mardi 30 juin 2015

Les musulmans et l'Histoire

Les islamistes radicaux retardent l'avancée de l'Histoire et veulent nous faire revenir à une sorte de moyen-âge. Pascal Bruckner le dit très bien, nous ne sommes même pas "contemporains" de la plupart des musulmans (il doit bien exister des musulmans agnostiques ou même athées), qui vivent leur foi comme nous la vivions en Europe il y a 500 ans : comment faire cohabiter des gens si différents dans le même pays ? Sachant en plus que cette religion est grande pourvoyeuse de fanatiques. Personnellement je trouve ça effrayant, je ne comprends pas comment tu arrives à garder ton calme devant la gravité de la situation.
C'est trop tard je crois que nous avons perdu la guerre de civilisation(s), avec ou... sans s comme Manuel Valls.

C'est démographiquement que les musulmans vont gagner, c'est toujours démographiquement que l'on gagne les guerres, heureusement il reste les asiatiques bouddhistes. Le bouddhisme est l'avenir du christianisme, les Chinois et les Indiens vont "manger" les musulmans, les soumettre, et vont faire avancer l'Histoire, car ce ne sont pas des décadents, comme nous autres Européens. C'est en Asie qu'aura lieu l'avènement de l'IA (intelligence artificielle). L’Asie est l'avenir de l'Europe qui agonise. Quant aux musulmans, rien de bon ne sortira de leur archaïsme et de leur anachronisme. Hegel dirait peut-être qu'ils sont une erreur de l'Histoire.

samedi 27 juin 2015

Les Anglais et l'Europe

Si les Anglais n'avaient pas entravé l'œuvre de Napoléon, l'Europe fédérale et supranationale serait faite depuis longtemps. Il est à noter que Napoléon fut le plus grand stratège de l'histoire de l'humanité, mais l'histoire de l'humanité est assez courte. Alexandre et César furent des conquérants et des stratèges, mais Napoléon les surpasse en stratégie pure, il fut le plus révolutionnaire des trois, c'est normal il était l'héritier d'une révolution, donc il a révolutionné l'art de la guerre. Napoléon n'a jamais été battu par aucune armée régulière du temps de son apogée. Ce n'est pas faire preuve de chauvinisme que de dire ça, d'ailleurs Napoléon était à peine français, beaucoup plus héritier d'une idée, la Révolution, que d'un pays, fut-il au passé prestigieux mais alors monarchique, comme la France. Seul le froid en Russie l'a battu et décimé pratiquement l'intégralité de sa grande armée. Comment reconstituer une armée avec des Marie-Louise ? Impossible, Napoléon avait saigné la France en Russie, emporté dans son élan, par sa démesure, que ne s'est-il arrêté plus tôt et géré l'Europe en bon père de famille ! Aujourd'hui on célèbre Waterloo, le génie militaire de Wellington qui a battu Napoléon. C'est une imposture, les Anglais une fois de plus ont récolté tous les lauriers de la victoire comme ils savent si bien le faire. Ce sont les Russes qui ont battu Napoléon, ou plutôt leur hiver. Tout comme ce sont principalement les Russes qui ont battu Hitler. Mais les Anglo-saxons sont plus doués pour se vendre (c'est leur spécialité, le commerce), que les Russes. Les Anglais ont retardé le cours de l'Histoire et on les glorifie pour ça au nom de la "liberté", qui n'est que liberté du libre échange, mais pas de tout le reste : institutions, lois, droit, politique etc ... Aujourd'hui en dignes héritiers des Anglais, les Américains font la même politique : instauration de la "liberté" à l'échelle mondiale, c'est-à-dire du libre échange à l'échelle mondiale, qui contribue au super enrichissement de quelques uns au détriment de tous les autres. Certains s'en sortent : les Européens, pas mal de pays d'Asie et d' Amérique du sud ; mais avec des inégalités criantes entre riches et pauvres au sein même de ces pays développés ou en voie de développement. L'Afrique et le Moyen-Orient sont à la traîne, et s'embourbent dans beaucoup de cas, dans le chaos et la barbarie.

mardi 23 juin 2015

Sur le racisme

Emmanuel Mousset est un être totalement libre de ses jugements, car il n'a pas eu de père, et sa famille n'a jamais eu aucune emprise sur lui. A l'instar de Sartre, il est totalement libre, de n'avoir jamais subi aucune autorité paternelle, ni aucune influence pernicieuse féminine. C'est donc un pur, qui voudrait que tous les hommes soient aussi vierges moralement que lui. Il est donc très apte à détecter les "salauds"(au sens sartrien), et ceux qui font preuve de mauvaise foi (la lâcheté devant l'action). Emmanuel Mousset ne croit qu'aux vertus de l'action, la psychologie n'existe pas chez lui, car elle constitue toujours une excuse pour ne pas accomplir son devoir et ne pas être discipliné.
Emmanuel Mousset est un héros sartrien, un peu désincarné, comme la littérature de Sartre, à la différence du héros célinien totalement un salaud, mais aussi totalement incarné, comme la littérature de Céline ... et de son héritier Houellebecq.

En ce qui me concerne, étant petit garçon puis jeune adolescent, quand je voyais des noirs dans la rue, je m'avançais un peu vers eux, et je leur faisais un grand sourire pour leur montrer que je les aimais ; parfois ils éclataient de rire devant mon attitude. Cette histoire est véridique. Je croyais aux idées, je croyais que le monde était pur comme le regard d'un enfant. J'attendais l'âge adulte pour que la vie me déverse son message éblouissant. Voilà pourquoi le rêve se transformant en cauchemar, du fait de la névrose familiale, je suis devenu avec le temps et les expériences, plutôt négatives que positives plus célinien que sartrien.orrespondent pas à l'idée que je me fait de l'humanité comme mouvement vers l'avant porté par le désir de vie.

lundi 22 juin 2015

Pour la démocratie directe, comme à Athènes il y a 2500 ans

Après les église transformées en mosquée, voici les campagnes transformées en ghettos. Il ne s'agit pas de racisme, mais d'autre chose comme : aurait-on dit de DUGUESCLIN qu'il était raciste contre les Anglais ? De Charles Martel qu'il était raciste contre les Arabes. Il ne s'agit pas d'une petite immigration, il s'agit d'une immigration massive, d'un changement de population, pourquoi les gens accepteraient-ils ça, au nom de quelles valeurs ? Il ne s'agit pas d'être contre le cosmopolitisme, le métissage, j'y suis favorable et je l'ai mis en pratique dans ma vie sentimentale, mais je n'entrerai pas ici dans les détails. Il s'agit pour les "de souche", de rester le modèle dominant, celui qui fixe les valeurs d'accueil, il en a toujours été ainsi dans tous les systèmes, et je comprends les "de souche", même si quand ils sont trop renfermés sur eux-mêmes cela devient pathologique, et dont le paradigme est ces Américains racistes du sud, avec tout leur folklore raciste dont le Ku Klux Klan, est l'extrémité dans laquelle ne pas tomber.
Attention de ne pas faire systématiquement des "de souche", des tordus et des dégénérés, tout droit sortis d'un film de Tarentino. L'antiracisme outrancier peut-être aussi une expression de la haine de soi. Quand à cette idée d'accueillir les immigrés dans les campagnes, laissons quand même ceux qui vivent dans les campagnes, car elles ne sont pas si désertes que ça, s'exprimer sur la question. Toutes les questions portant sur l'immigration devraient être désormais soumises à référendum, car il en va de notre identité ; acceptons nous de changer d'identité, de mœurs, assez rapidement, les réponses seront peut-être surprenantes, tout dépend de comment on présente ces idées.
La montée du FN s'explique par le fait que beaucoup de gens ont l'impression qu'on ne leur demande pas leur avis, que tout cela est imposé par les technocrates de Bruxelles, donc l'idée véhiculée par ce parti extrémiste qu'est le FN de ranger l'idée européenne et l'immigration dans le même sac.
Il faudrait au contraire systématiquement consulter les Français (quelle que soit leur origine) sur toute question concernant l'immigration, afin de ne pas attiser les fantasmes, en république c'est peuple qui doit être souverain, pas les technocrates, sinon on appelle ça oligarchie.
De toute façon encore une idée saugrenue et provocante, il faut arrêter de jouer à attiser les peurs.
Je voulais juste rajouter le mot important d'amalgame, le FN joue sur les peurs et fait des AMALGAMES, notamment entre l'idée européenne et l'immigration. Ne donnons pas de cartouches au FN. Organisons plus souvent des référendums populaires, pour pas que les Français (de toute origine) ne se sentent floués dans leur souveraineté. Comme Houellebecq qui souhaite : « Je souhaite généraliser la démocratie directe en supprimant le Parlement. A mon avis, le président de la République doit être élu à vie mais instantanément révocable sur simple référendum d'initiative populaire » ; je sais on lui reproche d'être un démagogue, et que cet outil législatif, le référendum, est utilisé aujourd'hui le plus souvent pour opprimer les minorités, interdire l'intégration des immigrants, bloquer le progrès social et violenter l'unité nationale. Moi je dis : aux politiques d'être convaincants et d'assumer leurs choix bons ou mauvais par référendum, comme cela se faisait en Grèce antique ; qui là était une vraie démocratie, peut-être la seule qui ait jamais existé.
Les Français ne sont pas des sots, laissons les faire des choix, sinon c'est considérer que le peuple ne sait pas faire de choix et doit seulement être éduqué. Dans cette option nous ne vivrions pas en République mais en oligarchie des élites éclairées.
Pour l'instant non seulement on ne les fout pas à la porte, mais on les accueille à tour de bras à très gros flux continu, y-a-t-il un tel exemple dans l'Histoire, mises à part les grandes invasions barbares ? A moins que l'on ne supprime la notion de frontière, vers un Etat mondialisé, ce vers quoi on tend et que j'appelle de mes vœux d'ailleurs. Un seul citoyen du monde libre et égal en droits à tous les autres. Puisse cela arriver rapidement sans trop de violences. Le vote FN, ainsi que la vision de Zemmour sont considérablement rétrogrades, et ne correspondent pas à l'idée que je me fait de l'humanité comme mouvement vers l'avant porté par le désir de vie. Je n'aimerais pas être dans la peau de Marine Le Pen, elle s'est construite sa propre image et maintenant elle est prisonnière de cette image de quasi fasciste, de raciste et fasciste foncière si l'on est radical et militant dans un parti. L'a-t-elle choisie cette image ? Quand on voit son père on imagine toute la violence qu'elle a dû subir. Il faudrait "rééduquer" Marine Le Pen au sens de Pol Pot. Mais j'ai appris sur ce blog que la politique n'est pas la psychologie, et n'est pas là pour tenter de justifier ou de comprendre le comportement de ses acteurs.orrespondent pas à l'idée que je me fait de l'humanité comme mouvement vers l'avant porté par le désir de vie.

samedi 20 juin 2015

Vers l'IA ?

"La viande artificielle, c'est comme l'intelligence artificielle : ça ne m'inspire pas trop"
Non tu n'y est pas sensible, parce que tu es sensible à l'esprit de sacrifice, mais plus encore au principe de propriété encore présent dans le système scolaire. Par exemple ne devrait-on pas autoriser l'usage d'un ordinateur relié à internet durant les épreuves du Bac, avec une imprimante pour sortir la production du candidat ? Je n'appelle pas ça triche ou fraude, mais critique radicale du droit d'auteur et du principe d'autorité. Il faut préparer l'élève à être un futur citoyen connecté au grand Tout que constitue l'humanité, et non un propriétaire de son savoir. De toute façon nous n'y échapperons pas.
Tu penses avec des catégories héritées du passé, je te l'ai dit l'humanité est une entité en mouvement, ce mouvement vers l'avant on ne peut l'empêcher, on ne peut le réguler, on peut le déplorer mais c'est comme ça. Le grand tout, c'est l'IA, l'intelligence artificielle vers laquelle nous avançons exponentiellement, peut-être dangereusement. Après c'est l'IA qui prendra le contrôle de la société et au besoin la régulera, vers moins de croissance économique et d'expansion démographique, si il en va de la survie du système, pourquoi pas ? Pour l'instant, pris dans le mouvement nous ne pouvons qu'avancer vers notre destin, dont nous ne savons pas de quoi il sera fait, mais il sera le grand Tout. L'IA c'est dieu, c'est effectivement un genre de totalitarisme, comme disait Alain Souchon dans une chanson : "le monde change de peau sera-t-il laid ou bien beau ?"

L'écologie aujourd'hui, et la notion de sacrifice

Je pense que le mouvement écologique se soucie trop des problèmes sociétaux comme le mariage gay (dont personnellement je me fous) et qu'elle ferait mieux de se recentrer sur sa finalité première : la préservation de la nature, dans ce domaine elle n'est pas audible. Que propose-t-elle, rien. Nicolas Hulot est effectivement beaucoup plus pertinent en ce qui concerne la nature que Cécile Duflot, que fait cette dernière, et que dit-elle sur la nature à la tête de son mouvement, mais l'est-elle encore au fait ? Je n'entends rien.
Enfin je pense que l'écologie devrait mettre au tout premier plan une critique de notre alimentation carnée, sujet de plus en plus prégnant en philosophie, dieu soit loué.
Le sort que nous faisons subir à nos frères, les grands mammifères et même les plus petits (comme les volailles), pour nous nourrir est absolument scandaleux. Il faudrait aller jusqu'à une critique du régime alimentaire des gens, qui comporte beaucoup trop de viande. Là je me critique moi-même, peut-être faudrait-il aller vers un végétarisme pratiquement radical de notre régime alimentaire. Trouver une alternative en tout cas à notre régime alimentaire carné d'individu occidentalisé (donc même si il est chinois), toujours plus nombreux sur la planète, et toujours aussi prédateurs. Nous ne tiendrons pas ainsi.
De plus il faudrait mettre au point au niveau mondial, une régulation de la croissance démographique. A ce rythme là, nous allons vers notre propre destruction. L'Allemagne présente un signe de décroissance démographique, ce modèle de décroissance devrait servir de paradigme idéal, plutôt que de contre-exemple.
Pareil pour l'économie, il faut proposer des modèles de décroissance, alternatifs.
Le problème est pourquoi des alternatives de décroissance démographique et économiques, ne sont pour l'instant pas possibles ? Parce que cela constitue un trop grand sacrifice pour l'humanité toute entière. L'humanité se définit comme un mouvement vers l'avant, tout retour en arrière est impossible.
Prélevé sur internet : "La production de viande en laboratoire en est elle aussi à ses balbutiements. En août 2013, Mark Post, un chercheur de l’université néerlandaise de Maastricht, a présenté devant un public ébahi le premier steak haché fabriqué à partir de viande artificielle. Ce scientifique travaille depuis 2011 sur un projet visant à produire en laboratoire une viande dont l’origine n’est identifiable ni à la vue ni au goût. Pour cela, on reproduit en laboratoire de vraies cellules musculaires qui, par électrostimulation, devraient acquérir les mêmes propriétés que la viande de vrais animaux."

Personnellement je suis plus favorable à la notion de sacrifice ; qu'à celui du remplacement de la viande animale par une viande de synthèse. Sacrifice d'une partie de ce qui nous constitue (ici il s'agit du plaisir, naguère il pouvait s'agir de ses propres enfants : Isaac dans le cas d'Abraham) pour rendre hommage à la nature, comme cela se faisait dans les temps anciens. On croit que la science va régler tous les problèmes, mais pour l'instant la science n'apporte pas de sens, peut-être que l'idée de l'intelligence artificielle est un mythe, à quoi la science ne parviendra jamais. Si elle y arrive l'homme sera pour l'IA ce que les animaux sont à l'homme : une denrée à exploiter. Thème récurrent dans le cinéma américain dans "Matrix" et "Terminator" notamment et tant d'autres.

Quand le jeu innocent devient perversion

Eurêka ! J'ai enfin compris que DSK était totalement innocent. Ce qui est jeu innocent pour l'homme fort est perversion pour l'homme moyen. Houellebecq, Pasolini, Woody Allen, Polanski ... pour ce qui est des artistes ont apparemment une vie sexuelle de pervers pour les hommes moyens.
Parce qu'ils ont une vie plus riche sur tous les plans, les grands hommes, que se soient des politiques, des artistes ou autres, ont sur le plan sexuel une vie plus riche. Cette libido plus riche est nécessaire pour la production d'œuvres d'une richesse inouïe. Cette vie sexuelle plus riche l'homme moyen ne la comprend pas, limité qu'il est dans tous les domaines, qui vont du sexe à l'intellect.
Ce que l'homme moyen ne comprend pas, cette vie sexuelle plus riche notamment chez les créateurs, c'est-à-dire les génies ; il l'appelle perversion. Aurait-on demandé des comptes à Napoléon sur sa vie sexuelle, on aurait ri au nez de ce quidam inquisiteur petit bourgeois anachronique, LUI qui tenait l'Europe entre ses mains, il aurait pu faire ce qu'il voulait, peut-être l'a-t-il fait, avec n'importe quelle femme.
Or on demande des comptes à DSK, aujourd'hui. Comme tu le dis on demande des comptes aux puissants, pour couvrir nos tout petits vices privés qui nous aident à mener nos petites existences limitées ; et on exige des puissants une vertu impossible à tenir, à moins de les rendre impuissants, c'est-à-dire incompétents.
Je ne suis pas sûr que DSK fut dans la restriction, ni Houellebecq, ni Pasolini, Polanski les faits reprochés remontent à trop loin, cependant quand on voit "Lune de fiel", on se pose des questions. Woody Allen croit en la psychanalyse, dont il serait d'accord avec moi en tant que freudien. Enfin toute la société est aujourd'hui freudienne, à part peut-être le "peuple"(une minorité si j'ai bien compris, puisque la majorité est petite bourgeoise), donc pense que le sexe est derrière tous nos actes, au point d'avoir fait du sexe une quasi divinité. A t'entendre cette théorie renverrait à une lubie de son créateur, Freud, et n'aurait aucune réalité. Enfin j'ai fait l'effort de dire que DSK est innocent, avoue que ce n'est pas très petit-bourgeois comme comportement.
Enfin, pour te donner raison : il est vrai aussi que nombreux de ceux qu'on appelle aujourd'hui, les "addicts sexuels", ce phénomène apparemment nouveau et qui nous vient sous cette forme d'outre-Atlantique (En France on dirait obsédé sexuel); ne font preuve d'aucune créativité, si ce n'est dans leur addiction.
Quant à mon idéal à moi, il fut finalement moins de multiplier les conquêtes, que de construire une famille avec une femme aimante et des enfants : là je suis d'accord avec toi, c'est très petit-bourgeois et étriqué comme idéal. Par contre je connais dans mon entourage proche une femme assez âgée de 69 ans (qui porte bien le numéro de son âge comme dirait Gainsbourg), qui multiplie encore les conquêtes dans les pays tropicaux, où paraît-il les hommes sont mieux membrés, rémunérés ou non je ne sais pas. On appelle ce phénomène "tourisme sexuel", et il me répugne assez, peut-être parce que j'ai des préjugés petits bourgeois.
Enfin je pense qu'il y a des saisons, juin a toujours été pour moi une saison de grande activité "libidineuse", que ce soit dans le fantasme ou la réalité, mais bien plus dans le fantasme. Tout cela se calmera à partir de septembre. De plus j'ai entendu un ancien prof de philo que j'ai eu, Jean-François Nordmann, dire qu'il y avait une certaine profondeur chez les jouisseurs post-soixante-huitards que nous sommes pour la majorité d'entre nous, et qu'il fallait par la philosophie féconder ce phénomène nouveau, plus que de tenter de le châtrer au nom des valeurs judéo-chrétiennes.

jeudi 18 juin 2015

Ne suis-je qu'un onaniste intellectuel ?

Pourquoi t'appelle-t-on comme ça ?
Il s'agit pourtant généralement de réflexions inutiles qui restent presque tout le temps sans réponse, ce qui laisse un certain sentiment de frustration.
Alors que la masturbation (sous entendu physique) n'est-elle pas sensée avoir pour but l'orgasme, c'est à dire l'accomplissement d'une chose au paroxysme du plaisir ?
Je trouve cet acte bien étrangement et illogiquement nommé.

Hum, disons que le terme est utilisé parce qu'il correspond souvent à des gens qui aiment se faire plaisir TOUS SEULS à des réflexions et des raisonnement alambiqués.
La masturbation intellectuelle ne produit de plaisir qu'à celui qui la pratique, et ne féconde rien.
Au contraire de l'acte d'amour charnel, qui en plus de construire un plaisir à deux, permet de procréer.
C'est donc essentiellement du fait de la capacité d'auto satisfaction qu'on appelle ça comme ça.


En même temps, il se peut qu'une défaut ait plus de raisons propres qu'une qualité. Contrairement à la croyance populaire, il ne suffit pas qu'un plaisir soit partagé pour être utile.

Pour le droit au plagiat et au téléchargement "illégal"

Pour moi le nazisme peut constituer le paradigme de tous les autres totalitarismes ou autoritarismes (moins sanguinaires, mais pénibles quand même) à travers le monde, mais ne les épuise pas, du Cambodge, au Rwanda, en passant par Pinochet et la Bosnie-Herzégovine, la Tchétchénie et la Palestine et tant d'autres, d'où les USA, l'URSS et même la France se sont salis les mains pour ne pas citer l'Angleterre et la Chine

Ensuite pour ce qui est des références mal digérées, je dirais qu'elles n'ont même pas étés ingurgitées, donc il n'y a pas eu digestion. La qualité d'une œuvre dépend moins de son auteur que de la qualité du lecteur, donc de l’interprétation que ce dernier en fait. Foucault allait même jusqu'à dire que l'auteur n'avait aucune importance, que le plus important c'était la lecture et l'interprétation : il n'y a jamais eu de passage à l'acte de cette idée géniale, car aucun auteur ne veut renoncer ou ne le peut, à ses droits d'auteur, pas même Foucault, comme le souligne ironiquement Onfray. Il n'y a aucun argument d'autorité à donner. L'autorité que représente tous ces grands auteurs ne m'impressionne pas et ne doit impressionner personne. Internet et les blogs, la piraterie des œuvres en chargement libre et gratuit, sont peut-être une chance de s'affranchir du droit d'auteur, et de l'argument d'autorité typiquement bourgeois, donc de mettre en pratique la théorie de Foucault. Une fois de plus on voit l'hypocrisie des ex soixante-huitards, qui après avoir réclamé la disparition de l'autorité, exigent son retour en espèces sonnantes et trébuchantes, et sont les plus grands pourfendeurs du téléchargement "illégal". La notion de droit d'auteur est une notion récente qui n'existait pas avant le XVIIIème, avant tout le monde se copiait et se paraphrasait ; le plus grand plagiaire de l'histoire de la littérature fut sans doute Montaigne, cela ne l'empêchait pas d'être génial. Je suis pour un retour à l'esprit de la renaissance italienne et française.

Pourquoi les philosophes vivent généralement plus vieux que les mathématiciens et les poètes ?

Ayant eu "4" au Bac en philosophie, "16" en physique-chimie et "14" en mathématiques, c'était un Bac scientifique ; je me suis orienté vers la philosophie, cherchez l'erreur ! Et j'éprouve une passion pour la philosophie, alors que je n'ai plus aucun goût pour les maths et la physique. Personnellement je trouve que notre école fait trop de place aux sciences et plus assez aux humanités. J'ai eu ma période littéraire en seconde, où je trouvais Montaigne passionnant, et j'avais d'excellents résultats, je n'ai jamais autant aimé l'école que durant cette période là : je me sentais plus riche, alors que les maths et la physique me semblaient faciles mais sans intérêt, je le faisais comme une petite mécanique dont j'avais compris les rouages. Enfin j'ai voulu faire une section littéraire, mais ma mère s'y est opposée, comme elle s'est opposé à ce que je fasse des études de philosophie. Isolé, ostracisé, par ma famille (qui se réduisait à ma mère) parce que je faisais des études "non rentables", je ne me suis finalement pas pleinement épanoui en faisant mon cursus de philosophie. Tout cela pour dire que notre système éducatif devrait faire un effort pour revaloriser sa composante littéraire et philosophique, qui peut paraître "non rentable" ; mais qui selon moi enrichit considérablement plus l'esprit que les sciences, qui sont certes fondamentales pour le développement rentable de la société, mais sont pour moins trop pauvres pour satisfaire le développement de l'esprit humain. On le voit les scientifiques les plus intéressants, sont ceux qui se mêlent de philosophie, et lient la science et la philosophie. D'ailleurs tous les grands scientifiques disent qu'ils ont besoin de faire de la philosophie et/ou de la littérature, pour trouver un sens que la science ne fournit pas.
Ayant mon Bac en poche grâce aux maths et à la physique, je me suis rendu compte que j'étais quasiment illettré. Constatant l'absurdité du système, j'ai fait de la philosophie "pour apprendre à lire et à écrire". Je sais combien beaucoup n'ont pas cette deuxième chance.

La philosophie et/ou la littérature sont un travail de longue haleine, la science et plus spécialement les mathématiques sont une performance, les plus grands mathématiciens ont créé leurs théorèmes avant 30 ans, voire avant 25 ans, comme les grands sportifs. On constate même que beaucoup de grands mathématiciens sont morts très jeunes, comme si ils avaient tout donné en créant un théorème génial, et qu'après leur vie n'avait plus de sens : un philosophe peut créer son œuvre géniale très tard au cours de sa vie, pour un mathématicien c'est impossible : il faut que le cerveau soit à plein rendement, donc jeune, très jeune. Dans un esprit humain la pratique de la philosophie et/ou de la littérature s'enrichit avec le temps, avec l'expérience, avec l'accumulation de la lecture, pour un mathématicien ce n'est pas le cas : il y a moins de différence entre Roger Federer et un mathématicien génial, qu'entre un mathématicien génial et un philosophe et/ou un écrivain. Exception faite des philosophes et/ou écrivains "comètes", qui sont morts très jeunes et ont produit leur œuvre comme une performance, dont l'exemple emblématique est Rimbaud. Il y a aussi un lien entre les mathématiques et la poésie géniale (phénomène propre à la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle), à laquelle on pourrait aussi rattacher Nietzsche.

mercredi 17 juin 2015

Faut-il transformer certaines églises en mosquées ?

Le cynique : "Tu soulèves un vrai problème : la population des "Français de souche", semble être tordue et dégénérée, comme tu le soulignes de façon un peu caricaturale. Ne penses-tu pas qu'il faudrait remplacer cette population indigne par une population musulmane digne, en réservant exclusivement les allocations familiales à cette population afin de l'encourager à faire plus d'enfants, ne faudrait-il pas augmenter les flux migratoires en provenance des pays musulmans, les inciter à venir en France beaucoup plus nombreux. Enfin ne faudrait-il pas pousser la part de la population indigne "de souche", toujours tentée de voter pour ce parti ignominieux appelé FN, à ne plus faire d'enfants et à quitter la France ? Les "de souche" ne sont pas digne de faire de bons républicains, remplaçons-les par une population musulmane digne et qui vote majoritairement à gauche, comme tout citoyen républicain digne, normalement constitué, devrait le faire."
L'angoissé : "Leurs pays sont pour la plupart en guerre, ou en semi guerre, en ruines. C'est peut-être la faute à la colonisation, à l'humiliation qu'ils ont enduré. J'ai peur qu'ils apportent avec eux, pour certains, une minorité, les extrémistes sont toujours une minorité, ce chaos et cette ruine qui sévit dans ces pays incapables de se développer ; qui sont libres pourtant depuis cinquante cinq ans ; mais que font-ils de cette liberté, et que croient-ils venir trouver dans un pays qu'ils ont rejeté ? Après l'indépendance, ce n'était pas suffisant !, alors on vient chercher des droits dans le pays qui nous a colonisé. Mais jusqu'où ira-t-elle cette quête de droit ? L'installation des mosquée dans des églises, si elle se fait, me choque profondément. Est-ce qu'on a mérité une telle humiliation, nos grand-mères qui priaient encore dans ces églises il y a cinquante ans, ont-elles mérité de voir ça ? C'est absolument dégueulasse !"
Le pragmatique : "Les Français n'ont pas besoin des musulmans pour aller très mal. Mais comme les musulmans viennent les provoquer, comme chez les musulmans la provocation semble être un rite qui précède tout acte de guerre, mais sans aller jusqu'à la guerre. Les musulmans sont en train de se transformer en bouc émissaire idéal, de toutes les frustrations des Français, les musulmans viennent à point nommé pour être l'ennemi dont avaient besoin les Français pour se reconstruire et s'unir enfin."
L'idéaliste : "Moi je suis français, et je ne fais aucune distinction entre Français-athée, Français-catholique, Français-juif, Français-protestant ou Français-musulman, tous sont français. J'ajouterais un bémol : un Français-musulman républicain est selon moi plus français dans l'esprit, qu'un Français qui vote FN, voilà le vrai ennemi, le FN  : un parti de dégénérés et de tordus qui mettent le feu à leurs propres voitures pour prouver que la délinquance augmente. Ce sont les antirépublicains qui sont indignes, pas les musulmans. Enfin je me définirais avant même ma qualité de Français, de citoyen du monde cosmopolite, cessons de tracer des frontières entre les Français, il n'y a qu'un seul Français qui est multiple, bigarré, métis, républicain et citoyen du monde. Le Français antirépublicain s'exclut lui-même de la communauté ; c'est ce dernier qu'il faut combattre, au lieu de chercher un quelconque bouc-émissaire chimérique musulman."

Synthèse : "Notre qualité de Français, transcende nos différences, il n'y a pas nous et eux ; il n'y a que nous et les fascistes qu'il faut combattre" : j'ai beau me répéter cette maxime comme un mantra, je n'arrive pas à y adhérer pleinement (moi Erwan Blesbois, humain de chair et d'os qui quoiqu'il fasse avait une grand-mère catholique qui l'aimait, et qui trouvait dans cet amour de quoi survivre contre le dérèglement violent de ses parents, gâtés par l'idéologie de 68)

mardi 16 juin 2015

Le sexe est-il propre ?

Le sexe est dégoûtant en tant qu'il exprime la partie le plus primitive de l'esprit humain, son côté bestial. Une sexualité égalitaire ne peut pas exister, est n'est même pas à inventer, car la sexualité est affaire de pulsion, elle n'exprime que des logiques de domination. Les dominés n'ont pas de sexualité, donc pas de vie psychique, ils sont condamnés à vivre castrés, dans l'ombre (lire Houellebecq, son premier roman). Toute la structure inégalitaire de notre société, n'est même pas consciente, elle n'est que le reflet de cette infrastructure subconsciente qui est le sexe ; et dont en plus notre société a fait une divinité, sous l'influence de la psychanalyse. On constate que la psychanalyse ne peut pas aider ceux qui sont exclus du système du désir, puisqu'ils n'ont même pas les moyens de s'en payer une. La psychanalyse ne peut constituer qu'un réconfort narcissique pour ceux qui partagent le système de domination par le sexe. Toutes les sociétés des grands mammifères fonctionnent ainsi : la domination par le sexe, la société humaine n'y échappe pas.
En principe tout ce qui doit suivre d'une domination par le sexe suivra : argent, reconnaissance sociale ... Pour ce qui est des prolétaires de la pornographie, il s'agit d'un simulacre, d'une dégénérescence de la sexualité, ils ne sont pas inclus dans le système de domination. Leur sexualité n'est pas opérante, elle n'agit que pour stimuler les frustrés de la sexualité, c'est à dire les "pas beaux".
Ceux qui trouvent leur compte dans la sodomie ou l'amour vache, très vache dans le cas de Sade, sont des pervers (étymologie : "renversé"), ils jouissent de ce dont le commun des mortels ne jouit pas : comme manger de la merde. Par contre le pervers narcissique utilise une sexualité normale, mais de préférence en grande quantité pour asseoir sa domination.
Pas moi en tout cas, ma sexualité est celle d'un hétérosexuel moyen et fidèle, elle est donc assez pauvre. La jouissance réelle vient du déchaînement des pulsions : pour la plupart des gens multiplication des conquêtes, logique de séduction qui arrive à son terme, pour moi comme pour la plupart des mammifères, cela constitue la plus belle gratification narcissique lorsque la compagne est désirable et désirée par l'ensemble du groupe, je suis un mammifère avec des pulsions de mammifère. En société de compétition comme la nôtre, il faut être performant, donc il vaut mieux être un pervers narcissique qui multiplie les conquêtes au détriment de l'équilibre de la société et des enfants.
Tout système crée ses propres déchets, en système de performance sexuelle et de perversion narcissique, la pornographie est ce déchet.
A force de s'être attaqué à l'idéalisme depuis pas mal d'années, pour le remplacer par un matérialisme pur et dur, on a tué ou presque tué cette idée qu'on appelait amour, pour la remplacer par la performance sexuelle ou la domination par le sexe : Ah l'immanence de la nature !

Michel Onfray et Sade

Voilà Onfray n'aime pas Sade, parce que c'était réellement le même homme que ce qu'il décrit dans ses livres, Sade a violé torturé et même peut être tué profitant de ses privilèges de noble qui avait tous les droits dans la France de l'ancien régime, Sade est quand même allé en prison avant la Révolution puis sous la Révolution et après la Révolution ; essentiellement pour ses frasques. C'était un vrai salaud, un monstre. Ensuite un poète, Apollinaire s'est chargé de le réhabiliter, pour des raisons de snobisme intellectuel, essentiellement. Dans sa lignée les surréalistes, puis Bataille, puis Lacan, Barthes, Foucault et Marcuse ont théorisé et réhabilité la pensée de Sade, passant sous silence ses exactions, pour des raisons idéologiques. 
Or ce qui fait le plus penser à la vision de Sade, comme Les 120 journées de Sodome, c'est bien un camp de concentration ou d'extermination nazie, qui en constitue le passage à l'acte. La plupart des intellectuels ne se sont pas posés cette question, on peut quand même évoquer Pasolini qui fait le rapprochement.
Quoiqu'il en soit mai 68 s'est réclamé de l'œuvre de Sade, pour ce qui concerne le droit à la jouissance sans entrave, même quand elle est sadique dixit Marcuse.
Donc Onfray fait quand même une petite critique de mai 68 quand ce mouvement se réclame du droit au sadisme dans la sexualité.
C'est la seule limite qu'il met à ce mouvement qu'il considère par ailleurs nécessaire pour abattre le dogme judéo-chrétien, au moins aussi dégoûtant pour Onfray que le sadisme. Onfray se réclame d'une éthique libertaire et hédoniste dans la lignée de 68, mais n'accepte pas sa dérive sadienne.
Personnellement je pense qu'heureusement qu'il y a eu Sade, pour penser la perversion, que sans Sade on n'aurait pas cette grille de lecture. Sade n'est absolument pas responsable du nazisme, il fait réfléchir sur la nature du nazisme, et sa perversion constitutive. Et puis sans Sade il n'y aurait pas eu ce magnifique film de Pasolini, son dernier de 1975, le plus fort, juste avant son assassinat sur une plage d'Ostie à Rome. Ce film constitue moins selon moi une critique du nazisme par la vision de Sade, que d'une critique de nos sociétés contemporaines et modernes, destructrices des cultures ancestrales, par la vision de Sade. De plus Pasolini avait en horreur le mouvement de mai 68, qu'il qualifiait de profondément bourgeois ou plutôt d'enfants de bourgeois, donc profondément pervers.
Onfray dis que Sade est le chaînon manquant entre Kant et le nazisme, mais même sans Sade il y aurait eu le nazisme, alors que sans Kant ce n'est pas sûr. La société est de plus en plus perverse, mais ce n'est pas la faute à Sade, c'est la faute à la politique et aux cadences infernales imposées par la modernité : donc c'est plutôt un des effets non voulu par son auteur, de la philosophie de Kant. C'est plus précisément la responsabilité du calcul égoïste à l'oeuvre dans la technique, qui se fait derrière le dos des hommes en chair et en os.

Etre féministe est-il revendiquer pour la femme autant de droits sexuels que pour l'homme ? Donc n'est-ce pas revendiquer pour la femme d'être aussi sale que l'homme ? La fuite en avant dans la sexualité est comme le disait Gainsbourg sans issue. Les œuvres de Sade apparaissent aujourd'hui comme une gentille bluette à côté de l'industrie du porno, de l'industrie du sexe tout court, et même du tourisme sexuel, qui exploite la misère du tiers-monde, donc qui est abject. Le sexe est-il propre ? Non assurément, c'est moins le sexe qui est dégoûtant que ses dérives ; mais c'est un passage obligé si l'on ne veut pas sombrer dans la folie comme Nietzsche.

dimanche 14 juin 2015

La république : un régime historiquement belliciste

Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c'est que la grande Révolution française de 1789, avec son héritage napoléonien a mis fin à 200 ans d'hégémonie française sur le monde. Que la catastrophique aventure napoléonienne, a mis en orbite pour plus de 100 ans, l'empire britannique comme première puissance mondiale, a préparé l'avènement de l'Allemagne qui s'est finalement soldé par un échec (Hitler faisant les mêmes erreurs militaires que Napoléon). C'est sur le plan démographique que tout s'est joué, les Françaises écœurées par les massacres de la Révolution et des guerres napoléoniennes, n'ont plus fait d'enfants, les populations anglaises et allemandes explosaient et dépassaient finalement rapidement celle de la France au cours du XIXème siècle. La France était condamnée à jouer un rôle de second plan à cause de Napoléon, ce "grand homme" si friand de chair à canon. Aujourd'hui les Allemandes ne font plus d'enfants, traumatisées par ce que le IIIème Reich a fait du dynamisme démographique allemand. Il faudrait un peu plus de mesure et de sérénité au plus haut sommet de l'Etat, et un peu moins de fanfaronnades républicaines. Regardez votre passé messieurs, il n'est pas reluisant. 
La république fut plutôt dans l'histoire un régime belliciste ou générateur de régimes bellicistes (l'Allemagne). Donc que les républicains devraient être plus modestes, que leur régime n'est pas la panacée, qu'il faut considérer que c'est faute de mieux, en attendant de trouver mieux. Que les républicains arrêtent de faire des moulinets avec leurs bras comme Sarkozy et Valls.

Tout ce qui conduit à une accélération de l'Histoire, comme la Révolution, la république, sont plutôt de mauvaises choses. Aujourd'hui c'est sur le plan économique que se joue la guerre, historiquement c'est plutôt un héritage anglo-saxon qu'européen, l'Angleterre puissance maritime, a toujours cherché la guerre virtuelle par le biais de l'économie pour asseoir son hégémonie : d'où la doctrine du libéralisme économique, dont l'Angleterre est le berceau avec Adam Smith, le théoricien de la rapacité humaine. Au lieu de chercher la croissance et l'accélération, il faudrait plutôt chercher une décroissance et une décélération, ceci dans l'intérêt de l'espèce humaine. Le modèle de natalité allemand est aujourd'hui un bon modèle, car il y a trop de gens sur Terre. Il faut un régime politique mondial capable de réguler l'espèce humaine sur tous les plans, démographique, économique et génétique. Je pense sérieusement que le système du meilleur des mondes ou de bienvenu à Gattaca est le seul modèle viable, même si il semble aujourd'hui à nos esprits éprits de ce préjugé qu'on appelle liberté, effrayant. Ceci dit l'accélération sur le plan scientifique et technologique peut être une bonne chose, si elle aboutit à terme à une régulation des excès démographiques et économiques, et à l'établissement d'un gouvernement mondial et régulateur.

samedi 13 juin 2015

Retour à DSK

Tu as un don indéniable : celui de te tromper dans tous tes pronostics politiques. DSK ne reviendra jamais au tout premier plan politique. En plus les Français ont-ils vraiment confiance en la justice comme c'est ton cas ? On sait qu'à Manhattan, DSK a acheté le silence de Nafissatou Diallo, lui versant 1 (ou plus) millions de dollars pour qu'elle retire sa plainte au civil. Si tu appelles ça la justice ! Quant à la France nous savons bien que les puissants sont très rarement éclaboussés par des scandales avérés, et que la justice classe le plus souvent l'affaire en non lieu ou en relaxe. Si la justice française était impartiale cela se saurait. La justice ce n'est jamais qu'une affaire de compromis entre les puissants, les faibles sont hors jeu, dixit Nietzsche.
DSK a-t-il oui ou non acheté le silence de Nafissatou Diallo pour 1,5 million de dollars ? Ce fait l'accable et prouve qu'il avait quelque chose à se reprocher. Si DSK avait été pauvre il n'aurait pas pu payer. Que serait-il arrivé ?
Pour la justice française, force est de constater qu'elle est toujours très timide lorsqu'il s'agit de condamner des puissants. Marx aurait parlé de justice de classe, Nietzsche parle de compromis entre les puissants.
Après en démocratie libre à chacun de se mettre du côté des puissants, et de ne jamais faire preuve de faiblesse. Mais a-t-on vraiment le choix ? La justice des hommes accompagne la logique de dichotomie entre misère et richesse. Oh mais je sais bien que les faibles ont aussi des armes pour se défendre : la violence ! Dans l'affaire de la justice des hommes personne n'est innocent. Personnellement je crois plus en l'interprétation des faits (l'art), que dans les faits eux-mêmes, qui sont toujours l'objet d'une interprétation même dans la justice qui se prétend objective, alors qu'elle est toujours subjective. L'art se réclame de la subjectivité, il a donc raison contre la justice. Je fais donc plus confiance à Ferrara lui-même admirateur de Pasolini, pour me faire une opinion sur DSK, que sur la justice française et républicaine.  

mercredi 10 juin 2015

La fausse vertu

Deux attaques contre l'hypocrisie dans tes derniers billets. Alors que l'hypocrisie étant l'hommage du vice à la vertu est le contraire du cynisme. Je déteste l'hypocrisie plus encore que le cynisme ; mais j'ai appris que si j'ai raté  c'est que me croyant pur ou élu, j'étais en fait cynique et barbare comme mon père. Et que j'ai eu le choix entre cynisme ou barbarie et hypocrisie, et que j'ai fait le mauvais choix, le choix qui rend laid aux yeux des petit-bourgeois. Je ne vois pas d'autre choix qu'entre cynisme (qui part de la pureté pour culminer dans la barbarie) et hypocrisie. Il faut quand même beaucoup d'hypocrisie pour réussir en politique, et quand on se complaît dans le cynisme comme DSK, on chute lourdement. Il faut aussi beaucoup d'hypocrisie pour simplement vivre comme un petit-bourgeois et éviter les coups durs, alors que le cynique au départ plus généreux, plus vrai, plus franc, plus humain, sombre souvent dans l'alcoolisme ou autres tares sociales, et chute lourdement. Au fond le film de Ferrara sur DSK le montre comme un ange déchu, c'est la définition du cynisme.


Enfin il est vrai que le cynisme a des accointances avec la philosophie, puisque c'était même une école de philosophie antique, alors que l'hypocrisie en a aucune ; et que Nietzsche quelque part a fait l'éloge du cynisme, qui nous apprend beaucoup plus sur la nature humaine que la fausse vertu de l'hypocrite. Mais puisque les petit-bourgeois n'ont aucune qualité positive, ils ont fait de l'hypocrisie leur vertu.