Bonne année à tous, aux femmes,
aux hommes, aux enfants, à toutes les minorités ethniques ou sexuelles
possibles et inimaginables, aux retraités, aux actifs, aux chômeurs…
La droite a récupéré les valeurs
sociétales avant tout anti-patriarcales de la gauche, et la plupart des gens de
gauche, baby-boomers, sont devenus de droite en vieillissant : la gauche de
Gilles Deleuze, Michel Foucault et Pierre Bourdieu, post-68, a été dépassée par
sa droite. Macron a recyclé des valeurs de gauche pour faire une politique
avant tout antisociale, c'est-à-dire de droite extrême sur le plan social :
contre les travailleurs et en faveur du Capital. Comme tout est brouillé
personne ne s'y retrouve, c'est le gloubi-boulga du « en même temps » !
Finkielkraut est juste un
baby-boomer qui a vieilli et qui s'est droitisé avec l'âge comme la plupart de
ceux de sa génération. Mais si Finkielkraut est reconnaissant à Macron de
lutter contre l'antisémitisme de droite, il s'inquiète avant tout de la montée
de l'antisémitisme islamiste ou de gauche, c'est-à-dire islamo-gauchiste. Or
quel meilleur rempart contre l'antisémitisme de cette nature, que le populisme
d'extrême-droite à la Trump ou Johnson, ou en France à la Le Pen ? (Qui fait
craindre cependant la résurgence de l'antisémitisme de droite !)
Cette récupération de valeurs de
gauche par l'exécutif, est avant tout de l'enfumage de la part de Macron et
surtout de ceux qui l'ont placé au pouvoir, pour faire passer des transformations
destructrices du lien social. Déjà que le lien social est très fragilisé par 40
ans de politique libérale, sous des étiquettes politiques diverses et variées !
Macron a fait la synthèse de toutes les sensibilités de gauche et de droite pour
continuer la même politique libérale, mais en pire ! Quant au corporatisme que
Finkielkraut dénonce, ainsi que toute la classe politique dans des termes
souvent péjoratifs faisant écho à la loi Le Chapelier de 1791, c'est en réalité
pour les travailleurs un moyen de se défendre contre le monde de la finance et
de la spéculation, contre la privatisation annoncée du secteur de la retraite
qui tomberait sous la coupe des assurances privées.
À tous ceux qui ont la nostalgie
de Mai 68 : en réalité il ne peut y avoir de libération sociétale, s'il
n'y a pas de lien social. Or le projet libéral est bien de rompre le lien
social, rendant impossible toute libération sociétale. La ruse de Macron étant
de nous faire croire qu'il œuvre pour les deux, le fameux « en même temps »,
alors qu'en fait sa politique achèvera de les détruire, si rien n'entrave sa
marche en avant.
La droite la plus libérale
économiquement et la moins redistributrice, la plus rétrograde socialement,
avance derrière le masque de la libéralisation sociétale avec Macron. Oui
Macron est un président libéré sexuellement, qui ne se donne même pas la peine
de cacher ses préférences. C'est bien, Foucault, Deleuze et Derrida se sont
battus pour ça. Mais personnellement je préférerais qu'il soit un peu plus
coincé sur le plan sexuel, et un peu moins au niveau du partage des richesses.
Car pour l'instant il prend à tous pour donner aux riches : c'est ce qu'il
appelle l'universalité du système. Puisque tout le monde, absolument tout le
monde sans exception, sauf les très riches et la police, est perdant. C'est ce
qu'on appelle une vision libertarienne du monde, qu'il partage avec Jeff Bezos.
En plus ses opposants n'ont même
pas le droit d'en rire et peuvent tomber sous le coup de la loi, en étant taxés
d'homophobie ; alors qu'il ne cache rien et que c'est comme le nez au milieu de
la figure !
Étaler sa sexualité et sa vie
privée fait pleinement partie de la stratégie de Macron, pour diffuser une
image progressiste du Président de la République, couvrir d'opprobre les
récalcitrants taxés d'homophobie et de tenants de la France moisie, afin de
mieux faire passer des mesures rétrogrades socialement. C'est un abus
d'autorité par le chantage à l'homophobie !
Voilà comment le piège progressiste
de Mai 68 se referme sur ceux qui étaient favorables à un meilleur partage des
richesses et pas seulement à une libéralisation des mœurs.
Voilà d'ailleurs comment Castaner
a politisé la sexualité du président. Rien n'est anodin, rien n'est innocent en
politique, tout est manipulation ! C'est pour cela que l'on peut dire que la
gauche de Deleuze, Foucault et Derrida a été dépassée et est désormais
instrumentalisée par la droite de l'argent (car il n'existe pratiquement plus
de droite patriarcale des valeurs !), pour faire passer les mesures les plus
socialement rétrogrades. Macron est un tellement fin renard machiavélien, qu’il
risque fort d’être réélu malgré tous les dégâts sociaux occasionnés.
C'est sans doute en raison de
tous ces éléments que Macron a été choisi pour poursuivre l'œuvre des tenants
de la mondialisation, qui sont au pouvoir en France depuis à peu près 40 ans et dont je parle dans cet article.
le vrai social c'est celui qui est financé par la richesse produite et surement pas par les déficits croissants dont on a tous les records ainsi que dette.
RépondreSupprimerCar plus de déficits, c'est plus d'impôts et charges et donc asphyxie des ménges et des entreprises, et donc chomage de masse, l’exception française...
Donc pour rétablir la croissance et l'emploi, ce qui sera trés bénéfique pour les caisses de retraite, il faut commencer par optimiser notre dépense pharaonique et trés inefficace, ceci pour dégager des gains financiers, ce qui permettra de baisser les impôts et charges, donc le cercle vertueux de la croissance et l'emploi.
C'est incopréhensible de constater que la gauche archaique, lfi...promettent de faire plus de social en començant par détruire le mode des entreprises qui créé la richesse et l'emploi...donc le social par le vide du financement, les déficits...et la dette qu'on envoie gentiment aux générations futures...absolument irresponsable