mercredi 30 novembre 2016

De Gaulle ou Pétain pour demain ?


Mai 68 ne fut pas seulement une petite révolte d'étudiants, mais une révolution idéologique qui a permis le remplacement des anciennes élites plutôt conservatrices, d'origine catholique, et qui commençaient à avoir une sérieuse odeur de moisi, par de nouvelles élites plus modernes, cosmopolites justement, beaucoup plus ouvertes sur le monde. Là où le bât blesse, c'est que leur idéologie initiale à base de marxisme, de marxisme-léninisme, de maoïsme a très vite selon le principe de réalité, pris une orientation clairement libérale. Selon les principes de la doctrine économique anglaise qui a désormais 300 ans, environ. Cette révolution aussi a permis à une génération, celle des baby boomers, de prendre les rênes du pouvoir idéologique. Avec mai 68, la jeunesse étudiante a "tué le père" collectivement, assez lâchement, sans coup férir. Avec le tournant libéral de 1983, cette génération a décidé de garder tout pour elle et de ne pas transmettre à ses enfants, sans coup férir, collectivement et assez lâchement. Aujourd'hui même, en dehors de la génération du baby boom, qui a entre 55 et 75 ans désormais, aucune autre génération n'est audible de façon idéologique. On pourrait dire que la génération des baby boomers, fait inédit dans l'Histoire de l'humanité, a tué le père et qu'ensuite elle a "tué le fils (ou la fille)". Ce qui explique la situation inextricable dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
C'est bien lorsque les voix et les aspirations d'une société sont étouffées, que telle une cocotte minute sous pression, elle peut exploser et aboutir au totalitarisme, ou tout au moins une servitude volontaire accepté par consensus, pour que la société ne sombre pas dans la plus totale anarchie. Je le dis je le répète, la génération des baby boomers passera au tribunal de l'Histoire, ou alors il n'y aura peut-être tout simplement plus d'Histoire. Que se passera-t-il lorsque les hommes troncs des médias, qui représentent la génération du baby boom depuis plus de 40 ans, auront disparu ? Que se passera-t-il lorsque la génération des enfants des baby boomers sera livrée à elle-même, et à sa propre incurie morale, intellectuelle et spirituelle ? La seule solution pour une génération de faire entendre sa voix, c'est généralement de faire revivre les valeurs de celle de ses grands parents, c'est-à-dire de la génération antérieure à celle qui l'a directement engendrée. Or la génération des parents des baby boomers a été étouffée sous la honte de la suspicion de collaboration, voire de l'extermination en Allemagne. Seuls les Nord-Américains, les Anglais et les Russes peuvent faire désormais revivre aujourd'hui, les valeurs de leurs grands parents sans en éprouver de la honte. En faisant le choix soit de quitter l'Union pour la Grande-Bretagne, renouant avec le vieux réflexe de résistance à l'Allemagne nazie. Soit pour les Russes et les Nord-Américains, de faire le choix d'"hommes forts" pour les gouverner. En Allemagne, les jeunes générations renouent avec une hégémonie sur l'Europe par le biais de l'économie, faisant fi de la culpabilité et de la honte. En France les enfants des baby boomers vivent totalement sous leur emprise néfaste et délétère. Notre génération vit sous influence du bon vouloir de ses parents, qui généralement continuent à jouir pleinement et à vivre comme si ils avaient toujours 20 ans. La question qui se pose est : la génération des enfants des baby-boomers en France renouera-t-elle avec l'esprit de capitulation propre au pétainisme ? Ou fera-t-elle le choix de la fierté, de la résistance, et du gaullisme ?

Un repas suffira-t-il à réconcilier tout ce que compte de discordes, le PS ?


Emmanuel Mousset dit que c'est un repas dans un cadre solennel qui aurait réussi à désamorcer le conflit à la tète de l'exécutif, entre le chef de l'Etat et son premier ministre. Mais c'est un leurre. Moi je dis serment d'ivrognes... à la première occasion en réalité, ces deux là qui ne se font plus confiance, se chamailleront à nouveau. Non il n'y a plus rien à sauver, le bateau prend l'eau de toute part, et la source du mal remonte à 1983, lorsque la gauche a trahi ses idéaux initiaux pour se rallier à l'idéologie libérale, semant la confusion au sein même de ses rangs. Le message de la gauche socialiste est devenu à ce moment là inaudible pour ses électeurs, mais plus grave encore parmi ses cadres dirigeants. Depuis le fossé ne cesse de se creuser entre les différentes sensibilités de la gauche et du PS, jusqu'à atteindre aujourd'hui un point de non retour. Et ce n'est pas un simple repas à l'Elysée, dérisoire tentative de réconciliation, qui apaisera ou résoudra le problème. On avait cru avec Lionel Jospin, à la "gauche plurielle", en ce temps là, le premier ministre et son gouvernement étaient encore crédibles, le concept même de "gauche plurielle" avait du charme, on avait envie d'y adhérer. Il était représenté par des hommes, mais aussi par beaucoup de femmes, ce qui lui donnait une supériorité morale et spirituelle, sur les gouvernements de droite essentiellement composés d'hommes. Quand il y avait des femmes, à droite, elles étaient là pour servir de faire valoir, et faisaient en réalité office de potiches comme les fameuses "jupettes", du gouvernement Juppé. Mais aujourd'hui le PS ne donne plus envie de rien, le spectacle de son incurie, engendre au mieux un vague sentiment de pitié, et pour la France et son peuple, on redoute un genre de catastrophe diffuse. Tout le monde croise les doigts et se dit, "pourvu qu'il n'y ait pas un nouvel attentat", qui abîmerait encore un peu plus la cohésion nationale. Le gouvernement de Manuel Valls, placé sous l'autorité de François Hollande, n'a désormais plus totalement la maîtrise de son destin, et dépend dans une large mesure, des circonstances extérieures pour assurer sa cohésion en son sein, et sa crédibilité aux yeux de l'opinion publique. Aujourd'hui on assiste au contre coup à la tête de l'exécutif, de toute la tension accumulée pendant plus de quatre ans d'exercice du pouvoir, exercice qui ne fut pas de tout repos, rendu ardu par les chiffres du chômage, le déchirement encore accru du tissu social, et les attentats.
Fillon compte résoudre le problème par la méthode brutale : une cure d'austérité qui ne va faire qu'amplifier les antagonismes profonds de la société française, en augmentant les inégalités, en rendant encore un peu plus pauvres, les pauvres et les classes moyennes. En rendant encore un peu plus riches, les déjà privilégiés du système, mais qui en réclament toujours plus au nom de la compétitivité. En excluant de toute vie sociale et professionnelle, un nombre toujours grandissant de Français, ou au mieux, les remettant sur les rails de la vie active, mais dans des conditions non épanouissantes, de quasi esclavage social et professionnel : ce n'est pas comme cela que l'on apaisera la société française, qui en a pourtant grand besoin. 
Il faut bien voir que le libéralisme fut toujours un moteur brutal d'accroissement des inégalités, et qu'il fut toujours tempéré par des logiques de grands travaux et de redistribution sociale keynésiennes, ce dernier modèle est aujourd'hui en panne, particulièrement en France. Tout le monde l'appelle de ses vœux, au moins aux Etats-Unis, pour qu'il fasse tâche d'huile sur l'ensemble des autres pays occidentaux, mais rien n'est encore acquis outre-Atlantique. Peut-on faire confiance à ce "clown", tel que le définit Robert de Niro ?
Pour revenir à notre sujet, d'une certaine façon, Manuel Valls a pété un plomb, c'est le contre coup de l'exercice du pouvoir dans des conditions très difficiles. Il doit se rendre compte avec le peu de recul d'un dérisoire repas plus ou moins officiel, de la taille de sa boulette, qui n'est pas petite.
Le cosmopolitisme est-il en mesure de sauver la France aujourd'hui ? Il s'agit d'une idéologie à ne pas confondre avec la mondialisation. Alors que le cosmopolitisme a quelque chose de spirituel, la mondialisation est plus de l'ordre du matérialisme. La question est : est-ce le matérialisme ou le travail de l'esprit qui nous sauvera ? comme Emmanuel Mousset je penche pour les forces de l'esprit, mais je mets un bémol à l'idéologie du cosmopolitisme.
A Emmanuel Mousset, je dis : "Tu es un "cosmopolite" de pacotille qui n'a jamais mis les pieds hors de chez lui, sauf pour aller aux Etats-Unis, ou en Afrique corriger des copies du Bac, au cours d'un voyage mémorable qui nous fut relaté sur ce blog".
Le cosmopolitisme ne se décrète pas, il s'éprouve. Tout le monde connaît le peuple qui peut se prévaloir du cosmopolitisme structurellement et non de façon contingente. Cela indique-t-il une soumission à l'idéologie dominante de ce peuple, ou bien Emmanuel Mousset est-il encore un peu de "chez nous", ou bien encore l'avons-nous totalement perdu ? Pour information ma fille aînée est une représentante de ce peuple cosmopolite que moi aussi j'admire. Elle est une "élue" au sens spirituel de ce peuple, et elle en a des traits caractéristiques de l'élection, déjà ! Alors qu'elle est encore très jeune. Mais sans tomber dans l'adoration et le fanatisme pour "eux", dont ils sont finalement les premières victimes.
La question existentielle qu'il faut se poser est : faut-il valider inconditionnellement cette spiritualité de l'élection, exacerbé par la blessure infligée par la Shoah, mais qui reste un événement relatif finalement et ne sera jamais de l'ordre de l'absolu (sauf si l'on est un croyant, car l'absolu est de l'ordre du sacré) ? Car méfions-nous de l'absolu, qui n'existe pas en ce bas monde, et engendre toujours des crimes en son nom. Ou bien faut il garder par devers soi un esprit critique et de scepticisme vis à vis de cette spiritualité de l'élection, pour leur propre bien à "eux". Tout le monde sait qu'Emmanuel Mousset a eu son concours de professeur de philosophie, en raison de cette dévotion, non empreinte du moindre esprit critique ni de scepticisme.
Quand comprendra-t-il que cette spiritualité de l'élection se retourne désormais contre "eux", car elle les rend exposés, et donc vulnérable aux attaques. Ce qu'a génialement compris, je pense, un Zemmour. Ne l'oublie pas Emmanuel Mousset, "la laideur conserve"...


lundi 28 novembre 2016

Il n'y aura pas de second tour Macron/Fillon


Emmanuel Mousset fait mine de découvrir avec une naïveté feinte, ou bien nous prend-il pour des imbéciles... que les hommes ne sont pas si raisonnables que ça ! Il s’en étonne, comme il s’étonne que certains soient nationalistes et non européistes. Comme si les européistes le faisaient par raison et non pour défendre des intérêts particuliers et souvent non avouables, qui ont principalement pour racine, le sexe et l’argent en particulier, et la course aux plaisirs en général. La plupart gens ont aujourd’hui la tête dans le guidon, ils souffrent de leurs conditions de travail, ils souffrent de leurs faibles salaires, ils souffrent de la compétition sur le lieu de travail, de l’absence de solidarité entre travailleurs. Emmanuel Mousset, cerise sur le gâteau de la mauvaise foi, leur demande de réfléchir, et de faire preuve de raison ! Or c’est bien l’aspect libéral de la société, qui encourage la déculturation généralisée, qui favorise les réflexes pulsionnels, en lieu et place des actes raisonnés. Qu’est ce que l’Europe a donné aux gens pour l’instant... rien ? L’Europe est un monstre bureaucratique abstrait, qui profite à une minuscule oligarchie d’argent. Emmanuel répondra : "tu n’as qu’à être un oligarque bourré de fric comme tout le monde, ou un philosophe comme moi, qui se passe très bien de sexe et d’argent et qui trouve son plaisir dans l’obéissance à la partie influente de la génération des baby-boomers". L’Europe de Bruxelles telle que définit selon les accords de Maastricht, puis le traité de Lisbonne, ne génère aucune culture, aucunes valeurs, susceptibles de faire sens. Comment les gens pourraient-il adhérer à un tel monstre froid, et n’est il pas normal qu’ils se retournent par réflexe à ce qui fait sens dans leur vie : leur famille, leur proches, leur ville, leur région, leur pays, qu’ils voient tous les jours se dénaturer un peu plus, sous les coups de boutoir du libéralisme économique (est-il besoin de dire toujours "ultralibéralisme", il n'y a qu'un seul libéralisme dont les racines ont environ 300 ans, et qui sont anglaises). Et Emmanuel Mousset en donneur de leçon nous demande de garder notre sang froid. Ce dont les gens manquent et qui explique des phénomènes comme le "burn out", ce n’est même pas la fatigue au travail ou la compétition avec les autres, mais c’est l’absence de sens, le sentiment d’absurdité, induit par le monde contemporain. Or l’Europe pour l’instant est bien un monstre absurde, qui n’a pas de sens, contrairement à la culture, ou la notion de République qui elles, sont vectrices de sens et sont liées à l’Histoire. Or depuis 40 ans l’oligarchie a entrepris un lavage de cerveau généralisé, notamment par le biais de l’école, afin que les gens perdent toutes leurs valeurs ancestrales. Avec la destruction de l'enseignement de l'Histoire de France, et l'attachement à des valeurs Ex nihilo que l’on tente de leur imposer de l’extérieur : comme l'amour du réfugié, avant l'amour de soi.
Non il n’y aura pas un second tour Macron/Fillon, et dieu merci ! Car contrairement aux vœux d'Emmanuel Kant (encore un Emmanuel !) ; le monde n’est pas gouverné par la raison mais par les instincts de l’animal appelé Homme, dont la raison est l'un des multiples aspects, mais non exclusif, loin de là. La volonté d’hégémonie absolue de la raison par Kant notamment, a abouti je pense en Allemagne à un pétage de plombs collectif, et finalement à une absurdité comme le nazisme. La raison pure... c’est beaucoup trop de douleurs pour le commun des mortels, et cela exige même le sacrifice de la plupart des gens qui en sont exclus. A la fin la raison elle-même, et la pression énorme et inhumaine, qu'elle engendre sur le comportement du mammifère appelé Homme, génère des monstruosités comme les génocides. Alors qu’Emmanuel Mousset ne vienne pas se réclamer de la raison, du Siècle des Lumières, on nous a déjà fait le coup ! Et l'on voit le résultat aujourd’hui : le monde est plus utilitariste et plus laid que jamais, il souffre d’un déficit d’art et de beauté, uniquement préoccupé de l’aspect utilitaire des choses et non de leur aspect esthétique. "La laideur conserve !", m’avait dit un étudiant en philosophie, un rien hurluberlu de la Sorbonne... comme il avait raison ! Or aujourd’hui seuls les bobos ont reçu l’éducation qui leur permet d’avoir une ouverture sur l'art, et vivent dans des villes gentrifiées, dont Paris est le modèle idéal typique (ville soi-disant de gauche ...), d’où ont été chassées les classes populaires et moyennes. Ils voudraient que le monde soit à leur image, exclusif, débarrassé des Français "xénophobes", nationalistes, "sans dents" et puants. Mais cela ne se passera pas comme ça ! J’espère un sursaut en 2017, que ce soit du côté de Mélenchon, toujours sympathique quand il ferme son caquet à Cohn-Bendit en pleine soirée du second tour des primaires de droite. Mais plus probablement du côté d'un parti populiste, que je qualifierais de populaire, mais qui puise ses racines dans une idéologie dangereuse d’extrême-droite, même si il prétend s’en être totalement affranchie, et se réclame désormais du gaullisme.  
Même à l’école pour des élèves de primaire, les activités s’enfoncent dans une abstraction de plus en plus opaque et qui fait difficilement sens, pour des enfants. La stratégie de l'idéologie dominante, est aussi de rendre le monde opaque et compliqué en apparence, afin de légitimer son caractère exclusif et discriminant pour les simples et les pauvres... alors qu’au fond il est si simple... 
Ils ont tout le fric et le sexe qui va avec pour eux, ont-ils l’amour ? Pas sûr ! Les loups entre eux ne s'encombrent pas de sentiments, la course aux plaisirs est une ascèse des sentiments humains, jusqu'à la notion d'attachement maternel, qui lui est sacrifiée.                                                                                     
                                                                            
                                                                          

Ce que l'on doit retenir du vote filloniste


A force de faire copain-copain avec les idées libérales de la droite classique, le PS s'est cramé lui-même et aujourd'hui il se déchire, il est "éparpillé façon puzzle". Ce sont les conséquences de la politique de Mitterrand, plutôt que de tenter le coup de la rupture, il s'est aligné essentiellement idéologiquement sur son modèle d'outre-Atlantique. La France n'est définitivement plus une grande puissance, mais une puissance mineure sous protectorat américain, et cela de façon très nette depuis 1983. Paradoxalement ce sont les Nord-Américains eux mêmes qui ont fait preuve de rupture avec l'establishment en votant Trump aux dernières élections. Prouvant plus généralement, que le petit peuple des pays occidentaux, est exténué par 40 ans d'ultralibéralisme. On peut parler des ravages de l'ultralibéralisme, et ceux-là même qui en furent les plus ardents promoteurs en reviennent aujourd'hui, en choisissant la rupture. Pendant ce temps là en France, le prêt à penser idéologique va tout faire pour porter au pouvoir, un fervent apôtre de l'ultralibéralisme, 38 ans après Thatcher. Selon Fillon, parce que le boulot de réformes, c'est-à-dire en réalité de casse sociale tous azimut, n'a pas été fait en France. Sous entendant : "Français, le boulot n'ayant pas été correctement fait vous allez en baver, et pour ce faire je serais épaulé par tout ce que le pays compte de têtes pensantes, par consensus commun. Vous n'aurez pas le droit tout de suite, ni jamais, à la rupture avec le prêt à penser idéologique, comme vos petits camarades nord-américains, qui ont eu le courage de faire ce choix de rupture, car vous... vous êtes des lâches, des "couilles molles" efféminées et méprisables (dixit Zemmour). Français n'oubliez pas que vous furent très souvent des veaux dans la période historique récente, et même plutôt majoritairement des collabos durant la seconde guerre mondiale. Il est donc normal que l'oligarchie à laquelle j'appartiens et qui vous gouverne, vous méprise, et ne tienne jamais compte de vos aspirations profondes. On ne vous fait plus confiance, vous ne vous faites plus confiance vous mêmes, depuis l'épisode Pétain, et vous préférez vous en remettre à une oligarchie de pensée et financière, pour tracer la voie de votre destin. N'oubliez pas que la soi-disant "rupture" que je vous propose, moi François Fillon, n'est qu'un retour de 38 ans en arrière, aux pires heures du thatchérisme."
Le risque d'une tel mode de pensée de soumission (dixit Houellebecq) ? Passer du statut d'un des peuples les plus enviés de la planète, hier, à un peuple méprisé, aujourd'hui mais bien moins que demain, où l'on vient du monde entier pour s'essuyer les pieds dessus. Tout ce que l'on compte de têtes pensantes en France, parmi lesquelles notre ami philosophe, Emmanuel Mousset, va désormais se liguer comme un seul homme, pour "faire barrage au FN", et choisir comme poulain idéologique François Fillon.

Pour conclure, l'Histoire retiendra, si un jour il y a un procès de l'époque actuelle, que le peuple français fut un peuple faible et veule, qui ne mérite aucune compassion, dixit Nietzsche...

samedi 26 novembre 2016

Fidel Castro est mort


Moi, l'adversaire des baby boomers : ""Fidel Castro"... je croyais que c'était une marque de cigares... non c'est pas vrai, je blague. Où l'on voit que le communisme partant sur des principes erronés, comme la bonté naturelle de l'espèce humaine, ne pouvait aboutir qu'à l'échec, où plutôt que le communisme est parti de la vision de l'homme livrée par la religion, coupée de toute référence à son animalité. Qu'un modèle comme le libéralisme soit plus conforme à notre nature de prédateur dans la chaîne alimentaire des espèces animales... et même que l'Homme constitue le prédateur absolu, qui pourrait manger le lion ou le grand requin blanc, si tel était son caprice, ce dont certains pervers ne doivent pas se priver... cela constitue désormais une évidence.
Où l'on voit aussi que le libéralisme économique va nous mener à une ruine finale bien pire que celle qui fut celle du communisme. Car le risque d'un système comme le libéralisme, c'est que plus rien ne puisse renaître de ses cendre. Effectivement une planète Terre totalement saccagée et rendue non viable, par la nature prédatrice de l'homme et d'une idéologie clamant qu'il n'existe pas d'autres alternatives, fondées sur d'autres valeurs que celle de la rapacité et de la course au profit à tout prix, est de plus en plus crédible.
Il faut garder l'espoir que d'autres alternatives sont possibles."

Le philosophe inféodé à l'idéologie des baby boomers : "Le communisme, c'est l'échec et le libéralisme, c'est pire : ok, admettons, mais on fait quoi ? La politique ne vit pas d'espoir mais de réalité. Les "autres alternatives", c'est quoi ? Allez, raconte, j'ai envie de lire un nouveau roman."

L'adversaire des baby boomers : "Tu as bien compris que je n'aime pas les baby boomers, leur idéologie qui dégouline de bons sentiments, et leur cynisme concernant leur vie privée, du genre "faites ce que je dis pas ce que je fais". Ce que je prône politiquement ce n'est pas la réforme, mais la rupture avec cette idéologie délétère. J'ai déjà expliqué les ravages de cette idéologie antiraciste, multiculturaliste, "droitdel'hommiste" et bla bla bla... qui notamment en réalité ne respecte pas réellement les musulmans, mais feint de les accueillir à bras ouvert, après avoir détruit leurs pays d'origine. Je n'aime pas quand une génération utilise la chance historique qu'elle a eu, pour finalement flatter les instincts les plus bas de l'espèce humaine et abolir toute forme de morale dans l'éducation des enfants notamment. Résultat, la génération des enfants des baby boomers, lui est soumise idéologiquement. Les baby boomers ont gardé pour eux tout le prestige et le charisme, laissant des miettes à leurs enfants.
Pour ce qui est des relations extérieures, les baby boomers se sont mal comportés, en intervenant souvent de façon intempestive dans les pays musulmans, au nom des droits de l'Homme : mais les musulmans ne sont-ils pas des "Hommes", parce que leur religion vivante spirituellement, contrairement à la nôtre, ne serait pas conforme aux "droits de l'Homme", tels que définis par l'Histoire occidentale ? Dans les médias, ils continuent une entreprise de démolition idéologique de leurs adversaires. Bref ils ont la mainmise sur tout, leur pouvoir s'apparente à une forme de totalitarisme. Leurs enfants vivent dans un monde du travail sérieusement sclérosé du fait de leurs parents, et pendant ce temps là cyniquement, ces derniers profitent majoritairement de leurs retraites au soleil, quand ils ne se livrent pas explicitement au tourisme sexuel. Mieux vaut ne pas les connaître de trop près pour les admirer, comme cela semble être ton cas.
Si l'être humain, quand il a tout pouvoir, toute liberté, toutes opportunités de rendre le monde meilleur, se livre en réalité à un tel saccage de la planète, de la nature, des espèces animales, de l'altérité humaine, et pour finir de ses propres enfants. Je m'interroge si il ne serait pas judicieux de brider d'une façon ou d'une autre, la toute puissance de l'Homme, pour son propre bien, par la morale. Alors que je le sais les baby boomers revendiquent l'impureté et l'amoralisme, quand ce n'est pas un immoralisme clairement assumé. Bienvenu en 2016, la vague des baby boomers, car c'est une vague, un tsunami, n'a porté aucun fruit, et ne laisse que la ruine et le chaos à la génération de ses enfants. Et à tous les autres peuples de la planète, qui ne sont pas occidentaux, à qui l'on a mis une machine à calculer dans la tête, en lieu et place de leurs cultures ancestrales.   
Comme les baby boomers influents sont tous issus du même sérail idéologique, ils ont tous reçu une formation d'extrême-gauche dans leur jeunesse, et ils pratiquent tous une forme de terrorisme intellectuel à l'encontre de leurs adversaires, à défaut d'avoir eu le courage de mettre réellement des bombes, là où il le fallait et quand il le fallait, pour faire s'effondrer le pouvoir pompidolien puis giscardien, qu'ils vomissaient. Ce terrorisme intellectuel sert désormais à ostraciser leurs adversaires politiques qui représenteraient d'autres intérêts que les leurs (celui des baby boomers). Il leur sert aussi à véhiculer la pire idéologie économique qui soit : le libéralisme, et s'assurent par leur matraquage idéologique, que l'idée libérale fasse consensus. Fillon sera bientôt leur poulain pour "faire barrage au FN", et bien sûr tu seras le premier à tomber dans le panneau."


Fillon est-il un "salaud" ?


Juppé et Fillon font semblant d'être sérieux et d'adhérer au réel, pour nous faire croire que ce réel d'origine néolibérale est le seul réel possible, et qu'il fasse consensus, ils cautionnent donc la brutalité de notre époque. Ce sont deux obsédés de la "croissance" et de la "baisse des dépenses publiques". Fillon essayera de sabrer au maximum les plus fragiles et les plus modestes, par ses réformes brutales et extravagantes, consistant à faire travailler plus les fonctionnaire, sans les payer plus en compensation, et il supprimera la plupart des remboursements de la sécurité sociale. Fillon est une véritable brute néolibérale, le pire de son espèce et de son camp.
Cela est dur à comprendre que ce qu'il nous propose... caché derrière le masque de l'esprit de sérieux, alors qu'il ne s'agit que de cruauté à l'égard des plus faibles, qui constitue au fond peut-être son véritable moteur existentiel... n'est qu'une alternative possible... un possible contingent et non nécessaire comme il voudrait nous le faire croire. Le salaud disait Sartre, c'est celui qui arrive à nous faire croire que sa présence et ses idées sont indispensables, donc les seules possibles et nécessaires : le "salaud" c'est souvent le chef. Je mets le terme entre guillemets, car il s'agit d'un concept sartrien et non d'une vulgaire insulte.
Il veut que par consensus nous adhérions aux valeurs de l'ultra libéralisme, et que de ce consensus en trompe-l’œil, qui nous est imposé notamment aussi par la doxa médiatique, c'est-à-dire le matraquage idéologique des médias dont il est partie prenante, sorte la légitimation, ou la caution morale de ses réformes absurdes.
Or contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, il existe d'autres alternatives fondées sur d'autres valeurs que celle de la rapacité, et de la course au profit à tout prix. Notre paradigme de société est absurde, féroce, médiocre et futile. Il est basé sur notre cerveau reptilien, c'est-à-dire la partie prédatrice de la nature humaine, or il n'est pas interdit d'espérer que la nature humaine soit aussi autre chose, et ne soit pas exclusivement prédatrice. Alors que c'est notre type d'organisation sociale qui encourage les instincts les plus fauves. 
Si par malheur il était élu, le pays connaîtrait une violence sociale comme il n'y en a jamais eu en France depuis bien longtemps, qui s'exprimera par des conflits sociaux et des violences urbaines ou même rurales sporadiques, mais d'une rare ampleur. Fillon ne fera jamais consensus de par sa brutalité, et il clivera encore bien plus le pays. Pendant ce temps les baby boomers continueront leurs voyages à l'autre bout du monde, les attentats terroristes continueront à faire couler le sang, l'oligarchie de travail, c'est-à-dire le grand patronat, appellera toujours plus de main d'œuvre d'Afrique et du Moyen Orient, pour casser le droit du travail et favoriser le dumping social.
Mais ce sera la même chose avec Macron, car la différence entre les deux n'est pas de nature, mais de degrés. Or c'est une rupture avec le paradigme libéral qu'il nous faudrait, si nous voulons sauver la planète et rétablir de la justice sociale. Peut-être même une rupture avec le paradigme individualiste et subjectif de la métaphysique occidentale, dont la bourgeoisie occidentale en tout cas n'a voulu retenir que le côté individualiste au détriment de toute intersubjectivité.


vendredi 25 novembre 2016

Juppé ou Fillon ?


Juppé et Fillon sont deux baby boomers de droite. Un baby boomer de droite c’est un mélange improbable de gaullisme et d’esprit de mai 68, bref cela ne ressemble pas à grand-chose. Tous les deux sont des libéraux, sur le plan économique, conservateurs sur les problèmes sociétaux : libéraux-conservateurs donc. Sachant que la plupart des baby boomers sont désormais à la retraite avec des pensions plus que confortables, et en profitent pour faire le tour du monde, ou plus prosaïquement du tourisme sexuel, quel intérêt y aurait-il à élire encore un baby boomer à la tête du pays, défendant les intérêts d'une génération globalement corrompue et désormais inactive ?
Dans la génération des enfants des baby boomers, c’est-à-dire de ceux qui sont actifs dans la société, et pour le dire crûment qui « en chient » des excès de leurs parents, je vois Arnaud Montebourg, social... c'est-à-dire favorable à la répartition des richesses, et contre l'enrichissement immodéré et sans limite de l'oligarchie financière... et libertaire sur les questions sociétales. Et encore à gauche, Emmanuel Macron libéral-libertaire. A droite, je vois Marine Le Pen et Florian Philippot sociaux-conservateurs, ces deux derniers ne faisant qu’un et formant un couple idéologique social-conservateur. Alors que Marion Maréchal Le Pen serait davantage libérale-conservatrice, mais pour l'instant cette jeune femme n'est pas réellement encore dans le coup. C’est donc entre ces trois choix possibles : social-libertaire (Montebourg), ou libéral-libertaire (Macron), ou encore social-conservateur (Le Pen-Philippot), que selon moi les Français devraient se déterminer. Sinon élire encore un baby boomer, ce serait conforter l’intérêt des retraités, c'est-à-dire que l’on bosse toujours plus dur et se sacrifie pour payer leurs plus que confortables pensions. C’est-à-dire pour qu’ils aillent s’éclater en Thaïlande ou aux Antilles, pendant que leurs enfants (dont je fais partie), subissent de plein fouet : chômage ; explosion des inégalités salariales ; mise en concurrence des salariés vers le moins disant salarial et social ou dumping social ; emplois précaires ; insécurité dans les quartiers que l’on nomme les territoires perdus de la République ; abandon des principes qui faisaient l’école de la République, que l'on peut appeler, destruction de l’école ; renforcement de l’oligarchie d’argent ; affaiblissement de l’élite intellectuelle correspondant aux intérêts des enfants des baby boomers... donc non représentation des enfants des baby boomers dans l’espace culturel français, si ce n’est sous une forme caricaturale, dans l’espace télévisuel notamment.
Donc pour résumer, si vous voulez que cela continue comme ça, c'est-à-dire que le monde soit à deux vitesses au niveau des générations, entre baby boomers et leurs enfants. Mais aussi à deux vitesses dans la génération des enfants des baby boomers, entre hyper riches et hyper misérables et méprisés, selon la logique inégalitaire et néolibérale qui prévaut depuis 40 ans, votez Juppé ou plus probablement Fillon, en mai 2017, au deuxième tour des présidentielles. Avec le chantage  au fascisme qui sera probablement fait à ceux qui se déterminent à un autre choix plus conforme à leurs intérêts selon moi. Tout comme le petit peuple d'Amérique du Nord a eu le courage de faire un choix conforme à ses intérêts, en votant Trump, malgré le chantage au fascisme qui fut exercé à son encontre.
Là Emmanuel Mousset jouera certainement à fond, son rôle d’idiot utile des intérêts de la génération des baby boomers, d'avantage finalement que celui des intérêts de l’oligarchie d’argent, puisque l'argent ne l'intéresse pas. Mais il ne voit pas ou feint de ne pas voir, que les intérêts des deux sont très souvent liés dans la réalité. Car ne rêvons pas, il me paraît hautement improbable que Montebourg ou Macron arrivent au second tour des présidentielles, et si par le plus grand des hasards c’était le cas pour Montebourg, j’inviterais alors avec bonne conscience les lecteurs de ce blog à voter Montebourg, et son engagement pour le néo-gaullisme de gauche. 
Car il évident que voter pour un parti dont l’ostracisation fait partie de la stratégie politique des autres partis, donne mauvaise conscience. 
Sachant aussi que la hiérarchisation de la société que l’on connaît, et dont Emmanuel Mousset est un des nombreux chiens de garde, permet aux fort de se mettre à l’abris des faibles, et les beaux de se mettre à l’abris des laids ou encore ceux qui sentent bon de ceux qui puent, et pour finir ceux qui ont des dents des sans dents etc.
Sachant aussi que l’arrivée au pouvoir du FN serait susceptible de remettre en cause les vieilles hiérarchies, notamment entre baby boomers et enfant de baby boomers qui leur sont soumis, et bien inférieurs sur le plan du charisme. Et aussi entre aristocratie financière et fonctionnaires miséreux notamment : comme le montre de façon paradigmatique et spectaculaire, l'exemple de la Silicon Valley, comme possible modèle idéal typique d'une société du futur cauchemardesque. Ou encore entre classe moyenne et hyper classe. Ou bien encore entre aristocratie intellectuelle des baby boomers, et leurs enfants déculturés et biberonnés à l’image et aux jeux vidéos notamment.
Quel notable relativement influent de province prendrait le risque que sa position de domination culturelle, soit remise en question par un gouvernement ne mettant plus l’intérêt des baby boomers en premier, mais celui de leurs enfants ?
Je n’ai pas non plus sur ce blog envie de porter le costard du facho de service, que l’on encourage à assumer ce rôle, par lâcheté soi-même de ne pas ouvertement afficher sa couleur politique et d’assumer les conséquences qui en découlent... en préférant se cacher comme dans une salle de classe, derrière la tête de turc du prof, mais qui lui rentre ouvertement dedans.
Le surmoi, la censure et les tabous imposés par la génération des baby boomers sur leurs enfants, interdit à la plupart de ces derniers, fanatisés à l’antiracisme et au multiculturalisme, d’envisager ne serait que l’éventualité d’une option sociale-conservatrice.
Pour ma part je me définis comme un social-conservateur, mais qui se sent plus proche d'un de Gaulle que d'un Philippot. Et donc s'éprouvant plus proche de l'original à l'attitude aristocratique, que de la copie clairement petite-bourgeoise.


mercredi 23 novembre 2016

Macron, bobo complexé de sa classe sociologique


Nous vivons dans un monde, un paradigme de société, créé par et pour les baby boomers. Nous vivons donc dans la réalité des baby boomers, qui furent au départ globalement d'extrême gauche, et aujourd'hui sont des nababs vivant avec des pensions de retraite faramineuses...
Cette réalité aujourd'hui, qu'il faut répéter, marteler, pour que les gens prennent bien conscience des ravages causés... cette réalité et les maux qui en découlent sont  : destruction de l'école ; destruction du monde du travail ; délocalisations ; mise en concurrence des salariés vers le moins-disant social et salarial, autrement dit dumping social ; déclassement redouté des classes moyennes ou petits bourgeois ; enrichissement éhonté de la classe dominante ; politique géostratégique de destruction des Etats nations au moyen Orient, donc boulevard laissé dans ces pays à l'islamisme, comme conséquence logique de la guerre exportée dans ces contrées lointaines, mais riches en pétrole et où prime la sécurité d'un tout petit Etat, mais qui fut construit sur les cendres du plus grand crime contre l'Humanité de l'Histoire ; migrants économiques ou non, et réfugiés politiques ou non, fuyant vers l'Europe ; attentats sanglants sur le sol européen ; insécurité réelle et incivilités banalisées, voire émeutes urbaines, dans certains quartiers que l'on nomme, selon moi à juste titre, les territoires perdus de la République... et j'en passe et en oublie certainement.
Il n'y a aucune volonté complotiste de la part des baby boomers. Pris individuellement ils ne sont pas responsables, c'est un état d'esprit collectif. Mais il n'y a non plus aucun bienfait qui a pu sortir de l'idéologie collective de cette génération, dont le leitmotiv est "après moi le déluge !"
Ils n'ont créé aucun espace viables pour les autres générations, ils n'ont créé aucun espace viable pour les musulmans qu'en réalité ils ne respectent pas. Le multiculturalisme est une hypocrisie, pour se donner bonne conscience des dégâts que nous causons dans les pays des musulmans. Et qu'ils doivent quitter car ils sont devenus invivables, à cause des guerres et des conflits, puisque par manipulation nous en avons chassé les dirigeants, autocrates certes, mais n'avons nous pas eu des autocrates il n'y a pas si longtemps dans certains pays d'Europe ? Et ce ne sont pas les musulmans qui sont venus se mêler de les chasser, et puis quoi encore !
Dans cette réalité il y a l'étalon économie, qui est le veau d'or de la mondialisation et qui nous commande nos orientations politiques, et donc spirituelles. Nos choix politiques, généralement, ne se déterminent que selon cet étalon, non selon d'autres options : libertaire libéral comme Macron ou conservateur libéral comme Fillon, la différence est sociétale, donc selon moi de nuance. Le rapport à l'économie reste le même et entraînera en France toujours plus de dumping social, une explosion des inégalités, des conflits sociaux sporadiques et extrêmement violents. Les partis politiques s'obligent à avoir encore des différences de nuance, pour ne pas montrer qu'il sont globalement d'accord sur le fond : l'adhésion inconditionnelle au mouvement de mondialisation, c'est-à-dire au culte du veau d'or.
Les termes "croissance" ou "réduction de la dépense publique", sont des fables, ou plutôt la réalité du monde des baby boomers qu'ils nous imposent, sans eux même en être victimes. Car leur génération globalement a profité de tous les avantages sociaux et salariaux. Aujourd'hui cette génération est globalement à la retraite avec des pensions faramineuses, alors que leurs enfants galèrent à trouver du travail, un logement. Les salaires ayant stagné, voire baissé, le chômage ayant explosé et le prix de l'immobilier aussi, les enfants des baby boomers sont des pauvres, des misérables, comparés à leurs parents. Bien sûr je généralise, il y a des exceptions, tous les baby boomers ne sont pas riches, et tous leurs enfants ne sont pas pauvres, mais je dis ça globalement. Aujourd'hui avec la logique du néolibéralisme, soit on très riche, soit on est très pauvre, et cette logique vise à la destruction de la classe moyenne, trop revendicatrice, trop éduquée, trop râleuse, trop dispersée idéologiquement aussi. Ce qui lui manque c'est un leader pour fédérer sa colère légitime, comme ont eu le courage de le faire les Nord-Américains.
Je disais que "croissance" et "baisse des dépenses publiques" sont des fables, cela est dur à comprendre je sais, c'est parce que par consensus nous adhérons aux valeurs de l'ultra libéralisme, et que ce consensus en trompe-l’œil, nous est imposé notamment par la doxa médiatique, c'est-à-dire le matraquage idéologique. Or contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, il existe d'autres alternatives fondées sur d'autres valeurs que celle de la rapacité, et de la course au profit à tout prix. Notre paradigme de société est absurde, féroce, médiocre et futile. Il est basé sur notre cerveau reptilien, c'est-à-dire la partie prédatrice de la nature humaine, or il n'est pas interdit d'espérer que la nature humaine soit aussi autre chose, et ne soit pas exclusivement prédatrice, et c'est notre type d'organisation sociale qui encourage les instincts les plus fauves.

Pour conclure, Emmanuel Mousset est un idiot utile de l'oligarchie, ne profitant pas vraiment de sa situation pour en retirer des bénéfices d'ordre sexuel ou financier, à l'instar d'autres gens dans sa situation. Il bénéficie juste d'une petite autorité morale très locale et cela lui suffit : c'est donc un idiot utile probe. Macron a adhéré aux valeurs des baby boomers, alors que c'est un bobo sociologiquement, son admiration pour cette idéologie, s'exprime par la femme qu'il s'est choisie qui elle en est une, de baby boomer. Il est vrai que par rapport au charisme à tous les niveaux des baby boomers, leurs enfants sont tout à fait minables, donc je comprends le choix de Macron.

mardi 22 novembre 2016

Fillon président ?


On a fait de l'économie un absolu indépassable, un problème, et l'étalon de toute pensée politique. Or l'économie ce n'est rien, c'est un chiffre avec des zéros derrière, et ce néant occulte toutes les autres valeurs.
Fillon particulièrement est un fanatique de ce mode de pensée, il n'y a que des chiffres dans sa tête. On le dit catholique, vraiment ! Je ne vois pas les valeurs, je ne vois ni l'esprit ni la conscience... je ne vois qu'une machine à calculer, et un genre de radinerie congénitale.
Ça c'est sûr qu'avec lui on va en baver, ça va être une période très sévère de vaches maigres pour les classes populaires et moyennes, pendant que les riches vont continuer à s'engraisser. Puisqu'il a le toupet d'annoncer une politique à la Thatcher, 37 ans après, alors que l'on a vu le résultat d'une telle politique désastreuse, à l'échelle mondiale. Comme on dit chez les gens des classes populaires, Fillon semble avoir de la merde dans les yeux ! Entre Fillon et Macron, je préfère encore Macron. Si il voulait faire élire Marine Le Pen, il ne s'y prendrait pas autrement selon moi. Non mais je rêve ! Le PS se félicite officiellement que les Français de droite aient voté pour Fillon, un candidat qui ne cultive pas l’ambiguïté à droite, selon le PS. Non rien n'y fera je pense, le PS aimerait nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ou alors exploiter un espoir, l'espoir d'un second tour PS/Fillon... or non, rien ne pourra stopper désormais la fureur populaire. Les Français ont pris conscience qu'ils étaient manipulés, comme tous les peuples des pays occidentaux (manipulés et finalement détruits en réalité par la génération des Baby Boomers, pervers narcissiques globalement, mais chut, il ne faut pas le dire : c'est un "mauvais roman") et le second tout opposera bien Fillon à Le Pen, pas la peine de se voiler la face : "faut pas se mentir", comme il est d'usage de dire aujourd'hui. Les Nord-Américains sont les premiers qui ont dit "merde" à la génération des Baby-Boomers, mais ils ont simplement dit "merde", sans réel projet constructif derrière. Oui mais parce qu'ils ont été comme les Français et tous les peuples des pays occidentaux, laminés moralement, spirituellement, matériellement, culturellement par 40 ans d'idéologie néolibérale, voire ultra libérale, qui découlait des mouvements des jeunesses de tous les pays occidentaux à la fin des années 60 (mai 68 en France). Mouvements qui de l'extrême gauche au départ, sont pratiquement tous passés à l'ultra libéralisme : il est a noter que nous sommes beaucoup plus proches idéologiquement des Nord-Américains, que nous le pensons. 
La vague populiste, je préfère dire populaire, passera en France aussi, c'est pratiquement inéluctable, nous ne serons pas "épargnés", malgré la propagande médiatique actuelle, hexagonale. Et c'est peut-être sain, car cela pourra ouvrir de perspectives nouvelles, même si la transition du populisme vers une forme plus construite politiquement, sera un passage obligé, mais très dangereux à emprunter, pouvant mener au totalitarisme. On ne peut pas continuer ainsi avec les maux suivants qui découlent tous logiquement du néolibéralisme, comme 2+2 font 4 : destruction de l'école ; destruction du monde du travail ; délocalisations ; mise en concurrence des salariés vers le moins-disant social et salarial, autrement dit dumping social ; déclassement redouté des classes moyennes ou petits bourgeois ; enrichissement éhonté de la classe dominante ; politique géostratégique de destruction des Etats nations au moyen Orient, donc boulevard laissé dans ces pays à l'islamisme, comme conséquence logique de la guerre exportée dans ces contrées lointaines, mais riches en pétrole et où prime la sécurité d'un tout petit Etat, mais qui fut construit sur les cendres du plus grand crime contre l'Humanité de l'Histoire ; migrants économiques ou non, et réfugiés politiques ou non, fuyant vers l'Europe ; attentats sanglants sur le sol européen ; insécurité réelle et incivilités banalisées, voire émeutes urbaines, dans certains quartiers que l'on nomme, selon moi à juste titre, les territoires perdus de la République... et j'en passe et en oublie certainement. Il faut avoir le courage de dire NON, il faut botter le cul au système, ici et maintenant. Tant que l'on continuera sur cette pente savonneuse, du néolibéralisme, sur laquelle droite et gauche s'accordent à glisser, le pays appelé France, et tous les autres pays impliqués dans la mondialisation, déclineront jusqu'au chaos et la destruction finale. Mais il ne faut pas désespérer d'une reconstruction postérieure, sur des valeurs qui ne seront plus celles du veau d'or, qui est bien la valeur suprême de la mondialisation. Croissance, baisse de la dépense publique, tout ça c'est du pipeau, qui traduit bien notre manque d'imagination collectif à imaginer un monde meilleur et fécond pour l’élévation des esprits, et particulièrement celui des enfants, quand Fillon s'apprête à des coupes sombres en matière d'éducation. Jamais dans l'Histoire de l'Humanité, société ne fut aussi médiocre, aussi futile, aussi absurde, aussi féroce, que la nôtre.

Pour conclure, encore une fois je n'appelle pas explicitement à voter Marine Le Pen, mais j'appelle nos concitoyens à réfléchir au plus vite, à comment rendre un mouvement populaire inexorable, plus réfléchi, afin qu'il ne débouche pas sur une forme ou une autre de totalitarisme. De par ma classe sociale d'origine, bobo, j'ai moi aussi des tabous très forts concernant les mouvements populistes ou populaires, qui actuellement balaient les pays occidentaux, car ils embrassent aussi les idées les plus abjectes. Même si le mouvement de fond de dire non au système, me paraît sain et absolument nécessaire, contrairement à Emmanuel Mousset qui traite la question par le mépris.

dimanche 20 novembre 2016

L'accès à la spiritualité ne se définit-elle pas comme une exigence de morale, à la base ?


Emmanuel Mousset me dit que Blaise Pascal s'adressait aux grands seigneurs, aux libertins et aux joueurs, et il me fait le reproche de mettre la morale au dessus de la spiritualité...
Et en quoi les grands seigneurs, les libertins et les joueurs seraient-ils plus importants que les enfants ? Parce que ce sont les gens que tu admires au fond, dont faisait partie Chédin, qui lui-même se définissait comme un jouisseur, comme un libertin au fond ; c'est-à-dire la caste des gens qui ont fait mai 68. Fait inédit dans l'histoire de l'humanité, une génération s'est construite en exploitant et manipulant celle de leurs enfants en fait, selon le schéma du serpent "je te séduis, tu m'aimes, je te détruis".
Effectivement voilà la vérité : la génération des baby boomers, a en réalité détruit spirituellement celle des bobos, qui en réalité n'a strictement rien créé spirituellement, se contentant d'une pâle copie caricaturale, de ce que créèrent leurs parents, gâtés par les circonstances historiques. Mai 68 sera jugé par le tribunal de l'histoire pour ça, et les soixante-huitards certainement échapperont au jugement car ils seront morts. Mais je ne désespère pas qu'à terme, la vérité et la justice triomphent pour rendre aux enfants, la partie la plus importante de l'humanité, la possibilité d'un monde rendu viable moralement, afin de garantir l'avenir d'une spiritualité.
N'oublie pas que je suis un obscur petit instit et toi un prestigieux prof de philo, il y a effectivement désormais une différence de classe entre nous deux.
J'oppose la conscience à la spiritualité dont Emmanuel Mousset se réclame, et je lui préfère la conscience, telle que définie par Jean-Jacques Rousseau.
Une fois encore tu t'échines contre la morale et tu défends un état d'esprit ultralibéral, sans même te soucier une seconde de toutes les victimes qu'engendre un tel système. Qu'importe pourvu qu'il y ait de la spiritualité et plus du tout de morale. Par essence tu es dans le camp des privilégiés, par une sorte de ruse, puisqu'au départ tu n'y étais pas destiné par ta naissance dans un milieu défavorisé. Mais le hasard et les circonstances t'ont porté au pinacle, et désormais tu ne fais que défendre les intérêts de ta caste en culpabilisant ceux qui éprouvent du ressentiment d'en être exclu (ceux qui votent FN ou Trump, notamment). Ne faudrait-il pas réfléchir à un monde où la majorité des hommes appartiendraient à cette élite spirituelle que tu appelles de tes vœux ? Et où ils seraient en mesure par la force qu'ils représenteraient, de tendre la main aux plus fragiles. Mais non ton attitude est toujours toute de raideur et de mépris pour les victimes, parce que toi-même par le hasard, je le répète, tu est un gagnant. Tu ne trouves pas tout cela profondément dégueulasse, tu ne culpabilises pas une seconde ? Mon ressentiment m'autorise même à te dire que je ne suis pas jaloux de toi, la caste oligarchique au triomphe de laquelle tu participes, va bientôt s'effondrer, sous les coups de boutoir de la fureur populaire, d'une façon ou d'une autre. Donc la postérité retiendra que tu fus dans le camp des perdants, et elle jettera le souvenir de ton existence dans les oubliettes de l'histoire, dans la fosse commune.
La logique de la société actuelle, dans le monde du travail et jusque dans l'éducation des enfants puis des ados, c'est "sabrons, sabrons, dieu reconnaîtra les siens !" Non Emmanuel, le peuple va dire stop ! Nous allons certainement vers la ruine et le chaos, mais il ne faut pas désespérer d'une reconstruction postérieure. Tout ce que l'Histoire retiendra dans cette affaire, c'est que la génération de mai 68 aura construit un monde sans morale non viable pour leurs enfants, notamment bobos, qui ne se rendent pas compte qu'en adhérant aux valeurs de leurs parents, ils causent leur propre destruction psychique. 
On retiendra que des petits malins tels qu'Emmanuel Mousset, surent tirer leur épingle du jeu, mais tout cela est anecdotique. Comme il ne faut pas désespérer que la vérité et la justice ne finissent par l'emporter : les tenants de l'idéologie de mai 68 passeront devant le tribunal de l'Histoire, au même titre que les nazis y passèrent, de façon sans doute moins spectaculaire, et sans doute pas de leur vivant, mais ils y passeront.




Pourquoi il ne faut pas que dieu existe ?


Ce que je propose comme mode de rétablissement de la religion catholique en France, c'est une reviviscence de ses rites et coutumes, particulièrement importants pour l'éducation des enfants. Cela demanderait une prise de conscience collective, et la contractualisation d'un "faire comme si", faire comme si dieu existait effectivement, aux yeux des enfants surtout. Un "faire comme si", comme un pari finalement, le pari de Blaise Pascal. Au pire, il n'existe pas, et c'est bien la conviction de l'immense majorité des Français, et alors il n'y a rien à perdre, mais de toute façon tout à gagner, pour le modèle de société pacifiée que la religion catholique peut apporter. Notamment pour élever les enfants spirituellement, et éviter que plus tard ils ne se dévorent entre eux, dominés alors par des valeurs de calcul, d'exploitation de son prochain et de manipulation : nous sommes en plein dedans. Et c'est peut-être pour cela que Malraux avait dit : "le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas", fallait-il entendre spirituel ?
Je n'envisage même plus l'hypothèse où dieu existerait. En fait il faudrait enlever cette option du pari, afin que ne se reproduisent pas les guerres de religion, et tous les crimes commis au nom de dieu. Le seul salut à attendre d'une telle réactivation du pari, c'est la spiritualisation ici et maintenant du comportement humain, afin de l'encourager à la civilité, et au respect de son prochain, hors toute considération de calcul, et sans en attendre une quelconque récompense éventuelle dans l'au-delà.
Nous autres modernes savons désormais par Nietzsche que "dieu est mort", la croyance en l'existence de dieu ne sera plus jamais réactivée, mais il y a urgence à réanimer les rites et coutumes d'une belle religion, juste pour la beauté de la chose. En opposition à l'utilitarisme laid du monde moderne. En gros pour réactiver ce qu'il peut y avoir d'artiste chez l'homme à tous les niveaux, et non seulement confiné à l'entre-soi bobo.
Emmanuel est un adepte des cérémonies civiques, et du culte de la République, je suis un adepte des cérémonies religieuses, et du culte du beau.

Le philosophe : "1- Pascal ne s'adresse pas à des enfants, mais à des grands seigneurs, libertins et joueurs. Son pari, c'est un piège. Il les prend à leur propre piège : le hasard, l'incertitude. Mais Pascal, lui, n'a pas besoin de ça pour croire. 
2- Ta "spiritualisation du comportement humain" est foireuse, ta religion est faite de plâtre et de carton. C'est simplement de morale dont tu parles, dont tu as besoin. Une religion catholique sans Dieu, c'est n'importe quoi. Autant revenir aux bonnes vieilles cérémonies républicaines.
3- Tu as raison de rejeter la vérité religieuse. Tu es trop contemporain pour assumer sa violence, sa grandeur, ses risques."

Le tricheur (c'est-à-dire moi) : "Je suis le fruit de mon époque, je suis existentiellement un manipulateur, et je ne suis pas un croyant. Ce que tu évoques, l'hypothèse d'une vraie conversion religieuse me tente, mais en ai-je les moyens spirituels ? Là j'en doute. En tout cas je fais tous les efforts possibles pour m'en rapprocher, par mes relations, mes affinités électives récentes. Et pour tes réponses, je savais à peu près que tu me répondrais ça, mais la nature humaine est perfectible, donc je ne désespère pas de moi-même. Ce que tu préconises pour chacun au fond, c'est d'habiter sa propre maison spirituelle, afin d'être en accord avec soi-même, c'est ainsi que j'interprète ton intervention, encore que la notion d'accord avec soi-même doit te déplaire, car elle recèle implicitement une notion de passivité, que tu abhorres. J'ai juste pris le risque de sortir d'une maison qui avait été bâtie pour moi de façon incohérente, une maison "bobo" faite de bric et de broc, plutôt une ruine en réalité. Désormais je me retrouve un peu le "cul à l'air", sans toit spirituel. Suis-je coupable pour autant, et ne mérité-je pas le pardon ?
Tu t'échines contre la morale, et tu défends la spiritualité, mais tu n'as pas conscience que pour parvenir à la spiritualité, il faut qu'il y ait eu au préalable une forme de morale. Tu es un privilégié une fois de plus et tu ne fais que défendre les intérêts des privilégiés, dont par privilège de naissance (le hasard) tu partages l'état d'esprit..."


La barbarisation de la société, induite par la mondialisation


"Son plus grand danger au mouvement de mondialisation, c'est la nature humaine", vaste programme... où l'on découvre finalement que la nature humaine n'était pas si bonne que ça, on peut effectivement émettre de sérieux doutes sur la bonté naturelle du genre humain. Il est inscrit dans le code génétique de l'Homme, qu'il est programmé pour tuer, et cela fait partie de son économie psychique. Quand ce crime se faisait par la voie symbolique, par le biais du sacrifice de Jésus Christ pour les chrétiens, on peut dire que la religion aidait l'homme spirituellement et moralement, dans son économie psychique de criminel potentiel, programmé génétiquement par la nature pour tuer. Criminel potentiel donc, domestiqué par la religion, mais programmé génétiquement par la nature pour être un prédateur, c'est-à-dire un tueur. Quand il y avait suffisamment d'animaux, et que l'homme vivait de cueillette et de chasse, il n'avait pas besoin de se retourner contre son semblable, et ce dernier pouvait être un partenaire dans la traque du gibier. 
Avec le progrès et l'évolution de la société primitive vers une société évoluée, l'homme s'est sédentarisé et dénomadisé (il est à noter qu'aujourd'hui, la mondialisation invite à un mouvement inverse de désédentarisation et de renomadisation). Des sociétés humaines se sont constituées, des villes sont apparues, différentes les unes des autres, des civilisations différentes ont émergé, et les civilisations se sont faites la guerre entre elles, l'humain épanchant ainsi son instinct de prédateur inscrit génétiquement dans son ADN. 
Mais la civilisation avec sa religion et sa culture propres, a réussi à domestiquer l'Homme, et en société elle l'a rendu plutôt pacifique, mais seulement au sein de sa civilisation, dans son cosmos comme disaient les Grecs. Il y avait cependant toujours des guerres entre les civilisations, où l'homme pouvait épancher sa soif de tuer. Pendant ce temps là, la femme le plus souvent ne participait pas à la guerre, sauf le cas particulier des Amazones (dont on pourrait faire de Marine Le Pen, une figure réactualisée d'un tel type), et certainement bien d'autres cas (car les femmes en réalité ne sont pas si pacifiques que ça, et sont un peu comme les lionnes, bien plus virulentes encore que les lions, quand on les réveille de leur passivité feinte), mais son instinct de reproduction poussait les plus désirables d'entres elles, vers les hommes les plus forts et les plus virils ; les guerriers. Et c'est toujours le cas aujourd'hui, et même encore plus le cas aujourd'hui, et je vais expliquer plus tard, pourquoi avec la barbarisation de la société moderne, les femmes sont attirées par les types humains les plus sauvages et violents... non, je le dis tout de suite : par besoin d'être rassurées...
Puis est venue la civilisation actuelle, avec en son sein le déclin de la religion et de la culture, une des conséquences du relativisme des sciences, alors on a vu apparaître au sein même d'une civilisation, la nôtre, des comportements inédits de barbarie. L'instinct prédateur de l'homme qui avait été refoulé par la religion et la culture resurgissait de façon virulente. Le relativisme des sciences aboutissait finalement à un réensauvagement de l'homme au sein même d'une civilisation. C'est pour cela que je prône de façon non réaliste, j'en ai conscience et c'est toute la faiblesse de ma démarche (mais je garde un faible espoir enfoui, de prise de conscience collective), pour la France, un retour à ses racines catholique, afin localement de reciviliser la société, où se multiplient, partout, dans tout l'espace public, les actes d'incivilité, et c'est un moindre mal... quand ce ne sont pas des actes bien plus graves de délinquance, d'émeutes urbaines, et le point culminant arrive quand ce sont des Français radicalisés qui commettent des attentats sanglants contre leur propres compatriotes, au nom d'une religion vivante qui s'oppose aux valeurs relativistes issues des sciences, de la masse des Français déculturés et déreligiosisés, que l'on pourrait qualifier de "catholiques zombies". Mais scientifisés, c'est-à-dire non plus sublimant leur nature par la culture et la religion, mais exploitant le côté prédateur de leur nature, vers une volonté d'exploitation et de manipulation de leur prochain, par le calcul.... au sein même d'une civilisation. Mettant fin à des siècles d'hypocrisie religieuse, qui avait quand même pour vertu de pacifier les hommes. Alors qu'avant, au temps des grandes religions, l'exploitation et la manipulation se faisaient contre d'autres civilisations, et qu'au sein même d'une société, une paix civile relative régnait, et permettait que les hommes ne se dévorent pas entre eux, comme des serpents. C'est pour cela que je dis qu'en société occidentale avancée, nous sommes tous de petits manipulateurs, de petits serpents, qui nous soumettons tous à la tentation, et soumettons les autres que nous tentons souvent pour les détruire, quand ils ont succombé à la promesse d'amour que recelait cette tentation. Et ce n'est pas la peine de se plaindre que le pouvoir le soit aussi, manipulateur et abusif, car le pouvoir est à notre image, et c'est du particulier que constitue un homme, que l'on peut expliquer le plus général, que constitue une société. 
Et l'on peut tout à fait trouver la raison des attentats sanglants (sans tomber sous le coup de la loi pour apologie de crime terroriste), par le fait que ceux qui les commettent sont en conflit d'intérêt avec nos valeurs occidentales de manipulation, induites par la prédominance du calcul dans la pratique scientifique. Les Français radicalisés dans l'islam, sont porteurs de valeurs issues d'une religion vivante, donc non soumise au relativisme de la science, et à son esprit d'analyse et de critique. Autrement dit ils prennent un message écrit il y a un peu moins de 1400 ans, au pied de la lettre... alors qu'il fut écrit dans un contexte particulier, conforme à l'histoire qui prévalait en ce temps là, dans un endroit donné, qui leur commande de tuer, ici et maintenant. Et cela, mais ils n'en ont pas conscience, en accord avec la nature humaine universelle programmée génétiquement par l'ADN pour tuer, et ils le font de manière d'autant plus virulente, qu'ils se sentent agressés par nos valeurs qui ne sont pas si pacifiques qu'elles en ont l'air.

samedi 19 novembre 2016

Une image exprimant la volonté de manipulation diffuse des médias


Oui Pujadas fait partie de notre système de contrôle de la population par une volonté de manipulation diffuse. comme toutes les images des médias, il renvoie l'image d'un séducteur dont le leitmotiv est "je te séduis, tu m'aimes et je te détruis". Pujadas est un petit serpent télévisuel et donc qui s'introduit dans l'intimité des gens, par sa position particulière il a un fort pouvoir de manipulation sur les consciences individuelles, beaucoup plus qu'un curé, ou même que le pape, aujourd'hui. Je ne dis pas qu'il s'agit d'une volonté consciente de sa part, donc l'expression d'une volonté diabolique, mais qu'en tant qu'élément du système il participe de sa logique propre, qui je le répète est une volonté de manipulation diffuse obéissant aux intérêts globalement de l'oligarchie qui nous gouverne. Il suffit d'aller faire ses courses au supermarché pour sentir l'emprise de l'oligarchie financière sur les consciences. Certes il y a des éléments concrets de cette domination comme le pouvoir de l'argent ou le pouvoir politique qui protège les intérêts du pouvoir de l'argent. Répétons le il n'y a aucune volonté individuelle particulière diabolique complotiste, à l'origine de cette domination. Cette domination participe d'un système dont nous sommes nous tous, individus, partie prenante dans notre façon de nous définir à autrui non plus selon un système de valeur intérieur, mais selon l'image de soi que nous essayons de vendre aux autres, par la séduction. Nous sommes tous à petite échelle, des clones en plus petits, de cette volonté de manipulation diffuse, nous sommes tous à petite échelle de petits manipulateurs, donc ne venons pas nous plaindre que le pouvoir nous manipule.
Une vrai révolution ne viendra pas par l'élection de Trump, ou autre, ou de Marine Le Pen en France, mais par un travail sur nous même, demandant que nous sortions de cette façon de nous définir par rapport à l'image que nous voulons renvoyer aux autres, mais par un système de valeurs que nous aurions intériorisé et que nous pourrions proposer aux autres dans notre relation avec eux. Pour ma part je préconise un retour aux sources du système catholique, mais quel parti politique proposerait une telle réforme archaïque des consciences (pour ma part j'ai opté pour le baptême) ? Ou alors un retour intransigeant aux valeur laïques de la république et de l'école républicaine, ce serait un moindre mal que se qui se passe aujourd'hui et le lavage de cerveau généralisé imposé par une volonté de manipulation diffuse, à laquelle peu ou prou nous participons tous, et qui pourrait expliquer bien des choses, dont les attentats sanglants sur le territoire français, qui sont l'expression d'un conflit d'intérêt entre les valeurs d'une volonté de manipulation diffuse et les valeurs directement héritées de l'islam. Les musulmans virulents ne sont pas de mauvaise foi et ont une démarche sincère au fond, ils se définissent ainsi : nous ne voulons pas nous laisser manipuler par les valeurs de l'Occident, et c'est bien une volonté diffuse de manipulation, qui semble caractériser aujourd'hui les valeurs de l'Occident.


L'image que l'on a de soi et que l'on renvoie aux autres


"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément" : oui mais cela justifie-t-il pour autant que l'on s'exprime, à l'instar de la génération, je ne sais comment on l'appelle "x" ou "y", voire "z" (?), mais qu'y a-t-il après "z", l'abîme (?)... que j'appelle personnellement pour simplifier, la génération bobo pour l'opposer à celle des baby boomers... en langage twitter qui réduit la pensée, et qui est ce que le mac do est à la grande gastronomie. Je conçois que pour vous un effort de décorticage, donc un effort de pensée, soit une contrainte qui vous oblige à un effort douloureux. Non que j'estime avoir atteint au niveau de l'écriture, celui de la grande gastronomie, mais je fais l'effort en tout cas de livrer aux lecteurs de ce blog, une "pensée", ou au moins un début de réflexion, qui n'est pas au moins sur la forme, l'équivalent d'une mauvaise cuisine indigeste, représenté par l'exemple d'un sandwich qui sortirait d'une chaîne à consommer finalement... de la "merde", comme dirait feu Jean-Pierre Coffe... nommée Mac Do. Quoiqu'il en soit le système a bien réussi son coup, car nous sommes devenus tous collectivement des machines à consommer, à qui l'on donne à peine de quoi assouvir ses pulsions de consommation (car dans la consommation, il ne s'agit plus généralement d'un acte raisonnable, mais d'une pulsion de consommation), noyés dans un système où la culture ne fait plus lien entre ses membres, et ne permet plus l'expression d'une éventuelle révolte, contre un tel état de fait.
Je crois avoir bien cerné les donnés du problème actuel : alors qu'autrefois, avant l'âge de l'oligarchie néolibéraliste qui nous impose ses valeurs de manière délibérées (à la manière d'un complot ?), ou non (de manière inconsciente et non voulu de la part d'une personne particulière, qui serait alors diabolique, mais comme l'expression quand même d'une volonté de manipulation diffuse, de la part d'un système), les gens étaient structurés de l'intérieur par des valeurs qui leur venaient de l'école de la République ou du langage. Or désormais, les gens sont structurés de l'extérieur par l'image qu'ils renvoient aux autres, ils sont tributaires de cette image, et donc finalement du regard des autres sur eux. C'est pour cela qu'un phénomène comme la manipulation, que certains psys appelle "perversion narcissique", ne cesse de s'accroître et ne peut qu'exploser, puisque le commun des mortels ne se définit plus par rapport à des valeurs que nous n'avons plus, mais directement par rapport aux autres. Quand donc il ne parvient pas à obtenir l'image de lui même de la part de son prochain, qu'il trouverait conforme à son souhait, à son désir, alors il s'en prend à son prochain par la violence, pour arracher de lui cette adhésion, à l'image qu'il tente d'une certaine façon de lui vendre...
...Ainsi nous ne sommes plus structurés globalement par des valeurs, c'est-à-dire et il faut bien retenir cela car c'est le plus important, par le langage... mais par l'image que nous voulons montrer aux autres, et donc nous sommes structurés par des images, notamment le sacro saint" look", dont la naissance officielle remonte au début des années 80, mais dont il y avait eu de fortes prémisses dès les années 60, c'est-à-dire ce que j'appelle moi, l'avènement de la culture de masse. Ainsi cher anonyme vous tombez dans ce piège de vouloir m'attaquer car je ne corresponds pas à une image satisfaisante, de celui qui devrait s'exprimer d'une façon conforme sur un blog consacré à la politique, et aussi que par ma façon de m'exprimer je vous renvoie à une image de vous même, qui ne vous satisfait peut-être pas, et donc en somme vous avez la tentation de vouloir détruire ma propre image : c'est-ce que j'appelle le phénomène de la  perversion, "je te séduis, donc tu m'aimes, et au final je te détruis", même si vous n'avez rien fait pour que je vous aime, et vous n'avez rien fait non plus pour me séduire, ou alors juste me renvoyer à une époque de classicisme culturel qui correspond au XVIIème siècle en France, c'est-à-dire le grand siècle français, dont Boileau, fut l'une des figures emblématiques, époque de grandeur dont nous avons tous peut-être ici sur ce blog, la nostalgie... mais j'ai voulu par votre réaction particulière, généraliser le phénomène à l'ensemble de la société. La société actuelle est sous l'emprise du "serpent", du grand prédateur tapi (Tapie Bernard ?), et qui cherche à vous avaler... Pour l'instant cette emprise se fait de manière plus ou moins pacifique par le biais de la consommation, et quand je dis "avaler" c'est encore une métaphore, mais du moins sommes nous avalés symboliquement par la grande machine à produire et à consommer, qui ne cesse de tenter de nous séduire par des publicités abusives qui tentent de s'introduire jusque dans notre intimité. Et quand je dis intimité il ne s'agit pas seulement de notre foyer matériel, mais aussi et c'est bien plus grave, de notre conscience spirituelle, et nous sommes devenus les rouages insignifiants de cette grande machine à broyer les âmes. La dévoration de l'âme est aujourd'hui encore une métaphore et non pleinement une réalité, mais qui sait si demain, un régime totalitaire ne parviendra pas à s'imposer à des consciences démunies et détruites, dont le travail de sape a déjà été bien entamé par la société de consommation, toutes prêtes à recevoir de la part du pouvoir, un contrôle total.
Notez que de cette réflexion sur la façon de penser ou de ne plus penser de nos contemporains, je peux tirer tout un tas d'incidences politiques, mais c'est du particulier qu'il faut partir pour comprendre le général, comme le fit en son temps Nietzsche, et comme le fait souvent Emmanuel Mousset, se comportant en peintre des mœurs de son temps... donc je ne suis pas complètement hors du sujet qui nous occupe ici sur ce blog ; même si les apparence me donnent peut-être tort.
Voilà, j'ai essayé de faire le plus court possible et d'être bref, vous voyez je fais des efforts...