samedi 18 juillet 2015

Mes réflexions sur la banalisation du racisme et la montée du FN (synthèse) ou pourquoi est-il probable que je vote socialiste aux prochaines élection ou non d'ailleurs !

Hier en procédant à un état de sortie des lieux, avec un "propriétaire", j'ai pu constater le degré de xénophobie d'un "Français moyen", profondément malhonnête, près à écraser tout sur son passage pour obtenir quelques misérables euros, et tenant par dessus le marché des propos absolument outranciers sur les "Arabes". Il me demande plus de 1000 euros pour des vices imaginaires sur sa maison, après m'avoir dit texto six mois plus tôt que "tous les Arabes sont des voleurs", mais je me demande jusqu'à quel point je ne vais pas porter plainte contre lui pour "injures raciales". Je sais que beaucoup de musulmans ont du ressentiment "anti-Français", mais au vue de ce personnage, je dois admettre avec Emmanuel Mousset que le pire fléau est le racisme et la xénophobie, et qu'il faut faire une place à nos compatriotes musulmans. Je ne sais pas comment on peut changer le caractère de ce type d'odieux personnage, c'est trop tard pour lui, donc c'est à l'école que doit commencer le combat contre le racisme et la xénophobie, ensuite c'est effectivement par la politique que l'on doit lutter contre les idées rances et sales du FN.
Je ne me suis pas gêné pour copieusement l'insulter, il n'en revenait pas. Un type habitué toute sa vie à humilier les plus petits que lui, j'ai failli lui coller ma main à la figure, il avait un peu peur. Le seul hic, on habite dans le même village et "tout se sait".
Tu m'as convaincu bravo, je voterai socialiste aux prochaines élections. J'ai vu le mal en la personne du "Français moyen", je n'ai jamais ressenti une telle bêtise et méchanceté au contact des populations musulmanes qui souffrent, et dont la souffrance peut se transformer en ressentiment, mais une telle haine et méchanceté, jamais, seulement au contact d'un "Français moyen", propriétaire. C'est donc cela la France, que je suis profondément déçu !
Mais quel rapport entre ce constat et le fait de voter socialiste ?
Si il faut selon moi voter socialiste, car c'est le seul vote efficace pour lutter contre le FN, je n'ose imaginer ce que deviendrait ce genre de "Français moyen" si le FN arrivait au pouvoir : dénonciations, tabassages, règlements de compte sur la voie publique ; il y aurait certainement des morts, un genre de guerre civile. Ce genre d'odieux personnage se sentirait pousser des ailes et il n'y aurait plus de limite à leur volonté de tout écraser sur leur passage pour obtenir quelques misérables euros et une reconnaissance sociale, ils tueraient pour ça !
Cela n'enlève rien au fait que je ne trouve pas Valls sympathique, surtout quand il se mêle de la vie intellectuelle, pour critiquer Michel Houellebecq, Emmanuel Todd et Michel Onfray notamment, que Valls reste à sa place et ne se mêle pas de ce qu'il ne maîtrise peut-être pas.
Cela n'enlève rien au fait que je pense que le PS effectue une politique libérale de droite, depuis à peu près 1983 et que Mitterrand "s'est couché" devant la volonté d'hégémonie politique et économique du couple Thatcher-Reagan. Cela n'enlève rien à mes convictions qu'il faudrait effectivement une Europe fédérale englobant la Russie, capable d'avoir son autonomie vis-à-vis de l'empire américain : même cela serait dangereux, car que deviendrait et dans quelle direction irait cette "superpuissance" européenne ? Aujourd'hui les Etats-Unis font figure de "juge de paix" mondial, avec leurs valeurs libérales, mais qui sait, c'est presque peut-être mieux ainsi. On peut toujours avoir la vision d'une puissance plus juste et soucieuse de respect de l'environnement, et de modération économique et démographique. C'est ma vision d'une "superpuissance" européenne, plus tournée vers la paix et la réparation de ses erreurs passées, et soucieuse d'un équilibre mondial, et favorisant la recherche scientifique, pour préparer l'avènement qui sait, d'un genre d'IA (intelligence artificielle), capable de réguler tous nos excès à l'échelle mondiale. Cela constitue un genre de croyance technologique, qui sera sans doute la "foi" du futur.
Il n'y a que des rapports de force assez violents et pas de place pour les bisournous (je suis moi-même un peu un bisounours) en politique ; donc pour l'instant, l'urgence c'est d'être seulement efficace et uni pour lutter contre les résurgences d'un passé nauséeux, en la personne de Pétain et de son mouvement, le pétainisme. C'est dommage que l'on n'ait pas été capable de laisser ce passé derrière nous depuis longtemps. Malgré tous les efforts de De Gaulle pour l'unité et la prescription des erreurs passées, force est de constater que les Français sont rattrapés par leurs vieux démons, je croyais que ces "vieux démons" étaient un fantasme d'homme de gauche, mais non ils sont bien là, prêts à resurgir à la moindre occasion, que de temps perdu ! Espérons que nous arriverons à surmonter cette bêtise qui est comme une tâche sur la belle parure que constitue par ailleurs la France, à d'autres égards.

jeudi 16 juillet 2015

L'homme est-il bon (2) ?

Oui je nie les progrès de la nature humaine, tout ce que l'on construit ou détruit était déjà là en germe dans la nature de l'homme primitif. Je reconnais un progrès de la science, qui est le plus flagrant ; mais un progrès de la nature humaine non. La question est : comment faire au mieux avec tout le bagage culturel et technique que nous avons accumulé ? Sachant que notre nature profonde est autant porté à la construction qu'à la destruction ; en ceci je ne suis pas fondamentalement rousseauiste, la nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise (autant portée à la destruction qu'à la construction), elle s'éduque avant tout. En cela je vais contre ma nature, qui était portée à considérer que les hommes sont bons, mais mon père m'a trahi dans cet idéal, et depuis je suis un déçu de la nature humaine. De plus dans la nature ce qui est corrompu est souvent bien plus résistant que ce qui est sain, donc je suis un déçu de la nature tout court.

Le libéralisme : un cheval de Troie anglo-saxon

Que l'homme primitif et les Indiens d'Amérique furent meilleurs que nous, je ne nie pas ça. Ni le principe rousseauiste selon lequel la société pervertit la nature humaine. Mais une fois que nous avons dit ceci que faisons-nous ? Nous ne pouvons revenir en arrière, alors comment être le meilleur possible avec tout le bagage que nous avons et que nous avons accumulé au cours des siècles : sciences, droit, arts et culture, philosophie, religion...
Nous n'avons pas un devoir de réparation envers la terre entière, car l'homme n'est pas bon naturellement ; Les peuples opprimés ne valent pas mieux que nous, ils auraient été du côté des exploiteurs ils auraient fait la même chose. Il n'y a pas de peuple messianique, les hommes appartiennent tous à la même espèce partout, dont la nature universelle les pousse à exploiter autrui. Ni les juifs, ni les musulmans, ni les Indiens d'Amérique, ni les noirs africains n'échappent à cette règle, si on les met en position de dominer, ils domineront et n'auront aucun scrupule à le faire. Si nous Occidentaux, nous couchons par devoir de repentance, on se fera bouffer, point barre. Nous n'avons pas à nous auto-flageller jusqu'à la fin des temps, ou alors c'est peut-être la dialectique de l'Histoire chère à Hegel, les peuples opprimés deviennent oppresseurs, à chacun son tour de dominer ; mais quel que soit le peuple en position de force, il s'agira toujours de domination et d'oppression.
Si nous les Occidentaux et particulièrement les Français, qui sommes allés les plus loin dans l'art de s'auto flageller, nous couchons, d'autres sans scrupules prendront notre place et n'auront aucun remords à nous exploiter, d'autant plus qu'ils sont rendus encore plus mauvais par le désir de vengeance ; ce que Houellebecq entend par le terme de "soumission" et dont des philosophes que j'ai eu comme professeurs comme Jean Salem, trouvent l'idée odieuse, et critiquent sévèrement Houellebecq (comme faisant le jeu du FN).
Pour ce qui est de la Grèce et de l' Allemagne, l'économique qui s'exprime par le biais du libéralisme et du capitalisme, ne contient aucun principe de lien entre les peuples. Le libéralisme ne fait pas lien, au contraire le libéralisme est un principe de guerre sans combats physiques entre les peuples, puisqu'il fut au départ utilisé comme arme de guerre par les puissances maritimes, comme l'Angleterre puis les Etats-Unis, une manière de contrôler son adversaire à distance par le libre échange effréné. Bref le libéralisme est un cheval de Troie anglo-saxon qui a toujours été destiné à détruire ce qui pourrait faire lien en Europe et dans le reste du monde. La politique des Etats-Unis c'est la balkanisation du reste du monde, le morcellement en mini régions, contrôlables à distance, ce qu'ils veulent nous faire appeler (cette atomisation) "liberté". Comme le libéralisme ne fait pas lien, il n'y a pas de principes de justice qui peuvent unir les pays d'Europe. La justice entre les bêtes sauvages n'existe pas, de même la justice entre des nations différentes n'existe pas : elles se font la guerre, pire que des bêtes sauvages, et en Europe elles se font la guerre aujourd'hui par l'économie. Le libéralisme est un principe de destruction, non de construction. Ce qui se passe pour la Grèce est donc profondément injuste, mais comme l'Europe ne s'est pas construite comme un Etat de droit, fédéral, il n'y a pas de justice commune entre les différents pays d'Europe ; donc on ne peut même pas dire que c'est injuste. Trouvons-nous cela injuste lorsque nous écrasons une fourmi ? Il en va de même pour la Grèce, dans le rôle de la fourmi.
Lorsque Thatcher et Reagan complotaient derrière le dos de l'Europe pour instaurer l'ordre nouveau d'économie libérale, il s'agissait en fait d'une déclaration de guerre au reste de monde, entravant sa construction pour l'Europe vers un Europe fédérale, et Mitterrand se couchait, face à des "alliés" plus puissant que lui, et à partir de 1983, pouvait commencer la politique libérale de droite, qui continue encore aujourd'hui, et qui provoque tant de chômage, tant d'injustices : ce qui explique la désorientation de tant de nos compatriotes, qui sont aujourd'hui tentés par le vote extrême, qui nous conduirait un peu plus vers le chaos. Mais nous sommes faibles et ce sont bien les Etats-Unis qui aujourd'hui dominent le monde, jusqu'à ce que peut-être un pays ou une fédération (aujourd'hui impossible à faire), retourne contre les Etats-Unis  ses propres armes, le libéralisme économique, je pense à la Chine, et je suis presque pour la Chine (par esprit de vengeance ?).

Donc l'homme n'est pas bon naturellement, ce sont effectivement les institutions qui peuvent le rendre un peu meilleur, le libéralisme comme principe d'injustice, gâte un peu plus sa nature. Une fédération d'Etats au sein de l'Europe pourrait le rendre un peu meilleur ; souhaitons qu'elle se fasse.

mardi 14 juillet 2015

L'homme est-il bon ?

Mais dans ce cas là nous avons un devoir de réparation envers la Terre entière, jusqu'où ira ce devoir de repentance ? Les peuples opprimés ne valent pas mieux que nous, ils auraient été du côté des exploiteurs ils auraient fait la même chose. Il n'y a pas de peuple messianique, les hommes appartiennent tous à la même espèce partout, dont la nature universelle les pousse à exploiter autrui. Ni les juifs, ni les musulmans, ni les Indiens d'Amérique, ni les noirs africains n'échappent à cette règle, si on les met en position de dominer, ils domineront et n'auront aucun scrupule à le faire. Si nous Occidentaux, nous couchons par devoir de repentance, on se fera bouffer, point barre. Nous n'avons pas à nous auto-flageller jusqu'à la fin des temps, ou alors c'est peut-être la dialectique de l'Histoire chère à Hegel, les peuples opprimés deviennent oppresseurs, à chacun son tour de dominer ; mais quel que soit le peuple en position de force, il s'agira toujours de domination et d'oppression.

lundi 13 juillet 2015

Ce que je suis constitue un SCANDALE

Voilà j'ai décidé de dire la vérité à mes anciens amis, à ma famille. Résultat : mes deux parents, père et mère, menacent chacun de leur côté de porter plainte contre moi. Mes anciens "amis", pour la plupart me disent qu'ils ne m'ont jamais considéré comme un ami, mais comme un type "chelou", tordu, en qui on ne peut pas avoir confiance. Il me reste Emmanuel M., un autre Emmanuel, une vieille cousine, mes trois enfants (et encore la grande est en voie d'émancipation donc de trahison), ma femme, qui me sont fidèles en tout et pour tout. C'est assez faible et fragile quand même. Que me conseilles-tu de me tirer une balle dans la tête ou de m'accrocher ?

samedi 11 juillet 2015

Le dieu fric

Le politique est désormais subordonné au dieu fric. Je ne vois pas en quoi le fait que Tsipras se couche devant les exigences d'austérité de Bruxelles, constitue une grande victoire. C'est peut-être une victoire politique pour Tsipras, mais elle est temporaire. En attendant le système reste le même, celui du libéralisme, celui de Dallas à l'échelle européenne et mondiale, "glorifie la loi du plus fort" : les Allemands à l'échelle européenne, "malheur à celui qui n'a pas compris" : les Grecs resteront faibles. Du jour au lendemain ce peuple ne va pas devenir "travailleur" et compétitif, malgré toutes les réformes que l'on pourra faire, qui entraîneront toujours un peu plus la Grèce vers l'austérité, donc vers la misère et la faillite. Oh je sais on les obligera peut-être à travailler jusqu'à 75 ans : quelle victoire politique ! Non appauvrir un peuple, lui demander toujours des sacrifices plus grands n'est pas une victoire, c'est une défaite face au dieu fric, donc une défaite collective morale, une défaite de l'idée européenne, une défaite de l'idée du respect des différences, une défaite du droit à être un peuple pacifique mais certes peu compétitif. Donc je prédis que les dettes vont continuer à s'accumuler et que ce pays va continuer à couler, quand l'Allemagne va continuer à développer ses vieux démons de domination européenne confortée qu'elle est par sa réussite économique, son vieux rêve que va certainement venir briser son déclin démographique, à moins qu'elle ne fasse venir une population immigrée en très grand nombre, je ne vois que la population musulmane, puisque c'est la seule qui près de l'Europe a un fort dynamisme démographique, qui fasse sienne les valeurs de l'Allemagne et relève le défi de la domination économique sur le reste de l'Europe, qui pourrait se transformer en domination politique. Pour l'instant l'Europe n'est qu'un enchevêtrement des égoïsmes, il n'y a que le fric et la compétitivité qui comptent, malgré cet original de Cohn-Bendit qui clame que c'est parce que les fondateurs de l'Europe étaient communistes et qu'ils on mis l'infrastructure c'est-à-dire l'économique en premier, pensant que cela serait suffisant pour construire une superstructure politique : l'Europe. Toujours les explications alambiquée et paradoxales de nos chers intellectuels, qui voudraient aussi nous faire comprendre que la France est responsable du nazisme idéologiquement, ou en encore que tout ce qui est français, blanc, bourgeois et chrétien, "enraciné dans un terroir" est "odieux", suivant cette logique il faudrait remplacer la population "de souche" par une autre (mais laquelle, la musulmane ?), plus progressiste.
Oui en attendant l'Europe n' a rien de communiste, elle est ultra libérale et en compétition les uns avec les autres, en compétition au sein même des familles, où finalement les plus prédateurs, aujourd'hui les pervers narcissiques (C'est-à-dire les J.R. Ewing), l'emportent toujours à la fin. Notre monde sans valeurs commune, sans religion, ressemble à la Rome dans son déclin, où la corruption de ses élites, ici il s'agit d'une corruption morale profonde appelé aussi perversion narcissique, risque d'entraîner le système global au naufrage. Souhaitons presque que cela arrive le plus vite possible, afin qu'il en ressorte une religion capable de fédérer les hommes, de leur inculquer des valeurs morales communes, et que l'on jette la publicité et le goût pervers de la domination sur autrui au sein même des familles, aux oubliettes de l'histoire. Peut-être comme le prédit Houellebecq, la religion est-elle l'avenir de notre système capitaliste décadent.

Dernière chose qui caractérise la corruption des élites : peut-être qu'un homme seul comme Tapie, un franc-tireur, va-t-il faire cracher à l'Etat, c'est-à-dire au contribuable plus d'un milliard d'Euros, cela signerait la défaite définitive du politique face au dieu fric dont Tapie est l'un des avatars.

jeudi 9 juillet 2015

L'Europe : la coexistence "pacifique" des égoïsmes

Pour ce qui est de l'Allemagne, je n'ai pas connu directement le nazisme, mais je l'ai attentivement étudié comme beaucoup. Par contre ce qui s'exprime aujourd'hui c'est l'impérialisme américain qui empêche notamment l' Europe de se développer. En matière de politique européenne, ou de politique étrangère tout court, je suis gaullien, je pense qu'il faut faire des alliances avec les pays par delà la pression que nous mettent les Etats-Unis, et construire l'Europe avec la Russie par delà la pression que nous mettent les Etats-Unis. L'Europe fédérale avec le respect de tous les peuples qui la composent ; une Europe plus sociale et politique que celle qui existe actuellement, qui n'est qu'un empilement sans lien profond des égoïsmes (sur le modèle anglo-saxon du libéralisme). Une Europe donc sociale et politique dont pourraient faire partie la Russie et l' Ukraine (qui historiquement font partie de l'Europe), serait plus puissante que les Etats-Unis. C'est bien ce qui les inquiète, et ils cherchent à mettre le feu aux poudres en Europe et notamment en Ukraine. Les Américains sont comme jadis les Anglais, ils ont peur d'une Europe fédérale et supranationale trop forte, au nom de la soi-disant liberté, qui n'est que "liberté" du libre échange, et non des peuples ; les Américains préféreraient nous voir vitrifiés, plutôt que plus puissants qu'eux. Ce que nous montre la crise grecque, c'est que pour l'instant l'Europe n'est que la coexistence pas si pacifique que ça, des égoïsmes, qui aboutit absurdement à l'écrasement du plus faible ; la Grèce, et ravive les vieux démons du plus fort ; l'Allemagne.

mardi 7 juillet 2015

Non à "l'Europe allemande"

Post scriptum au billet précédent : d'ailleurs le terme "de gauche" a-t-il encore un sens quand on voit qu'un gouvernement comme le nôtre, élu pour mener une politique de gauche, mène en réalité une politique économique libérale de droite, dominé en cela par le modèle économique allemand dominant et prédateur qui impose ses choix et ses diktats de façon arbitraire à tout le reste de l'Europe. Non à l'hégémonie libérale de droite de l'Allemagne sur le reste de l'Europe, non à l'hégémonie de ce peuple "absurdement" travailleur ("border-line" à la limite du nazisme), oui à une Europe fédérale et sociale, dans le respect des différence de chacun de ses peuples autochtones, dont les Grecs font partie. Non à la glorification du travail qui n'est pas la seule richesse, que les Allemands fassent leur autocritique et se "guérissent" de leur obsessionalité maniaque pour le travail. On n'a pas gagné la seconde guerre mondiale pour finalement se laisser dominer par ce peuple qui ne se remet jamais en question, à la différence de nous autres Français qui nous remettons trop en question (comme si c'était nous les responsables du nazisme, à en croire certains intellectuels). Allemands qui ne s'autocritiquent que très rarement malgré le fait que ce peuple fut le plus criminel de toute l'Histoire de l'humanité.
Il faut une Europe fédérale, pour promulguer une loi obligeant les Allemands à travailler moins, à être moins compétitifs, à profiter plus de la vie.
Et puis il faudrait censurer l'œuvre de Kant, cette philosophie néfaste et mortifère directement responsable du fonctionnement d'un système comme le nazisme, je dis du fonctionnement pas de l'idéologie, comme on a interdit Mein Kampf d'Adolf Hitler. Pour Kant et le nazisme, si il y a une responsabilité elle n'est pas tant du côté de l'idéologie que du fonctionnement, je dis du fonctionnement pas de l'idéologie ; sans Kant les camps n'auraient pas fonctionné efficacement, comme ils ont fonctionné. Sinon, Kant n'est pour rien ou pour très peu dans l'idéologie du nazisme.

dimanche 5 juillet 2015

L'Europe, une bonne idée gâchée par le libéralisme

Ras-le-bol de l'Europe de l'ultra libéralisme. Ras-le-bol de l'ultra libéralisme qui met à genoux des pays, comme si une guerre se jouait. Je sais qu'il vaut mieux la compétition à outrance économique que la guerre, mais là cela va trop loin, on va faire de la Grèce, parce que les Grecs effectivement sont moins compétitifs au travail que dans les autres pays d'Europe, un pays de miséreux, de parias.
Est-ce une raison pour faire de ce pays, parce qu'il a du mal à jouer les règles du jeu du libéralisme, parce qu'il perd cette guerre économique, un pays de 10 millions de misérables lépreux. Je sais les Grecs sont majoritairement assez paresseux et fraudeurs, c'est leur façon de vivre, on peut le déplorer, il n'y a pas que le travail dans la vie, les Grecs n'aiment pas trop ça globalement. Je suis allé en Grèce je l'ai constaté, peu polis, assis à des terrasses de café toute la journée, moi je ne les condamne pas pour ça, c'est leur style de vie très peu adapté à une Europe dominée par le modèle allemand, travailleur, efficace, discipliné.
Peut-être qu'en dehors de l'Europe en dévaluant leur monnaie ils pourraient s'en sortir. Quant à l'argent qu'ils nous doivent il faudra mettre une croix dessus, on ne peut pas saigner un peuple pour quelques milliard, oui je sais avec le fruit du labeur des Français (40 milliards), il faut laisser les Grecs se débrouiller avec une monnaie dévaluée, j'espère qu'ils s'en sortiront, et les laisser quitter l'Euro. Par contre il faut vraiment les laisser se débrouiller, ne plus leur octroyer un centime d'aides, ils ont pris de très mauvaises habitudes et vivent comme des parasites aux crochets de ceux qui travaillent, c'est un fait.
Oui pour le symbole, c'est dommage, mais les garder dans l'Euro, cela signifie continuer à les entretenir, continuer à leur verser des milliards, ce n'est plus possible. On efface l'ardoise et basta ! Mais l'exclusion de la Grèce risque d'aboutir à un cercle vicieux : sans doute devra-t-on faire la même chose pour beaucoup de pays "latins" d'Europe malheureusement. On a construit l'Europe sur l'économie libérale exclusivement maintenant on va en payer les pots cassés. 
L'Europe va peut-être se désagréger, il faudra forcément trouver d'autres solution que le modèle économique allemand pour construire l'Europe. On ne peut pas suivre les Allemands, ce sont des travailleurs obsessionnels, même nous Français n'arrivons pas à suivre la cadence infernale imposée par l'Allemagne. Bientôt l'Europe ce ne sera plus que l'Allemagne, ils auront tout gagné avec leur modèle économique dominant et prédateur, en plus les Allemands ne veulent pas être généreux, partager, on ne peut pas les en blâmer, les Français feraient peut-être la même chose à leur place. L'Allemand c'est une travailleur obsessionnel, acharné et qui est dans la rétention. D'ailleurs l'Allemand se défoule en vacances, lorsqu'il est loin de "chez lui", alors il se "lâche", car "chez lui" il n'a le droit de rien faire, il n'y a que des contraintes de tout ordre en Allemagne. N'oublions pas qu'ils sont les descendants de Kant !, ce philosophe dont Onfray dit qu'entre lui et le nazisme, le chaînon manquant est Sade.

mercredi 1 juillet 2015

Contrairement à ce que me disait mon père, l'existence est en réalité triste, longue et ennuyeuse

C'est quand même très difficile à entendre "comme la majorité des Français", cela équivaut à une condamnation : "tu as tout raté mon gars, tu n'as pas évolué." Mais qui sont-ils les autres ? quels sont tes critères pour échapper à la masse? C'est la circonstance qui fait le héros, pour l'instant ni toi ni moi sommes des modèles pour le reste de la société, tu admires peut-être plus que moi les grands modèles, mais cela ne fait pas de toi un modèle, pour l'instant tu es un petit capésien, avec son blog ; quant à la politique, excuse-moi mais ta gloire est minuscule et très locale, tu ne parviens même pas à percer dans ton propre parti : tu es un militant de base. De plus les petits-bourgeois sont très susceptibles, ils ne supportent pas qu'on leur disent leurs quatre vérités. Tu ne dois pas te faire que des amis. Autre chose j'ai perdu un "ami" d'adolescence en utilisant un ton mordant, "moussien", avec lui. La petite bourgeoisie a peut-être des qualités, mais c'est aussi un gros sac à merde plein de pulsions de ressentiment et de frustration.
Tu es en fait beaucoup plus proche de ma mère, que de moi, ma mère elle aussi admire éperdument des modèles, cela en a fait avec le temps ce que je considère comme "une pute". Pute est évidemment une expression à ne pas prendre au sens littéral, elle est dans son genre une pute d'un système qui la dépasse, qui est le petit monde de l'intelligentsia bas de gamme, parisienne, très arrogante et sûre d'elle, mais au fond assez médiocre et implacable, sans pitié pour les ratés : "la majorité des Français". Ceci dit malgré le fait que je sois un "nain social" ou pour reprendre l'expression de Nietzsche "un nain rampant", j'arrive quand même a susciter la jalousie et le désir chez des plus petits que moi.
Pourquoi j'ai peu d'admiration pour les grands hommes, les modèles ; parce que je sais au fond de moi que j'aurais dû être l'élu, mais la société ne m'a pas reconnu, tout au mieux comme autiste congénital, je me sens des affinités avec Artaud ou Van Gogh, mais même eux furent finalement reconnus comme des grands hommes ou des génie, ce qui n'arrivera peut-être pas pour moi, mais crois moi je me bats de toutes mes forces pour ça, contrairement à ce que pourraient laisser croire les apparences. Je sais je me donne des excuses : mon rapport au cannabis, ma relation avec mes parents. Mais parce que j'en suis convaincu, c'est ça qui ne m'a pas permis de saisir ma chance, c'est ça qui a abîmé mon système nerveux, et avec un système nerveux défaillant, on ne peut pas aller bien loin. L'humanité devra se passer de moi, plus que le contraire. Je pense effectivement que mon échec actuel constitue une perte pour l'humanité, plus que le fait que je doive quoi que ce soit à la société. Je ne dois rien à la société, je suis trop généreux pour ça, trop haut ; c'est la société qui doit me donner, pour me remercier de ma générosité : voilà ce que j'aurais dû être et que je ne serai sans doute malheureusement pour l'humanité (pas pour moi), jamais.
Ah ça te fait rire hein, tu dois te dire au mieux : pense-t-il vraiment ce qu'il dit ? Au pire "pauvre type", il est tellement loin de son idéal. Oui je suis vraiment très loin de ce que je fus à 15 ans, une fusée prête à être mise sur orbite, et sabotée par papa. En cela j'ai des affinités avec Arthur Rimbaud, génie trop précoce, sans doute gâté par l'absinthe, qui a détruit son système nerveux, il a vécu 2 ou 3 ans, puis il a gâché le reste de sa vie. Au moins a-t-il laissé une oeuvre et un souvenir impérissable. Nous nous battons tous pour ça Emmanuel, du plus petit au plus grand, pour l’Éternité. Tu n'as pas le droit de réduire les hommes, si médiocres soient-ils à autre chose que leur désir d’Éternité, nous nous battons tous pour ce même idéal : la vie éternelle. Maintenant, ton désir de rangement et ton ressentiment, te fait ranger les hommes dans des petites cases, dans des catégories, "petit bourgeois", "dernier homme", "anarchiste de droite, "narcissique"," hédoniste","ramolli", si cela te rassure ! 
Je suis un peu déçu de ne pas avoir réussi à "changer". Si tu savais, j'ai "changé" trop tôt à l'âge de 15 ans, très en avance sur les autres, suscitant la jalousie de mon père qui s'est amusé, car il s'est beaucoup amusé, à me démolir (papa si tu me lis je t'attends, espèce de vieille fiotte). Bon mais n'épiloguons pas je ne changerai plus, je ne parviendrai pas à la gloire et à la reconnaissance sociale, dans une autre vie peut-être !
Ce qui me définit : je me fais chier dans l'existence. Comme les friqués, les gens connus, les people et les artistes s'amusent plus ! Les intellectuels ? Je sais que c'est au fond un fardeau lourd à porter, la fille de Balibar a fait le bon choix, elle s'est allégée du fardeau paternel. Mais il y en a aussi des jouisseurs comme intellectuels, ceux-là ont l'air de bien s'amuser, les romanciers plus que les philosophes : Bruckner plus que Finkielkraut.
Napoléon n'a pas fait que prendre, il a aussi beaucoup donné à ses hommes, il leur a donné ce qu'ils désiraient : la gloire ; et les militaires l'adoraient pour cela. J'aurais aimé être Napoléon ou rien : c'est certainement une des existences les plus riches sur cette terre. Mais bon, la guerre, les morts, le prix à payer pour une telle gloire est trop exorbitant. Non finalement le mieux est d'être un artiste du style de Pasolini, qui a donné aussi beaucoup à ses acteurs non professionnels, qu'il recrutait dans les bas-fonds de la société. Il a beaucoup donné, sans tuer ; il a eu une mort assez horrible, mais au fond à la hauteur d'une légende telle que la sienne.

C'est bizarre qu'en fait considérer chaque élève comme un cas unique, avec le respect de sa différence qui va avec, aboutit à l'effet contraire de celui recherché : notre système produit finalement des clones, mais plus d'êtres d'exception, plus de génies, au mieux des gens qui ont un grand talent.