mardi 16 juin 2020

Le discours de Macron du 14 juin 2020


Finkielkraut a dit récemment de la France ; « Défiée jusqu'à l'intérieur de ses frontières par des cultures hostiles » : comme du climat, le patronat s'en fout royalement. L'argent permettant d'échapper à l'enfer ainsi créé.
Accents gaulliens d'AF pour appeler à l'unité nationale et à la communauté de destin entre riches et pauvres, sous-entendu pourvu qu'ils soient au moins d'origine européenne. Je pense au contraire comme Hugo que le paradis des riches est fait de l’enfer des pauvres, qu’il s’agit donc de deux mondes ou réalités tout à fait inconciliables, bien plus qu’entre « races » antagonistes qui sont bien plus poreuses. 
J'ajouterai que la mondialisation constitue en réalité une internationale des riches (Attali a fait une synthèse de Marx qui va dans cette direction), un appauvrissement et une déculturation des peuples. On ne peut donc qu'adhérer, en idée en tout cas, au projet souverainiste d'Onfray qui oppose dans le mouvement qu’il a créé, « Front populaire », la France d'en haut à la France d'en bas.

L'immigration est à la fois une idéologie plutôt de gauche (l'internationalisme issu de Marx), et est une réalité plutôt de droite, c'est-à-dire du monde de l'argent. Bien qu'aujourd'hui droite et gauche ne signifient plus grand chose. Quand on voit que BHL se prétend à "gauche" notamment, alors qu'il n'hésite pas à demander le sacrifice des travailleurs (faire bosser coûte que coûte malgré la crise sanitaire) pour faire fonctionner le système. C'est l'oligarchie, le patronat, le libéralisme qui favorisent l'immigration, Marchais l'avait condamnée autrefois (mise en concurrence des travailleurs français avec une autre à moindre coût). Marchais était un brave type finalement comparé à Méluche. Désormais nous avons Mélenchon qui est islamo-gauchiste, étant l'idiot utile du capitalisme sans frontière finalement.

Même au temps des invasions barbares, il n'y avait pas autant de flux de populations, de réfugiés que sous notre système de mondialisation. La culture était ce qui permettait d'être plus attaché à un lieu qu'à la quête du profit : valeur d'usage contre valeur d'échange. La déculturation généralisée, c'est-à-dire le remplacement universel d'une culture d'usage par une culture exclusivement d'échange (c’est-à-dire qui nous éloigne précisément de l’universel), ou l'homogénéisation des modes de vie sous l'hégémonie de la culture US dominante est aussi un élément d'explication de ces flux intensifs, comparables à ceux de mouches attirées par la lumière ou la m... !

Pourquoi le gouvernement aurait-il peur des niches victimaires ? Jérôme Leroy ne va pas assez loin ; non seulement le libéralisme n'en a pas peur mais il les attise afin de diviser pour mieux régner, et de créer un appel d'air. N'oublions pas que le système capitaliste repose sur la destruction créatrice pour faire du profit. La destruction pure et simple, c'est peut-être le sort qui attend la partie de la population française qui est attachée à ses acquis sociaux que l'on détricote soigneusement depuis le début des années 80. Ce n'est effectivement pas la religion musulmane qui est remplaciste, mais le patronat.
Si une population était de nature à être moins demandeuse et pouvait mieux s'adapter à des conditions de travail toujours plus dures et exigeantes, on aurait aucun scrupule à la faire remplacer une population plus frileuse et demandeuse en matière du droit du travail. La compensation pourrait être quelques aides attribuées en priorité à ces nouvelles populations au départ (logements sociaux, assistance médicale gratuite etc.), et une reconnaissance victimaire exclusive.

Il est évident que Macron clive volontairement, qu'il a intérêt à favoriser la guerre de tous contre tous : c'est le projet d'un libéralisme où l'État s'en tiendrait à ses seules fonctions régaliennes, et où les décideurs économiques auraient encore bien plus de marges de manœuvre. Il ne s'agit donc pas d'un opportunisme en fonction des circonstances de la part de Macron, mais d'un projet mûrement réfléchi de nature machiavélique.
Macron est avant tout un banquier qui a le profil d’un pervers narcissique, c’est-à-dire d’un calculateur et d’un manipulateur.
Macron n'affiche qu'un opportunisme de façade, alors qu'au fond de lui il a le profil d'un calculateur et d'un manipulateur : ce qui veut dire que pratiquement tout ce qu'il dit est un tissu de mensonges, un simple moyen de séduction pour parvenir à ses fins.

Quelle sont ses fins ? Macron n'est que le continuateur de Thatcher qui avait bien expliqué qu'elle voulait détruire tout ce qui faisait société (déculturation généralisée), qu'il n'y avait de toute façon pas d'alternative. On en arrive donc logiquement à Bezos, l'homme le plus riche du monde qui se déclare libertarien donc quasiment anarchiste, voulant en finir avec toute forme d'État providence et de garde-fous. C'est aussi à terme je le pense le projet de Macron pour la France.

Les décideurs économiques ne font pas dans le sentimentalisme, s'il fallait détruire tout ce qui fait notre Histoire et notre mémoire pour y parvenir, ils n'auraient aucun scrupule à le faire, et même à les remplacer par une mémoire purement victimaire en direction des populations moins exigeantes et plus malléables économiquement. Tout ça malgré les propos de Macron assurant qu'on ne déplacera pas une virgule au roman national, destinés à rassurer les traditionnalistes ou les souverainistes comme Zemmour.



vendredi 12 juin 2020

Vers quel type d'Homme tend notre société ?



Moi : « Alain Minc notamment a une vision libérale de l’Homme, comme étant par essence métaphysiquement une canaille. Pour comprendre une telle conception de l’Homme qui remonte au XVIIIème siècle anglais, il faut se souvenir qu’à cette époque la société anglaise était composée d’une part non négligeable de soudards qui servaient de chair à canon dans les guerres en dentelles, et également de matière première de l’émigration vers les terres conquises par l’empire colonial anglais.
Ce type d’homme est bien décrit dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick. Ainsi le libéralisme part d’une vision de l’homme comme étant une canaille qui ne pense qu'à son plaisir et à ses vices, pour fonder sa construction politique d’un marché mondialisé d'influence libérale.
Toute la construction politique du libéralisme dans laquelle nous vivons, est une construction très pessimiste qui n’a pas une bonne image de l’Homme du peuple, et qui considère effectivement que seule une élite éclairée peut avoir accès à la Raison.
On pourrait dire que transposée dans le monde d’aujourd’hui, une telle élite est celle qui profite le mieux du système, il s’agit certes des intellectuels bobos des centres métropolitains, mais aussi de la caste financière oligarchique qui brasse des milliards.
Il semblerait aujourd’hui que les élites comme le peuple soient de plus en plus affectés par ce symptôme (la perversion narcissique), ce qui peut laisser à penser que la société qui repose sur la destruction-créatrice et le darwinisme social s’acclimate fort bien de ce type d’Homme perverti, plutôt que de chercher à l’élever et le rendre plus vertueux.
Et le poulain de Minc et d’Attali, Macron, semble effectivement en être un, et un beau ! de pervers narcissique.
Comme le disait déjà Kant : « Le problème de la formation de l'État, si dur que ce soit à entendre, n'est pourtant pas insoluble, même s'il s'agissait d'un peuple de démons (pourvu qu'ils aient quelque intelligence). » »

Xavier : « Vous avez raison. C'est d'autant plus envisageable, qu'il est tout à fait possible d'imaginer que la foule n'a pas de problème à rétrécir au minimum commun les points communs qui la soudent. Si les pulsions animales constituent un seuil acceptable pour former la société, alors toute la société en finit par croire que ces éléments sont non seulement admissibles, mais même que ceux qui les incarnent le mieux sont les plus à même de la représenter. Julian Huxley le montre parfaitement dans l'Homme cet être Unique : son postulat de biologiste consiste à poser l'équation entre la sélection naturelle des meilleurs gènes de l'espèce vers laquelle doit tendre toute humanité et le système politique qui la construit. Si le capitalisme survit, selon lui, c'est alors une catastrophe naturaliste puisque le système uniformément réparti, notamment par l'homogénéisation des cultures et des alimentations, incitera à la reproduction des gènes les pires de l'humain, ceux qui favorisent la prédation financière plutôt que le travail. Alain Minc, qui ne cesse de répéter à l'envi que le capitalisme survivra, incarne ce parasitisme avec un talent émétique. »

Churchill était-il raciste ?



Moi : « Pourquoi le gouvernement aurait-il peur des niches victimaires ? Jérôme Leroy ne va pas assez loin, non seulement le libéralisme n'en a pas peur mais il les attise afin de diviser pour mieux régner. N'oublions pas que le système capitaliste repose sur la destruction créatrice pour faire du profit. La destruction pure et simple, c'est peut-être le sort qui attend la partie de la population française qui est attachée à ses acquis sociaux que l'on détricote soigneusement depuis le début des années 80. Ce n'est effectivement pas la religion musulmane qui est remplaciste, mais notre système qui repose sur la seule quête du profit. Si une population était de nature à être moins demandeuse et pouvait mieux s'adapter à des conditions de travail toujours plus cruelles et exigeantes, on aurait aucun scrupule à la faire remplacer une population plus frileuse et demandeuse en matière du droit du travail. La compensation pourrait être quelques aides attribuées en priorité à ces nouvelles populations au départ, et une reconnaissance victimaire exclusive.

Il est évident que Macron clive volontairement, qu'il a intérêt à favoriser la guerre de tous contre tous : c'est le projet d'un libéralisme où l'État s'en tiendrait à ses seules fonctions régaliennes, et où les décideurs économiques auraient encore bien plus de marges de manœuvre. Il ne s'agit donc pas d'un opportunisme en fonction des circonstances de la part de Macron, mais d'un projet mûrement réfléchi de nature machiavélique. Je pense que Macron n'y est pas pour grand-chose, c'est un banquier qui avait le bon profil, et il a été choisi pour faire le sale boulot de nettoyage.

Macron n'est que le continuateur de Thatcher qui avait bien expliqué qu'elle voulait détruire tout ce qui faisait société, qu'il n'y avait de toute façon pas d'alternative. On en arrive donc logiquement à Bezos, l'homme le plus riche du monde qui se déclare libertarien donc quasiment anarchiste, voulant en finir avec toute forme d'État providence et de garde-fous.
Les décideurs économiques ne font pas dans le sentimentalisme, s'il fallait détruire tout ce qui fait notre Histoire et notre mémoire pour y parvenir, ils n'auraient aucun scrupule à le faire, et même à les remplacer par une mémoire purement victimaire en direction des populations moins exigeantes et plus malléables économiquement. »

Balthazar : « Voilà l'exemple type de ces discours néo-marxistes délirants !
Ce n’est pas le capitalisme ni le néo-libéralisme qui explique Macron ! Ou bien votre théorie explique tout, c'est à dire qu'elle n'explique rien ! Ce néo-marxisme est en fait assez inquiétant car on ne sait pas au juste ce qu'il veut promouvoir ? Le néo-communisme ou le néo-national-SOCIALISME ? Je me pose des questions... »

Moi : « Vous dites que ce n'est pas le capitalisme ni le néo-libéralisme qui explique Macron, c'est quoi alors ? »

Balthazar : « Un coup d'état médiatico-judiciaire par exemple ! Si non, si l'on suit votre raisonnement, est-ce que Trump est anti-capitaliste et anti-libéral ? J'ai de gros doutes ! Donc votre théorie explique que Macron = Trump ! Ça ne me parait pas très probant...
Ce que je pourrais vous concéder, c'est que Macron appartient à un courant, celui de l'idéologie libérale-libertaire, que de nombreux chefs d'entreprise (des capitalistes dans votre vocabulaire) ont adopté depuis Mai 68, mais cela n'est qu'une idéologie parmi d'autres et le capitalisme n'a rien à y redire si cela permet la circulation du capital ! Mais de même que l'idéologie chinoise permet la même chose ! Donc ce n'est pas la critique du capitalisme qu'il faut faire mais la critique des idéologies qui contrairement à ce que pensait Marx, ne sont pas l'émanation de l'économie et de la lutte de classe ! Ce sont les conneries qui ont conduit le marxisme dans le mur de sa concrétisation politique ; alors ne recommençons pas... »

Moi : « Et pourquoi l'État providence et la France issue du conseil national de la résistance étaient-ils de si mauvaises choses ? »

Balthazar : « Je crois qu'on est d'accord mais il est évident que ce compromis gaullo-communiste n'était pas du tout une volonté de la part des deux de mettre fin au capitalisme (les communistes ont assez montré à de Gaulle qu'ils ne pensaient pas qu'il avait rompu avec le capitalisme !) ; au contraire, je crois que cela était une forme idéologique très intelligente (en tout cas à cette époque) du capitalisme et rien aujourd'hui nous interdit d'aller dans cette direction ! Ce n'est pas le capitalisme qui s'opposera à cela mais des idéologies de type libérale-libertaire que défend Macron ! Je n'arrête pas de répéter que contrairement à ce que nous raconte les marxistes et les ultra-libéraux, le capitalisme se moule dans le cadre de ce que nous lui imposons, nous les hommes ! Même si cela n'est pas facile... »

Moi : « Critiquer les idéologies au profit du libéralisme qui est une soi-disant philosophie selon moi, pleinement une philosophie selon vous, c'est déjà la tâche que se sont assignés les prétendus nouveaux philosophes comme BHL, Glucksmann, Bruckner, Finkielkraut un peu plus à la marge... non ? Ça fait maintenant 40 ans que ces philosophes au service de l'idéologie libérale-libertaire règnent en maître sur le débat d'idées français, avec le résultat que l'on voit aujourd'hui : une société asphyxiée par son endettement qui se délite de partout. Où les véritables forces vives de la nation, les soignants, les profs, les caissières que l'on a vu en première ligne, peinent à joindre les deux bouts.
Je ne vois pas comment le capitalisme pourrait revenir en arrière à une forme plus apaisée et redistributrice de développement, surtout avec la rivalité des pays asiatiques qui tirent le coût du travail vers le bas ? Le génie du capitalisme jusqu'ici est d'avoir su muter comme un virus virulent et nocif pour ne pas disparaître, et en France il a pris effectivement la forme du libéralisme libertaire.
L’antiracisme outrancier qui déboulonne les statues et qui voudrait imposer une dissolution de la mémoire collective française, n’est qu’une ruse de plus du capitalisme, son aspect libertaire pour ne pas disparaître. »

Balthazar : « Votre logique est vraiment curieuse car elle n'est qu'intellectuelle et ne se base pas sur la réalité du monde ! Donc vous assignez au capitalisme la responsabilité de nos problèmes (endettement, problèmes des soignants, des profs, etc.) sans vous rendre compte qu'il y a des tas de pays capitalistes dans le monde qui n'ont pas ces problèmes (en tout cas pas en si grand nombre !) ; vous faites comme si la politique n'avait aucune influence sur toutes les mauvaises décisions que notre pays a pris et qui expliquent ce désastre ! D'ailleurs votre exemple de de Gaulle montre bien que l'on peut prendre de bonnes décisions politiques et que cela n'a rien à voir avec le capitalisme ! Bref, je ne fais pas qu'une critique des idéologies, je fais surtout une critique de nos hommes politiques qui ont massacré notre pays ! Et à mon avis en n'étant pas assez capitaliste ! Parce que pour moi la force indépassable du capitalisme jusqu'à aujourd'hui, c'est son pragmatisme... »


Moi : « Vous aurez du mal à me convertir car le problème que pose à terme le capitalisme selon moi est qu'il part du postulat d'une croissance infinie dans un monde fini. C'est la destruction des espèces animales et de l'environnement qui assignera au capitalisme ses limites. Un capitalisme véritablement pragmatique devrait faire plus grand cas des limites environnementales et humaines.
Si la chasse au profit n'aveuglait pas tant de nos contemporains les choses pourraient être mieux faites. Il y a malheureusement un principe énoncé par Mandeville qui est à la base du capitalisme et qui est que le vice privé fait la vertu publique. Mandeville et dans sa lignée Smith ne disent pas que le mal est préférable au bien comme dans le sadisme, mais ils affirment que le mal peut se transformer en bien, qu'il est comme un pharmakon pouvant faire du bien à l'ensemble d'une collectivité (Smith évidemment ne le dit pas comme ça, car il a édulcoré la version de Mandeville qu'il avait lu pour la rendre "politiquement correcte").
Je pense que ce sont les mentalités, donc toute une anthropologie collective, qui a été affecté par les principes du capitalisme, et malheureusement pas dans le bon sens : explosion de la délinquance, familles atomisées, judiciarisation des rapports humains, perversion narcissique de masse, surenchère médicamenteuse etc...
Je pense aussi que le libéralisme d'un Diderot par exemple était plutôt vertueux, alors que celui de type anglo-saxon était vicieux dès ses prémices, pour gagner. Et c'est effectivement cette forme de libéralisme qui a triomphé dans le capitalisme. »

Balthazar : « Vous avez raison, je crois que nos positions ne sont pas conciliables car je crois à exactement le contraire de vous ; je pense qu'il n'y a que le capitalisme qui nous sortira du problème écologique, car il arrivera un moment (et nous n'en sommes plus loin) où il sera plus intéressant pour le capitalisme d'investir dans ce qui préserve la planète que dans ce qui la détruit (d'ailleurs aujourd'hui on sait que ce sont les régimes type chinois qui vont contribuer le plus aux problèmes de ce type) ! Et contrairement à vous je n'ai jamais cru à la bonne volonté humaine, je crois que cela est une utopie (de type religieuse) qui ne peut nous conduire qu'aux plus grandes tragédies humaines (et dieu sait que le communisme en fut une !) ; alors que le capitalisme, contrairement à ce que vous pensez, est vertueux car il ne prétend pas sauver le monde mais faire du profit, ce n'est pas une idéologie ; et par là même il contribue à l'amélioration des conditions de vie de tous (car on peut critiquer tout ce qu'on veut dans le capitalisme, mais on ne peut pas nier qu'il est beaucoup plus confortable de vivre dans n'importe quel pays capitaliste que dans un pays non capitaliste, faites-en l'expérience si vous n'êtes pas d'accord ! Je vous le conseille, vous verrez le statut des enseignants et des profs dans ces sociétés, malheureusement on a tendance à l'oublier) ; mais par contre, certaines idéologies économiques et politiques, comme par exemple le néo-libéralisme (qui est une invention très récente dans le monde !) sont effectivement des idéologies très dangereuses et qu'il faut absolument combattre !
Le capitalisme n'étant pas une morale peut se mettre à totalement déconner, mais c'est la fonction et l'honneur du politique de lui définir le cadre légal dans lequel il doit opérer et de le contraindre à le respecter ! C'est ce qu'ont toujours fait les nations depuis l'ère moderne et effectivement, si nous vivons une crise aujourd'hui, ce n'est pas celle du capitalisme mais bien celle des constructions politiques et juridiques comme la nation, et ça c'est une autre paire de manche de régler ce problème ! »