lundi 21 juin 2021

Le cas Benzema


« Les différences génétiques moyennes entre les humains groupés selon les termes raciaux traditionnels sont si triviales pour les traits biologiques significatifs qu’elles peuvent être ignorées ».

Je ne suis pas raciste car je pense que la notion de « race » n'est pas pertinente pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l'espèce humaine ; il existe bien des différences génétiques entre ces groupes, mais elles sont anecdotiques et absolument pas déterminantes au regard de l'élément culturel, religieux, historique...

Ce qui est déterminant dans un pays comme la France c'est l'élément idéologique. Que veut-on ? Un modèle purement communautariste de type anglo-saxon, qui au passage encourage le racisme en laissant chaque communauté livrée à elle-même et à sa culture d'origine, sous la domination implicite de la communauté dominante WASP aux États-Unis ; ou alors un modèle assimilationniste ?

C'est se tromper sur la nature de notre culture et notre histoire que de proposer un modèle communautariste à l'anglo-saxonne, car de plus en France il n'existe pas de communauté ethnique dominante vu qu'elle constitue un patchwork de peuples régionaux réunis historiquement entre eux sous le règne de la monarchie centralisatrice. La France est historiquement une nation, tandis que les Allemands constituent un peuple (où le mythe de la brute blonde germanique, aryenne, a pu se développer) et que les États-Unis sont un empire sous domination de la communauté WASP.

C'est pour cela que je défends le modèle assimilationniste de Deschamps conforme au génie traditionnel français contre le modèle communautariste de Macron, qui risque de venir gripper la petite mécanique bien huilée de notre sélectionneur. Je pense que depuis longtemps maintenant, le comportement de Karim Benzema indique qu'il ne souhaite pas s'assimiler mais porter haut et fort les couleurs de l'Algérie.

On veut une société victimaire où l'on se sabote pour faire acte de repentance, et dans ce schéma l'homme blanc genré joue le rôle de coupable idéal sur lequel s'acharner, la police ne s'en prive pas qui les cible (cf. les gilets jaune). La France est un modèle exemplaire pour les pays communautaristes anglo-saxons qui ont encore un vieux fond raciste et sexiste. Les yeux arrachés, les mains amputées, les expropriations pour "violences conjugales", les emprisonnements abusifs, c'est très majoritairement en France, désormais le pays le plus hors-sol et philogyne du monde, le lot exclusif des hommes blancs genrés.

L'État est une mafia organisée administrativement avec ses magistrats, son École dont le rôle est de plus de plus de constituer le simple relai de la propagande étatique sans esprit critique ou de contradiction, la police est son bras armé pour accomplir ses basses œuvres. Plus l'État est mafieux plus il ferme les yeux sur les excès de violence de sa police et les bavures, on en a l'illustration avec les yeux arrachés et les mains amputées semblant être devenus la norme sans que cela interroge outre mesure. Le coupable c'est toujours l'Autre (qui en réalité ne fait que se défendre de l'impérialisme économique d'origine libérale plutôt anglo-saxon, en utilisant la force de l'adversaire comme en judo) : la Chine et la Russie.

Français progressistes attachés à la macronie, encore un petit effort et il n'y aura bientôt plus aucun blanc en équipe de France !

Pour que Benzema puisse marquer, il lui faudrait un penalty à tirer, mais sans le gardien (et encore ! ce n'est pas sûr). Il est évident que le choix de Benzema est une décision politique prise à la dernière minute ; un petit coup de fil de Macron à Deschamps pour acheter la paix sociale : ce sont les politiciens qui réintroduisent sournoisement du racialisme et de l'idéologie dans un sport a priori innocent et à vocation éminemment populaire tel que le foot. Ce choix déséquilibre totalement l'équipe de France dans laquelle Giroud jouait un rôle crucial avec son sens du collectif et sa bonne humeur inaltérable. Non seulement ce choix néfaste n'achètera pas la paix sociale, mais l'individualisme ronchon de Benzema aux pieds carrés en edf, haïssant de notoriété publique ce que représente la France (en raison de son passé colonialiste en Algérie), qui tire toujours la gueule des mauvais jours risque de faire perdre la coupe. Dès que le problème communautariste s'incruste dans le foot, l'équipe de France se décompose et se cherche des boucs-émissaires chez les blancs de souche (hier en 2010 c'était Gourcuff), aujourd'hui ça risque de devenir Pavard. Il n'est pas politiquement correct de critiquer un autre joueur qu'un blanc de souche avec un nom qui sonne "français".

C'est ça la France de Macron qui aurait mieux fait de laisser Deschamps faire son boulot. Le faisant bien quand les politiciens lui foutent la paix, c'est-à-dire quand on ne l'attend pas. Désormais on l'attend puisqu'il a su gagner une coupe du monde ; mais non pas sur un modèle communautariste mais d'assimilation propre à son caractère. C'est ce modèle d'assimilation, d'effacement de l'individu au profit de l'équipe propre à Deschamps, que Macron veut foutre en l'air en dictant son modèle avec le choix imposé de Benzema, venant là comme un grain de sable discordant propre à gripper la belle mécanique de l'équipe. Mais non ! On veut une société victimaire où l'on se sabote pour faire acte de repentance, et dans ce schéma l'homme blanc joue le rôle de coupable idéal.

Ne considérons pas, nous, ce jeu qui au départ est innocent et populaire, comme un enjeu d'ampleur symbolique pour la nation au profit des communautés victimes de l'"Histoire faite par les blancs", ce qu'il semble être devenu. Gageons qu'il s'agit aussi et surtout pour Macron et ses sbires d'acheter la paix sociale par un énième avatar de "du pain et des jeux", et de faire ainsi d'une pierre plusieurs coups (anesthésier l'agitation des masses, vanter le modèle français désormais multiculturel voire communautariste et non plus d'assimilation, alimenter la société victimaire...). En voulant faire remplacer Giroud par Benzema Macron a sans doute été trop gourmand, faisant passer l'enjeu sportif (c'est-à-dire la possibilité de remporter la coupe) derrière le message multiculturaliste et de repentance qu'il souhaite transmettre aux Français.

Le pari de Macron est de toute façon gagnant : en cas de défaite plus que probable si l'on persiste à vouloir maintenir Benzema titulaire, heureusement pour notre président personne ne fera le lien avec lui et n'ira donc le lui reprocher. En cas de victoire Macron fera coup double : faire monter sa côte de popularité auprès des foules, se rallier la sympathie des quartiers chauds islamisés. Notre "souverain" ne se met à genoux que devant ceux qui sont ses probables futurs maîtres : les victimes d'hier risquent de se transformer en bourreaux de demain ; c'est la dialectique du maître et de l'esclave selon Hegel.

Tout relève du politique, si je pisse dans un bidet et le diffuse sur Youtube cela relève du politique. Le foot est tellement important qu'il relève effectivement de LA politique d'une nation. La France est certainement le pays où le foot a le plus perdu son innocence (d'aucuns comme BHL diraient sa moisissure), c'est-à-dire son lien avec ses racines. La France est la nation la plus hors-sol de l'Europe, un modèle qu'Obama lui-même vante. On sait qu'en France tout ce qui est tradition, béret, biniou... est vomi par les élites. Quant à Benzema il hait consciemment ou inconsciemment tellement la France qu'il serait volontairement ou involontairement d'ailleurs, capable de mettre hors cadre un but tout fait ! Comme le prédisent nos oiseaux de mauvaise augure hexagonaux (Houellebecq, Obertone, Zemmour, Onfray etc.), notre président est dur avec les "faibles" : les Français old school qui le lui rendent bien en lui mettant une baffe au passage ; et faible avec les "forts" : les "indigènes" de la République (qui sont à proprement parler des allochtones).

On peut se poser la question des pressions politiques sur la fédération et le sélectionneur. Si c'est le cas, alors on est à Putinland, les fédérations sportives n'ont plus d'autonomie et l'équipe de France est l'émanation de l'État français. Des petits soldats qui risquent pas de mourir mais doivent se livrer à la propagande officielle.

Un élément suspect : l'unanimisme des médias, qui ont tous basculés d'un coup, et dont on sait le peu de vigueur à faire preuve d'indépendance, ces jours-ci. À mettre en parallèle aussi avec l'étrange complicité entre G Infantino et E Macron, et le très étrange projet de rapatrier le siège de Zurich... à Paris, rien que ça.

Tout cela... comment dire ?... interpelle ?               

La France est certainement le pays le plus hors-sol du monde, le plus déraciné, bien plus encore que les États-Unis où la communauté WASP garde le contrôle, complètement coupé de ses origines, de ses traditions, qui sont vomies par nos élites et les réseaux d'influence avec en tête de gondole, l'inénarrable BHL. Oui aujourd'hui en France, l'homme blanc genré y a honte de lui-même (je l'ai observé en prison chez des prisonniers blancs peu éduqués, qui se rangent spontanément sous la tutelle d'hommes noirs et/ou de l'islam pour y trouver une forme de protection), car il y est stigmatisé en raison de son sexe et de la couleur de sa peau. Ce qui se passe dans les prisons aujourd'hui annonce sans doute ce qui se passera pour l'ensemble de la société française d'ici quelques années. Nous sommes dans un délire collectif dangereux, initié par l'idéologie libérale telle que définie par Mandeville (le vice privé fait la vertu publique) et Smith, puis réactivée en néolibéralisme sous l'impulsion de Hayek : "il n'y a pas de société, il n'y a que des individus". Autrement dit la loi de la jungle dans le domaine économique et les rapports humains dans le monde du travail ; l'atomisation de la famille.

C'est le néolibéralisme impulsé par Hayek et ses disciples thatchériens et reaganiens, c'est le divin marché érigé comme une "utopie", "ordre spontané" (au point qu'il s'agit comme d'une religion pour la plupart des gens, plus ou moins à leur insu) si parfait qu’il doit absolument être tenu à l’abri de toute tentative humaine de régulation, qui sont responsables des flux migratoires incontrôlés. Ce que Renaud Camus appelle le Grand Remplacement n'est pas une question de racisme, d'antiracisme ou encore d'islamophobie, il dit lui-même que l'islam n'est pas remplaciste. Ce qui est remplaciste c'est notre propre système néolibéral conçu par des blancs voilà environ 300 ans avec Mandeville comme précurseur, axé certes sur la raison mais aussi l'égoïsme et le vice ainsi que le destruction créatrice (Schumpeter) et l'obsolescence programmée des individus considérés comme interchangeables. 300 ans de lessivage libéral ont abouti à une situation totalement hors-sol pour les habitants indigènes de l'Europe ; l'idéologie woke, la cancel culture et l'antiracisme qui nous reviennent comme un boomerang des universités américaines et leur interprétation militante de la french theory (Foucault, Derrida, Deleuze...), viennent globalement en rajouter une couche pour stigmatiser l'homme blanc genré. Ne peut-on pas dire de la situation actuelle qu'elle est aussi périlleuse que dans les années 30 ?

Quant à Karim Benzema qui marque pour Madrid et ne marque pas quand c’est pour la France, qui rate des pénos, des occases immanquables : un acte manqué. Un truc pour psychanalystes.

 

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