Le smic, comme tous les droits
sociaux, sont un héritage ringard d'un vieux monde catholique. Dans une société
progressiste, il ne doit pas y avoir de tabous, à chacun selon sa faculté
d'adaptation, disparaîtront les parasites et les imposteurs. La fin du smic, le
smic jeune ? Ainsi la fracture entre jeunes et vieux va-t-elle s’accroître.
Entre riches et pauvres n'en parlons même plus. Mais qui se soucie encore de
ces vieilles lunes ! Plus le droit de regarder ailleurs que son petit nombril.
Et beaucoup de jeunes seront bien content de gagner 700 euros par mois, de
bouffer de la merde, pendant que leurs grands-parents soixante-huitards
s'engraissent au soleil. Ils sont tellement cons les jeunes, qu'ils ne savent
même pas imaginer qu'un monde égalitaire fut pendant longtemps une utopie
réalisée, notamment sous de Gaulle, ce qu'on appelle aujourd'hui les trente
glorieuses, une époque bénie, post catholique, mais encore catholique. Alors
qu'eux les jeunes ne savent pas qu'ils vivent dans un monde injuste et figé
comme jamais, avec comme seul critère la rentabilité, la réussite individuelle,
le libéralisme économique, l'hyper compétitivité, le "struggle for life" si cher aux Anglo-saxons, mais ils sont
contents comme ça les jeunes, ils ont été formatés pour ça, alors ils font
leurs besoins les uns sur les autres, comme dans une porcherie. Et ça les fait
rire les vieux de voir ce spectacle. Car leurs enfants sont des moutons qui
disent merci quand on les gifle.
vendredi 25 avril 2014
jeudi 24 avril 2014
Faut-il avoir peur de la classe moyenne ?
Ce qui devrait te faire peur et qui nous pend au nez, c'est plutôt la disparition de la classe moyenne. Effectivement ce qui stabilise une économie c'est une classe moyenne forte. Or aujourd'hui toute une partie de la classe moyenne est menacé de déclassement, et ce n'est pas un fantasme. Plutôt que de faire l'éloge de la classe populaire (qu'est ce que cela veut dire les immigrés, le quart-monde ?), on ferait bien de réfléchir au moyens de faire accéder la classe populaire à la classe moyenne. Mais non toujours ton narcissisme : la classe populaire dans son mode de pensée serait plus "pure" que la classe moyenne (évidemment toute personne a tendance à se considérer comme plus pure que son voisin, et cela vaut pour un peuple ou une religion). Arrête ce narcissisme qui n'est qu'un misérabilisme déguisé. Il n'y a aucun salut à attendre d'une classe populaire minoritaire, et qui depuis longtemps a perdu ses traditions qui faisaient sa noblesse (les seules traditions qui lui restent, c'est partout une sous-culture à base de rap, de mots grossiers, de comportements à risque, d'origine banlieusarde, et qui s'étend partout dans les campagnes). Ce ne sont pas les classes moyennes qui posent problème, ce sont les très riches, qui accaparent des fortunes de plus en plus considérables, ainsi les 400 personnes les plus riches des Etats-Unis possèdent autant de richesses que les 150 millions d'Américains les plus pauvres (parmi lesquels beaucoup de gens de la classe moyenne, en voie de déclassement). 1% des Américains les plus fortunés ont raflé 23% du revenu national. La même tendance s'observe en Europe depuis le début des années 80. Il faut arrêter de s'aveugler sur le terme de "petit-bourgeois". Le petit-bourgeois c'est maintenant toi, prof de philo, et militant politique. Le terme de petit-bourgeois veut dire quelque chose dans la bouche d'un artiste comme Pasolini. Mais chez toi ou chez moi cela ne veut rien dire. Car il faut beaucoup de talent, voire du génie pour se dénigrer soi-même.
mercredi 16 avril 2014
Réactionnaire et marxiste
On ne se sent pas écouté, ni par
la médecine, ni par rien, parce que nous vivons sous le règne du libéralisme,
c'est-à-dire de l'égoïsme. Quelle est la seule façon de combattre l'égoïsme ? Se rattacher à des valeurs archaïques. Tout ce qui est moderne est un reflet de
notre narcissisme et de notre égoïsme contemporain.
Attention, je ne dis pas que je
suis réactionnaire et fasciste, on connaît assez les ravages du fascisme, je ne
dis pas non plus que je suis réactionnaire pour défendre les droits acquis des
riches. Je suis réactionnaire pour défendre ce qui est fragile, c'est-à-dire
essentiellement des modes de vie ruraux, à la limite de l'analphabétisme. Un
psy dirait que je me défends moi-même, c'est possible ! Je dirais que je suis
réactionnaire et marxiste, car il y a des points communs entre le catholicisme
et le marxisme. Jésus était un marxiste avant l'heure. Marx dans la religion ne
combat pas Jésus, le révolté contre sa propre religion. Il combat le dogme de
la religion chrétienne, comme Jésus avait combattu le dogme de la religion
juive. En tant que révolté, Marx a des points communs avec Jésus. Je suis
réactionnaire pour le domaine de l'éducation, à la manière d'un Finkielkraut.
Mais je n'ai pas les moyens de mon ambition, car je renie ma propre éducation,
qui consiste en un soixante-huitardisme corrompu, dégénéré et dévoyé.
Le problème de toute idéologie,
chrétienne ou communiste, c'est qu'ensuite elle aboutit au dogme. Le
libéralisme est si solide, parce qu'il n'est pas dogmatique, qu'il laisse
chacun crever dans son coin, qu'il est la somme des égoïsmes particuliers,
qu'il ne propose pas de réunir, qu'il n'a aucun projet commun. Et c'est pour
cela qu'il est si dangereux ; risquant de déboucher sur une catastrophe écologique
sans précédent. Parce que le libéralisme, c'est-à-dire l'égoïsme, dont certains
sont allés jusqu'à en faire leur dogme, de leur propre égoïsme, est sans
conscience.
Inscription à :
Articles (Atom)