mardi 7 juillet 2015

Non à "l'Europe allemande"

Post scriptum au billet précédent : d'ailleurs le terme "de gauche" a-t-il encore un sens quand on voit qu'un gouvernement comme le nôtre, élu pour mener une politique de gauche, mène en réalité une politique économique libérale de droite, dominé en cela par le modèle économique allemand dominant et prédateur qui impose ses choix et ses diktats de façon arbitraire à tout le reste de l'Europe. Non à l'hégémonie libérale de droite de l'Allemagne sur le reste de l'Europe, non à l'hégémonie de ce peuple "absurdement" travailleur ("border-line" à la limite du nazisme), oui à une Europe fédérale et sociale, dans le respect des différence de chacun de ses peuples autochtones, dont les Grecs font partie. Non à la glorification du travail qui n'est pas la seule richesse, que les Allemands fassent leur autocritique et se "guérissent" de leur obsessionalité maniaque pour le travail. On n'a pas gagné la seconde guerre mondiale pour finalement se laisser dominer par ce peuple qui ne se remet jamais en question, à la différence de nous autres Français qui nous remettons trop en question (comme si c'était nous les responsables du nazisme, à en croire certains intellectuels). Allemands qui ne s'autocritiquent que très rarement malgré le fait que ce peuple fut le plus criminel de toute l'Histoire de l'humanité.
Il faut une Europe fédérale, pour promulguer une loi obligeant les Allemands à travailler moins, à être moins compétitifs, à profiter plus de la vie.
Et puis il faudrait censurer l'œuvre de Kant, cette philosophie néfaste et mortifère directement responsable du fonctionnement d'un système comme le nazisme, je dis du fonctionnement pas de l'idéologie, comme on a interdit Mein Kampf d'Adolf Hitler. Pour Kant et le nazisme, si il y a une responsabilité elle n'est pas tant du côté de l'idéologie que du fonctionnement, je dis du fonctionnement pas de l'idéologie ; sans Kant les camps n'auraient pas fonctionné efficacement, comme ils ont fonctionné. Sinon, Kant n'est pour rien ou pour très peu dans l'idéologie du nazisme.

4 commentaires:

  1. Nazisme , rigidité , plongée morbide dans des fêtes où les limites de comportement sont dépassés comme dans ces gigantesques fêtes de la bière , tout ce contexte est glauque ... Et le rayon de soleil grec ne doit pas être caché par des pratiques collectivement masochistes !!!

    RépondreSupprimer
  2. Erwan, il fait aussi chaud que ça en Bretagne ?

    RépondreSupprimer
  3. Les allemands sont marqués par le destin , les dévaluations des années 20 et la montée consécutive dés les années 30 du nazisme leur rappellent que l'instabilité monétaire et économique peut conduire à l'arrivée d'un nouvel épisode de fascisme que par exemple laisse évoquer les résultats du FN en FRANCE , mais là où ils se sont trompés c'est en laissant l'EUROPE aux mains des technocrates les plus rigides au détriment des politiques de talent comme l'ont été les pères fondateurs de cette EUROPE du rêve ...Héritière des civilisations antiques mais aussi des cultures germaniques musicales, poétiques et philosophiques ...
    .

    RépondreSupprimer
  4. On a eu 3 guerres avec l' ALLEMAGNE 70 ; 14 et 40 et on a failli avoir la guerre nucléaire avec les RUSSES dans le prolongement ..... Effectivement il faut raison garder ; ITALIENS & ESPAGNOLS eux aussi pas exempts de tout ça sont plus profils bas et n' accable pas trop la Grèce et c'est très bien !!

    RépondreSupprimer