vendredi 28 avril 2017

Il reste une chance aux législatives


On peut aussi remonter plus loin dans l'histoire, lorsque les républicains progressistes de la Révolution françaises ont massacré les Vendéens barbares et catholiques. Non, soyons sérieux, nous ne sommes plus à l'époque de la Révolution française ni dans les années 30. La situation qui se présente est absolument inédite, avec d'un côté le représentant du libéralisme dérégulé, et de l'autre la représentante de sa conséquence, la misère qui appelle la haine. Il est évident que Macron est plus du côté de la raison, mais une raison froide et prédatrice, un simple calcul, ce qu'est devenue la "raison" avec le progrès, et qui n'a plus rien à voir avec la raison généreuse des philosophes des lumières, tels que Rousseau ou Diderot. Et d'un autre côté, Le Pen est du côté de la passion : colère, lyrisme et peut-être surtout chez ses admirateurs, haine sous-jacente.
Devant cette absence de choix entre un désastre annoncé et la cause de ce désastre, cette cause étant le libéralisme dérégulé, sauvage et mondialisé, il n'y a qu'un seul choix comme le laisse entendre à juste titre Mélenchon, sans d'ailleurs le spécifier explicitement : l'abstention. Et il s'agira de récupérer les voix pour Mélenchon au moment des législatives, pour faire pression sur la politique annoncée de casse sociale du président Macron, en vue nous dit ce dernier de libérer le marché de ses entraves, et de s'adapter à la mondialisation.
Quant à Hamon ce n'est qu'un benêt ou un idiot utile instrumentalisé par le PS pour faire barrage à Mélenchon. Car entre le nazisme et le partage des richesses, pour en revenir aux années 30, le grand capital a toujours fait le choix du nazisme, ne serait-ce qu'aujourd'hui pour le brandir comme un épouvantail au deuxième tour, pour étouffer dans l'œuf toute alternative humaniste à la logique froide, implacable et calculatrice du libéralisme dérégulé représenté par Macron, et qui se joue du sort des Hommes en chair et en os. Le grand capital n'a cédé et consenti au partage qu'au moment des trente glorieuses, car après qu'il se fut compromis avec l'occupant nazi, il y eu pression sur lui et cela déboucha sur une parenthèse enchantée qui culmina avec mai 68. Une période de bonheur rarement atteinte dans l'histoire humaine, mais le libéralisme est retombé dans ses excès : le calcul, l'appât du gain et rien d'autre. D'autant plus qu'avec la chute de la religion catholique, le plus pur matérialisme a désormais étouffé toute spiritualité en France et dans les pays occidentaux en général, et qu'une nouvelle spiritualité venue d'Islam, semble éclore dans la violence notamment mais pas seulement, sur des terres jusqu'ici chrétiennes. Mais chrétiennes juste depuis un peu plus de 1500 ans finalement, car avant en Europe il y eu les paganisme celtes, germains et gréco-latins pendant des siècles. Et là il s'agit de bien comprendre l'œuvre de Houellebecq, Soumission, comme une œuvre magistrale, qui semble dans son timing absolument impeccable, avoir tout déclenché, alors que les œuvres d'art ne sont pour rien dans la folie des hommes.
Quant à ton cas, on a bien compris que pour toi l'autoritaire et calculateur Xavier Bertrand est devenu un objet d'admiration, et sans doute un allié objectif dans tes luttes futures.


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