mercredi 13 janvier 2016

Malheur aux vaincus !

Pendant ce temps là, sous un gouvernement qui se dit de gauche, 9 mois de prison ferme pour une séquestration sans violence c'est hallucinant. D'autant que les séquestrés n'ont pas porté plainte et que c'est le parquet qui a engagé des poursuites. Par contre, le parquet ferme les yeux sur toutes ces multinationales qui détournent des millions d'euros à l'insu des salariés et des contribuables. Cet argent volé en masse et qui tend à appauvrir toute une catégorie sociale de citoyens. Là le parquet ne dit absolument rien ... C'est écœurant ! Dans les années 1970, ils parlaient de "justice de classe". Ensuite, l'expression s'est démodée. Depuis Sarkozy et Hollande (dans le même bateau), la "justice" retrouve avec panache ses origines de classe : vive la violence du patronat licencieur, à bas les salariés, employés et ouvriers, qui réagissent à cette violence ! Le jour où ça va péter, le gouvernement, quel qu'il soit, et les patrons et Macron leur nouveau mentor ne se demanderont pas pourquoi... Et ils ont pris combien les gourous de France Télécom ou de la Poste pour les salariés qui se suicident sur leur lieu de travail ? Les délits voire les crimes en col blanc restent impunis. Malheur aux vaincus !
Et pendant ce temps là les femmes se font violer en Allemagne, vive la mondialisation, vive la libre circulation des personnes et des capitaux, les délocalisations, qui n'avantagent qu'une seule classe, celle que Macron adule, "qui n'a pas peur de gagner des milliards". Pour ce qui est des viols en Allemagne, beaucoup d’hommes, par peur de perdre leur emploi, de ne plus pouvoir payer le crédit de leur voiture etc.. ont déjà choisi leur camp: celui des victimes, quitte à ce que leurs femmes, leurs filles, leurs mères en fassent les frais…..et ces hommes là font aussi partie des « forces » de police. Puisque les intérêts du grand capital convergent avec ceux qui se disent défenseurs des droits de l'homme et des forces de progrès, dans la libre circulation des personnes et l'accueil des réfugiés... Cependant si il n'y avait pas des intérêts économiques derrière, les droits de l'homme ne pèseraient pas lourd, et il n'y aurait pas d'accueil, ni de "générosité", envers les migrants. Mais le patronat voit du même œil population autochtone et population immigrée, des mains d'œuvre à mettre en concurrence les unes avec les autres, sans aucun souci moral ni bienveillance, pour l'une comme pour l'autre ; le patronat par le fait de la mondialisation est devenu une classe nomade, cosmopolite, qui se fout comme d'une guigne du patriotisme et de la solidarité ethnique ou de la "générosité" envers les migrants, il ne voit que son intérêt, et vise à accroître encore son capital. 
Mais dans le blog d'Emmanuel Mousset, on ne vante que les "forces de progrès", alors que tout indique que nous vivons un grand recul, voire une régression, dont la ruse est qu'elle se fait au nom des "forces de progrès".
Il n'y aura jamais de progrès "moral" de l'humanité, non l'homme est condamné à rester un Cro-Magnon 1.0,cela ne remet pas en cause la possibilité d'une IA, mais qui n'aura plus rien à voir avec l'humanité, l'homme amélioré "moralement" est un fantasme, c'est ma conviction, mon intime conviction, Cro-Magnon 1.0 te dis-je !
Quant à l'idée de la présence bienveillante d'une IA aux côtés de l'homme, pour l'accompagner dans son épanouissement, c'est encore selon moi un fantasme d'origine judéo-chrétienne.
L'homme ne se modifiera pas, ne s'améliorera pas, il disparaîtra si tel doit être son destin, confronté à la concurrence de l'IA, c'est la loi de la sélection naturelle, on a jamais vu une "espèce" plus intelligente prendre soin d'une espèce moins habile mais dangereuse, comme cela pourrait être le cas de l'IA avec l'espèce humaine, Cro-Magnon a bien fait disparaître Neandertal, un génocide selon moi, le premier génocide d'une longue liste de la part de Cro-Magnon 1.0

vendredi 1 janvier 2016

La culture et le progrès

Il fut une époque où les "invasions" étaient considérés comme une menace, et la résistance une vertu. L'évolution des mentalités est formidable : aujourd'hui l'immigration massive ou non est considérée comme une chance, une force de progrès ; alors que la "résistance" est considérée comme la forme la plus réactionnaire et abjecte de fascisme et pire encore de XENOPHOBIE, le mot (maux) qui atteint le mieux les consciences pour les faire réagir face au péril que constitue le FN. La menace terroriste passe au second plan, quelle qu'en soit l'ampleur pour l'avenir, elle ne saurait entraver cette force de progrès et aussi ce devoir sacré d'aide aux victimes que constitue l'immigration. Je ne sais si c'est au nom des droits de l'homme, ou pour l'intérêt du capital ; mais en tout cas ces deux notions trouvent là un point de convergence, la question des migrants est la question fondamentale, qui éclipse celle de l'islamisme et aussi celle de l'ultralibéralisme, dans l'avancée vers le progrès dans le respect des droits de l'homme. Comme si dans un mouvement hégélien vers le progrès, la bonne volonté commune dépassait ces deux fléaux contemporains prégnants que constituent l'islamisme et la vision la plus libérale de la mondialisation, deux faux problème qui s'atténueront grâce à la marche irrésistible de l'humanité vers le progrès dans le respect le plus inconditionnel voire fanatique des différence et de la diversité, qui constitue un des aspects les plus fondamentaux de l'idée la plus cruciale en république, celle des droits de l'homme ; et comme si toute entrave à cette marche forcée s'apparentait à un fantasme, de peur, de rejet, de haine, qui s'incarne dans la crainte notamment du remplacement, qui n'est que le reflet de la bassesse morale de celui qui a de tels fantasmes. Et puis aussi comme si toute forme d'attachement à des valeurs du passé, voire même à des paysages était rétrograde, on se demande bien pourquoi l'auteur de ce blog est défavorable au transhumanisme, qui constitue la forme la plus aigue du progrès, la grande indifférenciation des types humains, dans le grand tout transcendant que pourrait constituer l'homme amélioré, enfin débarrassé de toutes ses spécificités culturelles, amélioré et indifférencié par la génétique et la technologie, un pied déjà dans le futur, sans dette envers le passé, la culture, l'effort et le travail et même le mérite cher à un ancien président, puisque des penseurs sérieux étudient sérieusement la question d'une possibilité de téléchargement de la culture éventuel, ou autre, car après tout la culture n'est qu'un luxe, un vernis posé sur la réalité et la complexité de la vie, un téléchargement donc sur les individus, comme on télécharge un ordinateur. Le transhumanisme est donc un messianisme, un nouvel humanisme, la vision la plus ultime de l'incarnation des droits de l'homme, puisqu'avant c'était par la contrainte que constituait la culture que l'homme accédait aux plus pures félicités de la vie, mais dans l'injustice de la discrimination sociale, alors que là l'homme y aura accès sans effort, par téléchargement, et aura même le choix de ne pas s'y intéresser ; autrement dit la culture et ses contraintes; efforts, discipline, et surtout sa foncière injustice attribuant à la richesse ou à la naissance ses bienfaits, constituait une entrave aux droits de l'homme.
Personnellement je ne crois pas en ce nouvel humanisme, car il n'y a rien de plus stupide qu'une machine comme un ordinateur, qui peut avoir des possibilités de calcul des milliards de fois plus développées qu'un être humain, il lui manquera toujours la conscience, fruit miraculeux de la vie et elle seule, et surtout de l'amour; je ne crois pas plus qu'au progrès, l'homme est et restera un cro-magnon 1.0 plein de cynisme, et de calculs, qu'il dissimule justement souvent sous le vernis de la culture. Dans ces conditions la résistance est selon moi une vertu ; reste à délimiter les limites morales de cette néo-réaction pour qu'elle ne se transforme pas effectivement en réaction de rejet, donc de xénophobie.

Autrement dit si comme l'auteur de ce blog, Emmanuel Mousset, on défend une certaine idée de la culture, on ne doit pas accepter inconditionnellement toutes les avancées du progrès, comme un changement trop radical de nos modes de vie, de nos coutumes, que pourrait apporter l'indifférenciation généralisé des types humains.