mardi 30 octobre 2018

Les Ken et Barbie de BFM



C'est vrai que si l'on regarde un peu trop la télé, on prend l'habitude de croire que l'humanité est composée de Ken et de Barbie, propres sur eux comme des présentateurs de BFMTV ! 
Mais quelle puanteur morale souvent, derrière cette façade typiquement protestante de prétendue propreté ! Et quelle pureté morale parfois derrière une apparence négligée voire repoussante.

Mais en régime libéral-libertaire plus que dans tout autre régime, tout n'est qu'apparence, tout jugement moral ne se fait que sur ce seul critère. Houellebecq ne fait que pervertir la morale de l'époque, car il aurait évidemment parfaitement les moyens de s'offrir une apparence bien plus présentable. Il fait de la provocation, c'est aussi son fonds de commerce !

Oui comme le souligne Zemmour, l'autre affreux réactionnaire de notre paysage culturel français, caricaturé par Cabu avec Houellebecq juste avant de mourir sous les balles des islamistes, les Français ont troqué leurs origines et leurs fondations catholiques, en faveur d'un prêt à penser néolibéral d'origine WASP, sous l'action principalement de la génération des baby boomers qui a fait massivement Mai 68, et qui a « tout compris » à la modernisation du monde inéluctable, par réalisme,  autrement dit par adaptation ou darwinisme social ! Et dont Macron pourrait constituer l'ultime avatar, avant espérons-le de révéler aux yeux des Français enfin réveillés de leur sommeil dogmatique, l'essence d'un tel projet néolibéral : renforcer toujours plus l'enrichissement des riches sans autre considération, à l'anglo-saxonne sur un modèle calviniste, et même si cela doit entraîner la paupérisation des classes populaires et moyennes.

Évidemment le grand danger encouru est celui de l'émergence d'un national-populisme à la brésilienne, en France comme partout dans le reste du monde, mais en même temps constituant un retour de bâton prévisible face à l'indécence d'un tel système néolibéral.

Le terme de populisme me semble aujourd'hui utilisé péjorativement par les « élites » pour stigmatiser ceux qui leur semblent plus bas qu'eux et qu'ils ne veulent plus faire l'effort de comprendre, il n'y a plus de mixité sociale entre nantis et défavorisé, de mélange entre les classes sociales, il y a éventuellement un peu de discrimination positive pour les minorités visibles. Plus on monte dans la hiérarchie sociale plus on pratique l'entre soi, au point que cela en devient caricatural dans certains quartiers parisiens, où tout le monde se connaît, se tutoie, dans une convivialité bobo entre riches de gauche progressiste et pas coincée. La spéculation sur le prix de l'immobilier depuis la fin des années 90 a permis d'accomplir cette fragmentation territoriale de la société en fonction des revenus.

Les populistes ce sont tous ceux qui n'ont pas les moyens d'habiter là où il faut pour pouvoir fréquenter les meilleures écoles, accéder à l'« excellence », aux meilleures places, éventuellement à une visibilité médiatique pour représenter les intérêts de ceux avec qui l'on vit : c'est la fameuse « majorité silencieuse ». Mais aujourd'hui cette expression prend tout son sens, car les gens ne se mélangent plus... à des inégalités de traitement qui augmentent vient se greffer une fracture spatiale. Les phénomènes de totale incompréhension et donc de mépris augmentent à mesure que des peuplements de différents types se fréquentent de moins en moins du fait de cette fracture territoriale entre populations socio-culturellement hétérogènes, décrite notamment dans la France périphérique de Guilluy. Le terme de populisme me semble être l'une des expressions de ce mépris, car étymologiquement il signifie « peuple ». C'est donc dans la bouche des « élites », assimiler implicitement le terme de peuple à celui de fascisme

Cependant à en croire Michéa le terme de populisme n'a pas toujours été péjoratif, il ne l'était pas pour les socialistes français du XIXème notamment, à ne pas confondre avec la gauche progressiste de gouvernement qui a usurpé ce titre (de socialiste) avec Mitterrand. Le sens du mot populisme dépend peut-être d'où l'on se situe : dans la bouche réduite au silence de ceux que ce mot est sensé englober, qui n'ont pas la chance de vivre où il faut avec ceux qu'il faut, ce terme n'est certainement pas péjoratif, ni synonyme de fascisme ; mais vu à travers les yeux de ceux qui ne les fréquentent plus du tout puisqu'ils s'en sont affranchis territorialement en plus de financièrement, et le prisme de la propagande politico-médiatique au service de cette vision du monde (progressiste et des droits de l'Homme), il l'est...

Un des derniers dessins de Cabu, juste avant de périr sous les balles des islamistes...


dimanche 28 octobre 2018

Big Brother



Insurrection des extrêmes-droites d'obédience populiste partout dans le monde et son rapport à Big Brother, pourquoi ?

Moi : « Rarement à une époque et dans les rapports humains il n'y a eu une telle volonté d'occultation de la vérité, et ce qui est plus grave c'est que désormais chacun se sent observé, peu libre de ses paroles et de ses mouvements, sauf quand il s'agit d'accompagner cette logique d'oppression dans la surenchère en faisant par exemple partie d'une police ou d'une milice (de l'information par exemple !) ou des délateurs de leurs voisins, brimé par la Loi, la police et surtout le manque de moyens organisé par le fonctionnement de l'économie, notamment dans les médias, dont le rôle était pourtant primitivement de la faire éclater (la vérité), et qui est désormais de la cacher, en la noyant notamment et volontairement sous une avalanche purement formelle de faits à relater, comme BFMtv, sans aucune volonté d'investigation impartiale, comme pour noyer le poisson !
On pourrait dire que l'esprit du temps est à la partialité, et que la volonté de surveillance de chacun par chacun, donc Big Brother, est aussi au service de cet esprit du temps, ainsi que la délation qui l'accompagne, en tout lieu contraire à la recherche probe de la vérité. »

Lui : « Je reconnais dans ton laïus tous les symptômes de la paranoïa. Si cela peut te consoler de savoir que cette parano est collective, eh bien oui, elle est collective. Elle n'affecte pas seulement le présent forum, mais l'ensemble des réseaux sociaux. Les gens sont persuadés de vivre dans un monde carcéral sous la surveillance permanente d'une police politique, comme dans les romans de George Orwell ou d'Arthur Koestler. Ils pensent aussi qu'on leur cache confusément des choses. Ils se montent mutuellement le bourrichon. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu'ils vivent dans un pays libre où ils peuvent s'exprimer démocratiquement, comme ici, sans que la police ne vienne jamais les chercher pour les envoyer au goulag ou dans un camp d'internement quelconque. Ils perdent le sens du réel, ils vivent en permanence un cauchemar éveillé. C'est inquiétant. »

Moi : « Disons que nous vivons dans des systèmes sous domination idéologique libérale politiquement, et que certains y sont beaucoup plus libres que d'autres (essentiellement grâce à l'argent et à ses conséquences). Ce sont généralement ces derniers que l'on entend, car les autres à l'instar de leur champion Mélenchon, ne savent s'exprimer qu'en hurlant ou vociférant, ils n'ont aucun savoir vivre, ne sont pas polis, ce sont des brutes... que dis-je, des malades mentaux ! Allez hop, internez-moi tout ça à l'HP !
Cependant pour ce qui est du problème de la vérité on peut considérer que certains tentent peut-être maladroitement de s'en approcher plus que le commun des mortels, au risque de se brûler les ailes, comme Socrate, Schopenhauer, Nietzsche ou d'autres... que l'on appelle philosophes. Cependant au nom de la normalité définie par Freud notamment, on peut s'insurger contre une prétention aussi effarante, et comme lui qualifier tout système philosophique de paranoïa réussie ! Comme la majorité des gens désormais juge son prochain avec les catégories vulgarisées de la psychanalyse, autrement dit de la vulgate qui s'en dégage, comme chacun psychologise tout, il n'y a pratiquement plus d'argumentation philosophique possible : car c'est moins l'argumentation qui compte que le diagnostic sur le locuteur de l'argumentation, comme « parano » pour désigner Onfray...
D'ailleurs de nos jours, la justice ne s'y est pas trompée, qui devance désormais le petit marquis qui fait office de président dans ses désirs, et préconise par exemple la psychiatrisation de certains de ses opposants politiques. D'un point de vue freudien c'est effectivement tout à fait cohérent. Mais même Freud, quoiqu'il ait pu penser d'une telle instrumentalisation de la vulgarisation de sa théorie, pourrait faire l'objet d'une critique, ce qui a d'ailleurs déjà été fait (notamment par Onfray), alors que la majorité des gens, emporté par le mainstream idéologique, considère encore que la doctrine qui s'en dégage, constitue bien la Vérité Absolue (cf Le meilleur des mondes, où la litanie liturgique est « Notre Ford », ou encore « Notre Freud » !). Parce qu'un tel point de vue qui conforte notre paresse intellectuelle en nous focalisant sur le doigt du sage qui montre la lune, plutôt que sur la lune, nous rassure sur notre propre normalité qui masque en réalité souvent une absence totale d'esprit critique ! »

Isabelle : « C'est bien joli tout ça, mais qui est votre champion pour faire simple? Dire que nous sommes en dictature, que ce gouvernement nous invite à vivre dans le meilleur des mondes ou que E Macron est un Machiavel light, c'est vraiment absurde. Et malhonnête, Onfray lui, sait le sens des mots et les concepts. Une rage haineuse l'aveugle, ses propos ne sont pas culture et raison comme il sied à un aspirant philosophe, mais militants au sens le plus limité du mot. »

Moi : « Non je ne pense pas qu'il s'agisse de rage haineuse, tout le monde peut faire l'expérience à son modeste niveau que la société française s'est vraiment réduite culturellement et intellectuellement en près de 40 ans de libéralisme libertaire culturel (au sens de lavage de cerveau !), où les grands débats de société sont confisqués par une petite intelligentsia parisienne de plus en plus médiocre et sectaire, et qui détient tous les leviers médiatiques pour s'exprimer, mais n'a strictement plus rien à dire au peuple, malgré la tentative étrange d'un Raphaël Glucksmann par exemple de s'adresser directement à lui... »




lundi 22 octobre 2018

Mélenchongate



« Alors quoi qu’on pense de [cet insupportable fat de] Jean-Luc Mélenchon, il est nécessaire aujourd’hui de le défendre. Parce que ce sera défendre nos libertés et « quand elles sont sous la grêle, fol qui fait le délicat ». »

Est-ce que l'on peut faire une analogie dans la façon dont Macron traite ses « adversaires » politiques, et la nuit de Longs Couteaux ? Il s'en débarrasse pour l'instant symboliquement avec l’exercice légitime de la violence d'État, par la police et la justice à sa botte, et les médias plutôt complices idéologiquement, souvent chacun par peur de perdre une place chèrement acquise dans un contexte de terreur économique. C'est le caractère du petit marquis qui nous sert de président qui est inquiétant, nul doute que si les circonstances venaient à l'exiger, sur fond par exemple de profonde crise politico-sociale et de grave durcissement des rapports humains, il n'hésiterait pas à éliminer physiquement ses principaux opposants, et non plus seulement symboliquement, avec la complicité d'une justice et de médias globalement à sa botte qui anticiperaient son bon plaisir. Scénario pour l'instant de science-fiction mais qui anticipe tellement peu finalement sur la réalité actuelle, si inquiétante quant au bon fonctionnement démocratique de nos institutions !

Il est comme ça Macron, violent et intolérant, ne supportant pas la contradiction, sous des airs anodins de bourgeois chabrolien de province. Même Sarkozy était un enfant de chœur, en comparaison de cette réincarnation contemporaine d'Henri III, sur fond de guerre de religions aussi mais plus latentes jusqu'à présent, ou de manière plus sociétale des sexes aussi de façon beaucoup plus violente et insidieuse qu'il n'y paraît, et pourquoi pas des générations... comme le montre la vidéo d'une prof menacée avec une arme (factice) !

C'est parce que l'on n'a toujours pas compris ou feint de ne pas comprendre que le néolibéralisme exacerbé depuis près de 40 ans, favorise le darwinisme social et la guerre de tous contre tous, et donc in fine l'apparition de fauves cynique voire de monstres sans morale... comme Macron, qui n'est que l'incarnation faite homme d'État, de l'esprit d'une époque. Sinon tous les médias coalisés ne le soutiendraient pas d'une telle façon aussi spontanée et naturelle, et il le sait bien en très fin machiavien machiavélique, donc au carré, qu'il est et qui sait exploiter toutes les faiblesses de la nature humaine ! Ce n'est pas seulement lui qui ment comme une seconde nature, ou alors à la façon des Jésuites en omettant de dire la vérité, mais ce sont aussi tous les organes décisionnaires, tous les petits postes d'un pouvoir quelconque, même le plus infime, à tous les échelon de la société du plus petit au plus grand et de la fonction publique au monde privé et entrepreneurial.

Rarement à une époque et dans les rapports humains il n'y a eu une telle volonté d'occultation de la vérité, et ce qui est plus grave c'est que désormais chacun se sent observé, peu libre de ses paroles et de ses mouvements, sauf quand il s'agit d'accompagner cette logique d'oppression dans la surenchère en faisant par exemple partie d'une police ou d'une milice (de l'information par exemple !) ou des délateurs de leurs voisins, brimé par la Loi, la police et surtout le manque de moyens organisé par le fonctionnement de l'économie, notamment dans les médias, dont le rôle était pourtant primitivement de la faire éclater (la vérité), et qui est désormais de la cacher, en la noyant notamment et volontairement sous une avalanche purement formelle de faits à relater, comme BFMtv, sans aucune volonté d'investigation impartiale, comme pour noyer le poisson !
On pourrait dire que l'esprit du temps est à la partialité, et que la volonté de surveillance de chacun par chacun, donc Big Brother, est aussi au service de cet esprit du temps, ainsi que la délation qui l'accompagne, en tout lieu contraire à la recherche probe de la vérité.

samedi 20 octobre 2018

Le fait du Prince



Moi : « Sinon concernant Mélenchon, on est semble-t-il en train de fouiller toute sa vie intime, c'est profondément malsain. Mais c'était prévisible, on a fouillé de fond en comble sa maison et celles de ses collaborateurs. Il est évident qu'il y aura des fuites et des révélation croustillantes. Mais c'est impudique, ils n'en ressortiront pas indemnes, on fait un focus sur eux et on oublie Macron et ses affaires, toutes ses affaires !
Par contre Mélenchon est peut-être corrompu comme les autres, Chikirou aurait perçu 15 000 euros par mois de salaire pendant pas mal de temps, et elle serait la maîtresse de Mélenchon, pas très clair tout ça effectivement ! Il a peut être été piégé ! Mélenchon aurait fait du favoritisme concernant une personne, pendant que les autres collaborateurs étaient payés au lance-pierre. Si c'est vrai, et c'est certainement vrai, c'est très grave. Même type de ressort psychologique que dans l'affaire Benalla finalement : une histoire de sexe et tous les abus de favoritisme que cela peut engendrer ! »

Lui : « De cul, de pognon et de mégalomanie... »

Moi : « Mélenchon a évidemment le droit d'avoir une maîtresse, mais les collusions entre la politique, l'argent et le prestige que ça génère et le sexe, c'est gênant ! Comme elle est beaucoup plus jeune que lui, il est probable qu'elle ait été en mesure de le mener par le bout du nez. Encore un qui a pensé avec son sexe, et qui risque d'en mourir politiquement !
Disons que je pensais réellement qu'il n'avait rien à se reprocher, mais finalement je crois bien qu'il a favorisé indûment sa présumée maîtresse. Le pouvoir macronien semblait tout savoir, avec certainement ses divers moyens occultes de renseignements.
Les collusions entre le sexe et la politique, les Français qui se puritanisent en s'américanisant inexorablement depuis une cinquantaine d'années, ne le supportent plus.
Macron a été assez fin sur ce coup là, et Mélenchon se retrouve dans le rôle du benêt « tel est pris qui croyait prendre », lui qui faisait des leçon de vertu politique à tous les autres (de mauvaise foi puisque morale et politique sont incompatibles depuis toujours).
Alors bien sûr sur ce coup là il y a eu collusion entre la justice et le pouvoir, mais comme Macron semblait sûr de faire mouche, il n'a eu aucun scrupule à mettre en branle la machine judiciaire plus ou moins personnellement, et plutôt plus que moins selon moi.
Il y a une chose que l'on ne peut enlever à Macron c'est le machiavélisme, c'est certainement le plus machiavélique de tous, et il a su faire preuve dans cette affaire qui aurait pu se retourner contre lui, de finesse et d'habileté comme personne... La pire injure que l'on puisse faire à un homme de pouvoir est de le qualifier de naïf, sur ce coup là c'est Mélenchon qui a fait preuve de naïveté. »

Lui : « Macron : une intelligence brillante au service du mal... Le diable s'habille en Prada ! »

Moi : « Non pas au service du mal, au service de la raison d'État, car « l'État c'est lui ». Il faut bien distinguer morale et exercice du pouvoir, les deux n'ont rien à voir ensemble. Mais pas au service des Français non plus car le problème pourrait aussi se résumer à ça : les intérêts de qui défend Macron ?
Il est évident que ce ne sont pas ceux des classes populaires, ni même ceux des classes moyennes en voie de déclassement, mais uniquement ceux des classes très favorisées. Il s'inscrit dans une logique néolibérale, tout simplement radicale et surtout radicalement, et sans aucun état d'âme contrairement à ses prédécesseurs plus modérés mais qui poursuivaient in fine la même logique !
D'autant plus que Macron a un mépris physique de tout ce qui est « populo », contrairement à de Gaulle qui incarnait la France avec ses composantes populaires ! Sauf quand le dit « populo » est conforme aux orientations sexuelles du Prince ou petit marquis, c'est selon, comme pour Benalla ou ce qu'il nous a fait pressentir lors de son déplacement à l'île de Saint Martin...
Il semble établi que Chikirou était chez Mélenchon à 7h00 du matin quand le procureur accompagné de policiers ont fait la perquisition, ce n'était certainement pas pour cueillir des fleurs qu'elle était là ! Mais comment la justice pouvait-elle le savoir si il n'y a pas eu une quelconque collusion avec des moyens occultes de renseignements, à moins qu'il ne s'agisse que d'une simple coïncidence ? Vous y croyez vous à des coïncidences lorsqu'il s'agit de piéger un grand leader politique de l'opposition ? Cela avait tout l'air d'un genre de « nuit des Longs Couteaux », avec la complicité de la justice et de la quasi-totalité des médias mainstream, dont Macron est coutumier du fait.
Voilà la messe est dite je crois...
Comment ça s'appelle en droit un tel délit ? Délit de favoritisme et de corruption aggravée ? En tout cas il semble avoir indûment favorisé sa présumée maîtresse : un salaire de 15 000 euros et un différentiel énorme et injuste avec les autres collaborateurs payés aux alentours de 1 500 euros, ça ne se fait pas, surtout lorsque l'on se prétend le porte-parole des humbles et des opprimés économiques ! Il a fait preuve d'indécence, et tout cela si c'était toutefois avéré, serait inexcusable !

Lui : « j'avoue. »

Moi : « Cependant qu'est ce qui est le plus grave, la collusion entre la justice, la police et des moyens occultes de renseignement, avec le pouvoir, voire directement Macron personnellement, ou la faute morale de Mélenchon ? Le cynisme immoral de Macron et le fait du Prince, sa raison d'État déconnectée des Français et au service d'une oligarchie immorale ne recherchant cyniquement que le profit sans autre considération, double cynisme immoral donc, ou la maladresse de Mélenchon certainement par amour... ou par concupiscence, on ne saura jamais ?
Macron et Belloubet ont menti lorsqu'ils ont affirmé que la justice était indépendante, et cela me semble bien plus grave que la faute morale (si il y en a réellement une, ce qui n'est pas encore prouvé) de Mélenchon. »



jeudi 18 octobre 2018

Le nihilisme occidental est un serpent qui se mord la queue



Charles : « L'humanisme a rêvé d'un homme qui se définirait lui même. Comme le montre la psychologie science humaine qui n'a rien de monarchiste ou de féodale, le petit de l'homme a besoin de figures tutélaires pour se développer, l'évidence certes dit en ceci que la transmission des savoirs, de la vie passe d'abord par la parole du parent ou de l'adulte comme de contacts physiques avec lui avant tout apprentissage scolaire.
L'adulte garde en lui le niveau de confiance qu'il a développé dans sa jeunesse pendant qu'il était inséré dans une famille. On n'en sort pas. Le monde moderne ne crée qu'une minorité, une élite capable par une somme d'individus de se manifester en termes d'autonomie et d'innovations ou d'expressions parce que la majorité dans l'enfance n'atteint pas un niveau de confiance remarquable dans la vie. Je suis pour l'égalité dans la liberté et non un adepte de l'élitisme.
Il reste que le monde moderne n'a pu se donner un type de sociétés créant une masse d'individus indépendants et forts mentalement, sans penser ici au surhomme douteux de Nietzsche.
Alors, oui, si les forces politiques dans un pays sont faibles, qu'aucun politique ne se démarque, nos sociétés toujours inégales en termes de force puissamment démocratique ne peuvent facilement faire des choix éclairés.
Voyons la liste des derniers présidents: Sarkozy, Hollande et Macron. De Gaulle était salutaire en considérant cette argumentation qui n'a rien d'eugéniste, qui exprime un déficit historique de démocratisation pas si paradoxal depuis la République.
Le modernisme occidental n'a pas créé en masse des personnes absolument autonomes. Le maintien des religions en témoigne aussi plus de deux cents ans après les Révolutions américaine et française. »

Moi : « D'où la déconfiture d'un système scolaire fondé sur la déconstruction des figures tutélaires depuis environ 50 ans... Les gens n'ont plus aucun point de repère, ils se noient ou se laissent dériver à la surface des flots tumultueux, au gré des courants contradictoires imposés par les élites de toute nature, volontairement coupés de tout contact ou empathie envers les peuples. C'est là que de Gaulle fut différent de tous ceux, médiocres, qui lui succédèrent : une race de nains rampants, pour paraphraser Nietzsche... »

Charles : « Je suis d'accord. Dans une librairie si on n'a aucune piste ou référence, on s'y perd dans la multitude des livres qu'on y trouve et on n'y comprend rien. La ré en-sauvagerie qui se fait en Europe à travers aussi l'immigration de masse, en est la suite d'une déconstruction qui en fait est aussi un nihilisme destructeur. »

Moi : « Ce que j'avais ressenti à travers votre post, c'est que l'imaginaire de l'enfant qui pourrait permettre à l'adulte de devenir autonome ou non, a été détruit par le nihilisme qui est le destin de l'Occident selon Heidegger.
Dans la volonté de puissance qui se déploie sans vergogne chez nos contemporains, dans la recherche de toujours plus de droits nouveaux qui se manifeste par une judiciarisation rampante des rapports humains, ne doit-on voir qu'une fatalité où la volonté de volonté propre à la technique se réalise, ou y-a-t-il des remèdes ? Croire qu'il puisse y avoir des remèdes au problème du nihilisme ne constituerait-il pas une forme de naïveté, dans la mesure où toute volonté de changement pour permettre d'y remédier s'articulerait autour de cette volonté du sujet retranché dans son ego, qui ne prend en compte que sa liberté sans tenir compte de celle des autres... qui précisément comme un serpent se mordant la queue, puisqu'on ne peut pas en sortir, fait problème et est à la source du nihilisme occidental ?
Au point que pour se déployer la volonté individuelle de chacun (des femmes notamment, ou des « minorités » ethniques !) ne voit comme solution que la négation par le politiquement correct, de la liberté d'autrui et de ce qui faisait encore il y a peu société, donc monde commun. Nous assistons à la destruction de tout ce qui pouvait permettre à la majorité des gens, donc au peuple, de faire corps, en les dressant systématiquement les uns contre les autres, soit au sein du monde du travail ou scolaire, compétitifs ; soit à travers l'aspect sociétal et sa revendication sans limites et exponentielle, voire totalement absurde en réalité, de toujours plus de droits de l'Homme inédits.
Comme si cette quête politique libérale effrénée allait permettre de résoudre les problèmes, alors qu'elle les aggrave !
C'est aussi parce qu'à la base de la théorie libérale l'Homme est posé comme un Robinson sur une île déserte, sans considération pour les interactions qui pourraient exister entre les individus, mais uniquement en considérant que la poursuite par chacun de son seul intérêt privé pourrait suffire à établir l'harmonie, à travers la fiction de la « main invisible ».
On a mis selon moi la vérité sur la tête, car c'est bien la gratuité et la notion de don dans les relations humaines qui permettaient à la société de faire corps pour qu'elle puisse tenir debout.
Je l'ai déjà dit et je ne suis pas le seul, mais la chute est inexorable, ou encore le ver est dans le fruit (on peut y voir une allusion au ver islamiste !) depuis... date remarquable et riche en significations diverses et variées, 1789 !
Je sais que c'est un peu vain de présenter ainsi un problème sans solutions possibles, mais une occasion de salut ne réside-t-elle pas dans une recherche personnelle de toutes les formes possibles de détachement et de sérénité, vis-à-vis des injonctions de plus en plus contradictoires et paradoxales que nous renvoie le monde moderne, profondément décadent au passage.
Et dans les éléments remarquables de décadence, je range bien sûr au premier chef l'immigration de masse mais aussi le féminisme outrancier, susceptibles de faire disparaître pour toujours le très peu d'identité et d'appartenance qui nous reste en commun à nous autres Européens !
On croit qu'on libère une société par le libéralisme politique, alors qu'en réalité on l'enferme. Ou encore elle croit progresser, alors qu'en réalité elle régresse au niveau de la conscience, de la morale commune, et même de la liberté de chacun au fond ! Là est le paradoxe du serpent qui se mord la queue en croyant qu'il a trouvé de la nourriture, alors qu'il se dévore lui-même comme notre civilisation ! »


mercredi 17 octobre 2018

La perquisition chez Mélenchon



Pourquoi la perquisition visant la FI et Jean-Luc Mélenchon pose un problème spécifique, alors que le Modem et le FN ont effectivement fait l'objet également d'une perquisition ?

Parce qu'en réalité, il y a 2 poids, 2 mesures.

D'un côté, les perquisitions menées au siège du FN en février 2017 et du Modem en octobre 2017, ont été effectuées dans le cadre d'une information judiciaire, c'est à dire sous la responsabilité du juge d'instruction, qui agit indépendamment du ministère de la Justice ( = séparation des pouvoirs, merci Montesquieu).

Concernant la France Insoumise en revanche, cette perquisition est menée dans le cadre d'une enquête préliminaire dirigée par le procureur de la République, c'est à dire un magistrat qui agit sous la responsabilité du ministre de la Justice.

Il y a donc une différence de taille, puisque dans un cas, la perquisition est déconnectée du pouvoir politique alors que dans l'autre, elle est mise en oeuvre sous sa responsabilité.
Donc les perquisitions de ce matin posent des questions et ne manquent pas d'exciter le doute. Pourquoi n'avoir pas attendu une éventuelle information judiciaire, pour que l'action à l'encontre d'une formation politique d'opposition soit le cas échéant entreprise par un magistrat indépendant ?

Belloubet MENT quand elle affirme que dans cette perquisition la justice était indépendante. Et comme il y a mensonge et volonté de manipulation au plus haut sommet de l'État, on peut déjà dire que cela constitue une nouvelle affaire d'État, comme l'affaire Benalla... 
Mélenchon a tout à fait raison d'affirmer que « ce n'est plus de la justice, ce n'est plus de la police », mais qu'il s'agit de police politique.

Bon Mélenchon a juste fait un focus sur sa situation qui permet de mettre en lumière l'ingérence du pouvoir dans la Justice. Macron est un manipulateur de foules à l'aide des médias, et plus c'est gros mieux ça passe. Je l'ai tout de suite senti lors de l'élection présidentielle qui fut une mascarade, avec l'éviction orchestrée de Fillon et l'entre deux-tours visant à amalgamer FN et nazisme sans aucune nuance. En fait il n'a besoin de rien dire, tous ses sbires du plus bas niveau de l'échelle sociale au plus haut sommet de l'État, parlent pour lui. Mais lui-même est une coquille vide qui se sent sali par le contact avec le peuple. Tout le contraire du général de Gaulle qui savait s'exprimer en son nom et au nom du peuple donc de la France, et savait que le populo contrairement à la bourgeoisie par nature perfide et sournoise, avait une meilleure intuition de l'intérêt du pays que cette dernière...

Johan : « De toute manière mechencon est une pute et sa carrière est terminée ! Bon vent... »

Moi : « Veuillez étayez vos propos... « Pute » n'est pas une invective, c'est une insulte qu'elle s'applique à un homme ou à une femme, même quand cette dernière pratique le métier de travailleuse du sexe. Honnêtement je ne vois pas à quoi vous faites allusion quand vous employez cette attaque ad hominem. »

Johan : « Il y a également des travailleuRS du sexe !
Pute dans le sens où il se fait grassement payer par des abrutis qui n'ont d'autres projets que de foutre la merde partout où ils passent sans réelles convictions si ce n'est de se faire du pognon !
Pute dans le sens où il se fait payer par des contribuables des Bouches du Rhône alors qu'il n'en a rien à foutre de ce département ! Preuve en est, il est arrivé là par dépit car il n'y arrivait pas dans le nord ! (Élu par une population ignorante et naïve) ! Et je rajouterai "petite salope" de surcroît car c'est le 1er à retourner sa veste (tu parles d'un mec à fortes convictions, je plains sa femme ! ) alors qu'il fait des appels du pied à cette cruche de Nadine Morano politiquement et sexuellement (YouTube, Salut les terriens)... Google est ton pote, n'hésite pas à faire des recherches, de toute manière avec tes 26h hebdomadaires de prof, t'as le temps pour ça !
Je te fais des millions de bisous avec mon anus, j'ai des symptômes de gastro en pensant à cet abruti ! »

Moi : « Est-ce que vous pensez réellement que Macron ne mérite pas au moins les mêmes insultes, pour pratiquement les mêmes motifs ? Mais qui osera toucher ad hominem à Macron (« qu'ils viennent me chercher ! »), puisqu'il tient le manche et est dépositaire de la violence légitime pour écarter qui bon lui semble, et au premier chef ses adversaires politiques. Macron est dangereux car il exacerbe les tensions et les haines, comme celle que vous exprimez avec virulence, dans notre pays qui n'avait pas besoin de ça ! »

Patrice : « Il fait pire que Sarko ! »

Moi : « Bien pire ! Sarko et Hollande étaient encore des démocrates, quelque chose les rattachait au peuple et cela se sentait plus ou moins et plutôt moins que plus (on pense à la formule méprisante des « sans dents » !) Mais ce qui est encore différent avec Macron, c'est que l'on sent bien que chez lui le peuple constitue LE problème (the big one), et qu'il en a un dégoût physique, maladif et pathologique, sauf quand il est conforme à ses orientations sexuelles (voir ici), avec toutes les dérives que cela peut entraîner comme une dérive totalitaire et policière du pouvoir, avec la complicité inquiétante de la quasi totalité des médias mainstream qui se sont abattus sur Mélenchon comme la vérole sur le bas clergé... »

lundi 8 octobre 2018

L'irrésistible montée du populisme à travers le monde



Le libéralisme politique et économique est un chemin qui ne mène nulle part, sinon au chaos et à la ruine. Chacun est libre oui, mais dans son coin sans contacts avec son voisin, ce que Marx appelait déjà les robinsonnades propres à une conception libérale des relations humaines. Les familles même se disloquent, souvent au nom de la réussite sociale qui constitue le juge de paix (le signe religieux d'élection spirituelle propre aux protestants), les rapports humains se judiciarisent. Il n'y a plus aucun lien, alors que seule la relation humaine serait susceptible de faire évoluer voire se métamorphoser l'individu vers le meilleur.
Le populisme qu'est-ce que c'est ? La nostalgie d'une société où des valeurs partagées telles que la religion, la famille ou la patrie, lui donnaient une colonne vertébrale (même si cela nous fait irrésistiblement penser à Pétain, ce repoussoir, en France).

Nous sommes de toute façon allés bien trop loin dans la négation de toutes les valeurs traditionnelles, au nom du progressisme (que l'on oppose en France au populisme des partisans du « c'était mieux avant ! ») qui ne mène nulle part. Le populisme d'extrême-droite constitue juste un retour de bâton somme toute logique, même si l'on peut le déplorer.
Pour ma part je serais partisan d'un genre d'utopie créatrice d'espoir et génératrice de nouveaux types de relations, telle que celle qui a pendant quelques années suivi un mouvement comme mai 68 de mouvance plutôt anarchiste à l'origine, plus que du retour nostalgique aux valeurs du passé. Mais la société atomisée n'a plus assez de forces pour produire un tel mouvement générateur d'utopie, les atomes sont effectivement trop épuisés, lobotomisés, par le darwinisme social à l'œuvre dans le monde impitoyable du travail. Alors le mouvement logique au sens de fatalisme irrésistible, est celui du retour à une colonne vertébrale que donnent des valeurs traditionnelles. C'est d'ailleurs une telle colonne vertébrale traditionnelle, mais modérée et gaulliste, qui avait permis à des mouvements anarchistes et utopistes de voir le jour, et qui en retour payèrent de Gaulle d'ingratitude en le taxant globalement de « vieux con » plutôt que de chercher à s'acquitter de leur dette. Lui qui ne vouait à son peuple qu'une sincère bienveillance contrairement à tous les dirigeant libéraux qui lui succédèrent, tous plus sournois et perfides les uns que les autres, le dernier en date remportant le pompon de la perfidie, de la perversion libérale et de la traîtrise envers « son » peuple, constitutives d'une idéologie poussant à l'atomisation.

Je pense que le libéralisme est la plus nihiliste de toutes les doctrines par l'atomisation des individus, en les poussant au conflit permanent jusqu'au sein des familles, notamment dans la revendication permanente et totalement stérile d'un point de vue éthique, de toujours plus de droits nouveaux ayant pour effet de diviser encore plus l'ensemble de la société. Revendication permanente par le biais d'une judiciarisation de tous les aspects de la vie humaine, bientôt pourquoi pas du nourrisson contre sa nourrice, qui est une manifestation outrancière de la volonté de puissance de chacun dans son coin en guerre contre tous les autres, et qui constitue bien l'essence du nihilisme contemporain dans les sociétés occidentales. 
Nihilisme inquiétant dans la mesure aussi où une telle judiciarisation de tous les aspects de la vie humaine ne peut que susciter des mouvements réactionnaires de nostalgie du passé, où les mots autorité, fidélité et respect voulaient encore dire quelque chose, mais susceptibles, on est bien d'accord, d'aggraver encore plus la situation que de l'améliorer comme l'a montré l'épisode nazi. Nostalgie romantique d'un passé glorieux germanique, plus fantasmé que réel ; ou fascisme italien : nostalgie de la grandeur romaine.

Est-ce que nous pourrons encore réellement nous payer le luxe d'une destruction de l'Europe par le biais des luttes fratricides entre les nations ? Bien que seule la notion de patrie soit capable de transcender l'atomisation d'un peuple. Ce qu'une « Europe fédérale », « unie » autour d'objectifs purement économiques, et sur le droit des individus dans leurs revendications purement individuelles et égoïstes, a été incapable de faire. Même si l'Europe fédérale ne s'est pas encore à proprement parler réalisée sur le plan politique, si elle devait se réaliser sur ce modèle économique cela ne mènerait qu'un peu plus rapidement vers le chaos et la ruine.
Pourtant il apparaît bien que l'histoire soit cyclique, et la logique historique actuelle celle qui mène au populisme d'extrême-droite.
Il est dommage aussi que l'utopie ait été dévoyée par l'idéologie néolibérale, en poussant l'individu robinsonisé à une surenchère incessante souvent par la voie juridique pour obtenir de nouveaux droits, qui n'ont eu pour effet que de l'isoler encore plus dans son solipsisme libertaire et dans le consumérisme autistique exacerbé, et en exaspérant une majorité de la population plutôt attachée à des valeurs traditionnelles ; et alors que l'utopie authentiquement libertaire contrairement à l'idéologie néolibérale voulait plutôt les réunir au sein d'un monde plus idéal, de gauche par exemple.
C'est bien finalement l'échec de la gauche et le fait qu'elle se soit vendue progressivement au néolibéralisme et à ses valeurs purement nihilistes qui reposent sur la seule volonté de puissance, son consumérisme constitutif et sa tendance à la marchandisation de toute relation humaine (alors que cette dernière devrait être caractérisée par la gratuité et la notion de don), et quand elle nous plaît pas, sa judiciarisation, qui expliquent désormais la montée des populismes dans le monde.

lundi 1 octobre 2018

Boys will be boys



Il est évident que les femmes sont sexuellement globalement des brutes épaisses (évidemment je généralise, je simplifie !), ce que les Grecs avaient bien compris, et que la « libération de la femme » révèle leur vrai caractère, pas du tout romantique (le romantisme c'est l'idéal féminin de l'homme, ce n'est pas du tout le vrai caractère de la femme), à l'instar de Macron (typologiquement une « femme » pas du tout romantique en réalité, sous l'apparence d'un bourgeois chabrolien de province) ou de Schiappa, plutôt attirés par des sexes exotiques, massifs et sauvages, turgescents et sans tabous, désirables en tant que tels, sur lesquels la civilisation n'a pas encore opéré son travail de sape pulsionnel. Le monde contemporain donne à voir plutôt l'idéal masculin de la femme que le contraire...

Oui pour le coup rien n'est bridé dans le comportement des deux jeunes gens sur la photo. Ce n'est même pas qu'ils se lâchent, ils sont naturels, et Macron on le sent, les yeux hagards, perd tout contrôle dans un moment d'intense érotisme pour lui. Ces deux jeunes ensauvagés, ou jamais civilisés ; ses « enfants de la République » qui ont fait une « bêtise » ce qui appelle un geste de rédemption de sa part, sont sa part maudite... Au sens où notre président peut y trouver l'occasion d'une décharge pulsionnelle intense, d'une dépense émotionnelle en excès de ce que le comportement d'un président de la République en voyage officiel est censé être... Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais vu ça, au moins sous la Vème République !

« Il faut bien que jeunesse se passe ! » ou « boys will be boys ! », c'est le cas de le dire, hi hi hi ! Spontanéité ou calcul ? À quand les frasques de la Schiappa en direct/live (mais généralement les femmes sont plus pudiques et se cachent pour faire ces choses là !) ?

Et tout le monde, même après l'affaire Benalla, Kiddy Smile en concert à l'Élysée, et maintenant ces photos explicites, fait semblant de ne pas comprendre par pudeur et de peur d'offusquer les enfants et le peu qu'il reste de morale commune, mais c'est lui qui exhibe sa sexualité déviante et ce n'est pas nous les voyeurs !
Bon mais après tout c'est notre prèz jupitérien (Caligula ? Claude ? Néron ? Commode ?) ! Et il fait bien ce qu'il veut suivant son bon plaisir, non ?

Vous allez encore me traiter de vieux réac raciste ! Je sais, je sais, c'est pas bien, raciste et homophobe en plus ! Mais bon je ne suis qu'un citoyen lambda, je n'avais pas demandé à voir tout ça moi, pourquoi ces images on nous les offre sur un plateau ? Il fait ce qu'il veut de sa vie privée mais à condition qu'elle reste privée et c'est un personnage public ! Encore une fois : spontanéité chaleureuse ou froid calcul ? Est-ce que ce n'est pas une façon de faire un pied de nez à la France moisie, xénophobe et nauséabonde, du style « venez me chercher ! » Sous-entendu : « Je fais bien ce que je veux, même de vous remplacer à terme vieux peuple blanc de souche, dans les intérêts du néolibéralisme triomphant et suivant le principe de la destruction créatrice, par de belles plantes tropicales voraces et dangereuses ! »

Un coup de com. et je vrille, je sais, on me conseille de revenir à des sujets sérieux. Mais que voulez-vous, tout homme a des instincts homosexuels refoulés, il n'y a qu'à voir n'importe quel match de foot, dès qu'un joueur marque un but ! Disons que chez notre prèz ils ne sont pas du tout refoulés, mais exhibés, surtout envers une certaine catégorie de la population. C'est peut-être pour ça qu'il a été choisi pour remplir la fonction... Plus c'est gros, mieux ça passe ! (au sens politique ou sexuel)

On me dit « pourquoi toutes ces insultes », et je réponds : « Ce ne sont pas des insultes de ma part, je constate juste qu'il exhibe outrageusement ses préférences sexuelles, c'est tout. Je vous répète que ce qui m'inquiète le plus c'est que je pense qu'il a été choisi pour ça ! Eh oui je sais, la théorie du complot ! Ce qui aggrave encore mon cas !
La « volonté malveillante » n'est plus dirigée contre les populations anciennement exploitées, elle est dirigée désormais à l'encontre des populations anciennement autochtones sur le territoire français, car je sais bien que désormais tout le monde a le droit de se sentir partout chez soi et en même temps nulle part, suivant la théorie libérale économiquement en tout cas, avec des mentors comme... bon pas la peine de les citer j'aggraverais encore mon cas ! Mais vous savez très bien qui et dans l'intérêt de qui... Il suffit en outre de lire les billets précédents pour s'en faire une petite idée ! »

Le postulat d'une croissance illimitée dans un monde fini est un oxymoron



« La croissance est invoquée comme la solution, alors qu'elle est le vrai problème » Pierre Rabhi. 

C'est juste du bon sens. Le postulat d'une croissance illimitée dans un monde fini est un oxymoron.

Afchine : « Mon Cher Erwan, j'étais comme vous un admirateur de Pierre Rabhi et j'ai cautionné sa vision de monde. Mais dans un article du Monde diplomatique de mois de juillet sur lui j'ai découvert d'autres façade de Pierre Rabhi, notamment ses points de vue sur les femmes ainsi que ses liens très convergents avec les grands multinationales agroalimentaires dont je vous conseil vivement de le lire. Entre ses paroles et ses actes il y a un monde de différent. »

Moi : « Oui c'est bien possible, mais rien n'est tout blanc ou tout noir, le monde est gris.
Pourquoi n'y a-t-il par exemple jamais de campagnes de dénigrement concernant un patron comme Bezos avec ses 166 milliards de dollars, mais seulement contre ceux qui tentent de lutter contre avec leurs dérisoires moyens et leurs défauts ?
Sinon concernant Rabhi, je ne suis pas un admirateur car je le connais trop mal, j'en ai juste une approche intuitive, il a l'air bien sympathique avec son credo de retour aux sources et à la nature, et c'est sa formule pertinente sur la croissance qui m'a interpellé et que je me suis contenté de commenter. »

François : « La question est pourquoi le Monde Diplo qui était un journal de qualité s'est permis cette saillie ad hominem contre un type pour finir qui n'occupe pas le premier plan. »

Nashtir : « la négativité pure n'existe pas, j'ai lu également ce très intéressant article. Mais il reste des choses à trouver chez Pierre Rabhi. Bon, c'est pas lui qui va mettre le feu aux chantiers des bétonneurs, ni celui qui appellera à s'attaquer aux céréaliers... il n'est pas à Deep Green Resistance (DGR). Il est Pierre Rabhi, un éveilleur tout de même, pour 90 pour cent de la population

France : « Cet article du Diplo se base sur plusieurs autres bien plus anciens et émanant de sources plus confidentielles ou partisanes (tapez "Rabhi controverse", vous trouverez facilement).
Et encore, l'aspect financier de "son" village est largement plus problématique.
De même, le Diplo n'approfondit pas sa vision rétrograde sur des sujets comme les femmes, les gays, etc.
Bref, le personnage (car s'en est un) mérite un peu d'investigation. »

Afchine : « Je suis un lecteur assidu du Monde diplomatique et je sais que ce journal a pour but de dévoiler tous ceux qui ont des liens avec des structures de pouvoirs en place et participes au mécanisme de domination mondiale. Personne ne s'échappe de leur campagne de dénigrement. Quand on veut faire bien pour l'humanité et on jouit d'un grand aura il faut avoir le courage d'assumer ses défauts... »

Moi : « Vous avez peut-être raison concernant Rabhi, si en tout cas il participe du mécanisme de domination mondiale, c'est une accusation très grave portée contre lui, et c'est bien dommage, car en qui croire, en qui faire confiance dans ce monde corrompu de traîtres globalement, tous inféodés peu ou prou à l'idéologie néolibérale ? Mais bah ! comme je vous l'ai dit, il n'y a pas d'un côté le camp des bons et de l'autre celui des méchants, ne soyons pas manichéens, personne n'est tout blanc ou tout noir, le monde est gris...
En tout cas merci pour vos éclaircissements, je tâcherai effectivement d'en savoir plus de mon côté si j'ai le temps ! Bon en cherchant pas très longtemps j'ai trouvé, je crois que l'article auquel vous faisiez référence est celui-là, non ? Voir ici.
Il y a peut-être une autre façon de comprendre Rabhi, il prône peut-être le détachement et la sérénité vis-à-vis de la société de consommation et la volonté de puissance à l'oeuvre en elle. C'est une interprétation, auquel cas, accuser les riches ou les puissants n'a aucun sens ils ne maîtrisent pas plus que les autres la volonté de puissance, ils en sont tout autant les marionnettes que les autres. Il est par exemple de plus en plus illusoire de croire que des changements de régime ou des révolutions parviendraient à changer le système, ce ne seraient que de nouveaux recours à la volonté comme moyen d'y parvenir, comme l'a montré l’échec patent du communisme.
Le plus inquiétant finalement est que la volonté de puissance est nichée au cœur même de notre idéologie, dans l'idée cartésienne que l'homme retranché dans son ego a vocation à dominer le monde, dans la métaphysique du sujet, dans l'affirmation humaniste que l'homme est la mesure de toutes choses. Les moyens mêmes de la critique de notre idéologie sont eux-mêmes contaminés car ils se basent sur la volonté du sujet. C'est ce qu'Élisabeth de Fontenay appelle la subjectivité humaniste de l'homme blanc, mais une subjectivité qui désormais se retourne contre le mâle blanc globalement à l'échelle du globe, avec une agressivité décuplée de la part des femmes et des minorités issues de la diversité, que précisément n'avait pas toujours le mâle blanc, capable lui de bienveillance que l'on appelle désormais péjorativement, paternalisme !
C'est ce qui faisait dire à Heidegger que le nihilisme est le destin de l'Occident, nihilisme aujourd'hui visible notamment dans les manifestations de violence et d’agressivité des minorités ethniques et des femmes dans un pays comme la France...
Peut-être que justement Rabhi se situe-t-il à un tout autre niveau spirituel que l'homme retranché dans son ego, ce qui voudrait aussi dire qu'il n'est inféodé à l'idéologie néolibérale mais qu'il n'est pas non plus un révolutionnaire. Peut-être la voie de la sagesse, la voie du milieu ! À méditer en tout cas... »

France : « Pour aller vraiment plus loin dans cette thématique, servez vous un café (équitable) et regardez cette vidéo : 
Revoilà le prêchi-prêcha de ce faux personnage... »

Moi : « France, il n'apporte sans doute pas de bonnes réponses en se comportant certainement comme un gourou, avec tous les dangers que peut recouvrir une telle acception, mais il pose de bonnes questions dans le sens où il peut constituer un éveilleur de conscience sur le problème d'une croissance infinie dans un monde fini, et sur la question de la quête du profit à tous les échelons de la société.

Bien sûr que plus généralement il faut se méfier comme de la peste de tous les gourous et éviter de tomber dans leurs mains et leur volonté de supprimer tout libre arbitre chez leurs disciples... Maintenant reste à savoir si il constitue un gourou (si il en est réellement un ?) nocif ou bienveillant ? Même si je sais aussi que tout être qui a besoin d'un gourou pour la conduite de sa vie, que ce dernier soit nocif ou bienveillant, fait preuve de faiblesse d'esprit et qu'une telle faiblesse est en soi condamnable. Mais Marx n'était-il pas un gourou pour les communistes ? Adam Smith ne constitue-t-il pas un gourou pour les néolibéraux ?

Ceci étant que s'est-il passé en 50 ans, pour que la société française se soit à ce point affaiblie, ait à ce point baissé la garde, pour qu'un proportion de gens de plus en plus importante ait besoin de gourous ? C'est toute la société française qui a en réalité baissé la garde grosso modo depuis mai 68, et le refus plus ou moins conscient de transmettre un héritage spirituel et/ou matériel aux générations d'après, avec un effondrement notamment de la vocation spirituelle de l'École au profit de son alignement sur les valeurs matérialistes de l'entreprise de rendement, d'efficacité et de darwinisme social... Je pense que Macron se situe dans la droite lignée de ce que la pensée néolibérale a fait de mai 68, un facteur de division et de tensions supplémentaires entre les Français avec en même temps l'évacuation de tout ce qui pouvait constituer la part d'utopie d'un tel mouvement à l'origine plutôt utopique et anarchiste, avec des composantes fortes marxistes et marxo-maoïstes...

Part d'utopie que pour le coup, peut-être un opportuniste et non un véritable utopiste ou inversement comme Rabhi, je laisse la question de la sincérité de son engagement en suspens, récupère ou non pour son propre compte, ou alors hypothèse optimiste ou non : pour le bien de la collectivité ?

Pour conclure, il est certain que personne n'est « tout blanc ou tout noir » (et j’espère qu'une telle expression ne tombera pas un jour sous le coup de la loi du politiquement correct), tout le monde est gris, avec des nuances de gris, y compris Gandhi, Martin Luther King ou encore Mandela ! »

France : « Merci pour ce dense commentaire.
Où je vous rejoins sur les grandes lignes, c'est que mai 68 (j'en étais) était un brouillon qui n'a pas eu la suite qu'il méritait.
Une révolution adolescente, sans véritable stratégie. Mais on sait que les révolutions mettent des dizaines d'années (voyez les Printemps Arabes) à changer les choses et ce fût bien court.
Outre la "révolte contre le père", on n'a pas vraiment vu la toxicité du consumérisme… pouvait-on prévoir qu'il serait si mortifère ?
Vous dites que les peuples ont besoin d'un gourou. Hélas. Et plus ils sont nombreux, plus ils sont sensibles à ce méga-gourou qu'est le marketing. Celui qui "consacre" autant les idoles politiques que les vedettes ou les pseudo "philosophes". Hélas encore.
Rabhi utilise aussi cet outil.
Qu'il soit un gourou positif en matière d'écologie (uniquement sur cet aspect), j'en conviens.
Mais c'est l'arbre qui cache la forêt car si ceux qui le peuvent (parce qu'ils ont accès à un bout de terre et du temps à lui consacrer) sont incités à jardiner, cela les empêche peut être de voir le problème dans toute son amplitude et donc de lui accorder l'énergie qu'il mérite : combattre collectivement, politiquement, ce capitalisme prédateur et triomphant.
Jardiner dans son coin pour sa propre alimentation est loin d'être suffisant. Faire le colibri (dont on tait la fin de la légende qui est la mort bien inutile de l'oiseau) est rassurant mais bien insuffisant.
Surtout pour les bobos qui lisent juste ses bouquins dans leur divan design et leur salon chauffé à 22°.
Ce que je reproche surtout à ce personnage (outre son sens du bon filon), c'est son inconscience sociale en forme d'endormissement de chacun dans son jardinet carré.
Je ne m'étendrai pas plus sur d'autres aspects "spirituel" ou conservateurs du bonhomme. »

Moi : « France, je vais plus loin que vous, non seulement ce mouvement n'a pas eu la suite qu'il méritait, mais il a été selon moi absolument totalement récupéré par des objectifs de consumérisme et il fait aujourd'hui le jeu des libertariens qui se revendiquent d'une anarcho-capitalisme. Je m'explique... Le côté anarchiste du mouvement a été récupéré par les milliardaires, les oligarques, les possédants et les nantis à leur service qui ne mordent pas la main qui les nourrit, pour supprimer toutes les tutelles de l'État qui pouvaient encore servir à une redistribution keynésienne des richesse ou à la conservation d'une école non inféodée aux logiques de rentabilité, d'efficacité et de retour immédiat sur investissement dans la négation du temps long qu'exige toute éducation digne de ce nom !

Aujourd'hui dans le temps de l'après-coup on ne peut que mesurer l'étendue des dégâts et déplorer qu'un tel mouvement sociétal n'ait fait qu'exacerber les logiques de darwinisme social, provoquant la sauvagerie, la barbarie, l'incivilité, la violence etc. dans les rapports entre les gens.

Pour ce qui est de « la loi du père », du paternalisme qui sont critiquables, les moyens mêmes de la critique de notre idéologie sont eux-mêmes contaminés car ils se basent sur la volonté du sujet. C'est ce qu'Élisabeth de Fontenay appelle la subjectivité humaniste de l'homme blanc, mais une subjectivité qui désormais se retourne contre le mâle blanc globalement à l'échelle du globe complètement néolibéralisé en 50 ans, avec une agressivité décuplée de la part des femmes et des minorités ethniques issues de la diversité. Agressivité et violence décuplées que précisément n'avait pas forcément le mâle blanc dominant, capable lui de bienveillance dans ce que l'on appelle désormais péjorativement : le paternalisme !

Aujourd'hui le capitalisme a bien compris ça, et sa volonté de domination ne passe plus par le paternalisme, mais par l'exaltation sociétale des femmes, des minorités ethniques (United Colors of Benetton), la dénonciation du racisme et de l'homophobie etc.
Précisément les multi-milliardaires jouent désormais sur cette corde sensible pour accroître indéfiniment leurs richesses, et augmenter la productivité de leurs travailleurs à l'aide globalement d'une logique de bouc-émissarition du mâle blanc, que l'on retrouve actuellement dans une campagne gouvernementale de sensibilisation sur le viol, donc sur la violence sexuelle faite aux femmes et où comme par hasard le mâle blanc se retrouve quasi exclusivement au banc des accusés voir ici, à travers tout ce que l'on peut faire dire à des images en fonction de la couleur de peau des protagonistes. Appartenance que s'empresse désormais de renier tout mâle blanc sain de corps et d'esprit si il veut échapper au lynchage par la Charia de la bien-pensance, en en rajoutant dans l'autoflagellation à la manière d'un Yann Barthès, et dans l'oubli et le reniement de toute mémoire du passé. C'est ce qu'on appelle « diviser pour mieux régner » et surtout déculturer massivement de la part des possédants, des dirigeants et des nantis, qui ont toujours un coup d'avance sur le « peuple ».
C'est ce qui faisait dire à Heidegger que le nihilisme est le destin de l'Occident, nihilisme aujourd'hui visible notamment dans les manifestations de violence et d’agressivité décuplées, des minorités ethniques et des femmes dans un pays comme la France, à l'égard, vous l'admettrez j'espère, de mâles blancs « dominants » au paternalisme bien décati !

Est-ce que pour autant je prône un retour au paternalisme ? Non ! Pour ma part je crois qu'il faut se préserver de tous les excès, et choisir à la façon d'un moine bouddhiste la voie du milieu, entre les excès du mâle blanc dominant plutôt passés (colonialisme, esclavagisme, machisme etc.) et les excès actuels de la « libération sociétale » (mariage pour Tous, PMA, théorie du genre etc.), qui aujourd'hui ne font en dernier ressort que le jeu des multi-milliardaires tirant toujours plus habilement leur épingle du jeu, et qui cherchent à fracturer toujours plus les sociétés occidentales ou en voie d'occidentalisation d'Orient ou d'Afrique, afin que personne ne conteste leur enrichissement exponentiel toujours plus indécent, et sans aucune perspective de ruissellement en réalité !

C'est pourtant la perspective d'une répartition plus juste des richesses qui avait permis de générer de l'utopie en mai 68, et non cette situation quasi insurrectionnelle (dans le sens d'une guerre civile larvée et latente susceptible d'évoluer en patente) que nous connaissons aujourd'hui, due à une volonté sous-jacente d'origine néolibérale et poursuivant sa logique propre vieille de plus de 300 ans, de diviser les Français en fonction de leur classe (division réelle et subie, mais niée par le pouvoir), de leur « race » (je sais que l'on n'a plus le droit de parler de races aujourd'hui, et cela traduit moins une avancée des sciences que le déclin de toute spiritualité !), et surtout de leur genre (là on met vraiment le paquet aujourd'hui !)... Toujours diviser pour mieux régner ! Pour s'enrichir les riches ont toujours désiré le malheur des peuples, ce n'est hélas pas nouveau ! Victor Hugo le déplorait en son temps, aucune évolution depuis, et même une constante régression depuis mai 68 sous le nom de réformes ! »

France : « Globalement d'accord avec vous et même attristée par le peu d'envergure (et d'entregent) d'une gauche en principe anticapitaliste (donc forcément écologique aujourd'hui) qui ne perçoit pas cette dynamique de déconstruction de notre passé, de fracturation de la société, d'oppositions ethniques, etc. Je parle de celle qui ne fait pas implicitement le jeu des tenants du capital.
Revenant au sujet de départ, il me semble que les gentilles propositions du "paysan médiatisé" même si elles ont le mérite de calmer la violence (mais pas celle des plus atteints d'entre nous), n'atteindront qu'une cible : endormir notre vigilance et nous remettre juste face à nous même dans un calme trompeur (un nouvel égoïsme). »