elle n'est heureusement pas immorale mais amorale - qui ne peut prétendre être un fondement civilisationnel ; effectivement la "guérison" des uns entraîne constamment la rechute des autres, ou autrement dit le bonheur des uns fait le malheur des autres. Pour ma mère, mon père, ainsi que pour tous les pervers, la morale c'est pour les autres !

La psychanalyse reste à la surface des choses, et après tout pourquoi pas, car sinon c'est toute une profession qui sombrerait dans la folie. C'est avant tout une corporation qui s'assure de bons moyens de survie et même de très bonne vie matérielle. Enfin soyons sérieux, tout le monde sait très bien qu'une civilisation assure son unité par la bouc-émissarisation d'un tiers, qui lui donne des moyens internes de réconciliation. Dans le catholicisme il s'agissait d'une cérémonie sacrificielle où le meurtre rituel prenait l'allure d'une mise en scène symbolique, n'impliquant pas le sacrifice de personnes réelles ; à la différence des Aztèques qui sacrifiaient des personnes réelles.

La psychanalyse est selon moi et quelques autres comme Onfray ou Houellebecq, une vaste fumisterie en comparaison de ce que je connais : la religion catholique. Vous pensez réellement qu'il y avait autant de souffrances psychiques avant ? Regardez notre société : c'est une addition de « cinglés » ultra individualistes qui se déchirent les uns les autres notamment sur internet et dans les médias, passent leur temps à porter plainte les uns contre les autres, pour un oui, pour un non, même pas une communauté, encore moins une civilisation. Mes grands-parents bretons vivaient très bien leur vie et participaient à la civilisation française pourvu qu'on leur foute la paix, pourtant ils n'avaient pas ce qu'on appelle beaucoup d'« éducation » scolaire. 

Cette vieille bique de République française, qui sacrifie ses propres enfants à l'accueil inconditionnel des musulmans et des noirs d'Afrique Subsaharienne, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, gère sa logique sacrificielle en foutant ce qu'elle estime être de pauvres types (mais qui sont en réalité ses propres enfants, Français d'origine et Gilets Jaunes, bref le peuple), en prison ! La République française est une vieille « prostituée » bourgeoise, usée jusqu'à la corde, sacrifiant même son peuple d'origine au progressisme, en accueillant sans conditions tous les damnés de la Terre (la figure de l'opprimé : musulmans, noirs anciennement colonisés) dans un rythme toujours plus soutenu. Parce que la bourgeoisie bien plus que la noblesse, méprise fondamentalement le peuple ; c'est sa petite logique sacrificielle à elle. Dans ces conditions, il est évident que la nation israélienne a plus d'avenir que la nation française. Ma mère à l'instar de la République française est une « prostituée » - comme le disait mon père d'elle parce qu'elle était une Bretonne montée à Paris (jolie signifiant lacanien), ce qui était déjà une forme de violence langagière exercée à mon encontre de la part de mon père - usée jusqu'à la corde, et perverse en plus de ça, car elle a besoin de pervertir ses propres origines bretonnes dont elle a reçu tout l'héritage (en prenant l'argent et il y en avait beaucoup, et en crachant sur tout le reste) et ses propres descendants, c'est-à-dire en l'occurrence son propre fils, moi-même, pour ne pas s'effondrer dans la psychose ; ce qu'on appelle la perversion narcissique. Pour la petite histoire elle est psychologue, psychanalyste freudo-lacanienne, très imbue de sa personne et farouchement philosémite.

La maladie aujourd'hui, celle par exemple qui touche les GJ, c'est la bouc-émissarisation du peuple d'origine qui est incurable, par la bonne bourgeoisie française. Avoir de l'argent ne lui suffit pas, afin d'assurer sa santé mentale il convient en plus de se réconcilier sur le dos du peuple, en le sacrifiant, en l'amputant, en l'éborgnant, en l'envoyant en prison etc. En même temps c'est nécessaire pour la bourgeoisie, sinon elle s'effondrerait dans sa propre psychose car ses valeurs n'auraient plus de sens.

Comme le disait Cioran faisant son mea culpa dans Un peuple de solitaires, qui était dans sa jeunesse grand admirateur d'Hitler et farouchement antisémite ; on se souviendra bien plus tard de la France, de l'Europe, de l'Allemagne nazie, comme autant de péripéties dans le parcours glorieux du peuple élu. Peut-être ou pas d’ailleurs…


mardi 23 février 2021

Les courroies de transmission

Après la suspension définitive du compte Twitter du président américain en exercice janvier dernier, les GAFAM continuent leur travail de censure des comptes de personnalités élues démocratiquement.

Après les députés Emmanuelle Ménard et Joachim Son-Forget, ce sont Marion Maréchal et Jordan Bardella qui ont vu leurs comptes Facebook suspendus ce week-end pour avoir critiqué la procédure de dissolution administrative engagée par Gérald Darmanin à l’encontre du mouvement Génération Identitaire.

Emmanuel Macron dans un entretien qui a eu lieu le mardi 14 avril 2020 évoque le retour de la Bête. Pas la peine de chercher très loin, il s'agit selon moi de la bête immonde, grâce à laquelle il a été élu en visitant deux lieux symboliques des persécutions nazies dans l'entre-deux-tours, ce qui n'a sans doute pas manqué de lui rallier des voix... les Français sont si crédules, ils aiment bien qu'on leur fredonne des berceuses. Et Macron a une jolie voix de conteur de fables. 

Macron et ses sbires sont les courroies de transmission entre les vraies puissances et un peuple censé tout accepter parce qu'il les a élus. On surestime beaucoup leur pouvoir, ce sont juste de petits fonctionnaires payés une misère en comparaison de leurs maîtres, au service de l'idéologie néolibérale et donc notamment des dirigeants des GAFAM qui en sont les pires propagateurs, et de ceux directement influencés par les think tanks néolibéraux qui les ont formés au métier et à ses ficelles et ont contribué à les faire élire. Macron fait ça comme un job temporaire de 5 ou 10 ans (espérons que non pas 10 ans !) et de sacrifice de son porte-monnaie. Avec cependant la perspective de rentrer dans l'Histoire et d'avoir les honneurs de la République ; mais son vrai métier c'est banquier, ce qui rapporte au passage beaucoup plus d'argent et permet d'avoir accès aux cercles influents où ne compte que l'épaisseur du porte-monnaie qui donne la capacité d'organiser des réseaux d'influence.

Qui exerce la censure aujourd'hui ? Qui fait et défait les gouvernements à sa guise ? Ce sont les GAFAM. Les politiciens au pouvoir ne sont rien sans les réseaux d'influence, et ces réseaux d'influence n'existeraient pas sous leur forme actuelle sans les GAFAM, alors est-il vraiment réaliste de demander aux politiciens de réguler les GAFAM sans lesquels ils ne seraient rien ? À moins de changer de politiciens au pouvoir... et comme il est hors de question de voter pour les idiots utiles islamo-gauchistes du néolibéralisme, qui reste-t-il ? Les Américains ont bien voté pour Trump, cela a-t-il entraîné l'effondrement moral et économique du pays ? Cela a-t-il provoqué une 3ème guerre mondiale comme il était annoncé ? Non, les réseaux d'influence ont juste réussi à ce qu'il ne soit pas réélu en ayant sans doute recours à la fraude et Trump a plutôt œuvré en patriote pour l'intérêt de ses concitoyens des classes pauvres et moyennes, plutôt que ceux des GAFAM ; qui l'ont sans doute censuré pour cette raison et lui ont mis des bâtons dans les roues tout au long de son mandat.

Et dieu sait que pour moi cela représente une véritable révolution culturelle, mais la gauche a globalement trahi le peuple sous l'impulsion de Mitterrand qui a eu les mêmes réflexes de collaboration avec l'influence néolibérale qu'avec le régime de Vichy.

samedi 20 février 2021

La revanche de la femme blanche

Ma femme a senti le bon filon pour se débarrasser de moi, elle m'a accusé de violences et de viol (il y aurait eu une relation sexuelle sans son consentement, je ne m'en suis pas rendu compte car elle me l'a dit après coup), les gendarmes, les procs, les juges ont gobé et j'ai fait six mois ferme pour ça. 

Le filon c'est la sensibilisation de la société, de la police et des magistrats aux violences faites aux femmes et la dénonciation de la culture du viol, par les milieux néoféministes, qui serait largement répandue au sein de la société patriarcale blanche ; mais quelle société patriarcale ? Dans les faits j'ai toujours vécu enfant et adolescent puis jeune adulte, avec ma mère sous un joug autoritariste et matriarcal extrèmement menaçant et intolérant, quand il n'était pas tout simplement la plupart du temps abandonnant. C'est ensuite pour ma femme d'avoir saisi cette opportunité pour se débarrasser de moi ; assez lâchement je trouve plutôt que de régler tout simplement le divorce à l'amiable. Il y a de plus en plus de femmes qui se débarrassent ainsi de leurs conjoints, il y en a même qui s'en sont fait une spécialité, pour se débarrasser de plusieurs hommes successivement d'après certains échos que j'ai eu.

Ma femme était dépressive, fatiguée et à bout de nerf. Plutôt que de chercher à se faire soigner et à se détendre elle m'a accusé d'être exclusivement à l'origine de son mal-être. Elle préfère être dans le déni de ce dernier (ou bien préfère m’en attribuer l’exclusive responsabilité), qui vient de la pression qu'exercent sur elle les très mauvaises conditions de travail de sa profession et les rapports humains généralement pourris dans ce cadre, et de son hygiène de vie déplorable. Elle ne supporte pas que je dénonce le système et y voit une forme de pathologie qui selon elle l'affecte ; alors qu'elle, en se conformant au système développe d'autres formes de pathologie, puisque le système est en réalité pervers, dont elle n’a pas conscience.

Il y a plutôt une sale ambiance de chasse aux sorcières aujourd'hui, et la cible c'est quand même l'homme blanc de plus de 50 ans. C'est à croire que globalement les femmes détestent leurs maris parce que ces derniers les "obligent" à faire l'amour ; bientôt peut-être sera-t-il interdit de se poser la question du consentement pour les femmes, comme pour les enfants et les adolescents. Allons voyons, vous vous posez la question du consentement pour une femme ? Mais mon cher sachez qu'elles ne sont jamais consentantes et qu'en réalité vous baignez depuis tout petit dans une culture du viol.

Elle me disait juste qu'elle voulait divorcer depuis environ un an et refusait depuis la même date tout rapport sexuel, sans vraiment que je m'en explique la raison après 17 ans de vie commune, sinon que tout d'un coup, tout ce qu'elle avait aimé en moi s'était transformé en objet de sa haine assez soudainement je dois dire. Je n'ai pas vraiment vu le coup venir, car elle est très pragmatique et a su saisir l'occasion par les cheveux. J'ai aussi très mal réagi face au gendarme qui avait accepté de prendre sa plainte, il m'a provoqué verbalement, et a cherché à m'humilier devant mes enfants, en disant qu'il voulait aussi ajouter une plainte contre moi pour une raison obscure car j'avais déjà eu affaire à lui au sujet de mes parents qui portent aussi plainte contre moi (parce que j'accuse mon père d'attouchements sexuels et ma mère de maltraitances, sur un blog), alors je l'ai bousculé ; j'aurais pas dû faire ça, grave erreur ! 6 mois de prison ferme, 72 heures de garde à vue, 3000 euros d'amende, interdiction de retourner chez moi donc SDF, sans doute la perspective d'être déclaré par l'Éducation nationale inapte à mon métier de prof, bref une vie de misère en perspective. J'ai gravement morflé !

Plus on monte dans les cercles du pouvoir, plus on trouve de la perversion et donc de la psychose. Pour ne pas s'effondrer dans sa propre folie le système a besoin de tout pervertir, notamment son propre peuple dont il a fait son bouc-émissaire et qu'il accuse de tous les maux, de complotisme, de populisme, d'antisémitisme, de racisme, d'homophobie, de sexisme... Aujourd'hui les élites salissent systématiquement le peuple et l'accuse de tous les vices, afin de rester dans le déni de leurs propres vices, qui eux sont bien réels puisque c'est la base du néolibéralisme contemporain dont les règles du jeu ont été posées par Mandeville il y a plus de 300 ans !

Les néoféministes, les antiracistes, les islamistes... ne font que s'engouffrer dans la brèche laissée par le pouvoir néolibéral, et elle est béante.

La soif de pouvoir et de puissance laissée à elle-même est sans limite. Nous sommes dans le champ strict de la lutte pour le pouvoir selon les ressorts du pur instinct. Il ne s'agit plus pour les néoféministes, les antiracistes et même les islamistes de rechercher l'affranchissement. L'absurdité, la négation du réel, le mensonge, la mauvaise foi... ne seront jamais des limites puisque celles-ci ont cédé face au souhait de puissance et de pouvoir des néoféministes, des antiracistes et même des islamistes ; dont le bouc-émissaire idéal est l'homme blanc de plus de 50 ans.

Autrement dit le pauvre bougre, homme blanc des classes populaires et moyennes est pris entre deux feux, il sert de bouc-émissaire idéal aux dominants (nantis du système, bobos) et aux dominés (femmes, noirs, musulmans, on peut même être femme, musulmane et noire, on parle alors d'intersectionnalité...).

J’en ai fait les frais par la médiation de ma femme, et d’un point de vue logique c’est même tout à fait rationnel.

Si un jour les musulmans parviennent au pouvoir en France comme le prédit Houellebecq, croyez bien qu'ils n'auront pas un centième des égards que j'ai pour les femmes. Mais en France les censeurs de la pensée unique et du camp du Bien et pas mal de femmes, aiment bien faire les gros yeux à l'homme blanc, et on s'écrase bien bas devant la racaille racisée, qu'elle soit d'origine africaine, musulmane ou autre. Là il n'y a plus personne pour leur faire la leçon à eux, sur tout ; sur la question de la shoah, des femmes, des homosexuels etc. Eux ont le droit de se comporter absolument comme ça leur chante avec les femmes et de se conduire comme de gros machos sexistes qui maîtrisent très mal la langue française hormis les jurons et les insultes. Je dirai même que les femmes blanches aiment ça et éprouvent un genre d'attrait sexuel pour ce type de comportement machiste, quand les hommes blancs sont devenus globalement des lopettes qu'elles méprisent et ont définitivement castrés, incapables de la moindre virilité et initative.

Concrètement je n'avais plus rien à apporter à ma femme, puisque la maison familiale de Quiberon avait été vendue par ma mère pour en obtenir de quoi considérablement augmenter son train de vie, la seule chose qui l'intéresse. Sans que cette dernière ne partage évidemment quoi que ce soit avec moi, alors qu'elle sait très bien que je suis SDF sans le sou et sans doute bientôt sans emploi, et qu'elle-même est à la tête d'un capital immobilier de plus d'un million d'euros et jouit d'un montant de retraite plus que confortable et bien supérieur à mon salaire de prof ; noblesse oblige de la génération des boomers.

Ce qui me fait le plus peur est quand mes propres filles vont s'apercevoir que leur mère s'est comportée comme une petite « garce » intéressée et opportuniste pour se débarrasser de leur père, et que leur grand-mère est une vraie « pute » malfaisante, et que l'on gagne en se comportant ainsi. Quel autre choix auront-elle que de se comporter comme leur mère, ou pire, leur grand-mère, en me faisant passer pour fou ?

Je tiens quand même à préciser que ma femme a demandé aux gendarmes chargés d'instruire le dossier de plainte, que j'aille en maison de repos et que la prison aurait pour effet de « m'achever ». La justice en a décidé autrement et s'est montré avec moi avec la sévérité la plus ferme ; je dirais que c'est normal puisque je suis un homme blanc de plus de 50 ans et donc sans aucune circonstance atténuante à ce titre.

mardi 16 février 2021

La grande réinitialisation

 


La fascination pour la force et le pouvoir, le mépris pour les humbles est une caractéristique de l’intelligentsia bobo des grandes métropoles. Le peuple est forcément antisémite et complotiste (comme l'a montré la propagande journalistique anti-gilets jaunes), les riches, les puissants et les représentants de la « haute-culture » sont forcément des alliés. On comprend décidément l’amitié qui lie BHL à Claude Lanzman avec qui il partage ce trait de caractère. Comme Lanzman, il veut nettoyer la responsabilité des élites dans l’antisémitisme génocidaire et faire porter cette responsabilité sur les peuples.

Il y a un culte du néolibéralisme depuis environ 1983 en France, une propagande et un abrutissement des citoyens. Réactivation par l'école de Chicago et Hayek des thèses les plus sulfureuses de Mandeville, à l'attention d'un cercle d'élus, d'affranchis (de la décence commune). Une sorte de "secte" en somme qui a cherché à promouvoir une "utopie", selon le mot de Hayek, et qui a si bien réussi qu'elle a inventé la religion qui s'est mondialement imposée, celle du divin Marché, "ordre spontané" si parfait qu'il doit absolument être tenu à l'abri de toute tentative humaine de régulation ; il faut donc briser les peuples et leur tentation de souveraineté.

Ces affranchis ont souterrainement diffusé l'idée néolibérale avant que celle-ci ne s'empare officiellement du monde pour le reconfigurer entièrement à partir des années 1980. C'est ainsi que deux think tanks, parmi les nombreux issus de cette Société, ont joué un rôle décisif dans les arrivées au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979) et de Ronald Reagan aux États-Unis (1980) : respectivement l'Institute of Economic Affairs (créé en 1955) et l'Heritage Foundation (créé en 1973). Macron s’inscrit évidemment dans cette lignée néolibérale, ainsi que tous les pays occidentaux sous influence américaine même lorsqu'ils se disent européen pour faire concurrence à l'hégémonie des États-Unis. On assiste en réalité aujourd'hui à la mondialisation de l'idée néolibérale jusqu'en Asie qui fait preuve d'une rare discipline, c’est d’ailleurs une nouvelle forme de guerre par l’économie de marché ; et je pense que d'un point de vue métaphysique (la subjectivité cartésienne) l'avenir de l'Europe n'est pas les États-Unis mais l'Asie.

Nous sommes en plein dans cette "utopie" ; vouloir réguler par exemple les flux migratoires ou les échanges commerciaux entre les pays, ce serait vouloir être souverain, et ce devrait alors être un contrat moral engageant l'État ainsi que chaque citoyen et garantissant la liberté de ce dernier (comme du temps de la création de la Vème République sous de Gaulle). Or non il n'en est rien, nous sommes en pleine manipulation caractérisée ; la façon de gérer la Covid en entretenant la psychose est un énième avatar de la privation de sens critique en régime néolibéral. Macron et sa clique visent l'abrutissement et l'aliénation des masses (éventuellement par la peur), pour priver chacun de son sens critique donc de sa capacité à remettre en question le régime et sa tentation liberticide. Or les régimes néolibéraux jouent une course contre la montre à l'égard de leurs propres peuples ; le tout est de tenir assez longtemps pour les anéantir de toutes les façons possibles (télévision, propagande journalistique, publicité, flux migratoires incontrôlés, lois liberticides, Covid...) afin de pouvoir établir à l'échelle mondiale cette "utopie".

Je ne sais pas le degré de responsabilité de cette "utopie" néolibérale dans l'origine de la Covid ; reste que la Covid arrive à point nommé pour restreindre les libertés et la contestation sociale (des gilets jaunes par exemple), et expérimenter de nouvelles formes de confinement des populations ; c'est la discipline, le degré de soumission des populations et l'efficacité de la propagande journalistique et de la police qui sont testés.

En attendant le but du pouvoir néolibéral représenté par Macron est de diviser pour mieux régner, comme entre les hommes et les femmes par exemple (parmi de nombreux autres).

mardi 9 février 2021

Le « grand remplacement » est-il une théorie conspirationniste ?


Les générations qui viennent après celle des boomers sont de toutes petites générations qui ne pèsent rien, on y vit très mal… contrairement à celle des boomers les gens s'y sont faits la guerre entre eux parce que le projet libéral a été réactivé dans les années 80 ; ce qu'on appelle néolibéralisme. Un genre de néodarwinisme social se basant sur l'anthropologie et la primatologie est devenu à la mode ; "Dallas, ton univers impitoyable !"

On peut faire la critique des hippies des années 70, mais pas sûr que l'idéologie libérale ne constitue pas une idéologie vouée à son tour à être remise en cause, après tout dépend de l'interprétation que l'on fait de la primatologie, d'après ce que j'ai compris les néolibéraux en font une interprétation hiérarchisante. Or l'homme avant d'être un primate est avant tout un néotène, un animal inachevé qui garde des caractères larvaires tout au long de sa vie.

L'absolutisme royal fut une tentative d'atténuer les tensions prédatrices entre les hommes ("l'homme est un loup pour l'homme", Hobbes). On n’a peut-être pas fait mieux depuis. Le libéralisme au contraire exacerbe ces tensions au lieu de chercher à les apaiser, c'est le reproche que je lui fais. C'est vrai aussi que la hiérarchie est une façon d'atténuer les tensions prédatrices entre les hommes ; c'est un premier pas vers la civilisation.

C'est pour cela qu'il faut combattre absolument cette idéologie mortifère bien plus que celle des hippies, sympathique au demeurant. Sympathie comme le conseillait Darwin lui-même dans les rapports entre les hommes ; recommandant ce principe plutôt que celui de prédation, l'actuel (nous verrons un peu plus loin que c'est encore pire qu'un principe de prédation en réalité). Moralement, Darwin avait davantage une mentalité de hippie que de néolibéral. Moi-même en tant que représentant emblématique des générations qui viennent après celle des boomers, je suis imprégné d'idéologie prédatrice ou justifiant la prédation par mes parents boomers qui ont retourné leur veste hippie pour adopter un costume néolibéral au début des années 80. 

Le problème du libéralisme n'est pas tant qu'il met la prédation ou tentative un peu plus civilisée, la hiérarchie au cœur du rapport entre les hommes ; mais la perversion, dont les boomers et les générations qui suivent sont les représentants emblématiques. Tant qu'on n'a pas compris que la perversion était au cœur du projet libéral, on n'a pas compris pourquoi il fallait absolument voter contre Macron et tout le projet néolibéral qui nous vient des États-Unis. Je suis imprégné en réalité d'idéologie de la perversion par la génération de mes deux parents plus encore que simplement prédatrice. La perversion a surtout des vertus destructrices, mais ne nous cachons pas qu'elle en a aussi de créatrices ; d'ailleurs l'économie de nos sociétés développées repose sur la destruction créatrice (Schumpeter)...

La destruction créatrice détruit aujourd'hui plus d'emplois qu'elle ne semble en créer. Une entreprise comme Amazon est à la pointe de la création d'emplois avec l'ubérisation du travail, mais en même temps elle en détruit beaucoup plus chez les artisans et petits commerces locaux, voire grandes surfaces. "Aveuglement criminel" de ceux qui envisagent le plein emploi comme seul objectif indépassable ? Oui eh bien justement, c'est pervers ! Au lieu d'envisager par exemple un revenu universel. L’idéologie néolibérale qui fait de la destruction créatrice son moteur économique, est une idéologie remplaciste. On détruit des savoirs-faires ancestraux qui deviennent obsolètes pour les remplacer par des savoirs-faires plus rentables.

De ces générations de « bousillés », où la pédagogie elle-même repose sur le principe de la destruction créatrice et non plus sur la transmission et la tradition, que peut-il sortir ? Rien ! c’est un nihilisme matérialiste qui règne en maître au sein des jeunes générations chez qui on a fait du remplacisme une vertu ou l’art de s’adapter. Le progressisme vient en rajouter une couche remplaciste, remplacisme déjà inhérent à l’idéologie libérale, mais le progressisme n’est que l’aspect sociétal de l’idéologie libérale-libertaire macroniste ; son versant économique est autrement plus redoutable.

Autrement dit si l’on veut réellement combattre le remplacisme il ne convient pas seulement de s’attaquer au progressisme antiraciste, féministe ou multiculturaliste par exemple, comme le font la plupart des intervenants des réseaux sociaux ayant une sensibilité plus réactionnaire que progressiste, et alors même que le progressisme ne constitue qu'un épiphénomène ; mais aux fondements même du néolibéralisme qui sont pervers. Le néolibéralisme est un art de noyer le poisson ; noyer les peuples sous les flux migratoires, noyer la culture sous les flux du spectacle, noyer l'actualité sous les flux de l'information continue, noyer la famille sous les flux du progressisme etc. Autre épiphénomène : les Français votant avec les pieds, par crainte d'être taxés de racisme ils partiront, s'expatrieront. Pour aller où ? Nul ne le sait... La plupart des gens sont dans le déni du "grand remplacement", sobstinent à ne pas vouloir le voir, l'admettre, plutôt s'expatrier que de reconnaître qu'il y a un problème de flux migratoires trop intenses, alors même que le nombre d'arrivants légaux a sensiblement augmenté sous Macron.

L'islamisme est un problème mais n'est pas remplaciste, c'est le néolibéralisme qui est par essence remplaciste ; ou autrement dit le néolibéralisme fait le lit de l'islamisme.

C'est une conséquence du néolibéralisme depuis environ 1983 en France, privation de liberté (mais particulièrement de la capacité à penser par soi-même) et surtout propagande et abrutissement des citoyens. Réactivation par l'école de Chicago et Hayek des thèses les plus sulfureuses de Mandeville, à l'attention d'un cercle d'élus, d'affranchis (de la décence commune). Une sorte de "secte" en somme qui a cherché à promouvoir une "utopie", selon le mot de Hayek, et qui a si bien réussi qu'elle a inventé la religion qui s'est mondialement imposée, celle du divin Marché, "ordre spontané" si parfait qu'il doit absolument être tenu à l'abri de toute tentative humaine de régulation ; il faut donc briser les peuples et leur revendication de souveraineté.

Ces affranchis ont souterrainement diffusé l'idée néolibérale avant que celle-ci ne s'empare officiellement du monde pour le reconfigurer entièrement à partir des années 1980. C'est ainsi que deux think tanks, parmi les nombreux issus de cette Société, ont joué un rôle décisif dans les arrivées au pouvoir de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979) et de Ronald Reagan aux États-Unis (1980) : respectivement l'Institute of Economic Affairs (créé en 1955) et l'Heritage Foundation (créé en 1973).

Nous sommes en plein dans cette "utopie" ; vouloir réguler par exemple les flux migratoires ou les échanges commerciaux entre les pays, ce serait vouloir être souverain, et ce devrait alors être un contrat moral engageant l'État ainsi que chaque citoyen et garantissant la liberté de ce dernier (comme du temps de la création de la Vème République sous de Gaulle). Or non il n'en est rien, nous sommes en pleine manipulation caractérisée ; la façon de gérer la Covid en entretenant la psychose est un énième avatar de la privation de liberté et de créativité en régime néolibéral. Macron et sa clique visent l'abrutissement et l'aliénation des masses (éventuellement par la peur), pour priver chacun de son sens critique donc de sa capacité à remettre en question le régime et sa tentation liberticide. Or les régimes néolibéraux jouent une course contre la montre à l'égard de leurs propres peuples ; le tout est de tenir assez longtemps pour les anéantir de toutes les façons possibles (télévision, propagande journalistique, publicité, flux migratoires incontrôlés, lois liberticides, Covid...) afin de pouvoir établir à l'échelle mondiale cette "utopie".

La perversion est au cœur du projet libéral parce que le pervers capitaliste cache le trou du monde son manque, la pénurie permanente caractérisant les modes de production antérieur – en y posant le super-fétiche argent. Mais, ce faisant, il couvre le monde de merde. Car l’argent c'est Freud qui nous l'a révélé, c’est de la merde. C’est de la merde parce que la merde, c’est de l’argent. Une équivalence qui remonte à la phase anale de l’enfant.

Pour que le Marché marche, il faut que tout ce qui peut être exploité le soit sans aucune retenue. Le résultat est manifeste : le monde n'est plus qu'un immense complexe de ressources à exploiter de façon rationnelle et industrielle. On rejoint le concept d’arraisonnement du monde par la technique développé par Heidegger, le projet cartésien et le mandevillien marchent main dans la main ; autrement dit le projet mandevillien exacerbe l’arraisonnement du monde par la technique, lui donne sa pleine efficience. Quel est le prix à payer pour ce prodige ? Des inégalités de patrimoine énormes et… la destruction du monde. Nous y sommes : notre monde est devenu immonde. Saturé de pollutions et d'immondices.

Il est clair que cet ensemble de thèses ne devait surtout pas être dévoilé au grand public car il divulgue la manipulation dont devait être victime le plus grand nombre.