dimanche 27 décembre 2020

Le réel est le fruit d'une causalité

 


La pensée zemmourienne correspond à une vision nostalgique du passé, certes sympathique mais totalement inopérante dans le réel, car le réel est le produit d'une causalité, et nos valeurs républicaines sont aujourd'hui en réalité inféodées à celle du progressisme féministe, multiculturaliste et antiraciste, d'autant plus que ce progressisme est porté par un libéralisme qui a des origines anglo-saxonnes plus anciennes que la Révolution française. C'est à ce progressisme d'origine anglo-saxonne que se réfère constamment Macron, sans aucun complexe ni nostalgie. Le réel de Zemmour est donc un réel fantasmé, fruit d’une vision nostalgique de la société alors qu’il est le fruit d’une causalité.

La société contemporaine ressemble effectivement à une messe noire et revêt bien des aspects sadiens, dont la musique rock ou hard rock peut se faire l'écho plus qu'elle n'en est la complice, bien qu'il soit de plus en plus difficile de cerner dans la culture contemporaine la fragile frontière entre transgression et complaisance du système. Nous verrons qu’il s’agit aujourd'hui fondamentalement d’une sous-culture du divertissement qui n’a plus rien d’universel

La politique ultra-libérale de la France depuis 1983 qui incite à l'individualisme et à la perversion à travers la compétition, est en réalité un antihumanisme assez proche d'une société sadienne, ce qu'était la société allemande sous les nazis mais en plus soft. C'est ce que certains appellent un totalitarisme soft, mais que Pasolini en visionnaire qualifiait déjà bien avant les années 80 et à partir du mouvement consumériste des années 60, de fascisme ; cependant bien plus puissant que le traditionnel, car s'insinuant dans l'intimité de chacun notamment par l'écran, la publicité et la mode, pour précisément abolir chez le peuple toute idée d'héritage filial, de tradition, de transmission... bref de spiritualité.

Il ne s'agit pas de complot ou de conspiration, ou alors à très longue échelle, puisqu'il s'agit d'un mouvement idéologique qui trouve sa source théorique chez les fondateurs du libéralisme il y a un peu plus de 300 ans, qui s'opposait déjà à toute idée de religion, de traditions, d'humanisme ou de décence commune pour maintenir le lien commun. La déliaison contemporaine que dénonce par exemple un auteur comme Houellebecq et qui revêt les camouflages du progressisme, du féminisme, de l'antiracisme et du multiculturalisme n'est pas un complot ; c'est une idéologie qui sait muter comme un virus pour ne pas disparaître, et à laquelle la notion de valeurs de la République est aujourd’hui par la force des choses globalement inféodée.

Je cite un commentateur d'un forum de discussion politique : « Notre singularité est justement cette aptitude à absorber d'autres cultures pour constituer la nôtre. Mais il s'agit bien là d'une singularité culturelle qui existe. Cette singularité est la nôtre et forge une identité. Et cette identité a un sens, une cohérence, qui n'a rien à voir avec le multiculturalisme anglo-saxon qui est une autre singularité et n'est pas la nôtre. » ; il s'agit effectivement d'une guerre qui a commencé il y a bien longtemps entre une forme de protestantisme anglo-saxon et notre modèle français d'assimilation issu d'une tradition universaliste catholique. Dans le progressisme contemporain ce sont plutôt les valeurs anglo-saxonnes qui ont triomphé, et c'est dans cette défaite qu'un auteur comme Régis Debray voit l'origine de nos malheurs, plus que dans la supposée dangerosité d’une l'idéologie islamiste dans laquelle il ne voit qu'une forme locale de résilience au sein d'un monde globalisé.

Si nos valeurs avaient triomphé à l'échelle de l'Europe, mais elles ne l'ont pas fait comme le déplore constamment Zemmour avec une forme de nostalgie qui rend finalement sa pensée impuissante dans le réel, alors nous aurions été Rome, un empire suscitant l'admiration et la volonté d'assimilation, pouvant absorber avec tolérance toutes les différences ; alors que la France constitue aujourd'hui une province éloignée et méprisée et qui pour cette raison peine à imposer ses valeurs qui n'ont plus rien d'universel. Quant à l'Europe est le fruit de la catastrophe que constitua la deuxième guerre mondiale. Au nom du « plus jamais ça » elle a essayé de se reconstruire sur une ruine fumante, uniquement autour de valeurs mercantiles et consuméristes où actuellement les hommes et les femmes se font perpétuellement la guerre, n'arrivent plus à s'entendre ; sans traditions ni transmission. Pur nihilisme où chacun cherche à tirer la couverture à soi, monades isolées, perdues, dépravées et endettées.

L'empire américain ne produit pas une culture universaliste, c'est fondamentalement une sous-culture, c'est un patchwork fait de bric et de broc, une machine à produire du toc, où règne la guerre de tous contre tous et la fascination de la réussite sociale et de l'argent. L'individualisme n'est pas un universalisme, le libéralisme n'a rien d'universel c'est juste un Pharmakon qui empoisonne plus qu'il ne remédie, et la pensée anglo-saxonne est incapable d'imposer un modèle. Elle laisse chacun livré à soi-même et à sa culture d'origine, cela ne forge pas une identité ou alors une identité protestante qui n'est pas la nôtre ; l'argent servant de juge de paix... Le moindre village isolé de France ou d'Europe, jusqu'aux années 60/70, contenait plus d'universalité que tout l'empire américain réuni.

Pour conclure :  

Ce n'est pas faire du bien aux femmes que d'abolir la place du père, c'est bien ce que fait la société actuelle pour le plus grand dommage des enfants. Une société où les pères sont devenus des paumés infantilisés n'ayant plus aucun droit sur leurs enfants n'est pas forcément meilleure. Le matriarcat de fait actuel n'est peut-pas mieux que le patriarcat, mais on compte effectivement apparemment dessus avec le concours des forces de l'ordre et des magistrats pour nous éviter de nouvelles guerres. C'est une conséquence de la construction européenne autour du "plus jamais ça", aboutissant à ce que les Français finissent par choisir un homosexuel pour les gouverner, mais ça fait des dégâts humains aussi ; aussi bien chez les hommes que chez les femmes... 

Ah les sales mecs quand ils sont hétéros ! Le mieux serait encore d'abolir le sexe mâle (le Mal). Avec encore un peu d'efforts et de progressisme à la Schiappa on finira bien par éradiquer cette part maudite de l'humanité, en leur coupant la bite à tous ! Vous avez raison Marlène, culpabilisons l'homme jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.

Cet impératif de sécurité inouï des sociétés occidentales est assez récent et est dû selon moi à une mutation sociétale qui a aboli la place du père et la part du risque ; ainsi que globalement toute idée d'universalité. Le problème est qu'après avoir éradiqué le père, la femme sacrifiera ses enfants de sexe mâle...

 


vendredi 18 décembre 2020

L'inquisition d'État


« Dernier épisode en date, la comparution d’Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d’un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l’humanité. Le parquet a requis 10 000 euros d’amende. »

Tous les propos sont critiquables, mais ne devraient pas tomber sous le coup de la loi systématiquement.

C'est la judiciarisation des propos et des comportements qui pose un problème ! On dirait un nouveau genre d'inquisition ! La plupart des lois sont désormais faites pour inciter à l'absence de la moindre remise en question par la réflexion et donc pour endormir, et même pour effrayer la critique par l'exemplarité de la sanction dans le pays des droits de l'Homme (ou de l'homme et de la femme en écriture inclusive) : c'est cela que l’on appelle la judiciarisation de la pensée et des comportements. Les GJ notamment ont fait très peur à l'État qui réagit par l'inquisition.                                                  

Un monde "normal et digne" est une vue de l'esprit, un instrument de propagande pour le petit peuple qui a encore des valeurs et les naïfs, dans un monde régi par des pervers (des gens qui nuisent à autrui par des voies détournées, sur le modèle du "Prince" de Machiavel) et qui s'assume comme tel par son idéologie fondatrice : lisez Mandeville, Smith et tous leurs héritiers.                       

Et le trafic de drogue et la délinquance ? Vous croyez que ça ne rapporte pas une quantité phénoménale d'argent à l'État (assurances, serruriers, magistrature, police...) : comment fonctionnerait tout ce petit monde sans cette manne providentielle ?

C'est le principe du fonctionnement de la société décrite dans La fable des abeilles par Mandeville. Une cité perverse dirigée par des pervers (on pense irrésistiblement à Macron, ce modèle de perversion narcissique), rapporte beaucoup plus d'argent qu'une société vertueuse... C'est le principe fondateur de la théorie du libéralisme dont Macron est le digne héritier !                                                                 

Certes la vertu pour Machiavel ce n'est pas la morale, c'est la virilité et la violence du prince, le droit du plus fort ! Une violence d'État que le prince doit cependant s'efforcer de dissimuler aux yeux du peuple, par prudence.                                                                    

Le "droit chemin" ne l'est que pour ceux qui sont assez naïfs pour obéir aux lois que les dirigeants politiques et économiques ne s'appliquent pas à eux-mêmes. La différence avec Machiavel est que les dirigeants ne sont plus les seuls acteurs politiques, mais également économiques (au point que les acteurs économiques, les fameux GAFAM, ont désormais une bonne longueur d'avance sur le politique), et ils veulent plus que jamais cacher cette violence inhérente au pouvoir ; ainsi ils s'y prennent par des voies détournées et c'est le génie du libéralisme, mais toujours destinées à nuire à autrui. C'est ce qu'on appelle la perversion : pourquoi simplement prendre autrui par devant quand vous pouvez l'enculer ? Le terme pervertir est issu de deux termes latins (per qui signifie par et vertere que l'on peut traduire par tourner). Autrement dit "prendre à l'envers ou par derrière". L'enculage est la meilleure illustration du terme pervertir. C'était juste une illustration de l'étymologie du mot par son image la plus simple. Une métaphore en quelque sorte, et je trouve je ne sais trop pourquoi qu'elle s'applique si bien à Macron, en raison de sa sexualité si particulière (son homosexualité qu'il cache) et quand on imagine tout ce que les élites font subir au peuple.

Peut-être que ce qui anime tous ces acteurs, c'est avant tout de nuire à autrui, c'est avant tout la perversion pour le plaisir de la perversion que donne le pouvoir. Quoi de plus ennuyeux, rébarbatif et plat que ces commandements qui nous incitent à ne pas empiéter sur la liberté d'autrui, ou à l'aimer comme soi-même, c'est totalement contraire à la nature humaine ! Bref c'est comme un serpent qui se mord la queue : la plupart des gens admettent désormais avec la meilleure foi du monde que les principes qui conditionnent l'action humaine ne sont pas moraux mais sont purement égoïstes et vénaux, c'est ce que nous a révélé le libéralisme qui postule un égoïsme rationnel et la liberté totale du marché pour y pourvoir. Et en même temps une société qui postulent ouvertement de tels principes amoraux, voire immoraux, augmente sa capacité de nuisance pour l'ensemble de l'environnement et in fine de la communauté humaine, même si une infime minorité de richissimes arrive à sortir du lot !

Je préfère encore le modèle chinois honni que notre système occidental, effectivement on pourrait dire en Occident grand pourvoyeur de leçons à donner au reste de l'humanité obscurantiste que le libéralisme a popularisé la perversion, qui avant la génération des boomers était réservée aux puissants à qui s'adressait Machiavel. Les boomers sont les enfants gâtés de la providence qui ont rejeté toute notion d'ancestralité et de dette, c'est juste en cela qu'ils sont critiquables et seulement quand ils n'en ont pas conscience. Les générations qui viennent après sont bien plus abîmées, bien moins créatrices encore, moins solidaires même. Un formidable gâchis ! L'époque et le progressisme suivront certainement l'ontogenèse des boomers jusqu'à leur dernier souffle, derrière il n'y aura plus qu'une ruine climatique et économique ! À moins que le monde trouve la force, en Asie pourquoi pas ? de se trouver de nouvelles fondations ou encore plus simplement de suivre la tradition des ancêtres ! Ceux qui paient le prix des fautes ne sont pas ceux qui les ont commises mais leurs enfants, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain… 

Il aura fallu environ 250 ans pour que le libéralisme arrive à son acmé avec les générations qui ont le mieux profité des trente glorieuses. Il est évident que ces générations n'avaient aucune moralité, contrairement peut-être aux asiatiques qui respectent mieux la filiation, la transmission ainsi que leurs traditions et ancêtres. Voir le film Tanguy, le retour, qui explique de façon ludique cette différence de mentalités.

La surveillance généralisée et le permis à points de bonne conduite ça fait très peur, mais à ma connaissance il s'agit surtout d'une propagande occidentale, difficile à vérifier à moins d'aller en Chine. J'ai juste fait deux ou trois voyages en Asie, et je trouve leurs populations globalement plus apaisées et sereines, même si je ne suis jamais allé en Chine, je me suis senti moi-même apaisé au contact de cette culture du détachement d'origine bouddhiste et de nature bien plus spirituelle que le reliquat de religion qu'il nous reste en Occident. Quant aux valeurs de la République, cela ne relève ni du spirituel, ni même de la croyance, mais de la méthode Coué. Enfin ça me fait un peu marrer quand Enthoven, un sophiste brillant mais un sophiste, dit que le libre marché est la condition de possibilité, nécessaire mais pas suffisante, de la liberté d'expression, et que le contraire n'est pas vrai comme le prouve le modèle chinois à honnir selon lui. Il explique que vous pouvez avoir le libre marché sans la liberté d'expression (comme en Chine), mais que vous ne pouvez avoir de liberté d'expression sans libre marché ; bref ce philosophe fait plus confiance au marché qu’à toute forme d’humanisme, c'est pour cela que je dis que c'est un sophiste.

Le film de Chatiliez, Tanguy, le retour, montre aussi que ce réalisateur qui a l'air de bien connaître la culture chinoise peut convaincre du contraire, c'est-à-dire que cette culture qui a su garder ses traditions de filiation et son héritage ancestral, aurait peut-être bien des leçons à nous donner. Je mets bien sûr à part la personnalité de leur dirigeant, élu à vie !

Bref… trêve de chinoiseries ! Nous avons fait fausse route depuis 500 ans et l'héritage de Machiavel, aussi sympathique et talentueux que puisse être cet auteur n'oublions que selon la rumeur Le Prince serait le livre de chevet de Macron ; il faut rétablir de la morale dans la vie des gens et jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir étatique et économique, pour tout simplement rétablir un équilibre spirituel. Et je ne pense pas que cela puisse venir du haut avec Marion Maréchal ou un(e) autre... mais du bas, du peuple lui-même qui doit se livrer bataille à soi-même pour retrouver des valeurs de transmission et de filiation, bref comme le disait Orwell repris par Michéa (qui ne dénigre pas le terme de populisme et même le réhabilite), de décence commune. Rompre avec l'ontogenèse des boomers et de leur descendance ainsi que de leur représentant Macron (le gendre idéal !), et leur totale adhésion au consumérisme après leur (trop) courte acmé révolutionnaire adolescente qu'ils n'ont jamais eu le courage, dans leur immense majorité, de poursuivre jusqu'au bout. Pour moi il s'agirait de renouer avec les valeurs et l'héritage spirituel de mes grands-parents, surtout ceux du côté de ma mère ; les bretonnants, que me géniteurs et leurs congénères, forts de leur nombre, de leur puissance et leur aura idéologique, ont réussi à totalement occulter et à tourner en dérision finalement au nom du profit.  C'est aux "petits" de faire la leçon de morale aux "grands", comme avaient essayé de la faire les gilets jaunes, très durement réprimés, éborgnés et amputés pour leur outrecuidance !

vendredi 11 décembre 2020

Peut-on rire de tout ?

 


Car il s'agit de ça, il s'agit de savoir rire, d'avoir de l'humour et le sens de la provocation : ce dont est incapable Macron, ce pervers narcissique polymorphe et ses sbires au service des boomers. Cette affaire des caricatures a quitté la sphère du rire pour devenir une affaire sérieuse et la plus ennuyeuse qui soit, en étant récupérée par l'État, alors qu'au départ il s'agissait d'une joyeuse bande d'anarchistes qui rigolaient entre eux et détestaient la police et les magistrats. L'esprit de Charlie s'est totalement évaporé, comme les années 70 rebelles et contestataires.

L’enfant d’aujourd’hui est un enfant sauvage issu d’une génération spontanée sans filiation ni transmission possibles, c’est l’expérience que j’ai vécue et que doivent vivre beaucoup, dont Mila pauvre enfant égarée dans un monde de brutes, qui la dépasse ; monde qui suit aussi la trajectoire et l'ontogenèse des boomers qui en est la toile de fond. Effectivement l'époque va désormais bien plus vite et mute bien plus rapidement dans son polymorphisme pervers débridé que le rythme d'un Homme, alors que jadis c'était l'inverse. Accélération du temps exponentielle et confusion permanente des esprits, c'est aussi la logique de la fabrique du consentement et de la servitude volontaire propre à l'individualisme et au libéralisme. Qui peut encore comprendre l’esprit des années 70 ? Alors que pour quelqu’un comme moi, pas si vieux, c’était hier ; pour un jeune c’est de la préhistoire… 

Ce n’était pas comme ça avant, l’époque durait le temps de la vie d’un Homme voire plus et l’Homme pouvait même devancer son époque, alors que désormais elle dure à peine le temps d’une décennie. L’époque courait après l’Homme quand désormais il peine à la suivre et à s’y adapter ; dans ces conditions les pervers, les âmes sombres, sont mieux adaptées. Chacun reste dans son paradigme générationnel, sans communications possibles ou à tout le moins bien plus complexes, entre générations. Ce qui nous relie est quelque chose qui ne se partage pas, ou plutôt ce nous partageons (une époque) ne nous relie plus : l’égoïsme et l’individualisme issus du libéralisme. Aujourd'hui on peut être vieux à trente ans pour un jeune de 18 ans, il n'y a plus d'héritage possible, plus de transmission, il n'y a plus que des générations spontanées et des enfants sauvages…

On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, surtout ceux qui égorgent et décapitent... Attention je demande à mes compatriotes musulmans (ceux qui n'ont pas d'humour !) de ne pas regarder les images publiées pour illustrer mon propos.

Je ne suis pas progressiste. Les pervers en général et ceux qui nous gouvernent en particulier surfent sur le progressisme pour accomplir leurs forfaits, le polymorphisme est leur maître mot... Aujourd'hui l'antiracisme et le néoféminisme, derrière tout ça il y a surtout une affaire de gros sous...

D'une part une main d'œuvre à meilleur marché et nécessaire pour combler un vide démographique créé par l'irresponsabilité des boomers ; des boomers qui aujourd'hui ne veulent pas mourir de la Covid et préfèrent, comme ils l'ont toujours fait, sacrifier leurs enfants (après que leurs parents se soient sacrifiés pour eux !), n'ayant transmis aucun héritage à leur progéniture et lui préférant la jouissance sans entraves (c'est la logique du faire un enfant comme on fait un caprice, pour se faire plaisir par simple égoïsme... Alors qu'il s'agit en fait d'une responsabilité qui nous engage !)

Pays des droits de l'Homme, je m'interroge... Ou alors en considérant que la génération des boomers jouit d'un droit quasi divin et que la femme est l'avenir de l'homme, au fond plus docile et productive au sein d'un système libéral-libertaire prônant l'autonomie de la femme et le métissage ethnique comme seul horizon, via les réclames notamment....

La République une et indivisible ne veut pas de pensées déviantes. Tous en rang derrière la République, je ne veux voir qu'une tête ! Les têtes qui dépassent ce sont autant de divisions pour des Français qui ont surtout besoin qu'on les infantilise, qu'on les berce avec une comptine, toujours la même.

Toutes les lois sont désormais faites pour inciter à l'absence de remise en question par la réflexion et donc pour endormir, et même pour effrayer la critique par l'exemple de la sanction dans le pays des droits de l'Homme : c'est cela que l'on appelle la judiciarisation de la pensée et des comportements.

Dans le même ordre d'idées par exemple, la compromission avec l'islamisme et notre propre autocensure nous amènent à ne plus publier les caricatures de Mahomet dans un souci d'apaisement. Dans un souci d'apaisement aussi, toute critique de la pensée officielle sera vue comme une tentative de division, voire de sédition, et donc fortement condamnable à cet égard.

On peut voir dans ce système de pensée un vestige du monothéisme qui s'incarne désormais dans des valeurs et des lois de la République, en France, rigides et monolithiques, après s'être très fortement incarné dans le catholicisme et la culpabilité qui accompagnait toute pensée ou acte déviants. Ce que l'on appelle esprit de division, ou pire, populisme (donc fascisme !), on pourrait tout aussi bien l'appeler pluralisme et débat d'idées... Mais nos gouvernants et nos magistrats ont une matraque qui leur sert de cerveau.









jeudi 10 décembre 2020

Petite transgression en période de confinement...

Ma femme a senti le bon filon pour se débarrasser de moi, elle m'a accusé de violences et de viol (il y aurait eu une relation sexuelle sans son consentement, je ne m'en suis pas rendu compte car elle me l'a dit après coup), les gendarmes, le proc et ses substituts, les juges ont gobé et j'ai fait six mois ferme pour ça. Il y a plutôt une culture de chasse aux sorcières aujourd'hui, et la cible c'est quand même l'homme blanc de plus de 50 ans.

Elle me disait juste qu'elle voulait divorcer depuis environ un an et refusait depuis la même date tout rapport sexuel, sans vraiment que je m'en explique la raison après 17 ans de vie commune, sinon que tout d'un coup, tout ce qu'elle avait aimé en moi s'était transformé en objet de sa haine assez soudainement je dois dire. Je n'ai pas vraiment vu le coup venir, car elle est très pragmatique et a su saisir l'occasion par les cheveux. J'ai aussi très mal réagi face au gendarme qui avait accepté de prendre sa plainte, il m'a provoqué verbalement, et a cherché à m'humilier devant mes enfants, en disant qu'il voulait aussi ajouter une plainte contre moi pour une raison obscure car j'avais déjà eu affaire à lui au sujet de mes parents qui portent aussi plainte contre moi (parce que j'accuse mon père d'attouchements sexuels et ma mère de maltraitances, sur un blog), alors je l'ai bousculé ; j'aurais pas dû faire ça, grave erreur ! 6 mois de prison ferme, 72 heures de garde à vue, 3000 euros d'amende, interdiction de retourner chez moi donc SDF, sans doute la perspective d'être déclaré par l'Éducation nationale inapte à mon métier de prof, bref une vie de misère en perspective. J'ai gravement morflé !

Je suis victime de la "justice" des boomers !... du néoféminisme qui gangrène le système judicaire et de la chasse aux sorcières qui poursuit les hommes blancs de plus de 50 ans. Alors que les boomers crèvent de la COVID ou d'autre chose ?

Au secours ! J'avais une maison avec vue sur la Vilaine, une femme, 3 filles, un chien, un chat, un salaire... Et je n'ai plus rien, j'ai le cul à l'air... Help ! Je n'ai pas mérité un destin si funeste, ce n'est pas ma faute, ni celle de ma femme, si influençable. Alors Qui ? Je suis certainement victime de moi-même et de mon absence de limites. Je demande même pardon à ma femme qui ne m'a pas compris, moi, mon discours, mes actes ; même si je crois, mais je peux me tromper, que cela ne méritait pas de faire 6 mois de prison ferme, ni d'être réduit à rien pour le restant de mes jours. Je suis aussi victime de la Justice de mon pays, je suis victime de "l'État de droit" !

Une bien mauvaise métamorphose ! Merci Caro ! Et merci encore au gendarme Bersot d'Allaire, au procureur Touron de Vannes, et à la JAP Céline Bureau, trois saloperies totales issues du système judiciaire français, soumis à l'idéologie néoféministe... Je déteste les magistrats, la pire engeance de psychopathes sur la Terre, bien plus dangereux et inhumains que les gens qu'ils sont censés condamner !

Une heure du matin, seul avec moi-même : perspective de suicide aux benzodiazépines... Mais y en a-t-il assez ? Humilié, abandonné pendant 6 mois aux mains de mes geôliers, 72 heures de garde à vue, paroles méprisantes et infantilisantes des magistrats, traité par ma femme pire que le chien, qui a le droit, lui, de rentrer dans ma maison... Pays des droits de l'Homme, je m'interroge... Ou alors en considérant que la femme est l'avenir de l'homme, au fond plus docile et productive au sein d'un système libéral-libertaire prônant l'autonomie de la femme et le métissage ethnique comme seul horizon, via les réclames...

Jour 5 après ma sortie de prison : internement en hôpital psychiatrique sur signalement de ma femme... Après 6 mois de prison, cela ne suffisait pas.

Ce que je redoutais le plus est arrivé : le divorce s'accompagnant du déchaînement de violence que je lui connais, quand elle a décidé d'abattre un ennemi à qui plus rien ne la lie... Alors que moi, j'ai des sentiments et des scrupules.

Combat assymétrique et perdu d'avance...

Je crois que dans sa tête je ne suis même plus le père de ses filles. Je suis juste un nuisible qu'elle écrase comme un cafard.

Dans sa tête une âme de flic qui rêve de matraquage. Elle ne s'adresse d'ailleurs pour me punir et sans dialogue, qu'à des flics...

Ma femme est comme ça : quand elle se met une idée dans la tête, elle va jusqu'au bout. Peu importent les énormes dégâts collatéraux !

Elle m'avait dit il y a deux ans qu'elle ne m'aimait plus mais qu'elle avait encore de l'affection, parce-que j'étais le père de nos deux filles. Heureusement qu'elle avait encore de l'affection, sinon qu'est-ce que j'aurais pris !

Après des années de confort douillet petit-bourgeois, je suis enfermé dans un logement d'urgence glauque qui sent un mélange de pisse de chat et de moisi incrustés, sans aucune ressource hormis les restos du cœur. Triste retour au réel, au dénuement. J'ai gravement merdé, c'est ce qu'on appelle un instinct d'autodestruction. Seul avec moi-même et des pensées morbides, j'ai la trouille que la gendarmerie vienne me chercher pour me ramener en prison dès qu'une portière de voiture claque dans la rue.

Qu'est-ce que j'ai fait au fond ? Bousculer un gendarme et l'outrager, toujours le même à venir chez moi pour la moindre embrouille avec ma femme. Il m'avait pris en grippe quand il a vu des livres chez moi ; j'ai eu à ses yeux la mauvaise image de l'"intellectuel" de "gauche" (bof ! La gauche ne fait plus bander) et contestataire (ça oui, contestataire !): un petit complexe d'infériorité du fonctionnaire de police face au fonctionnaire de l'éducation ?

Attendre la décision du comité d'experts médicaux et de l'inspection académique : radié ou non ? Avec la déchéance imposée par la Justice, difficile de garder un aspect présentable. Déshumaniser pour mieux détruire, c'est la logique décrite par Robert Antelme dans L'espèce humaine. Privé de "chez-soi" est une grave aliénation pouvant conduire à la folie ou des actes désespérés...

Mes parents boomers et privilégiés triomphent, ils ont leur vengeance (ma mère me pousse subtilement au suicide...), qui est finalement venue par là où je ne m'y attendais pas. Ma femme qui jusqu'il y a deux ans, était encore une alliée indéféctible.

Je n'en veux même pas à ma femme car elle a sans doute été victime de pressions familiales ; plus ou moins conscientes, sous-jacentes. De la part de sa famille, de ma mère...

J'en veux à mon père, Robert Blesbois, car c'est un pervers narcissique aux pulsions pédophiles et incestueuses, brutal et criminel, qui m'a laissé sur le bord de la route quand j'avais 18 ans.

J'en veux à ma mère, Colette Blesbois, qui ne manque pas de ressources et qui pourtant ne m'apporte aucun secours. Pourquoi ? C'est une femme qui comme mon père est abandonnante. À force de raconter mon histoire familiale à ma femme, elle l'a répétée à mon égard comme l'avaient fait mes deux parents avec moi. À croire que j'ai un don pour être laissé de côté, abandonné. Je ne jette surtout pas la pierre à ma femme, avec un vécu si lourd j'ai fini à ses yeux par me rendre insupportable. Et je reconnais qu'il y a une part d'instinct d'autodestruction dans ce qui m'arrive. L'histoire ou le destin s'acharne sur ceux qui ont eu une mauvaise enfance, et se répète. Je crois depuis que je suis tout petit que mes parents m'ont considéré comme le bouc-émissaire de leur relation pourrie.

Ma mère pourrait me venir en aide mais elle ne le fait pas, si j'ai bien compris elle espère que je me suicide pour se soulager d'un poids qui a entravé sa jouissance, depuis que je suis tout petit elle m'interdisait que je l'appelle maman.

Une femme vénale et profondément égoïste qui ne sait pas ce qu'est l'amour, et qui considère les hommes comme un intrument de plaisir, noirs et bien membrés de préférence.