dimanche 27 décembre 2020

Le réel est le fruit d'une causalité

 


La pensée zemmourienne correspond à une vision nostalgique du passé, certes sympathique mais totalement inopérante dans le réel, car le réel est le produit d'une causalité, et nos valeurs républicaines sont aujourd'hui en réalité inféodées à celle du progressisme féministe, multiculturaliste et antiraciste, d'autant plus que ce progressisme est porté par un libéralisme qui a des origines anglo-saxonnes plus anciennes que la Révolution française. C'est à ce progressisme d'origine anglo-saxonne que se réfère constamment Macron, sans aucun complexe ni nostalgie. Le réel de Zemmour est donc un réel fantasmé, fruit d’une vision nostalgique de la société alors qu’il est le fruit d’une causalité.

La société contemporaine ressemble effectivement à une messe noire et revêt bien des aspects sadiens, dont la musique rock ou hard rock peut se faire l'écho plus qu'elle n'en est la complice, bien qu'il soit de plus en plus difficile de cerner dans la culture contemporaine la fragile frontière entre transgression et complaisance du système. Nous verrons qu’il s’agit aujourd'hui fondamentalement d’une sous-culture du divertissement qui n’a plus rien d’universel

La politique ultra-libérale de la France depuis 1983 qui incite à l'individualisme et à la perversion à travers la compétition, est en réalité un antihumanisme assez proche d'une société sadienne, ce qu'était la société allemande sous les nazis mais en plus soft. C'est ce que certains appellent un totalitarisme soft, mais que Pasolini en visionnaire qualifiait déjà bien avant les années 80 et à partir du mouvement consumériste des années 60, de fascisme ; cependant bien plus puissant que le traditionnel, car s'insinuant dans l'intimité de chacun notamment par l'écran, la publicité et la mode, pour précisément abolir chez le peuple toute idée d'héritage filial, de tradition, de transmission... bref de spiritualité.

Il ne s'agit pas de complot ou de conspiration, ou alors à très longue échelle, puisqu'il s'agit d'un mouvement idéologique qui trouve sa source théorique chez les fondateurs du libéralisme il y a un peu plus de 300 ans, qui s'opposait déjà à toute idée de religion, de traditions, d'humanisme ou de décence commune pour maintenir le lien commun. La déliaison contemporaine que dénonce par exemple un auteur comme Houellebecq et qui revêt les camouflages du progressisme, du féminisme, de l'antiracisme et du multiculturalisme n'est pas un complot ; c'est une idéologie qui sait muter comme un virus pour ne pas disparaître, et à laquelle la notion de valeurs de la République est aujourd’hui par la force des choses globalement inféodée.

Je cite un commentateur d'un forum de discussion politique : « Notre singularité est justement cette aptitude à absorber d'autres cultures pour constituer la nôtre. Mais il s'agit bien là d'une singularité culturelle qui existe. Cette singularité est la nôtre et forge une identité. Et cette identité a un sens, une cohérence, qui n'a rien à voir avec le multiculturalisme anglo-saxon qui est une autre singularité et n'est pas la nôtre. » ; il s'agit effectivement d'une guerre qui a commencé il y a bien longtemps entre une forme de protestantisme anglo-saxon et notre modèle français d'assimilation issu d'une tradition universaliste catholique. Dans le progressisme contemporain ce sont plutôt les valeurs anglo-saxonnes qui ont triomphé, et c'est dans cette défaite qu'un auteur comme Régis Debray voit l'origine de nos malheurs, plus que dans la supposée dangerosité d’une l'idéologie islamiste dans laquelle il ne voit qu'une forme locale de résilience au sein d'un monde globalisé.

Si nos valeurs avaient triomphé à l'échelle de l'Europe, mais elles ne l'ont pas fait comme le déplore constamment Zemmour avec une forme de nostalgie qui rend finalement sa pensée impuissante dans le réel, alors nous aurions été Rome, un empire suscitant l'admiration et la volonté d'assimilation, pouvant absorber avec tolérance toutes les différences ; alors que la France constitue aujourd'hui une province éloignée et méprisée et qui pour cette raison peine à imposer ses valeurs qui n'ont plus rien d'universel. Quant à l'Europe est le fruit de la catastrophe que constitua la deuxième guerre mondiale. Au nom du « plus jamais ça » elle a essayé de se reconstruire sur une ruine fumante, uniquement autour de valeurs mercantiles et consuméristes où actuellement les hommes et les femmes se font perpétuellement la guerre, n'arrivent plus à s'entendre ; sans traditions ni transmission. Pur nihilisme où chacun cherche à tirer la couverture à soi, monades isolées, perdues, dépravées et endettées.

L'empire américain ne produit pas une culture universaliste, c'est fondamentalement une sous-culture, c'est un patchwork fait de bric et de broc, une machine à produire du toc, où règne la guerre de tous contre tous et la fascination de la réussite sociale et de l'argent. L'individualisme n'est pas un universalisme, le libéralisme n'a rien d'universel c'est juste un Pharmakon qui empoisonne plus qu'il ne remédie, et la pensée anglo-saxonne est incapable d'imposer un modèle. Elle laisse chacun livré à soi-même et à sa culture d'origine, cela ne forge pas une identité ou alors une identité protestante qui n'est pas la nôtre ; l'argent servant de juge de paix... Le moindre village isolé de France ou d'Europe, jusqu'aux années 60/70, contenait plus d'universalité que tout l'empire américain réuni.

Pour conclure :  

Ce n'est pas faire du bien aux femmes que d'abolir la place du père, c'est bien ce que fait la société actuelle pour le plus grand dommage des enfants. Une société où les pères sont devenus des paumés infantilisés n'ayant plus aucun droit sur leurs enfants n'est pas forcément meilleure. Le matriarcat de fait actuel n'est peut-pas mieux que le patriarcat, mais on compte effectivement apparemment dessus avec le concours des forces de l'ordre et des magistrats pour nous éviter de nouvelles guerres. C'est une conséquence de la construction européenne autour du "plus jamais ça", aboutissant à ce que les Français finissent par choisir un homosexuel pour les gouverner, mais ça fait des dégâts humains aussi ; aussi bien chez les hommes que chez les femmes... 

Ah les sales mecs quand ils sont hétéros ! Le mieux serait encore d'abolir le sexe mâle (le Mal). Avec encore un peu d'efforts et de progressisme à la Schiappa on finira bien par éradiquer cette part maudite de l'humanité, en leur coupant la bite à tous ! Vous avez raison Marlène, culpabilisons l'homme jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.

Cet impératif de sécurité inouï des sociétés occidentales est assez récent et est dû selon moi à une mutation sociétale qui a aboli la place du père et la part du risque ; ainsi que globalement toute idée d'universalité. Le problème est qu'après avoir éradiqué le père, la femme sacrifiera ses enfants de sexe mâle...

 


vendredi 18 décembre 2020

L'inquisition d'État


« Dernier épisode en date, la comparution d’Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d’un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l’humanité. Le parquet a requis 10 000 euros d’amende. »

Tous les propos sont critiquables, mais ne devraient pas tomber sous le coup de la loi systématiquement.

C'est la judiciarisation des propos et des comportements qui pose un problème ! On dirait un nouveau genre d'inquisition ! La plupart des lois sont désormais faites pour inciter à l'absence de la moindre remise en question par la réflexion et donc pour endormir, et même pour effrayer la critique par l'exemplarité de la sanction dans le pays des droits de l'Homme (ou de l'homme et de la femme en écriture inclusive) : c'est cela que l’on appelle la judiciarisation de la pensée et des comportements. Les GJ notamment ont fait très peur à l'État qui réagit par l'inquisition.                                                  

Un monde "normal et digne" est une vue de l'esprit, un instrument de propagande pour le petit peuple qui a encore des valeurs et les naïfs, dans un monde régi par des pervers (des gens qui nuisent à autrui par des voies détournées, sur le modèle du "Prince" de Machiavel) et qui s'assume comme tel par son idéologie fondatrice : lisez Mandeville, Smith et tous leurs héritiers.                       

Et le trafic de drogue et la délinquance ? Vous croyez que ça ne rapporte pas une quantité phénoménale d'argent à l'État (assurances, serruriers, magistrature, police...) : comment fonctionnerait tout ce petit monde sans cette manne providentielle ?

C'est le principe du fonctionnement de la société décrite dans La fable des abeilles par Mandeville. Une cité perverse dirigée par des pervers (on pense irrésistiblement à Macron, ce modèle de perversion narcissique), rapporte beaucoup plus d'argent qu'une société vertueuse... C'est le principe fondateur de la théorie du libéralisme dont Macron est le digne héritier !                                                                 

Certes la vertu pour Machiavel ce n'est pas la morale, c'est la virilité et la violence du prince, le droit du plus fort ! Une violence d'État que le prince doit cependant s'efforcer de dissimuler aux yeux du peuple, par prudence.                                                                    

Le "droit chemin" ne l'est que pour ceux qui sont assez naïfs pour obéir aux lois que les dirigeants politiques et économiques ne s'appliquent pas à eux-mêmes. La différence avec Machiavel est que les dirigeants ne sont plus les seuls acteurs politiques, mais également économiques (au point que les acteurs économiques, les fameux GAFAM, ont désormais une bonne longueur d'avance sur le politique), et ils veulent plus que jamais cacher cette violence inhérente au pouvoir ; ainsi ils s'y prennent par des voies détournées et c'est le génie du libéralisme, mais toujours destinées à nuire à autrui. C'est ce qu'on appelle la perversion : pourquoi simplement prendre autrui par devant quand vous pouvez l'enculer ? Le terme pervertir est issu de deux termes latins (per qui signifie par et vertere que l'on peut traduire par tourner). Autrement dit "prendre à l'envers ou par derrière". L'enculage est la meilleure illustration du terme pervertir. C'était juste une illustration de l'étymologie du mot par son image la plus simple. Une métaphore en quelque sorte, et je trouve je ne sais trop pourquoi qu'elle s'applique si bien à Macron, en raison de sa sexualité si particulière (son homosexualité qu'il cache) et quand on imagine tout ce que les élites font subir au peuple.

Peut-être que ce qui anime tous ces acteurs, c'est avant tout de nuire à autrui, c'est avant tout la perversion pour le plaisir de la perversion que donne le pouvoir. Quoi de plus ennuyeux, rébarbatif et plat que ces commandements qui nous incitent à ne pas empiéter sur la liberté d'autrui, ou à l'aimer comme soi-même, c'est totalement contraire à la nature humaine ! Bref c'est comme un serpent qui se mord la queue : la plupart des gens admettent désormais avec la meilleure foi du monde que les principes qui conditionnent l'action humaine ne sont pas moraux mais sont purement égoïstes et vénaux, c'est ce que nous a révélé le libéralisme qui postule un égoïsme rationnel et la liberté totale du marché pour y pourvoir. Et en même temps une société qui postulent ouvertement de tels principes amoraux, voire immoraux, augmente sa capacité de nuisance pour l'ensemble de l'environnement et in fine de la communauté humaine, même si une infime minorité de richissimes arrive à sortir du lot !

Je préfère encore le modèle chinois honni que notre système occidental, effectivement on pourrait dire en Occident grand pourvoyeur de leçons à donner au reste de l'humanité obscurantiste que le libéralisme a popularisé la perversion, qui avant la génération des boomers était réservée aux puissants à qui s'adressait Machiavel. Les boomers sont les enfants gâtés de la providence qui ont rejeté toute notion d'ancestralité et de dette, c'est juste en cela qu'ils sont critiquables et seulement quand ils n'en ont pas conscience. Les générations qui viennent après sont bien plus abîmées, bien moins créatrices encore, moins solidaires même. Un formidable gâchis ! L'époque et le progressisme suivront certainement l'ontogenèse des boomers jusqu'à leur dernier souffle, derrière il n'y aura plus qu'une ruine climatique et économique ! À moins que le monde trouve la force, en Asie pourquoi pas ? de se trouver de nouvelles fondations ou encore plus simplement de suivre la tradition des ancêtres ! Ceux qui paient le prix des fautes ne sont pas ceux qui les ont commises mais leurs enfants, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain… 

Il aura fallu environ 250 ans pour que le libéralisme arrive à son acmé avec les générations qui ont le mieux profité des trente glorieuses. Il est évident que ces générations n'avaient aucune moralité, contrairement peut-être aux asiatiques qui respectent mieux la filiation, la transmission ainsi que leurs traditions et ancêtres. Voir le film Tanguy, le retour, qui explique de façon ludique cette différence de mentalités.

La surveillance généralisée et le permis à points de bonne conduite ça fait très peur, mais à ma connaissance il s'agit surtout d'une propagande occidentale, difficile à vérifier à moins d'aller en Chine. J'ai juste fait deux ou trois voyages en Asie, et je trouve leurs populations globalement plus apaisées et sereines, même si je ne suis jamais allé en Chine, je me suis senti moi-même apaisé au contact de cette culture du détachement d'origine bouddhiste et de nature bien plus spirituelle que le reliquat de religion qu'il nous reste en Occident. Quant aux valeurs de la République, cela ne relève ni du spirituel, ni même de la croyance, mais de la méthode Coué. Enfin ça me fait un peu marrer quand Enthoven, un sophiste brillant mais un sophiste, dit que le libre marché est la condition de possibilité, nécessaire mais pas suffisante, de la liberté d'expression, et que le contraire n'est pas vrai comme le prouve le modèle chinois à honnir selon lui. Il explique que vous pouvez avoir le libre marché sans la liberté d'expression (comme en Chine), mais que vous ne pouvez avoir de liberté d'expression sans libre marché ; bref ce philosophe fait plus confiance au marché qu’à toute forme d’humanisme, c'est pour cela que je dis que c'est un sophiste.

Le film de Chatiliez, Tanguy, le retour, montre aussi que ce réalisateur qui a l'air de bien connaître la culture chinoise peut convaincre du contraire, c'est-à-dire que cette culture qui a su garder ses traditions de filiation et son héritage ancestral, aurait peut-être bien des leçons à nous donner. Je mets bien sûr à part la personnalité de leur dirigeant, élu à vie !

Bref… trêve de chinoiseries ! Nous avons fait fausse route depuis 500 ans et l'héritage de Machiavel, aussi sympathique et talentueux que puisse être cet auteur n'oublions que selon la rumeur Le Prince serait le livre de chevet de Macron ; il faut rétablir de la morale dans la vie des gens et jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir étatique et économique, pour tout simplement rétablir un équilibre spirituel. Et je ne pense pas que cela puisse venir du haut avec Marion Maréchal ou un(e) autre... mais du bas, du peuple lui-même qui doit se livrer bataille à soi-même pour retrouver des valeurs de transmission et de filiation, bref comme le disait Orwell repris par Michéa (qui ne dénigre pas le terme de populisme et même le réhabilite), de décence commune. Rompre avec l'ontogenèse des boomers et de leur descendance ainsi que de leur représentant Macron (le gendre idéal !), et leur totale adhésion au consumérisme après leur (trop) courte acmé révolutionnaire adolescente qu'ils n'ont jamais eu le courage, dans leur immense majorité, de poursuivre jusqu'au bout. Pour moi il s'agirait de renouer avec les valeurs et l'héritage spirituel de mes grands-parents, surtout ceux du côté de ma mère ; les bretonnants, que me géniteurs et leurs congénères, forts de leur nombre, de leur puissance et leur aura idéologique, ont réussi à totalement occulter et à tourner en dérision finalement au nom du profit.  C'est aux "petits" de faire la leçon de morale aux "grands", comme avaient essayé de la faire les gilets jaunes, très durement réprimés, éborgnés et amputés pour leur outrecuidance !

vendredi 11 décembre 2020

Peut-on rire de tout ?

 


Car il s'agit de ça, il s'agit de savoir rire, d'avoir de l'humour et le sens de la provocation : ce dont est incapable Macron, ce pervers narcissique polymorphe et ses sbires au service des boomers. Cette affaire des caricatures a quitté la sphère du rire pour devenir une affaire sérieuse et la plus ennuyeuse qui soit, en étant récupérée par l'État, alors qu'au départ il s'agissait d'une joyeuse bande d'anarchistes qui rigolaient entre eux et détestaient la police et les magistrats. L'esprit de Charlie s'est totalement évaporé, comme les années 70 rebelles et contestataires.

L’enfant d’aujourd’hui est un enfant sauvage issu d’une génération spontanée sans filiation ni transmission possibles, c’est l’expérience que j’ai vécue et que doivent vivre beaucoup, dont Mila pauvre enfant égarée dans un monde de brutes, qui la dépasse ; monde qui suit aussi la trajectoire et l'ontogenèse des boomers qui en est la toile de fond. Effectivement l'époque va désormais bien plus vite et mute bien plus rapidement dans son polymorphisme pervers débridé que le rythme d'un Homme, alors que jadis c'était l'inverse. Accélération du temps exponentielle et confusion permanente des esprits, c'est aussi la logique de la fabrique du consentement et de la servitude volontaire propre à l'individualisme et au libéralisme. Qui peut encore comprendre l’esprit des années 70 ? Alors que pour quelqu’un comme moi, pas si vieux, c’était hier ; pour un jeune c’est de la préhistoire… 

Ce n’était pas comme ça avant, l’époque durait le temps de la vie d’un Homme voire plus et l’Homme pouvait même devancer son époque, alors que désormais elle dure à peine le temps d’une décennie. L’époque courait après l’Homme quand désormais il peine à la suivre et à s’y adapter ; dans ces conditions les pervers, les âmes sombres, sont mieux adaptées. Chacun reste dans son paradigme générationnel, sans communications possibles ou à tout le moins bien plus complexes, entre générations. Ce qui nous relie est quelque chose qui ne se partage pas, ou plutôt ce nous partageons (une époque) ne nous relie plus : l’égoïsme et l’individualisme issus du libéralisme. Aujourd'hui on peut être vieux à trente ans pour un jeune de 18 ans, il n'y a plus d'héritage possible, plus de transmission, il n'y a plus que des générations spontanées et des enfants sauvages…

On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, surtout ceux qui égorgent et décapitent... Attention je demande à mes compatriotes musulmans (ceux qui n'ont pas d'humour !) de ne pas regarder les images publiées pour illustrer mon propos.

Je ne suis pas progressiste. Les pervers en général et ceux qui nous gouvernent en particulier surfent sur le progressisme pour accomplir leurs forfaits, le polymorphisme est leur maître mot... Aujourd'hui l'antiracisme et le néoféminisme, derrière tout ça il y a surtout une affaire de gros sous...

D'une part une main d'œuvre à meilleur marché et nécessaire pour combler un vide démographique créé par l'irresponsabilité des boomers ; des boomers qui aujourd'hui ne veulent pas mourir de la Covid et préfèrent, comme ils l'ont toujours fait, sacrifier leurs enfants (après que leurs parents se soient sacrifiés pour eux !), n'ayant transmis aucun héritage à leur progéniture et lui préférant la jouissance sans entraves (c'est la logique du faire un enfant comme on fait un caprice, pour se faire plaisir par simple égoïsme... Alors qu'il s'agit en fait d'une responsabilité qui nous engage !)

Pays des droits de l'Homme, je m'interroge... Ou alors en considérant que la génération des boomers jouit d'un droit quasi divin et que la femme est l'avenir de l'homme, au fond plus docile et productive au sein d'un système libéral-libertaire prônant l'autonomie de la femme et le métissage ethnique comme seul horizon, via les réclames notamment....

La République une et indivisible ne veut pas de pensées déviantes. Tous en rang derrière la République, je ne veux voir qu'une tête ! Les têtes qui dépassent ce sont autant de divisions pour des Français qui ont surtout besoin qu'on les infantilise, qu'on les berce avec une comptine, toujours la même.

Toutes les lois sont désormais faites pour inciter à l'absence de remise en question par la réflexion et donc pour endormir, et même pour effrayer la critique par l'exemple de la sanction dans le pays des droits de l'Homme : c'est cela que l'on appelle la judiciarisation de la pensée et des comportements.

Dans le même ordre d'idées par exemple, la compromission avec l'islamisme et notre propre autocensure nous amènent à ne plus publier les caricatures de Mahomet dans un souci d'apaisement. Dans un souci d'apaisement aussi, toute critique de la pensée officielle sera vue comme une tentative de division, voire de sédition, et donc fortement condamnable à cet égard.

On peut voir dans ce système de pensée un vestige du monothéisme qui s'incarne désormais dans des valeurs et des lois de la République, en France, rigides et monolithiques, après s'être très fortement incarné dans le catholicisme et la culpabilité qui accompagnait toute pensée ou acte déviants. Ce que l'on appelle esprit de division, ou pire, populisme (donc fascisme !), on pourrait tout aussi bien l'appeler pluralisme et débat d'idées... Mais nos gouvernants et nos magistrats ont une matraque qui leur sert de cerveau.









jeudi 10 décembre 2020

Petite transgression en période de confinement...

Ma femme a senti le bon filon pour se débarrasser de moi, elle m'a accusé de violences et de viol (il y aurait eu une relation sexuelle sans son consentement, je ne m'en suis pas rendu compte car elle me l'a dit après coup), les gendarmes, le proc et ses substituts, les juges ont gobé et j'ai fait six mois ferme pour ça. Il y a plutôt une culture de chasse aux sorcières aujourd'hui, et la cible c'est quand même l'homme blanc de plus de 50 ans.

Elle me disait juste qu'elle voulait divorcer depuis environ un an et refusait depuis la même date tout rapport sexuel, sans vraiment que je m'en explique la raison après 17 ans de vie commune, sinon que tout d'un coup, tout ce qu'elle avait aimé en moi s'était transformé en objet de sa haine assez soudainement je dois dire. Je n'ai pas vraiment vu le coup venir, car elle est très pragmatique et a su saisir l'occasion par les cheveux. J'ai aussi très mal réagi face au gendarme qui avait accepté de prendre sa plainte, il m'a provoqué verbalement, et a cherché à m'humilier devant mes enfants, en disant qu'il voulait aussi ajouter une plainte contre moi pour une raison obscure car j'avais déjà eu affaire à lui au sujet de mes parents qui portent aussi plainte contre moi (parce que j'accuse mon père d'attouchements sexuels et ma mère de maltraitances, sur un blog), alors je l'ai bousculé ; j'aurais pas dû faire ça, grave erreur ! 6 mois de prison ferme, 72 heures de garde à vue, 3000 euros d'amende, interdiction de retourner chez moi donc SDF, sans doute la perspective d'être déclaré par l'Éducation nationale inapte à mon métier de prof, bref une vie de misère en perspective. J'ai gravement morflé !

Je suis victime de la "justice" des boomers !... du néoféminisme qui gangrène le système judicaire et de la chasse aux sorcières qui poursuit les hommes blancs de plus de 50 ans. Alors que les boomers crèvent de la COVID ou d'autre chose ?

Au secours ! J'avais une maison avec vue sur la Vilaine, une femme, 3 filles, un chien, un chat, un salaire... Et je n'ai plus rien, j'ai le cul à l'air... Help ! Je n'ai pas mérité un destin si funeste, ce n'est pas ma faute, ni celle de ma femme, si influençable. Alors Qui ? Je suis certainement victime de moi-même et de mon absence de limites. Je demande même pardon à ma femme qui ne m'a pas compris, moi, mon discours, mes actes ; même si je crois, mais je peux me tromper, que cela ne méritait pas de faire 6 mois de prison ferme, ni d'être réduit à rien pour le restant de mes jours. Je suis aussi victime de la Justice de mon pays, je suis victime de "l'État de droit" !

Une bien mauvaise métamorphose ! Merci Caro ! Et merci encore au gendarme Bersot d'Allaire, au procureur Touron de Vannes, et à la JAP Céline Bureau, trois saloperies totales issues du système judiciaire français, soumis à l'idéologie néoféministe... Je déteste les magistrats, la pire engeance de psychopathes sur la Terre, bien plus dangereux et inhumains que les gens qu'ils sont censés condamner !

Une heure du matin, seul avec moi-même : perspective de suicide aux benzodiazépines... Mais y en a-t-il assez ? Humilié, abandonné pendant 6 mois aux mains de mes geôliers, 72 heures de garde à vue, paroles méprisantes et infantilisantes des magistrats, traité par ma femme pire que le chien, qui a le droit, lui, de rentrer dans ma maison... Pays des droits de l'Homme, je m'interroge... Ou alors en considérant que la femme est l'avenir de l'homme, au fond plus docile et productive au sein d'un système libéral-libertaire prônant l'autonomie de la femme et le métissage ethnique comme seul horizon, via les réclames...

Jour 5 après ma sortie de prison : internement en hôpital psychiatrique sur signalement de ma femme... Après 6 mois de prison, cela ne suffisait pas.

Ce que je redoutais le plus est arrivé : le divorce s'accompagnant du déchaînement de violence que je lui connais, quand elle a décidé d'abattre un ennemi à qui plus rien ne la lie... Alors que moi, j'ai des sentiments et des scrupules.

Combat assymétrique et perdu d'avance...

Je crois que dans sa tête je ne suis même plus le père de ses filles. Je suis juste un nuisible qu'elle écrase comme un cafard.

Dans sa tête une âme de flic qui rêve de matraquage. Elle ne s'adresse d'ailleurs pour me punir et sans dialogue, qu'à des flics...

Ma femme est comme ça : quand elle se met une idée dans la tête, elle va jusqu'au bout. Peu importent les énormes dégâts collatéraux !

Elle m'avait dit il y a deux ans qu'elle ne m'aimait plus mais qu'elle avait encore de l'affection, parce-que j'étais le père de nos deux filles. Heureusement qu'elle avait encore de l'affection, sinon qu'est-ce que j'aurais pris !

Après des années de confort douillet petit-bourgeois, je suis enfermé dans un logement d'urgence glauque qui sent un mélange de pisse de chat et de moisi incrustés, sans aucune ressource hormis les restos du cœur. Triste retour au réel, au dénuement. J'ai gravement merdé, c'est ce qu'on appelle un instinct d'autodestruction. Seul avec moi-même et des pensées morbides, j'ai la trouille que la gendarmerie vienne me chercher pour me ramener en prison dès qu'une portière de voiture claque dans la rue.

Qu'est-ce que j'ai fait au fond ? Bousculer un gendarme et l'outrager, toujours le même à venir chez moi pour la moindre embrouille avec ma femme. Il m'avait pris en grippe quand il a vu des livres chez moi ; j'ai eu à ses yeux la mauvaise image de l'"intellectuel" de "gauche" (bof ! La gauche ne fait plus bander) et contestataire (ça oui, contestataire !): un petit complexe d'infériorité du fonctionnaire de police face au fonctionnaire de l'éducation ?

Attendre la décision du comité d'experts médicaux et de l'inspection académique : radié ou non ? Avec la déchéance imposée par la Justice, difficile de garder un aspect présentable. Déshumaniser pour mieux détruire, c'est la logique décrite par Robert Antelme dans L'espèce humaine. Privé de "chez-soi" est une grave aliénation pouvant conduire à la folie ou des actes désespérés...

Mes parents boomers et privilégiés triomphent, ils ont leur vengeance (ma mère me pousse subtilement au suicide...), qui est finalement venue par là où je ne m'y attendais pas. Ma femme qui jusqu'il y a deux ans, était encore une alliée indéféctible.

Je n'en veux même pas à ma femme car elle a sans doute été victime de pressions familiales ; plus ou moins conscientes, sous-jacentes. De la part de sa famille, de ma mère...

J'en veux à mon père, Robert Blesbois, car c'est un pervers narcissique aux pulsions pédophiles et incestueuses, brutal et criminel, qui m'a laissé sur le bord de la route quand j'avais 18 ans.

J'en veux à ma mère, Colette Blesbois, qui ne manque pas de ressources et qui pourtant ne m'apporte aucun secours. Pourquoi ? C'est une femme qui comme mon père est abandonnante. À force de raconter mon histoire familiale à ma femme, elle l'a répétée à mon égard comme l'avaient fait mes deux parents avec moi. À croire que j'ai un don pour être laissé de côté, abandonné. Je ne jette surtout pas la pierre à ma femme, avec un vécu si lourd j'ai fini à ses yeux par me rendre insupportable. Et je reconnais qu'il y a une part d'instinct d'autodestruction dans ce qui m'arrive. L'histoire ou le destin s'acharne sur ceux qui ont eu une mauvaise enfance, et se répète. Je crois depuis que je suis tout petit que mes parents m'ont considéré comme le bouc-émissaire de leur relation pourrie.

Ma mère pourrait me venir en aide mais elle ne le fait pas, si j'ai bien compris elle espère que je me suicide pour se soulager d'un poids qui a entravé sa jouissance, depuis que je suis tout petit elle m'interdisait que je l'appelle maman.

Une femme vénale et profondément égoïste qui ne sait pas ce qu'est l'amour, et qui considère les hommes comme un intrument de plaisir, noirs et bien membrés de préférence.



mardi 16 juin 2020

Le discours de Macron du 14 juin 2020


Finkielkraut a dit récemment de la France ; « Défiée jusqu'à l'intérieur de ses frontières par des cultures hostiles » : comme du climat, le patronat s'en fout royalement. L'argent permettant d'échapper à l'enfer ainsi créé.
Accents gaulliens d'AF pour appeler à l'unité nationale et à la communauté de destin entre riches et pauvres, sous-entendu pourvu qu'ils soient au moins d'origine européenne. Je pense au contraire comme Hugo que le paradis des riches est fait de l’enfer des pauvres, qu’il s’agit donc de deux mondes ou réalités tout à fait inconciliables, bien plus qu’entre « races » antagonistes qui sont bien plus poreuses. 
J'ajouterai que la mondialisation constitue en réalité une internationale des riches (Attali a fait une synthèse de Marx qui va dans cette direction), un appauvrissement et une déculturation des peuples. On ne peut donc qu'adhérer, en idée en tout cas, au projet souverainiste d'Onfray qui oppose dans le mouvement qu’il a créé, « Front populaire », la France d'en haut à la France d'en bas.

L'immigration est à la fois une idéologie plutôt de gauche (l'internationalisme issu de Marx), et est une réalité plutôt de droite, c'est-à-dire du monde de l'argent. Bien qu'aujourd'hui droite et gauche ne signifient plus grand chose. Quand on voit que BHL se prétend à "gauche" notamment, alors qu'il n'hésite pas à demander le sacrifice des travailleurs (faire bosser coûte que coûte malgré la crise sanitaire) pour faire fonctionner le système. C'est l'oligarchie, le patronat, le libéralisme qui favorisent l'immigration, Marchais l'avait condamnée autrefois (mise en concurrence des travailleurs français avec une autre à moindre coût). Marchais était un brave type finalement comparé à Méluche. Désormais nous avons Mélenchon qui est islamo-gauchiste, étant l'idiot utile du capitalisme sans frontière finalement.

Même au temps des invasions barbares, il n'y avait pas autant de flux de populations, de réfugiés que sous notre système de mondialisation. La culture était ce qui permettait d'être plus attaché à un lieu qu'à la quête du profit : valeur d'usage contre valeur d'échange. La déculturation généralisée, c'est-à-dire le remplacement universel d'une culture d'usage par une culture exclusivement d'échange (c’est-à-dire qui nous éloigne précisément de l’universel), ou l'homogénéisation des modes de vie sous l'hégémonie de la culture US dominante est aussi un élément d'explication de ces flux intensifs, comparables à ceux de mouches attirées par la lumière ou la m... !

Pourquoi le gouvernement aurait-il peur des niches victimaires ? Jérôme Leroy ne va pas assez loin ; non seulement le libéralisme n'en a pas peur mais il les attise afin de diviser pour mieux régner, et de créer un appel d'air. N'oublions pas que le système capitaliste repose sur la destruction créatrice pour faire du profit. La destruction pure et simple, c'est peut-être le sort qui attend la partie de la population française qui est attachée à ses acquis sociaux que l'on détricote soigneusement depuis le début des années 80. Ce n'est effectivement pas la religion musulmane qui est remplaciste, mais le patronat.
Si une population était de nature à être moins demandeuse et pouvait mieux s'adapter à des conditions de travail toujours plus dures et exigeantes, on aurait aucun scrupule à la faire remplacer une population plus frileuse et demandeuse en matière du droit du travail. La compensation pourrait être quelques aides attribuées en priorité à ces nouvelles populations au départ (logements sociaux, assistance médicale gratuite etc.), et une reconnaissance victimaire exclusive.

Il est évident que Macron clive volontairement, qu'il a intérêt à favoriser la guerre de tous contre tous : c'est le projet d'un libéralisme où l'État s'en tiendrait à ses seules fonctions régaliennes, et où les décideurs économiques auraient encore bien plus de marges de manœuvre. Il ne s'agit donc pas d'un opportunisme en fonction des circonstances de la part de Macron, mais d'un projet mûrement réfléchi de nature machiavélique.
Macron est avant tout un banquier qui a le profil d’un pervers narcissique, c’est-à-dire d’un calculateur et d’un manipulateur.
Macron n'affiche qu'un opportunisme de façade, alors qu'au fond de lui il a le profil d'un calculateur et d'un manipulateur : ce qui veut dire que pratiquement tout ce qu'il dit est un tissu de mensonges, un simple moyen de séduction pour parvenir à ses fins.

Quelle sont ses fins ? Macron n'est que le continuateur de Thatcher qui avait bien expliqué qu'elle voulait détruire tout ce qui faisait société (déculturation généralisée), qu'il n'y avait de toute façon pas d'alternative. On en arrive donc logiquement à Bezos, l'homme le plus riche du monde qui se déclare libertarien donc quasiment anarchiste, voulant en finir avec toute forme d'État providence et de garde-fous. C'est aussi à terme je le pense le projet de Macron pour la France.

Les décideurs économiques ne font pas dans le sentimentalisme, s'il fallait détruire tout ce qui fait notre Histoire et notre mémoire pour y parvenir, ils n'auraient aucun scrupule à le faire, et même à les remplacer par une mémoire purement victimaire en direction des populations moins exigeantes et plus malléables économiquement. Tout ça malgré les propos de Macron assurant qu'on ne déplacera pas une virgule au roman national, destinés à rassurer les traditionnalistes ou les souverainistes comme Zemmour.



vendredi 12 juin 2020

Vers quel type d'Homme tend notre société ?



Moi : « Alain Minc notamment a une vision libérale de l’Homme, comme étant par essence métaphysiquement une canaille. Pour comprendre une telle conception de l’Homme qui remonte au XVIIIème siècle anglais, il faut se souvenir qu’à cette époque la société anglaise était composée d’une part non négligeable de soudards qui servaient de chair à canon dans les guerres en dentelles, et également de matière première de l’émigration vers les terres conquises par l’empire colonial anglais.
Ce type d’homme est bien décrit dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick. Ainsi le libéralisme part d’une vision de l’homme comme étant une canaille qui ne pense qu'à son plaisir et à ses vices, pour fonder sa construction politique d’un marché mondialisé d'influence libérale.
Toute la construction politique du libéralisme dans laquelle nous vivons, est une construction très pessimiste qui n’a pas une bonne image de l’Homme du peuple, et qui considère effectivement que seule une élite éclairée peut avoir accès à la Raison.
On pourrait dire que transposée dans le monde d’aujourd’hui, une telle élite est celle qui profite le mieux du système, il s’agit certes des intellectuels bobos des centres métropolitains, mais aussi de la caste financière oligarchique qui brasse des milliards.
Il semblerait aujourd’hui que les élites comme le peuple soient de plus en plus affectés par ce symptôme (la perversion narcissique), ce qui peut laisser à penser que la société qui repose sur la destruction-créatrice et le darwinisme social s’acclimate fort bien de ce type d’Homme perverti, plutôt que de chercher à l’élever et le rendre plus vertueux.
Et le poulain de Minc et d’Attali, Macron, semble effectivement en être un, et un beau ! de pervers narcissique.
Comme le disait déjà Kant : « Le problème de la formation de l'État, si dur que ce soit à entendre, n'est pourtant pas insoluble, même s'il s'agissait d'un peuple de démons (pourvu qu'ils aient quelque intelligence). » »

Xavier : « Vous avez raison. C'est d'autant plus envisageable, qu'il est tout à fait possible d'imaginer que la foule n'a pas de problème à rétrécir au minimum commun les points communs qui la soudent. Si les pulsions animales constituent un seuil acceptable pour former la société, alors toute la société en finit par croire que ces éléments sont non seulement admissibles, mais même que ceux qui les incarnent le mieux sont les plus à même de la représenter. Julian Huxley le montre parfaitement dans l'Homme cet être Unique : son postulat de biologiste consiste à poser l'équation entre la sélection naturelle des meilleurs gènes de l'espèce vers laquelle doit tendre toute humanité et le système politique qui la construit. Si le capitalisme survit, selon lui, c'est alors une catastrophe naturaliste puisque le système uniformément réparti, notamment par l'homogénéisation des cultures et des alimentations, incitera à la reproduction des gènes les pires de l'humain, ceux qui favorisent la prédation financière plutôt que le travail. Alain Minc, qui ne cesse de répéter à l'envi que le capitalisme survivra, incarne ce parasitisme avec un talent émétique. »

Churchill était-il raciste ?



Moi : « Pourquoi le gouvernement aurait-il peur des niches victimaires ? Jérôme Leroy ne va pas assez loin, non seulement le libéralisme n'en a pas peur mais il les attise afin de diviser pour mieux régner. N'oublions pas que le système capitaliste repose sur la destruction créatrice pour faire du profit. La destruction pure et simple, c'est peut-être le sort qui attend la partie de la population française qui est attachée à ses acquis sociaux que l'on détricote soigneusement depuis le début des années 80. Ce n'est effectivement pas la religion musulmane qui est remplaciste, mais notre système qui repose sur la seule quête du profit. Si une population était de nature à être moins demandeuse et pouvait mieux s'adapter à des conditions de travail toujours plus cruelles et exigeantes, on aurait aucun scrupule à la faire remplacer une population plus frileuse et demandeuse en matière du droit du travail. La compensation pourrait être quelques aides attribuées en priorité à ces nouvelles populations au départ, et une reconnaissance victimaire exclusive.

Il est évident que Macron clive volontairement, qu'il a intérêt à favoriser la guerre de tous contre tous : c'est le projet d'un libéralisme où l'État s'en tiendrait à ses seules fonctions régaliennes, et où les décideurs économiques auraient encore bien plus de marges de manœuvre. Il ne s'agit donc pas d'un opportunisme en fonction des circonstances de la part de Macron, mais d'un projet mûrement réfléchi de nature machiavélique. Je pense que Macron n'y est pas pour grand-chose, c'est un banquier qui avait le bon profil, et il a été choisi pour faire le sale boulot de nettoyage.

Macron n'est que le continuateur de Thatcher qui avait bien expliqué qu'elle voulait détruire tout ce qui faisait société, qu'il n'y avait de toute façon pas d'alternative. On en arrive donc logiquement à Bezos, l'homme le plus riche du monde qui se déclare libertarien donc quasiment anarchiste, voulant en finir avec toute forme d'État providence et de garde-fous.
Les décideurs économiques ne font pas dans le sentimentalisme, s'il fallait détruire tout ce qui fait notre Histoire et notre mémoire pour y parvenir, ils n'auraient aucun scrupule à le faire, et même à les remplacer par une mémoire purement victimaire en direction des populations moins exigeantes et plus malléables économiquement. »

Balthazar : « Voilà l'exemple type de ces discours néo-marxistes délirants !
Ce n’est pas le capitalisme ni le néo-libéralisme qui explique Macron ! Ou bien votre théorie explique tout, c'est à dire qu'elle n'explique rien ! Ce néo-marxisme est en fait assez inquiétant car on ne sait pas au juste ce qu'il veut promouvoir ? Le néo-communisme ou le néo-national-SOCIALISME ? Je me pose des questions... »

Moi : « Vous dites que ce n'est pas le capitalisme ni le néo-libéralisme qui explique Macron, c'est quoi alors ? »

Balthazar : « Un coup d'état médiatico-judiciaire par exemple ! Si non, si l'on suit votre raisonnement, est-ce que Trump est anti-capitaliste et anti-libéral ? J'ai de gros doutes ! Donc votre théorie explique que Macron = Trump ! Ça ne me parait pas très probant...
Ce que je pourrais vous concéder, c'est que Macron appartient à un courant, celui de l'idéologie libérale-libertaire, que de nombreux chefs d'entreprise (des capitalistes dans votre vocabulaire) ont adopté depuis Mai 68, mais cela n'est qu'une idéologie parmi d'autres et le capitalisme n'a rien à y redire si cela permet la circulation du capital ! Mais de même que l'idéologie chinoise permet la même chose ! Donc ce n'est pas la critique du capitalisme qu'il faut faire mais la critique des idéologies qui contrairement à ce que pensait Marx, ne sont pas l'émanation de l'économie et de la lutte de classe ! Ce sont les conneries qui ont conduit le marxisme dans le mur de sa concrétisation politique ; alors ne recommençons pas... »

Moi : « Et pourquoi l'État providence et la France issue du conseil national de la résistance étaient-ils de si mauvaises choses ? »

Balthazar : « Je crois qu'on est d'accord mais il est évident que ce compromis gaullo-communiste n'était pas du tout une volonté de la part des deux de mettre fin au capitalisme (les communistes ont assez montré à de Gaulle qu'ils ne pensaient pas qu'il avait rompu avec le capitalisme !) ; au contraire, je crois que cela était une forme idéologique très intelligente (en tout cas à cette époque) du capitalisme et rien aujourd'hui nous interdit d'aller dans cette direction ! Ce n'est pas le capitalisme qui s'opposera à cela mais des idéologies de type libérale-libertaire que défend Macron ! Je n'arrête pas de répéter que contrairement à ce que nous raconte les marxistes et les ultra-libéraux, le capitalisme se moule dans le cadre de ce que nous lui imposons, nous les hommes ! Même si cela n'est pas facile... »

Moi : « Critiquer les idéologies au profit du libéralisme qui est une soi-disant philosophie selon moi, pleinement une philosophie selon vous, c'est déjà la tâche que se sont assignés les prétendus nouveaux philosophes comme BHL, Glucksmann, Bruckner, Finkielkraut un peu plus à la marge... non ? Ça fait maintenant 40 ans que ces philosophes au service de l'idéologie libérale-libertaire règnent en maître sur le débat d'idées français, avec le résultat que l'on voit aujourd'hui : une société asphyxiée par son endettement qui se délite de partout. Où les véritables forces vives de la nation, les soignants, les profs, les caissières que l'on a vu en première ligne, peinent à joindre les deux bouts.
Je ne vois pas comment le capitalisme pourrait revenir en arrière à une forme plus apaisée et redistributrice de développement, surtout avec la rivalité des pays asiatiques qui tirent le coût du travail vers le bas ? Le génie du capitalisme jusqu'ici est d'avoir su muter comme un virus virulent et nocif pour ne pas disparaître, et en France il a pris effectivement la forme du libéralisme libertaire.
L’antiracisme outrancier qui déboulonne les statues et qui voudrait imposer une dissolution de la mémoire collective française, n’est qu’une ruse de plus du capitalisme, son aspect libertaire pour ne pas disparaître. »

Balthazar : « Votre logique est vraiment curieuse car elle n'est qu'intellectuelle et ne se base pas sur la réalité du monde ! Donc vous assignez au capitalisme la responsabilité de nos problèmes (endettement, problèmes des soignants, des profs, etc.) sans vous rendre compte qu'il y a des tas de pays capitalistes dans le monde qui n'ont pas ces problèmes (en tout cas pas en si grand nombre !) ; vous faites comme si la politique n'avait aucune influence sur toutes les mauvaises décisions que notre pays a pris et qui expliquent ce désastre ! D'ailleurs votre exemple de de Gaulle montre bien que l'on peut prendre de bonnes décisions politiques et que cela n'a rien à voir avec le capitalisme ! Bref, je ne fais pas qu'une critique des idéologies, je fais surtout une critique de nos hommes politiques qui ont massacré notre pays ! Et à mon avis en n'étant pas assez capitaliste ! Parce que pour moi la force indépassable du capitalisme jusqu'à aujourd'hui, c'est son pragmatisme... »


Moi : « Vous aurez du mal à me convertir car le problème que pose à terme le capitalisme selon moi est qu'il part du postulat d'une croissance infinie dans un monde fini. C'est la destruction des espèces animales et de l'environnement qui assignera au capitalisme ses limites. Un capitalisme véritablement pragmatique devrait faire plus grand cas des limites environnementales et humaines.
Si la chasse au profit n'aveuglait pas tant de nos contemporains les choses pourraient être mieux faites. Il y a malheureusement un principe énoncé par Mandeville qui est à la base du capitalisme et qui est que le vice privé fait la vertu publique. Mandeville et dans sa lignée Smith ne disent pas que le mal est préférable au bien comme dans le sadisme, mais ils affirment que le mal peut se transformer en bien, qu'il est comme un pharmakon pouvant faire du bien à l'ensemble d'une collectivité (Smith évidemment ne le dit pas comme ça, car il a édulcoré la version de Mandeville qu'il avait lu pour la rendre "politiquement correcte").
Je pense que ce sont les mentalités, donc toute une anthropologie collective, qui a été affecté par les principes du capitalisme, et malheureusement pas dans le bon sens : explosion de la délinquance, familles atomisées, judiciarisation des rapports humains, perversion narcissique de masse, surenchère médicamenteuse etc...
Je pense aussi que le libéralisme d'un Diderot par exemple était plutôt vertueux, alors que celui de type anglo-saxon était vicieux dès ses prémices, pour gagner. Et c'est effectivement cette forme de libéralisme qui a triomphé dans le capitalisme. »

Balthazar : « Vous avez raison, je crois que nos positions ne sont pas conciliables car je crois à exactement le contraire de vous ; je pense qu'il n'y a que le capitalisme qui nous sortira du problème écologique, car il arrivera un moment (et nous n'en sommes plus loin) où il sera plus intéressant pour le capitalisme d'investir dans ce qui préserve la planète que dans ce qui la détruit (d'ailleurs aujourd'hui on sait que ce sont les régimes type chinois qui vont contribuer le plus aux problèmes de ce type) ! Et contrairement à vous je n'ai jamais cru à la bonne volonté humaine, je crois que cela est une utopie (de type religieuse) qui ne peut nous conduire qu'aux plus grandes tragédies humaines (et dieu sait que le communisme en fut une !) ; alors que le capitalisme, contrairement à ce que vous pensez, est vertueux car il ne prétend pas sauver le monde mais faire du profit, ce n'est pas une idéologie ; et par là même il contribue à l'amélioration des conditions de vie de tous (car on peut critiquer tout ce qu'on veut dans le capitalisme, mais on ne peut pas nier qu'il est beaucoup plus confortable de vivre dans n'importe quel pays capitaliste que dans un pays non capitaliste, faites-en l'expérience si vous n'êtes pas d'accord ! Je vous le conseille, vous verrez le statut des enseignants et des profs dans ces sociétés, malheureusement on a tendance à l'oublier) ; mais par contre, certaines idéologies économiques et politiques, comme par exemple le néo-libéralisme (qui est une invention très récente dans le monde !) sont effectivement des idéologies très dangereuses et qu'il faut absolument combattre !
Le capitalisme n'étant pas une morale peut se mettre à totalement déconner, mais c'est la fonction et l'honneur du politique de lui définir le cadre légal dans lequel il doit opérer et de le contraindre à le respecter ! C'est ce qu'ont toujours fait les nations depuis l'ère moderne et effectivement, si nous vivons une crise aujourd'hui, ce n'est pas celle du capitalisme mais bien celle des constructions politiques et juridiques comme la nation, et ça c'est une autre paire de manche de régler ce problème ! »

jeudi 28 mai 2020

Tout est désormais justifié sous l'impulsion funeste de Mandeville...

"Caïn ou Hitler en enfer", 1944, Georg Grosz (1893-1959).

Mince ! ça fait deux semaines que j'ai complètement déconnecté, je n'écris plus, ne lis plus, ne fais plus d'efforts, ras le bol ! Je suis moi-même partagé, je sais que tous les bobos sont globalement des pourris hypocrites, héritiers d'une idéologie libertaire qui visait la Libération dans les années 60/70 et qui a abouti à l'oppression des peuples.
Pourtant je sais que si je ne suis pas un bobo bourré de thunes et arrogant comme ma génitrice, ce n'est pas par choix mais incapacité intellectuelle comme elle me l'a toujours fait remarquer, en raison de mon histoire familiale pensais-je. Alors qu'il ne s'agissait pas de mon histoire familiale, bref qu'elle n'y était pour rien, mais que cela constituait selon elle le fruit de mon ressentiment et donc de ma jalousie criminelle en plus de ma limitation intellectuelle.

"Il n'y a que deux côtés de la barricade, et je ne crains pas de dire que j'ai choisi le camp du peuple contre le camp de ceux qui l'étranglent. » (Michel Onfray). Visiblement par leur combat antifasciste primaire et aveugle, beaucoup de ceux de ma génération et de plus jeunes ont choisi d'être les chiens de garde de leurs maïtres bobos qui roulent à trottinettes sur les pistes cyclables des grands centres urbains. Macron est ses sbires n'ont pas trop de soucis à se faire, les idiots utiles sont encore trop nombreux pour que le régime soit réellement inquiété !

Le contresens que fait selon moi Onfray c'est quand il oppose ce qu'il appelle des "souverainistes libertaires" à des "libéraux autoritaires". Je ne sais pas si les souverainistes sont libertaires, pas sûr du tout ! En tout cas les libéraux sont bien libertaires. Mais ce libertarisme est en réalité une façon subtile et perverse de monter les gens les uns contre les autres : droit des minorités contre toute vision universaliste.

Le droit des minorités fait en réalité le jeu du grand Capital : diviser pour mieux régner ! C'est cette compréhension qui a provoqué la mutation d'un capitalisme autoritaire et paternaliste de droite en un capitalisme libertaire de gauche et en même temps de droite, ou ni l'un ni l'autre, comme celui de Macron. Bien plus efficace et s'appuyant sur le conflit de toutes les minorités entre elles, bref favorisant constamment la guerre de tous contre tous et l'atomisation des familles. Si une telle stratégie peut se montrer efficace sur le court terme, ses conséquences pourraient s'avérer suicidaires sur le temps long...

Tout est désormais justifié sous l'impulsion funeste de Mandeville : le vol, le crime au sein des familles pourvu qu’il soit suffisamment discret, pourquoi pas même la pédophilie, la zoophilie (clin d’œil au dernier roman de Houellebecq), voire la nécrophilie ; et l'inconscience généralisée finalement encouragée pourvu que ça n'entrave pas et même que ça favorise la marche en avant de ce qui nous sert désormais de religion, le profit. 
Je n’appelle pas cette inconscience un sentiment naturel et noble, mais quelque chose de honteux et d’ignoble refoulé dans ce qu’il reste de conscience. Quelque chose d’ignoble comme la jalousie et la cupidité qui s’expriment constamment avec une extrême violence. Non en réalité c’est aujourd’hui plus la conscience qui est refoulée dans une explosion d’inconscience.

Ce que j'appelle le secteur public qui globalement est vertueux (écoles, hôpitaux, transports...), n'est pas le fruit de la « science » économique mais constitue une revendication populaire de bon sens et de décence, tout comme les congés payés, l'augmentation des salaires bas et moyens, et l'encadrement horaire du temps de travail. Mais les acteurs économiques voudraient bien sacrifier tous ces acquis sociaux sur l'autel de la compétitivité. 

Cependant le secteur public et le droit du travail n'ont cessé d'être humiliés et bafoués, avec une recrudescence depuis 40 ans de néolibéralisme (à partir des années 80), qui montre enfin sa vraie nature cynique (au sens ignoble du terme) voire sacrificielle pour les peuples. Surtout depuis que la chute du bloc soviétique ne l'oblige plus à offrir une vitrine de décence commune. Le système n’a été vertueux pour les peuples (et encore uniquement pour les peuples occidentaux !), que durant environ un peu plus de trente ans de 1945 au début des années 80.  
Il y a toujours une logique sacrificielle, mais qui exige le sang des peuples et des plus fragiles parmi eux, pour nourrir les appétits des riches.                              
                                                                                                 
Nietzsche a montré que le christianisme était un genre de complot du ressentiment contre l'aristocratie romaine ; de même l'idéologie libérale est un complot des riches, c’est-à-dire des pires d’entre nous, contre les peuples et la liberté de chacun. Comme le montre le confinement qui nous fait redécouvrir que nous sommes libres à condition de ne pas être inféodé au monde du travail et des loisirs tarifés.

Oui il y un véritable complot des riches contre le peuple, ayant des origines philosophiques donc métaphysiques, que ce soit en Europe ou aux États-Unis. Tous les pays dont « on » a réussi à se débarrasser de la population d'origine comme l'Amérique du Nord ou l'Australie étant des extensions de l'idéologie libérale européenne. Aujourd’hui il s’agit de se débarrasser des populations indigènes de l’Europe qui réclament encore trop de droits sociaux, pour les remplacer par une main d’œuvre à meilleur marché, pourquoi pas d’origine musulmane après tout (autre clin d’œil à Houellebecq) !
Ils nous "remplacent", mais ce n'est pas leur religion qui est remplaciste, c'est notre système néolibéral reposant sur la destruction créatrice. Après je ne nie pas que la religion musulmane en soit une de conquête, comme le montre Georges Bataille dans La part maudite.
Beaucoup pensent que l'identité musulmane vas se diluer dans la mondialisation, et la société de droit ouverte, je n'en crois rien. Mais peu importe au fond, même si cette identité finissait par se diluer, il n'empêche qu'il y aurait quand même une mutation ethnique et religieuse du visage de la France. Je sais qu'au nom de l'antiracisme et de l'antifascisme on peut s'en réjouir. Mais il s'agit quand même d'un processus de destruction créatrice à l'œuvre.

Pour Régis Debray d’ailleurs l’islamisation de la France est un fantasme et n’aura pas lieu. Il décrit la radicalisation de certains musulmans ou le retour à l’islam de beaucoup qui n’avaient plus la foi comme un processus de résilience qui se diluera dans l’américanisation, la puritanisation et la conversion généralisée de l’ensemble de la société française, à des valeurs protestantes de type anglo-saxon.

En Chine ou au Japon ce complot doit être plus superficiel car ils n’ont pas pleinement intégré notre idéologie libérale, ou alors seulement pour en tirer parti par sentiment de revanche, car ils n'ont peut-être pas totalement oublié ce que l'Occident leur a fait subir comme de devoir renoncer en partie à leurs traditions ancestrales par la force. On se souvient que ce sont les États-Unis qui ont obligé le Japon à s’ouvrir au commerce, par la guerre qui a finalement abouti à l’ère Meiji.

Bref Caïn le jaloux (car il s’agit bien de jalousie pour ce qu’il reste de sentiments humains) semble avoir définitivement triomphé d’Abel, qui n’a plus qu’à se retourner dans sa tombe de rage pendant que son frère criminel pavoise dans le monde des vivants.

Mon père est un grand taquin (comme Macron d’ailleurs !), il m’a donné ce prénom, Erwan, non pas par amour de la Bretagne mais pour enfermer ma mère dans ses origines ploucs, elle qui voulait tant être une parisienne (ce qu’elle est d’ailleurs devenue à force de volonté !). Il ne s’agissait pas par mon intermédiaire d’une exaltation des origines celtes. Après leur divorce, il voulait d'ailleurs lui faire un procès pour lui enlever le nom qu’il lui avait donné et qu’elle retrouve celui de ses origines dont il sait qu’elle a honte, Le Pabic !

Effectivement mon père m'a avoué juste avant qu'il me renie définitivement à 19 ans, qu'il détestait viscéralement les Bretons, qu'il trouvait que c'était le peuple le plus laid de la Terre, avec la complicité d'un ami à lui qui a ajouté que j'avais bien une tête de Breton !

Voilà le genre de petite festivité à laquelle adorait se livrer mon papa, devant des témoins complices et consentants. Car au départ, c'est bien lui qui a choisi mon prénom !

Quand je vois le dernier film de Pasolini, ça me console, ça me dit que j’ai au moins un ami qui me comprend, car cela me fait penser à l’ambiance délétère dans laquelle j’ai grandi avec des blocages inévitables de développement. Avec un père se croyant irrésistiblement drôle, jouant un mauvais tour à son fils et à sa femme, qu’il avait programmé avant même ma naissance.
Pour lui c’était juste une farce qu'il s’est réjoui de contempler, pour ma mère une cage dont elle s’est affranchie en ne s’occupant pas de moi (je faisais partie de sa cage !), et pour moi une tragédie qui continue. Après mon père a fondé sa vraie famille, plus « sérieusement », avec une progéniture dont il puisse être fier et se glorifier, avec des prénoms bien français.

dimanche 3 mai 2020

Zemmour est-il encore « chez lui » ?



Zemmour a été insulté, mais a-t-il été agressé ? De toute façon quand j'habitais dans les quartiers du 93 je ne me suis jamais fait cracher dessus ni véritablement insulter, sauf par de vrais fous certes d'origine maghrébine. Par contre un soir de victoire de l'équipe de foot algérienne, une bande d'encagoulés s'était mis en tête de retourner ma voiture alors que j'étais dedans (je m'en suis sorti in extremis !), sans doute pour fêter ça ! Quand on habite les quartiers ou même Paris on sait à quoi s'attendre, et c'est un miracle que pour l'instant Zemmour n'ait eu à déplorer que cette "agression" !

Les musulmans ne se comportent ni plus ni moins que comme des prédateurs vis-à-vis de territoires de plus en plus vastes, qu'ils vont peu à peu faire leurs. Et cela va s'aggraver au fur et à mesure que leur population va continuer à augmenter. Et cette population va continuer à augmenter arithmétiquement : flux migratoires intensifs et taux de natalité beaucoup plus élevé que les populations indigènes.

Mais les musulmans ne se comportent pas de manière plus prédatrice que les capitalistes, c'est-à-dire nous les Occidentaux de souche.
L'homme je le répète ne crée pas de richesses, c'est une illusion, il transforme des ressources déjà là ; il se comporte comme un parasite et un prédateur d'un pays de cocagne dont seuls les animaux respectent l'équilibre, et il détruit plus qu'il ne crée. Il exploite juste des richesses qui sont déjà là avec toujours plus de cupidité, en détruisant. Cupide que vous êtes ! La richesse ce n'est pas l'argent, c'est la terre, l'eau et surtout l'énergie du soleil. C’est ça la véritable richesse que nous avons tous en commun, notre horizon et notre seul héritage. Cette propriété n’a pas à appartenir à certains plus qu’à d’autres, car elle est commune.
Ce n'est pas pour leur trouver des excuses, mais les musulmans agissent peut-être ainsi par mimétisme de la virulence de notre instinct de propriété et d'accaparement.

Le besoin d'être proprétaire est commun aux capitalistes et aux musulmans, ce n'est juste qu'un instinct animal, comme un chien avec son os, je comprends cet instinct et il ne faudrait pas le contrarier. Cependant nous ne devrions avoir que l'usufruit des biens que nous "possédons", car nous ne sommes que de passage.
Nous sommes ontologiquement des locataires de la planète puisque notre condition se caractérise par la finitude, c'est une présomption de s'en croire les propriétaires comme des Bezos, Gates ou Zuckerberg etc. encore bien plus que les musulmans !

Zemmour est une victime par ricochet de notre propre rapacité, qui s'est manifestée par l'intermédiaire d'un musulman qui voulait lui faire comprendre qu'il était désormais dans son territoire et non plus Zemmour dans le sien.

Ce qui fait qu'un territoire est à quelqu'un, c'est malheureusement pour nous autres plus la démographie que l'économie. Je dis malheureusement, car nous sommes européens et nous faisons confiance à un dogme qui finira par nous détruire.
Il me semble qu'à ce jour rien n'est fait pour endiguer les flux migratoires d'origine musulmane, et que la propagande agit de façon toujours plus virulente à mesure que ces flux augmentent pour culpabiliser les indigènes que nous sommes. Tout comme Rome n'a finalement rien pu faire pour endiguer les flux de Germains eux-mêmes poussés par les Mongols. Sauf qu'à l'époque ces flux étaient bien plus lents que ceux actuels.
Rome a aussi été victime du remplacement de ses dieux paganistes par "ceux" du christianisme (la sainte trinité et la vierge Marie), de même nous sommes victimes de notre idolâtrie pour l'économie, qui est un genre de nouvelle religion contre les peuples qui nous détruit. Nietzsche a montré que le christianisme était un genre de complot du ressentiment contre l'aristocratie romaine, de même l'idéologie libérale anglo-saxonne est un complot contre les peuples et leur liberté.

Je n'ai pas dit qu’il fallait supprimer l’instinct de propriété, c'est un instinct vital de la nature humaine dont je ne préconise pas la suppression par ailleurs impossible. Mais pour lutter contre la rapacité de notre système économique et de ses prédateurs à cols blancs, je préconise une régulation plus forte des États et de la loi pour encadrer leurs excès souvent d'origine perverse.
Et par ailleurs je préconise l'usufruit des biens que nous "possédons" plutôt que la propriété, car nous ne sommes que de passage, cela les animaux n'en ont pas conscience.

On ne peut tout simplement pas assimiler de tels flots de populations, qui plus est d'origine musulmane quand on sait le ressentiment et la jalousie que ces populations ont pour l'Occident et sa réussite matérielle. Et ce qui fait système ce n'est plus depuis longtemps le triptyque de République mais les lois d'airain de l'économie.

Les lois contraignantes et remplacistes de l'économie reposent sur la libre circulation des personnes et des biens et la destruction créatrice en matière d'emplois, d'innovation, et de coût du travail ; elles favorisent donc les flux migratoires en quête du profit et se foutent de leurs origines. Le capitalisme est devenu le fer de lance de l'antiracisme et de la chasse à l'amalgame, pour faire du profit. Les foules sentimentales indigènes à qui l'on fait la leçon à longueur de journée, pensent qu'il s'agit de droits de l'homme et de morale alors qu'il ne s'agit que de cynisme. Le capitalisme est en réalité amoral voire immoral. En outre l'aspect libertaire de notre système libéral décourage les femmes indigènes de faire des enfants, et lui font préférer leur épanouissement personnel et leur émancipation par le travail.

Peut-être que les populations musulmanes y viendront aussi à l'épanouissement personnel et à l'émancipation de la femme, mais pour l'instant il y a un décalage qui joue démographiquement en défaveur des populations indigènes.













jeudi 23 avril 2020

La philosophie occidentale n'a rien d'un art de la sagesse


« Le dogme du tout marché, péché originel de l’Europe » depuis Mandeville et Smith. Et avant eux le dogme de la subjectivité cartésienne qui fonde le dogme du tout marché, en faisant de l’homme le maître et possesseur de la nature, bref son propriétaire exclusif !

Vouloir éradiquer le capitalisme sans vouloir éradiquer la propriété privée est impossible. Comment l'homme peut-il prétendre être propriétaire de la terre, ne serait-ce que d'une de ses parcelles ? À la rigueur il peut en revendiquer l'usufruit ; faut-il rappeler que nous sommes que de passage ?

Le système se définit lui-même comme amoral, mais il flirte souvent avec les limites de la légalité, voire de l'immoralité pour faire du profit. C’est pour cela que je parle d’une métaphysique capitaliste de l'individu-roi contre le bon sens. Mais tous les individus n'y sont pas rois, seuls le sont ceux qui considèrent que la loi et la morale ne vaut que pour les autres.

Il n'y a rien de tout ça dans la science, elle ne s'appuie pas sur les pires instincts et l'amoralité des scientifiques, « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » disait Rabelais. Cependant pour justifier leur système qui repose sur leur narcissisme et leurs pires instincts, les acteurs économiques présentent ce qui constitue en réalité un dogme qui les arrange, comme une science. Or cette « science » par définition est sans conscience.

En France on a aboli l'absolutisme, et ce fut sanglant. Ce n'était pas pour qu'il soit remplacé par une oligarchie encore bien plus inégalitaire que la royauté, avec des milliardaires qui possèdent à eux seuls l'équivalent du PIB annuel de certains pays européens.
Le problème n'est pas l'inégalité, les hommes ne sont pas égaux car il y a des grands, des petits, des laids, des beaux, mais les critères de la beauté changent comme les modes.
Le problème c'est la disproportion exponentielle entre misère et richesse.

Pour que les gens respectent leur environnement il faudrait qu'il y ait une croyance commune. Une telle conscience on n'en est pas encore là, mais les Aztèques l'avaient avec leur culte du Soleil, et ça pourrait advenir pour nos contemporains avec des cataclysmes toujours plus paroxystiques.
Ce système comporte des alternatives, comme par exemple un revenu universel de 2500 euros pour chacun par mois, à partir du moment où il vient au monde. 
L'idéal serait un monde sans argent, car c'est l'argent qui crée les plus grandes inégalités et le crime ! L'argent n'est pas une richesse c'est une illusion de richesse, comme le veau d'or, qui l'éloigne des vraies valeurs : le soleil, la terre, l'eau... Moïse avait pourtant mis en garde le peuple juif ! 
Je mets volontairement dieu en dehors de ce débat.

Après libre à chacun de travailler si ça lui chante, mais sans polluer la planète. Évidemment les milliardaires pourraient être mis à contribution pendant la transition vers un monde sans argent, pour une fois qu'ils serviraient à quelque chose ! Avec leur capital ils pourraient contribuer au paiement du revenu universel, et à recycler dans le monde du travail ou des loisirs, l'essentiel des forces de police qui seraient devenues inutiles. Sans argent et sans propriété privée, il y aurait considérablement moins de vols. C'est le système qui crée l'homme tel qu'il est et non l'inverse, car l'humanité est composée de plus de morts que de vivants. Ce système en Europe a des racines métaphysiques très profondes qui remontent au moins à Descartes et Bacon.

L'homme je le répète ne crée pas de richesses, c'est une illusion ; il se comporte comme un parasite et un prédateur d'un pays de cocagne dont seuls les animaux respectent l'équilibre, et il détruit plus qu'il ne crée. Il exploite juste des richesses qui sont déjà là avec toujours plus de cupidité, en détruisant. Cupide que vous êtes ! La richesse ce n'est pas l'argent, c'est la terre, l'eau et surtout l'énergie du soleil. C’est ça la véritable richesse que nous avons tous en commun, notre horizon et notre seul héritage. Cette propriété n’a pas à appartenir à certains plus qu’à d’autres, car elle est commune. 
Le besoin d'être proprétaire n'est juste qu'un instinct animal, comme un chien avec son os, je comprends cet instinct et il ne faudrait pas le contrarier. Cependant nous ne devrions avoir que l'usufruit des biens que nous "possédons", car nous ne sommes que de passage.
Nous sommes ontologiquement des locataires de la planète puisque notre condition se caractérise par la finitude, c'est une présomption de s'en croire les propriétaires comme des Bezos, Gates ou Zuckerberg etc.

En réalité il y a un bien commun, un genre de propriété, mais il nous faudrait accepter qu’il n’y ait pas de propriétaires. Cela demanderait une remise en question de toute la métaphysique cartésienne.

Il faudrait faire tout l'inverse de ce que la philosophie occidentale préconise pour l'espèce humaines : l'inciter au contraire de l'excès à la modération ; au contraire de la vitesse à ralentir ; au contraire de l'exploitation à outrance à dévoiler sans déflorer ; au contraire de la consommation à contempler... C'était tout l'objet de la philosophie antique qui a été remplacée par une métaphysique de la subjectivité. Une subjectivité qui place l'homme comme maître et possesseur de la nature sans aucune restriction, sans aucune limite, sans aucune sagesse.

J'en veux pour preuve que le sens commun aurait tendance à penser que les incendiaires et trafiquants de toxiques des banlieues coûtent cher à la France, pour des services problématiques. En réalité non, la philosophie occidentale se caractérise par son hybris et son absence de limites, s'ils sont tolérés c'est que le vol, les trafics, les destructions en tout genre rapportent plus qu'ils ne coûtent. Pensez aux entreprises de serruriers, de portes blindés, des BTP pour réparer les dégâts, des assurances, de l'industrie automobile pour les voitures brulées etc. Tous ces gens seraient au chômage sans les voleurs, les incendiaires, les trafiquants, bref la racaille. D'ailleurs tout cela Mandeville l'avait bien dit dans la Fable des abeilles : une société vertueuse ferait beaucoup moins de profits.
N'en déplaise aux vertueux et aux gens honnêtes, le néolibéralisme n'est pas fait pour eux. Il est fait pour la racaille ainsi que pour les vicieux et les pervers, ceux pour qui la morale et la loi ne s'applique qu'aux autres, c'est-à-dire aux névrosés qui s'abrutissent dans leur travail, la seule chose qu'il leur reste.

Il faut cependant distinguer la racaille des vicieux et des pervers qui nous dirigent, même s'ils ont beaucoup de choses en commun, dont les goûts esthétiques et le caractère pervers. Effectivement à la différence de la racaille souvent psychopathe et ne supportant pas la contrainte de la loi ; les pervers souvent narcissiques et propres sur eux, notamment comme Macron, ses émules et ses sbires, reconnaissent l'utilité de la morale et de la loi mais uniquement pour les autres...

Vous qui êtes des "sages", des "philosophes", des gens qui se prétendent "cultivés", vous êtes tout le contraire d'un sage antique.