vendredi 11 décembre 2020

Peut-on rire de tout ?

 


Car il s'agit de ça, il s'agit de savoir rire, d'avoir de l'humour et le sens de la provocation : ce dont est incapable Macron, ce pervers narcissique polymorphe et ses sbires au service des boomers. Cette affaire des caricatures a quitté la sphère du rire pour devenir une affaire sérieuse et la plus ennuyeuse qui soit, en étant récupérée par l'État, alors qu'au départ il s'agissait d'une joyeuse bande d'anarchistes qui rigolaient entre eux et détestaient la police et les magistrats. L'esprit de Charlie s'est totalement évaporé, comme les années 70 rebelles et contestataires.

L’enfant d’aujourd’hui est un enfant sauvage issu d’une génération spontanée sans filiation ni transmission possibles, c’est l’expérience que j’ai vécue et que doivent vivre beaucoup, dont Mila pauvre enfant égarée dans un monde de brutes, qui la dépasse ; monde qui suit aussi la trajectoire et l'ontogenèse des boomers qui en est la toile de fond. Effectivement l'époque va désormais bien plus vite et mute bien plus rapidement dans son polymorphisme pervers débridé que le rythme d'un Homme, alors que jadis c'était l'inverse. Accélération du temps exponentielle et confusion permanente des esprits, c'est aussi la logique de la fabrique du consentement et de la servitude volontaire propre à l'individualisme et au libéralisme. Qui peut encore comprendre l’esprit des années 70 ? Alors que pour quelqu’un comme moi, pas si vieux, c’était hier ; pour un jeune c’est de la préhistoire… 

Ce n’était pas comme ça avant, l’époque durait le temps de la vie d’un Homme voire plus et l’Homme pouvait même devancer son époque, alors que désormais elle dure à peine le temps d’une décennie. L’époque courait après l’Homme quand désormais il peine à la suivre et à s’y adapter ; dans ces conditions les pervers, les âmes sombres, sont mieux adaptées. Chacun reste dans son paradigme générationnel, sans communications possibles ou à tout le moins bien plus complexes, entre générations. Ce qui nous relie est quelque chose qui ne se partage pas, ou plutôt ce nous partageons (une époque) ne nous relie plus : l’égoïsme et l’individualisme issus du libéralisme. Aujourd'hui on peut être vieux à trente ans pour un jeune de 18 ans, il n'y a plus d'héritage possible, plus de transmission, il n'y a plus que des générations spontanées et des enfants sauvages…

On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, surtout ceux qui égorgent et décapitent... Attention je demande à mes compatriotes musulmans (ceux qui n'ont pas d'humour !) de ne pas regarder les images publiées pour illustrer mon propos.

Je ne suis pas progressiste. Les pervers en général et ceux qui nous gouvernent en particulier surfent sur le progressisme pour accomplir leurs forfaits, le polymorphisme est leur maître mot... Aujourd'hui l'antiracisme et le néoféminisme, derrière tout ça il y a surtout une affaire de gros sous...

D'une part une main d'œuvre à meilleur marché et nécessaire pour combler un vide démographique créé par l'irresponsabilité des boomers ; des boomers qui aujourd'hui ne veulent pas mourir de la Covid et préfèrent, comme ils l'ont toujours fait, sacrifier leurs enfants (après que leurs parents se soient sacrifiés pour eux !), n'ayant transmis aucun héritage à leur progéniture et lui préférant la jouissance sans entraves (c'est la logique du faire un enfant comme on fait un caprice, pour se faire plaisir par simple égoïsme... Alors qu'il s'agit en fait d'une responsabilité qui nous engage !)

Pays des droits de l'Homme, je m'interroge... Ou alors en considérant que la génération des boomers jouit d'un droit quasi divin et que la femme est l'avenir de l'homme, au fond plus docile et productive au sein d'un système libéral-libertaire prônant l'autonomie de la femme et le métissage ethnique comme seul horizon, via les réclames notamment....

La République une et indivisible ne veut pas de pensées déviantes. Tous en rang derrière la République, je ne veux voir qu'une tête ! Les têtes qui dépassent ce sont autant de divisions pour des Français qui ont surtout besoin qu'on les infantilise, qu'on les berce avec une comptine, toujours la même.

Toutes les lois sont désormais faites pour inciter à l'absence de remise en question par la réflexion et donc pour endormir, et même pour effrayer la critique par l'exemple de la sanction dans le pays des droits de l'Homme : c'est cela que l'on appelle la judiciarisation de la pensée et des comportements.

Dans le même ordre d'idées par exemple, la compromission avec l'islamisme et notre propre autocensure nous amènent à ne plus publier les caricatures de Mahomet dans un souci d'apaisement. Dans un souci d'apaisement aussi, toute critique de la pensée officielle sera vue comme une tentative de division, voire de sédition, et donc fortement condamnable à cet égard.

On peut voir dans ce système de pensée un vestige du monothéisme qui s'incarne désormais dans des valeurs et des lois de la République, en France, rigides et monolithiques, après s'être très fortement incarné dans le catholicisme et la culpabilité qui accompagnait toute pensée ou acte déviants. Ce que l'on appelle esprit de division, ou pire, populisme (donc fascisme !), on pourrait tout aussi bien l'appeler pluralisme et débat d'idées... Mais nos gouvernants et nos magistrats ont une matraque qui leur sert de cerveau.









4 commentaires:

  1. Quel est l'objectif de Zemmour ? si ce n'est l'objectif classique, tenter de rendre compatible un vote juif pour l'extreme droite(leurs anciens bourreaux) actuelle qui sont les successeurs de Petain.

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  2. "une main d'oeuvre à meilleur marché", c'est anachronique; c'était dans les années 70 que Simca Poissy et Citroën aulnay ratissaient les bleds;
    Maintenant l'industrie auto délocalise la production en Roumanie ou au Maroc; les immigrés viennent pour les aides soicales, la santé gratuite.
    Et nos 3 millions de chômeurs ne vont que s'accroitre.

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    1. Et le trafic de drogue et la délinquance? Vous croyez que ça ne rapporte pas une quantité phénoménale d'argent à l'État (assurances, serruriers, magistrature ...): comment fonctionnait tout ce petit monde sans cette manne providentielle?
      C'est le principe du fonctionnement de la société décrite dans La fable des abeilles par Mandeville. Une société perverse dirigée par des pervers (on pense irrésistiblement à Macron, ce modèle de pervers narcissique), rapporte beaucoup plus d'argent qu'une société vertueuse ...

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