Le cynique :
"Tu soulèves un vrai problème : la population des "Français de
souche", semble être tordue et dégénérée, comme tu le soulignes de façon
un peu caricaturale. Ne penses-tu pas qu'il faudrait remplacer cette population
indigne par une population musulmane digne, en réservant exclusivement les
allocations familiales à cette population afin de l'encourager à faire plus
d'enfants, ne faudrait-il pas augmenter les flux migratoires en provenance des
pays musulmans, les inciter à venir en France beaucoup plus nombreux. Enfin ne
faudrait-il pas pousser la part de la population indigne "de souche",
toujours tentée de voter pour ce parti ignominieux appelé FN, à ne plus faire
d'enfants et à quitter la France ? Les "de souche" ne sont pas digne
de faire de bons républicains, remplaçons-les par une population musulmane
digne et qui vote majoritairement à gauche, comme tout citoyen républicain
digne, normalement constitué, devrait le faire."
L'angoissé :
"Leurs pays sont pour la plupart en guerre, ou en semi guerre, en ruines.
C'est peut-être la faute à la colonisation, à l'humiliation qu'ils ont enduré.
J'ai peur qu'ils apportent avec eux, pour certains, une minorité, les extrémistes
sont toujours une minorité, ce chaos et cette ruine qui sévit dans ces pays
incapables de se développer ; qui sont libres pourtant depuis cinquante cinq
ans ; mais que font-ils de cette liberté, et que croient-ils venir trouver dans
un pays qu'ils ont rejeté ? Après l'indépendance, ce n'était pas suffisant !, alors on vient chercher des droits dans le pays qui nous a colonisé. Mais
jusqu'où ira-t-elle cette quête de droit ? L'installation des mosquée dans des
églises, si elle se fait, me choque profondément. Est-ce qu'on a mérité une
telle humiliation, nos grand-mères qui priaient encore dans ces églises il y a
cinquante ans, ont-elles mérité de voir ça ? C'est absolument dégueulasse !"
Le pragmatique : "Les
Français n'ont pas besoin des musulmans pour aller très mal. Mais comme les
musulmans viennent les provoquer, comme chez les musulmans la provocation
semble être un rite qui précède tout acte de guerre, mais sans aller jusqu'à la
guerre. Les musulmans sont en train de se transformer en bouc émissaire idéal,
de toutes les frustrations des Français, les musulmans viennent à point nommé
pour être l'ennemi dont avaient besoin les Français pour se reconstruire et
s'unir enfin."
L'idéaliste : "Moi
je suis français, et je ne fais aucune distinction entre Français-athée,
Français-catholique, Français-juif, Français-protestant ou Français-musulman, tous sont français.
J'ajouterais un bémol : un Français-musulman républicain est selon moi plus
français dans l'esprit, qu'un Français qui vote FN, voilà le vrai ennemi, le FN : un parti de dégénérés et de tordus qui
mettent le feu à leurs propres voitures pour prouver que la délinquance
augmente. Ce sont les antirépublicains qui sont indignes, pas les musulmans.
Enfin je me définirais avant même ma qualité de Français, de citoyen du monde
cosmopolite, cessons de tracer des frontières entre les Français, il n'y a
qu'un seul Français qui est multiple, bigarré, métis, républicain et citoyen du
monde. Le Français antirépublicain s'exclut lui-même de la communauté ; c'est
ce dernier qu'il faut combattre, au lieu de chercher un quelconque
bouc-émissaire chimérique musulman."
Synthèse : "Notre
qualité de Français, transcende nos différences, il n'y a pas nous et eux ; il
n'y a que nous et les fascistes qu'il faut combattre" : j'ai beau me
répéter cette maxime comme un mantra, je n'arrive pas à y adhérer pleinement
(moi Erwan Blesbois, humain de chair et d'os qui quoiqu'il fasse avait une
grand-mère catholique qui l'aimait, et qui trouvait dans cet amour de quoi
survivre contre le dérèglement violent de ses parents, gâtés par l'idéologie de
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