Pour moi le nazisme peut constituer le paradigme
de tous les autres totalitarismes ou autoritarismes (moins sanguinaires, mais pénibles quand même) à travers le monde, mais ne les épuise pas, du Cambodge, au Rwanda,
en passant par Pinochet et la Bosnie-Herzégovine, la Tchétchénie et la
Palestine et tant d'autres, d'où les USA, l'URSS et même la France se sont
salis les mains pour ne pas citer l'Angleterre et la Chine
Ensuite pour ce qui est des références mal digérées, je
dirais qu'elles n'ont même pas étés ingurgitées, donc il n'y a pas eu
digestion. La qualité d'une œuvre dépend moins de son auteur que de la qualité
du lecteur, donc de l’interprétation que ce dernier en fait. Foucault allait
même jusqu'à dire que l'auteur n'avait aucune importance, que le plus important
c'était la lecture et l'interprétation : il n'y a jamais eu de passage à l'acte
de cette idée géniale, car aucun auteur ne veut renoncer ou ne le peut, à ses
droits d'auteur, pas même Foucault, comme le souligne ironiquement Onfray. Il
n'y a aucun argument d'autorité à donner. L'autorité que représente tous ces
grands auteurs ne m'impressionne pas et ne doit impressionner personne.
Internet et les blogs, la piraterie des œuvres en chargement libre et gratuit,
sont peut-être une chance de s'affranchir du droit d'auteur, et de l'argument d'autorité typiquement bourgeois, donc de mettre en
pratique la théorie de Foucault. Une fois de plus on voit l'hypocrisie des ex
soixante-huitards, qui après avoir réclamé la disparition de l'autorité,
exigent son retour en espèces sonnantes et trébuchantes, et sont les plus
grands pourfendeurs du téléchargement "illégal". La notion de droit
d'auteur est une notion récente qui n'existait pas avant le XVIIIème, avant
tout le monde se copiait et se paraphrasait ; le plus grand plagiaire de
l'histoire de la littérature fut sans doute Montaigne, cela ne l'empêchait pas
d'être génial. Je suis pour un retour à l'esprit de la renaissance italienne et
française.
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