mercredi 11 décembre 2013

Je n'ai pas de haine, je ne suis qu'amour.

Je n'ai de haine pour personne en particulier, même pas pour l'espèce humaine en général. Nous sommes malheureusement tous les victimes d'un système qui se nomme la vie, dont jamais personne ne parviendra à percer le sens. Tous les efforts des philosophes occidentaux semblent avoir contribué à rendre possible les conditions d'une science épurée de tout affect, de tout sentiment. Maintenant la philosophie s'en mord les doigts et tente de revenir à l'affect. Mais entre temps nous constatons les ravages des sciences et techniques qui semblent conduire à toujours plus de souffrances, sans parvenir à faire advenir un quelconque sens à la vie. Les progrès de la science conduisent effectivement à la multiplication de la vie humaine sur Terre, provoquant la destruction de la nature. Franchement combien de temps tiendrons-nous encore? A cela rajoute que les guerres modernes conduisent à des massacres inédits, à des souffrances sans nom. Tout cela ne fait qu'augmenter la méfiance et le ressentiment généralisé. Méfiance et haine qui conduisent à toujours plus de génocides. On a cru trouver la solution par une sorte de statu quo généralisé, qui se nomme mondialisation économique, où au fond il n'y a peut-être plus de nationalisme, donc plus de guerres entre nations, mais où chacun se trouve livré en guerre contre tous, sans projet commun, et avec pour seul bagage un reader digest freudien et pour seule arme sa petite libido. En réalité plus augmente l'espèce humaine en nombre, plus augmente la souffrance. Des centaines de millions de personnes sont en état de mort psychique, dans l'anonymat le plus complet, dans l'indifférence généralisée. C'est un réel problème, un avenir viable passera par une régulation du nombre de personnes sur Terre et par un projet commun. 

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