Et si Macron n'était pas du tout
un touriste, mais un crocodile parmi les crocodiles. Quant au
"peuple" (je sais qu'il ne faut pas employer ce mot, trop connoté
populiste), et si c'était le troupeau de gnous. Pourquoi ne faut-il pas
employer le mot « peuple » ?
D'une part parce que cela pourrait indiquer une éventuelle solidarité entre ses membres, or ce n'est pas le cas. D'autre part parce que l'« oligarchie » (encore un autre mot connoté populiste) cherche à individualiser le destin de chacun, en le coupant de tout monde commun (si ce n'est à travers les événements sportifs, si piteux généralement pour les Français d'ailleurs), cela fait partie du projet libéral. Tant pis pour les victimes, en général le plus gros du troupeau de gnous parvient à atteindre l'autre bout du gué, seuls quelques uns terminent lacérés puis broyés dans le ventre des crocodiles.
D'une part parce que cela pourrait indiquer une éventuelle solidarité entre ses membres, or ce n'est pas le cas. D'autre part parce que l'« oligarchie » (encore un autre mot connoté populiste) cherche à individualiser le destin de chacun, en le coupant de tout monde commun (si ce n'est à travers les événements sportifs, si piteux généralement pour les Français d'ailleurs), cela fait partie du projet libéral. Tant pis pour les victimes, en général le plus gros du troupeau de gnous parvient à atteindre l'autre bout du gué, seuls quelques uns terminent lacérés puis broyés dans le ventre des crocodiles.
On me répond : "Le crocodile est un animal plus gentil que sa réputation. Simplement, il ne faut pas le chercher." Certes, certes, peut-être.
Je ne sais pas si les crocodiles
sont des animaux gentils, mais en tout cas ils sont cannibales entre eux...
De toute façon ce ne sont pas les
crocodiles qui ont voulu être ce qu'ils sont, mais la nature qui les a voulu
ainsi.
Il en est de même pour tous les membres de l'espèce humaine et tout particulièrement les hommes politiques, qui en sont les prédateurs. Mais eux-mêmes ne sont rien face aux super-prédateurs qui les font et les défont. Et puis la machine libérale surpuissante connaît parfois des ratés, comme Trump ou le Brexit.
Ce sont de petits ratés pour l'instant, facilement rattrapables, car tout a été soigneusement réfléchi, calibré et affiné par nos penseurs libéraux depuis trois cents ans d'idéologie bourgeoise (avec les deux grands ratés historiques que constituèrent tout de même le marxisme-léninisme et le nazisme, qui sont la part de folie que contient tout projet totalisant), dormez braves gens...
Il en est de même pour tous les membres de l'espèce humaine et tout particulièrement les hommes politiques, qui en sont les prédateurs. Mais eux-mêmes ne sont rien face aux super-prédateurs qui les font et les défont. Et puis la machine libérale surpuissante connaît parfois des ratés, comme Trump ou le Brexit.
Ce sont de petits ratés pour l'instant, facilement rattrapables, car tout a été soigneusement réfléchi, calibré et affiné par nos penseurs libéraux depuis trois cents ans d'idéologie bourgeoise (avec les deux grands ratés historiques que constituèrent tout de même le marxisme-léninisme et le nazisme, qui sont la part de folie que contient tout projet totalisant), dormez braves gens...
D'autre part le destin de chacun y est tellement individualisé, qu'il ne faut pas y être rendu victime par les circonstances, qui trouvent le plus souvent leur origine dans la généalogie familiale.
Cette dernière y est l'exclusive garante de l'équilibre personnel, quand tous les éventuels tuteurs extérieurs, sociaux, collectifs ou religieux, ont été finalement détruits par la logique totalisante et réductrice à l'individu, du libéralisme : ce qu'on appelle les droits de l'homme, qui sont aujourd'hui dans la façon dont ils s'expriment, une nouvelle forme de totalitarisme... soft !