Le smic, comme tous les droits
sociaux, sont un héritage ringard d'un vieux monde catholique. Dans une société
progressiste, il ne doit pas y avoir de tabous, à chacun selon sa faculté
d'adaptation, disparaîtront les parasites et les imposteurs. La fin du smic, le
smic jeune ? Ainsi la fracture entre jeunes et vieux va-t-elle s’accroître.
Entre riches et pauvres n'en parlons même plus. Mais qui se soucie encore de
ces vieilles lunes ! Plus le droit de regarder ailleurs que son petit nombril.
Et beaucoup de jeunes seront bien content de gagner 700 euros par mois, de
bouffer de la merde, pendant que leurs grands-parents soixante-huitards
s'engraissent au soleil. Ils sont tellement cons les jeunes, qu'ils ne savent
même pas imaginer qu'un monde égalitaire fut pendant longtemps une utopie
réalisée, notamment sous de Gaulle, ce qu'on appelle aujourd'hui les trente
glorieuses, une époque bénie, post catholique, mais encore catholique. Alors
qu'eux les jeunes ne savent pas qu'ils vivent dans un monde injuste et figé
comme jamais, avec comme seul critère la rentabilité, la réussite individuelle,
le libéralisme économique, l'hyper compétitivité, le "struggle for life" si cher aux Anglo-saxons, mais ils sont
contents comme ça les jeunes, ils ont été formatés pour ça, alors ils font
leurs besoins les uns sur les autres, comme dans une porcherie. Et ça les fait
rire les vieux de voir ce spectacle. Car leurs enfants sont des moutons qui
disent merci quand on les gifle.
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