vendredi 6 septembre 2019

Raphaël Enthoven prévoit de se rendre à une convention organisée autour de Marion Maréchal




Enthoven c'est la gauche caviard qui est devenue le noyau dur de l'idéologie libérale-libertaire du pouvoir macronien, son plus ferme soutien.
À la gauche de ce pouvoir se trouve l'extrême-gauche qui lui sert d'idiot utile.

Que de temps perdu avec la Révolution française, que de têtes coupées, que de massacres... Pour finalement s'apercevoir que la société ne peut pas fonctionner sans une classe dominante à sa tête, qu'il en a toujours été ainsi et qu'il en sera toujours ainsi. Pour se moderniser la société française aurait sans doute pu se passer de la Terreur, mais il y avait la jalousie des bourgeois.

Le pouvoir a toujours été aux mains d'une classe dominante, c'est bien pour cela que le bonheur social n'a jamais existé, peut-être qu'il n'existera jamais contrairement à ce que pensait Marx ou l’extrême-gauche. Hier aux mains de l'aristocratie qui ne bossait pas assez et se préoccupait d'art, aujourd'hui aux mains de la bourgeoisie qui ne pense qu'à l'argent. Le problème des libéraux c'est la compétitivité, celui des communistes c'est le culte de la personnalité, mais c'est toujours une question d'ego.

Les nobles étaient encore trop sympas avec le peuple, ils lui laissaient ses traditions et ses coutumes, son art de vivre, la bourgeoisie voulait le faire bosser plus et le réduire à l'esclavage et la maladie mentale que l'on voit maintenant. On a inventé des slogans pour calmer la fureur du peuple comme « Liberté, égalité, fraternité », que la bourgeoisie était là pour le libérer du joug de l'aristocratie, mais en réalité on a juste détruit son art de vivre immémoriel sous prétexte de modernisation, donc en réalité pour que la bourgeoisie se fasse toujours plus de fric, je n'appelle pas ça être très responsable.

Aujourd’hui nous vivons dans un paradigme libéral-libertaire et j’aurais tendance à penser que les gens de l’extrême-gauche qui n’est pas libérale sont les idiots utiles de ce système, avec leur militantisme libertaire qui en réalité fait le jeu du pouvoir macronien. Notamment sur la question de la violence faite aux femmes et du féminisme (mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres), l’extrême-gauche ne fait notamment que relayer une propagande d’État, et en plus elle le fait dans le bon tempo et avec le genre de fanatisme violent qui lui est propre.

Comme l’extrême-gauche a renoncé depuis longtemps à tout idéal de partage des richesses et d'amélioration sociale des conditions de vie des travailleurs, elle se reporte sur l'aspect sociétal de son idéologie marxisante : féminisme, antiracisme, militantisme pro LGTB, pourquoi pas anti-spécisme etc.

Cet aspect sociétal n'est en réalité que l'aspect libertaire de l'idéologie libérale-libertaire du pouvoir macronien, dont elle joue le rôle d'idiot utile, peut-être sans le savoir ou alors parce que la réalité la met dans l'impasse vis-à-vis de ses propres idéaux. Ça ne mange pas de pain pour la bourgeoisie, ça permet même de diviser les travailleurs entre eux qui se déchirent sur des questions sociétales, donc in fine ça fait le jeu du libéralisme qui est pour l'ouverture des frontières, le libre échangisme échevelé, les flux de migrants pour à terme casser le droit du travail et pratiquer le dumping social.

Pour des raisons différentes l’extrême-gauche milite aussi en faveur des flux de migrants qu'elle voit comme des victimes de l'esclavagisme naguère, du colonialisme plus proche de nous puis du capitalisme et de la destruction du climat qui lui est concomitante, et elle ne se propose de n'éduquer que leurs enfants, ne voyant pas la misère sociale qui touche aussi les blancs "de souche" : c'est surtout sur ce point qu'elle joue le rôle d'idiot utile de l'idéologie libérale-libertaire. Ce que je viens de dire elle le voit évidemment comme un relent nauséabond d'idéologie d'extrême-droite, et chez elle c'est le damné de la terre d'origine subsaharienne qui a pris le rôle de l'homme providentiel, c'est-à-dire du prolétaire, ne voyant pas par là même qu'elle fait le jeu du capitalisme dont le nouvel ennemi n'est pas le migrant (main d'œuvre à bon marché opportune pour casser le droit du travail), mais le gilet jaune stigmatisé comme étant d'extrême-droite...

Voilà pour résumer tout ce qui ne passe plus à gauche aux yeux des travailleurs occidentaux tentés par le vote populiste et voilà pourquoi Enthoven va se montrer à cette convention organisée autour de Marion Maréchal, pour signifier qu’un lien l’attache encore au peuple. Mais c’est de la poudre aux yeux, de la pure propagande libérale-libertaire.

5 commentaires:

  1. Marion Maréchal-Le Pen n'est pas non plus un fille de prolétaire et elle doit certainement pouvoir manger plus de caviar chez grand-papa à Montretout qu''Enthoven...

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    1. Pour pouvoir s'exprimer aujourd'hui il faut beaucoup de moyens, beaucoup d'argent, surtout pour être un intellectuel influent comme BHL, ou un homme politique prometteur que l'on soit de droite ou de gauche, ou même un acteur, un journaliste, un animateur de TV, un militant engagé...
      L'époque du grand partage, du grand brassage social issu de mai 68 a pris fin depuis bien longtemps, qui avait permis à des gens de s'extraire du rien dont ils étaient issus (pour parler comme Macron). Ce n'est plus le cas aujourd'hui : ce sont les riches qui s'expriment ou bien certains comme Moix qui ont leur soutien. C'est aussi ce qu'on appelle l'entre soi du microcosme parisien qui donne des leçons de morale au reste de l'hexagone.

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  2. Ce serait aussi une école émancipatrice c'est à dire qui assume que son rôle n'est pas de préparer les enfants au monde d'aujourd'hui mais de les aider à jouer un rôle dans le changement du monde

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    1. L'école c'est celle de la bourgeoisie, c'est l'apprentissage de la docilité vis-à-vis de la classe dominante, du pouvoir, des gouvernements, ça l'est depuis la Révolution française qui est un changement de paradigme du pouvoir, et l'extrême-gauche est la version hard de la gauche caviar qui est progressiste, moderniste, réformatrice, mais certainement pas émancipatrice. L'idéologie d'extrême-gauche ce sont les restes du festin de la gauche caviar, la gauche de l'argent (ça existe il n'y qu'à observer BHL !), qu'elle consent à laisser avec un mépris manifeste à ceux qui n'ont que leur force de travail pour survivre, et qui préfèrent pour avoir bonne conscience retourner la force de la violence sociale qui leur est faite, plutôt contre eux-mêmes que contre des populations qui ont toujours subi l'oppression de l'Homme blanc et qui subissent toujours, encore plus de violences qu'eux-mêmes, et en un sens cela les honore.
      C'est effectivement la gauche républicaine et progressiste de l'époque qui avait réprimé dans le sang la Commune de Paris : aujourd'hui on l'appellerait la gauche bobo ou macroniste qui n'a pas hésité à mater dans le sang le mouvement des gilets jaunes, plus durement réprimé que des émeutes de banlieue avec éborgnements et mains arrachées...

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  3. J'aime beaucouyp la "gauche caviard", en espérant que c'est une faute volontaire... Car cette gauche "caviard" se nourrit peut-être de caviar (sans 'd'), mais caviarde en effet pas mal.

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