vendredi 29 avril 2022

La France a-t-elle un avenir ?


 

Et si, malheureusement si, je persiste et signe, les baby-boomers ont détruit la France et même l'ensemble du monde occidental, regardez le résultat ! Il est édifiant et incontestable ! Aujourd'hui ils votent massivement pour Macron pour préserver leurs acquis et privilèges comme jadis ils ont voté Mitterrand pour les obtenir. Leur slogan est "après moi le déluge !", tel Attila l'herbe ne repousse pas après leur passage. Leur égoïsme, vénalité, appétit de jouissance ("jouir sans entraves"), leur absence totale de toute forme de culpabilité vis-à-vis de la génération de leurs enfants qu'ils n'ont pas hésité à sacrifier en ne leur transmettant absolument rien, fait que l'Occident est totalement ruiné spirituellement sans doute avant de l'être matériellement. Je ne dis pas qu’ils sont responsables, ni même encore moins coupables, car je ne crois pas au libre-arbitre, mais ils ont poussé le vice jusqu’à s’interdire les sentiments vus comme niais et réactionnaires qu’ils auraient pu éprouver pour leurs enfants, au profit d’une quête de jouissance militante et soi-disant révolutionnaire. Or ce "nouveau monde", fait de jouissance sexuelle enfin libérée afin d’anéantir la frustration et la culpabilité soi-disant d’origine chrétienne évidemment, accusée de tous les maux, n’est jamais advenu. Et aujourd’hui Macron voudrait le faire advenir par le règne de l’argent. Toute une cohorte de victimes éparses, multiples, nombreuses, souvent jeunes ou moins jeunes (tous ceux nés à partir de la fin des années 60), jonche le parcours macabre de cette génération qui avait cru s’émanciper d’abord par la politique (années 60/70), puis par le sexe (années 70), enfin par l’argent (années 80/90). On peut dire qu’à peu près tous les phénomènes, politiques, sociologiques, médiatiques, migratoires, géostratégiques, de mode… des années 60 jusqu’à aujourd’hui, suivent l’ontogenèse de cette génération dorée, et en même temps fatale pour l’avenir de l’humanité occidentale.

Les médias sont la voix de cette génération dont jadis ils avaient exalté la "révolution", alors qu’aujourd’hui ils fustigent la révolte des gilets jaunes, des complotistes, des gueux ! S'il y a un complot c'est bien celui des baby-boomers, mais il est inconscient, ou alors, il est même peut-être une construction de la psychanalyse que l'on a bien trop largement surévaluée par rapport à ses très maigres, voire paradoxaux résultats - en aggravant le mal initial.

La guerre est aux portes de l'Europe, tandis qu'à l'intérieur une forme de guerre civile larvée fait rage. Je suis désolé de vous dire que Pasolini l'avait prédit dès Mai 68, dont il avait anticipé les abus : "Doucement, le temps d’Hitler revient", ou encore "Je vous hais chers étudiants", ou encore "Lorsque hier, […] vous vous êtes battus avec les policiers, moi je sympathisais avec les policiers. Car les policiers sont fils de pauvres. Ils viennent de sous-utopies, paysannes ou urbaines.", quoiqu'aujourd'hui la majorité des policiers ne soient plus fils de pauvres, que personnellement je ne sympathiserais pas avec cette sinistre engeance dont la motivation est souvent d’exercer la violence légitime (donc en toute impunité et même récompensée), et que ces sous-utopies n’existent plus.

À peu près toutes les prophéties de mauvais augure de Pasolini et même de Heidegger, aujourd’hui se réalisent.

Je ne parle pas des sans-voix, des humbles et des miséreux, je parle de ceux qui avaient une voix pour la faire entendre, qui se sont fait entendre au-delà de toute commune mesure et de toute décence commune, étant effectivement issus de la bourgeoisie à laquelle s'est agrégée toute une classe moyenne alors en voie de construction, aujourd'hui en voie de destruction. La notion de classe moyenne (on pense à tous les films de la troupe du Splendid emblématiques de ce phénomène) est une singularité typiquement baby-boomer, qui ne lui survivra peut-être pas.

Cette génération, en participant à la réalisation culturelle de cette classe atypique, ni vraiment populaire ni non plus entièrement bourgeoise et encore moins aristocratique, qu'est la classe moyenne prospère étant aussi matériellement le fruit des Trente Glorieuses, avait presque réussi l'émancipation, donc le dépassement de la lutte des classes par un excès structurel de générosité lié à la reconstruction de l’après-guerre. Sauf que cette construction culturelle, ce mieux-disant matériel, les baby-boomers l'emporteront dans la tombe par égoïsme, vénalité, appétit de jouissance ("jouir sans entraves"), absence totale de toute forme de culpabilité vis-à-vis de la génération de leurs enfants qu'ils n'ont pas hésité à sacrifier en ne lui transmettant absolument rien.

Cela aurait pu se faire sans violence, je veux dire le changement, l’émancipation et le dépassement de la lutte des classes. Désormais la violence et un genre de guerre civile larvée semblent inévitables, d'autant plus que les Russes se mêlent à la bataille idéologique. Quant à la classe dominante, elle a même perdu le verni aristocratique qui pouvait la rendre désirable, elle est devenue vulgaire et people de manière abjecte.

Les baby-boumeuses n'avaient surtout qu'un seul souhait : avorter en masse pour ne pas s'encombrer de ces entraves à la jouissance, ces peines à jouir, ces "paquets" (de merde) comme le dit Angot, que sont les enfants. Il y a beaucoup d'"avortés vivants" parmi ceux qui appartiennent aux générations qui viennent après. Beaucoup de sacrifiés, ce que ne fut pas structurellement la génération des baby-boomers, car alors il s'agissait de reconstruire et non de jouir (sans entraves). Donc "stérilisation des baby-boomers" ? Au sein d'un monde devenu à peu près stérile, finalement c'est presque ça ! Spirituellement ils ont globalement été totalement stériles alors qu'ils avaient toutes les cartes en main, dommage ! Quelle occasion manquée d'émanciper, non pas seulement une génération bénie par les circonstances, mais l'humanité entière, tous âges, races, et sexes, confondus. Résultat, même un pays comme la France ne s'est pas émancipé, mais juste une génération au sein de ce pays, une génération qui vote massivement pour Macron ! Nous vivons un véritable retour en arrière social avec des avancées sociétales phénoménales, ça ne mange pas de pain ! Maintenant ce qui est marrant (c'est une expression car personnellement je ris jaune !), alors que désormais tout est sur le point de s'achever pour cette génération qui ne veut cependant pas en démordre, c'est sa susceptibilité à fleur de peau. Vraiment, eux qui réclamaient le droit de ne plus jamais culpabiliser pour rien auraient-ils l'ombre d'un remords ?

Il n’y a plus un excès structurel de générosité, mais un déficit. Et ce déficit implique la recherche de boucs émissaires, de futurs sacrifiés. De même comparée à l’effervescence culturelle, intellectuelle, artistique des années 60/70/début des années 80, la scène contemporaine ressemble à un vaste champ de ruine stérile qui augure très mal de l’avenir. Onfray, Finkielkraut, Houellebecq, Michéa, Dufour… sont les arbres qui cachent la forêt du grand vide, du néant. L’excès s’est transformé en déficit, car n’y a eu aucune continuité, transmission. L’École a failli, la responsabilité des élites de gauche ou de droite, encore plus que celle des baby-boomers que l’on ne peut pas globaliser en une seule entité, est énorme. C'est désormais un jeu d'échecs entre le peuple et les élites, où ces dernières qui ne veulent rien céder sur leurs privilèges et sentant bien que la situation peut basculer à tout moment, ont consenti à la destruction des grands partis traditionnels ayant successivement trahi leurs électeurs pour imposer Macron, cet OVNI idéologique fait de bric et de broc.

dimanche 24 avril 2022

L'héritage de Freud

Freud disait de la philosophie qu'elle constituait une paranoïa réussie, en ceci qu'elle s'érige en système tentant de comporter le moins de failles possibles, voire se voulant exempt de toute faille. Le point ultime de cette "paranoïa" réussie, a je pense été atteint par Kant : c'est le système "parfait" tout comme un surfeur peut parler de la vague parfaite. En même temps Freud entre exactement dans le même travers, sa "science" ou pseudo science, voulait absolument tout expliquer et englober tout ce qui l'avait précédée. Il se voulait scientifique, alors qu'il n'était qu'un scientiste avec une vision philosophique du monde, axée sur son expérience personnelle, son être-là, qu'il s'est finalement contenté d'universaliser. D'ailleurs s'il avait été un pur scientifique, comme le dit Heidegger il n'aurait tout simplement pas pensé. Cependant je considère que toute la pensée de Freud se trouve discréditée par cette revendication de la caution scientifique, il s'est fourvoyé et d'une certaine façon il nous trompe sur sa marchandise. Oui comme Onfray je n'aime pas beaucoup Freud, et encore moins ce que nos contemporains ont fait de l'héritage de Freud.

Je n'ai pas dit que Freud était un charlatan, mais selon sa définition il est lui-même un paranoïaque avec une conception sans failles du monde, voire un rien totalisante. Il voulait tout contrôler. De toute façon on ne peut rien dire car il y a des intérêts financiers énormes en jeu, et pas seulement des intérêts qui font vivre des dizaines de milliers de gens qui ne crachent pas dans la soupe, mais aussi une certaine conception de l'ordre social qui doit régner dans le monde grâce au rôle régulateur des psys. Mais bon, globalement, la discipline psy étant une vaste pompe à fric permettant de vivre très grassement, qui fonctionne plutôt bien, en remplacement de la religion, mieux vaut s'écraser piteusement. Quant à savoir si cela peut faire plus de bien que l'ordre ancien reposant sur la coutume et la croyance, pour ma part je préfère laisser mon jugement en suspens ; même si je ne me fais aucune illusion sur la science et le progrès, n'idéalisons pas le passé comme on dit - ça fait le lit de l'extrême-droite.

Même s'il était un charlatan, il y a désormais trop d'intérêts en jeu pour qu'on puisse s'en prendre à cette discipline. On l'a vu avec la polémique Onfray. L'héritage de Freud est exorbitant et irrévocable.

"Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un effet secondaire de la psychanalyse, mais bel et bien comme son but principal. Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût. Il ne faut accorder aucune confiance, en aucun cas, à une femme passée entre les mains des psychanalystes. Mesquinerie, égoïsme, sottise arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà le portrait exhaustif d’une femme analysée." Houellebecq, Extension du domaine de la lutte.


Nous sommes tous en danger !

 


Mais n'oublions pas ces deux grands philosophes du soupçon que sont Schopenhauer et Nietzsche, penseurs de l'absurde, le premier en en tirant une philosophie pessimiste, figée dans son absence d'issue, comme le personnage misanthrope qu'il était, préférant à la compagnie des Hommes celle des chiens plus nobles. Le second en faisant la source d'une philosophie du foisonnement interprétatif aux mille lignes de fuite deleuziennes, en tout cas reprises par ce dernier. Ces deux-là, les deux premiers évoqués, ont grandement influencé Freud qui en a tiré un business lucratif, indémodable, comme le montre la série actuellement en vogue sur Arte. Et n'oublions pas non plus le plus grand penseur de la technique qu'est Heidegger, qui nous éclaire tant sur le temps présent qu'il a défini en concepts, mais qui est là, ce monde de la technique, devant nous comme le nez au milieu de la figure, d'une effroyable évidence dans toute sa laideur esthétique et sa violence intrinsèque, inévitable comme un destin ! Comme le disait Arendt, le progrès se fait derrière le dos des Hommes en chair et en os.

Quant à la matière et l'esprit, nulle prééminence de l'un(e) sur l'autre. L’Occident avance par destruction créatrice, là où les sagesses orientales sont soucieuses de respecter l'équilibre entre les contraires : jeunes/vieux, femmes/hommes, riches/pauvres, modernité/traditions, beau/laid, famille/individu, matière/esprit... La culture de l'Occident en est une du conflit permanent, du remplacement sans fin de l'ancien par la nouveauté. Celle de l'Orient qui va heureusement nous supplanter, en est une du compromis, de l'accumulation des couches successives sans en détruire une seule. Car seulement le conflit résolu permet d'accéder à la sérénité... Tout le contraire du néolibéralisme et de la modernité occidentale... et de toute sa philosophie depuis ses origines grecques en général !

Il n'y a jamais eu de sagesse en Occident, le terme de "philosophie" est lui-même une forme d'escroquerie intellectuelle, il y a juste de l'intellectualisme, c'est-à-dire de la spéculation intellectuelle. À cet égard la pensée de Comte-Sponville, qui tente de faire le lien entre sa pensée avec une forme de sagesse zen, voire l'expérience mystique, présente un certain intérêt, pour y trouver une forme de consolation par temps de crise perpétuelle, à la manière d'un Schopenhauer qui lui la trouvait exclusivement dans l'art. On pourrait juste rajouter que la crise actuelle, perpétuelle et exacerbée, est causée par le capitalisme, générateur depuis ses origines de soubresauts en cascades. Le capitalisme est l'anti-sagesse par excellence, une machine à produire du malheur, de la misère, des guerres en séries, du conflit entre les contraires. Quand on pense que des libéraux (souvent d'origine anglo-saxonne et obsédés par l'argent) qui s'autoproclamaient au sens propre, "philosophes", donc amoureux de la sagesse, sont à l'origine de ce merdier sans fond ! Ce qu'il y a eu de plus mauvais dans toute l'histoire de la philosophie (surtout Mandeville et Smith !), semble malheureusement l'avoir emporté haut la main pour régenter notre présent...

Ça me fait penser à Salamé demandant à Macron, "croyez-vous en les forces de l'esprit ?", et ce dernier après avoir affirmé qu'il préférait Hugo à Céline (évidemment enfin !) dans un bel esprit de consensus... de répondre "oui". Cela m'a laissé rêveur ! Il coche vraiment toutes les cases du politiquement correct le plus caricatural. Tout dans sa manière d'être suinte la bobo attitude la plus triviale. Le choix par Salamé de ces deux écrivains emblématiques ne devait évidemment rien au hasard, elle lui servait sur un plateau l'occasion d'exprimer son progressisme. Mais s'était-il seulement imprégné d'Hugo et de Céline suffisamment pour les sentir, en avait-il eu le temps et les moyens, voire l'intérêt, et fallait-il les opposer comme deux conceptions diamétralement antagonistes, l'une noble et l'autre crapuleuse ? Personnellement je ne le pense pas. C'est peut-être la même vision, le même esprit, mais à deux moments diamétralement opposés de notre Histoire, l'un empli d'espoir dans le progrès, l'autre désenchanté par son résultat... La guerre, bref toute l'horreur décuplée par l'action de la technique (donc du progrès) dont peut être capable l'humanité, étant passée par là... Macron indécrottable progressiste ? Non vraiment il n'a rien compris au film !

Seulement voilà, le progressisme de Macron est de nature violente et intrusive, autoritaire, et le personnage est bien plus inquiétant que Le Pen, comme l'a montré d'ailleurs le débat. C'est certain que ça a de quoi déboussoler sérieusement... Surtout la génération des baby-boomers, sympa au demeurant, pour qui tout fut bien plus facile et qui vote très massivement Macron !

La plupart des petits villages ne sont surtout plus que l'ombre d'eux-mêmes, ils ont perdu leur âme, ce qui faisait qu'ils étaient vivants. Les gens y formaient une communauté qui a disparu. Chacun désormais chez soi dans son petit confort. Plus du tout ou alors très peu de valeurs pour réunir. Je crois vraiment que c'est ce que Heidegger appelle oubli de l'être. Pour moi cela se ressent de manière intuitive, c'est comme le nez au milieu de la figure, il n'y a même pas besoin de culture livresque pour l'éprouver dans sa chair, pour avoir vécu ses derniers soubresauts de vie à travers mes grands-parents ruraux qui parlaient breton, dans un village que d'aucuns traiteraient de trou du cul du monde et qui m'apparaissait comme le centre du monde. Comme le disait Pasolini dans sa dernière interview de mémoire : "Nous sommes en grand danger !"

Et encore ! Le pauvre Pasolini n'avait pas connu la fibre et le smartphone ! qui font que même devant sa télé on est désormais pollué par Facebook et autres réseaux sociaux, car le smartphone, une extension de notre psyché puisque la fonction crée l'organe, est une drogue encore bien plus addictive que l'écran TV, se superposant à lui...

"Ne vous faites pas d’illusions. Et vous, avec vos écoles, avec votre télévision, avec vos journaux bien tranquilles, vous êtes les grands conservateurs d’un ordre horrible fondé sur la possession et sur la destruction. Soyez heureux, vous qui n’êtes contents que lorsque vous pouvez coller une étiquette sur un crime. À mes yeux, ce n’est là qu’une des nombreuses opérations de la culture de masse : ne pouvant empêcher certains événements, on trouve la paix en fabricant des tiroirs sur mesure que l’on referme aussitôt." P. P. Pasolini. Autrement dit difficile d'adhérer à l'indignation lorsqu'elle est collective, hallucinatoire et quasi sur commande ? On notera que l'École elle-même selon Pasolini, loin d'être un outil d'émancipation (la geste hugolienne) est devenue un moyen qui participe de la grande aliénation collective. La guerre est universellement laide au-delà de tout esprit partial des bons et des méchants (image renvoyée par la télévision mainstream et la philosophie de comptoir dispensée par des professionnels patentés), et par-delà toutes les raisons et les processus complexes qui l'ont déclenchée pouvant l'expliquer sans nullement jamais pouvoir la justifier - tout comme toute forme de violence gratuite ou de terrorisme aveugle.

Mais que dire des "Petits prêtres, bourgeois imbéciles" manichéens qui nous enjoignent à condamner inconditionnellement sans comprendre ? Car expliquer ce serait un début de commencement de justification, donc d'excuse, ce serait mettre sur le même plan le bourreau et la victime en faisant du bourreau une victime. In fine rendant impossible la distinction du bien et du mal, ce dont ont tant besoin les "Petits prêtres, bourgeois imbéciles" pour avoir une emprise sur leurs ouailles.