lundi 28 mai 2018

La bunkerisation du monde « libre »


Nous vivons dans la soumission à la Loi du Fric et des petits plaisirs et des grands tracas qu'il suscite, ceux qui se sont affranchis de ce « Cercle de la merde » comme l'appelait tragiquement Pasolini, sont les plus ou moins grands prédateurs de la société.
Des énormes prédateurs que sont les milliardaires en dizaines de milliards de dollars, aux petits chefaillons à tous les échelons qui structurent la société selon la norme voulue par le pouvoir, non plus étatique mais purement financier.
Bien plus virtuel, fluide qu'un pouvoir étatique de type fasciste, sans topos qui pourrait faire de lui une cible, et bien que dans la sphère de l'intimité il puisse occasionner des dégâts de type comportemental bien plus forts que le fascisme, comme le pensait Pasolini, le pouvoir financier n'a pas de lieu et il est nomade, il ne peut donc constituer une cible, c'est ce qui fait sa redoutable efficacité.
En même temps il met en péril l'humanité toute entière, car l'idée d'une croissance infinie comme il le postule, dans un mode fini est un oxymore conduisant à la destruction de l'environnement, en même temps qu'à la destruction de toute vie intime, reposant sur un Lieu pour prendre racine et s'épanouir.
Autrement dit le Pouvoir qui s'immisce jusqu'à ce que nous avons en chacun de nous de plus intime, nous pousse à scier la branche où nous nous trouvons, pire il conditionne des comportements d'autodestruction ou suicidaires, de plus en plus courants et banalisés au sein d'une société ultra-violente, non plus régulée par des interdits sacrés d'origine religieuse.
Pour ce qui est des sciences et des rêves qu'elles peuvent susciter, je crois que pour cela il faut être capable de faire abstraction de ce qu'est réellement l'humanité. Le mode de fonctionnement de l'humanité et l'idéal scientifique sont presque incompatibles. Effectivement remplacer l'humanité par un genre d'IA serait peut-être une solution.

Je voulais dire que l'idéal scientifique avait suscité une théorie comme le marxisme, alors que le libéralisme économique n'a rien à voir avec l'idéal scientifique, mais est sans doute plus conforme à ce que la nature humaine a de plus mauvais, sa part sombre et prédatrice. Il faut croire que les mauvaises herbes sont plus résistantes que les belles plantes, la preuve en est que le libéralisme qui génère tant de dégâts, de déchets non recyclables, comme on peut le constater tous les jours (il suffit d'ouvrir les yeux et de ne pas avoir peur d'éprouver un profond dégoût), dure depuis presque 300 ans pour ce qui est de son application dans le domaine économique. Et sa logique prédatrice et destructrice de tous les équilibres environnementaux et anthropologiques semble s'amplifier.
Le dégoût il est là, et tout le monde le ressent (tout le reste n'est que mensonge et hypocrisie, dans l'exhibition outrancière et people d'un « bonheur » de nature profondément vulgaire et pécuniaire), mais l'on s'en « exonère », en se trouvant des victimes de substitution, pour soi-même ne pas en porter le poids de la responsabilité. On projette son propre dégoût intime sur autrui, sur son voisin, sa femme ou ses propres enfants.
Ceci dit il y a effectivement ceux qui s'y adaptent en le cautionnant peu ou prou, qui se forcent à ne faire preuve d'aucune conscience, le plus souvent en se trouvant des victimes de substitution (ce n'est pas de ma faute, je ne suis pas responsable ni coupable, "c'est de la faute à mon voisin"). Et les autres, les réelles victimes...

Historiquement le libéralisme a environ 350 ans, si l'on fait remonter son origine à John Locke. 
Il y a le libéralisme politique et le libéralisme économique, il n'y est toujours question que de Liberté concernant les grands principes. C'est donc la notion de Liberté qui est aujourd'hui critiquable, quand celle-ci galvaudée jusqu'à la moelle s'est transformée dans les faits en liberté de faire n'importe quoi.
Les premiers théoriciens du libéralisme furent peut-être de bonne foi, ses épigones modernes ne peuvent être que des hypocrites et des menteurs, car ils ne peuvent nier la Réalité sordide et glauque du monde qui s'offre à leurs yeux.
Dans le libéralisme théorique l'homme est considéré comme un Robinson qui ne se construit pas dans l'intersubjectivité, mais dans le rapport de soi à soi purement « autonome », dans les faits aliéné et désocialisé lorsqu'il en est victime pour une raison ou pour un autre. Le libéralisme plus que tout autre doctrine génère des gagnants et des perdants. Le loser c'est celui qui n'a pas trouvé de lieu pour prendre racine et s'épanouir, quel que soit le lieu, même si ce lieu est purement symbolique. La désocialisation des travailleurs est organisée par des réformes qui mettent à mal leur statut, le chômage, la spirale du surendettement... Le libéralisme ne veut pas de citoyens solidaires, mais des citoyens faussement autonomes, car soumis à une propagande intense et constante, destinée à susciter du désir pour des biens de consommation dont l'obsolescence est programmée, et de la mauvaise conscience vis-à-vis de toute contestation potentielle du système à moins de se couper de tous les réseaux de communication : c'est ce qu'un documentaire diffusé sur Arte a appelé « La fabrique du consentement ». Cette fabrique aurait été théorisée et élaborée aux Etats-Unis il y a environ 100 ans, et finalement n'avait nulle besoin d'Hitler. Le libéralisme génère bien plutôt ses propres monstres au bout d'un moment : Hitler que certes le capitalisme avait soutenu, l'islamisme aujourd'hui, parfois lui aussi soutenu par le capitalisme, qui est l'aspect économique du libéralisme. 
Les racines du libéralisme sont en contradiction totale avec tous les travaux scientifiques en éthologie et en comportement humain, dont la définition est celle d'un être vivant qui comme l'animal se construit dans l'intersubjectivité ; d'autant plus qu'il est un animal social, ce qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec la faculté d'accéder à l'autonomie.
Non seulement ce n'est pas contradictoire, mais la prise en compte de la socialité de l'espèce humaine est même une condition nécessaire de son accession à l'autonomie. Sans socialité, point de salut, et sans principes à cette socialité, c'est l'anarchie et la violence que nous ne pouvons que déplorer dans le monde actuel.
La conclusion de l'application du libéralisme à tous les échelons des rapports humains, serait un monde à la Mad Max, il ne peut en être autrement. Les maisons qui se construisent, même dans la "paisible" province française, ressemblent de plus en plus à des bunkers, sans toits, avec des petites ouvertures qui ressemblent à des meurtrières, comme si chacun dans son coin, au sein de ce qu'il a de plus intime, se préparait déjà au pire et en avait conscience sans oser l'exprimer librement en raison de toutes les censures imposées par le Pouvoir. Pouvoir fluide et virtuel, non-étatique et financier, le pouvoir notamment de l'Entreprise sur les consciences, on pourrait dire son emprise sur chacun d'entre nous, privé de Lieu...
Dans la doctrine libérale est évoqué un rapport de soi à soi purement individualiste, autarcique, au sens péjoratif de ces termes (car ce rapport peut déboucher sur la désocialisation et l'aliénation), alors que l'homme animal social ne peut véritablement accéder à l'autonomie que si il prend en compte la partie intersubjective de sa nature, et ce sont bien les religions qui prenaient en compte cette dimension, certes souvent au détriment de la liberté.
D'un autre côté le libéralisme part bien de la notion de liberté, mais qu'il développe d'une telle façon que cela a pour conséquence de la nier : aujourd'hui dans l'enrichissement outrancier d'une infime minorité de la population qui exerce une forme de tyrannie par l'argent sur le reste de la population. Mais aussi au niveau intime : la nature humaine est amputée par la logique économique libérale, où les rapports humains ne sont pas souverains mais conditionnés par des logiques marchandes, jusque dans l'intimité familiale (et je suis particulièrement bien placé pour le savoir...).

Ce qui était la racine du libéralisme, à savoir la liberté, dans les développements modernes du libéralisme aboutit à sa négation. Telle est bien la plus grande critique que l'on puisse faire à cette doctrine, contradictoire dans le long terme sur le plan des conséquences (aliénation et désocialisation), avec ses principes.

13 commentaires:

  1. Bon voyage vers l'au de la, et envoyez des cartes postales ...

    Vous dites vraiement n'importe quoi, quand j'etais gamin, mes parents ne connaissaient pas les effets du tabac et fumaient dans la bagnole, aujourd hui, mes gosses me tueraient si j'osais faire cela, le monde avance, des fois dans la bonne direction, des fois dans la mauvaise.

    Aujourd hui vous avez la possibilite, grace a internet, a venir en aide a des gens qui se trouvent a des miliers de kilometres de chez vous, en meme temps, vous etes oblige de vous munir d'antivirus et autres parefeux a cause des hackers, c'est ainsi que va le monde, pour chaque progres, une calamite s'annonce,

    Quelque soit la gravite des calamites qui s'abattent sur les hommes, on a jamais le droit de baisser les bras, depuis 20 ans, chaque annee, j'entends des rescapes de la shoa raconter comment ils en sont sortis, c'est une lecon que je vous recommande.

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    1. Notre société, par l'avortement, accepte que des tiers suppriment une vie en devenir sur un être à qui on n'a rien demandé. Par contre elle n'admet pas qu'un individu, par l'euthanasie dispose librement de sa propre vie. Bien sur, elle n'interdit pas le suicide, trop hypocrite pour cela, mais elle en rend, dans la majorité des cas, la réalisation dans la solitude, la détresse et par des moyens pas toujours appropriés. Pour ma part, je suis pour l'avortement mais ce faisant, je reconnais le droit à d'autres de supprimer une vie en toute conscience. Je suis pour le droit de chacun de mettre librement fin à sa vie s'il le souhaite sans qu'il n' ait de comptes à rendre à personne et qu'il puisse le faire, s'il le souhaite, avec l'aide de toute personne compatissante qui ne pourra être inquiétée de ce fait. Bien sûr nul ne pourra être obligé, professionnellement ou sentimentalement être à apporter une telle aide.

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    2. Vous ne ressentez pas vraiment les choses, car vous êtes certainement un nanti. Comme tous les nantis vous êtes anesthésié volontairement ou non, de la douleur du monde qui agonise réellement. Souvent à l'abri de très grandes tragédies qui servent de pare feu à des menaces en germes, qui si elles n'atteignent pas l'ampleur de la Shoah et de sa cause, l'antisémitisme, n'en sont pas moins inquiétantes, et dignes d'être mentionnées plutôt qu’étouffées. Toute la douleur du monde ne se résume pas à la Shoah et à sa cause l'antisémitisme, dont tous les phénomènes tragiques du monde pourraient être vus comme des avatars qui se rattachent à Elle, comme à sa cause première. Macron a été élu en instrumentalisant ce genre de comportement grégaire, utilisé malheureusement par le Pouvoir, alors que ce sont des innocents qui en furent les victimes, d'un pouvoir archi étatique, et non pas fluide et virtuel, mais omniprésent (tel big brother), comme le nôtre.

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    3. "Vous ne ressentez pas vraiment les choses, car vous êtes certainement un nanti"

      Et puis j'ai certainement un long nez, et certainement des doigts crochus. D'ailleurs, j'ai sans doute le prénom "qui va bien". Et je dois vivre certainement dans les beaux quartiers parisiens, et être démocrate, et blablabla.... Je vous abandonne à vos logomachies.

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  2. Je dis caricature et je m'explique. La plupart des Juifs d'hier et d'aujourd'hui sont des types de bonne foi, fidèles à leurs ancêtres et qui cherchent à sauver leur peau dans un environnement souvent hostile et xénophobe, mais certains comme chez tout peuple, car cela fait partie de la nature humaine à laquelle le peule juif n'échappe pas, sont de mauvaise foi et en veulent toujours plus au détriment des petits copains, qu'ils soient juifs ou non.
    La cupidité de tout temps est la cause première du Mal sur Terre (c'est comme ça !), et le libéralisme jusque dans ses principes viciés à l'origine, n'arrange malheureusement pas les choses, et entraîne ici et maintenant l'humanité entière dans l'abîme infernal de son vice inhérent, sans aucun contre pouvoir d'origine spirituel qui pourrait y mettre un frein.
    Pour mémoire, les Juifs ne sont en rien responsables de l'idéologie du libéralisme qui à l'origine constitue historiquement une doctrine franco-britannique (Montesquieu et Mandeville pour les Français, ou bien Locke puis Smith pour les Britanniques, comme glorieux inventeurs et tous leurs épigones nombreux au fil du temps). Si certains Juifs contemporains s'y reconnaissent c'est en tant que brillants épigones et non instigateurs. Encore une fois certains sont de bonne foi et pensent que c'est la meilleure manière de sauver leur peau, et d'autres de mauvaise foi, pour avoir plus que les petits copains, c'est-à-dire le commun des mortels.
    Il n'est pas sûr que le peuple juif dans son ensemble ne pâtisse pas à terme de l'inversion généralisée des valeurs et tout ce que cela entraîne, induite par le libéralisme, et déjà inscrite dans ses prémisses franco-britanniques.

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    1. Je vois : vous ignorez tout du libéralisme et des libéraux. Le libéralisme a des origines multiples, de la Grèce antique au Dix Commandements, en passant par l'Habeas Corpus anglais ou les physiocrates français. Si de nombreux Juifs s'y reconnaissent et qu'on trouve parmi eux la plupart des intellectuels libéraux du XXème siècle (Friedman, Hayek, Rand, Nozick, Mises...), cela provient de deux raisons : 1/Ils sont systématiquement pourchassés par les ennemis du libéralisme. 2/ Leur culture extraordinaire a bien des égards leur inculque des valeurs libérales (ou du moins pas incompatibles avec le libéralisme) dès leur plus jeune âge.

      Maintenant, que reprochez-vous au libéralisme, au juste?

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    2. Les écarts astronomiques de richesse, la destruction de l'environnement car l'idée d'une croissance infinie dans un monde fini est un oxymore, la destruction des équilibres anthropologiques pour le confort d'une élite oligarchique, qui n'est pas nécessairement juive, ni même majoritairement juive, la dérive libertarienne des Etats réduits à n'être plus que les gardiens policiers et juridiques d'une infime minorité de privilégiés pour qui la notion de propriété privée veut encore dire quelque chose, et j'en passe...
      Je veux bien admettre que le libéralisme ait apporté beaucoup d'espoir dans la façon de concevoir le monde à travers la culture, et l'intense sentiment de liberté qu'elle peut procurer : voilà le cadeau qu'aurait dû apporter le libéralisme politique à l'humanité, et voilà peut-être aussi le message que le peuple juif voulait faire passer à l'humanité.
      Seulement voilà, l'espoir originel a été déçu par la triste réalité. Nous ne vivons pas sous le règne de la culture, mais sous le joug de la « loi du marché » (regardez donc le film éponyme de Stéphane Brizé qui décrit les conditions de vie du bétail humain dans les grandes surfaces), qui nous est imposée de force plus que par libre consentement.
      Je vous le redis, il n'est pas sûr que le peuple juif dans son ensemble ne pâtisse pas à terme de l'inversion généralisée des valeurs et tout ce que cela entraîne, induite par le libéralisme, et déjà inscrite dans ses prémisses franco-britanniques.
      De plus vous reprochez à vos adversaires certains clichés sur les mains crochus et le nez des Juifs, mais vous ne vous privez pas d'utiliser un autre cliché : "leur culture extraordinaire", comme si tous les Juifs étaient nécessairement cultivés et comme si la culture était leur monopole...
      Pour terminer je citerai Victor Hugo : "C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches"
      Sinon voulez-vous dire que comme ils sont systématiquement pourchassés en tant qu'alliés du libéralisme, ils préfèrent majoritairement adhérer à une doctrine toxique ?
      Etre pourchassé pour une doctrine n'est pas un argument en faveur de cette doctrine, même si beaucoup d'adversaires du libéralisme font l'amalgame entre libéralisme et judaïsme, moi je ne le fais pas.
      Les sentiments qui m'animent ne sont pas ceux de l'antisémitisme, lorsque je pourfends la doctrine libérale, c'est plus par contingence que beaucoup de Juifs s'y retrouvent que par nécessité. Beaucoup de Juifs furent aussi communistes en son temps...
      Par contre les défenseurs du libéralisme utilisent à tort et à travers l'argument de l'antisémitisme pour disqualifier leurs adversaires, ce qui n'est pas un procédé très honnête.

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    3. Grand Dieu, mais que vous êtes mignon. Il ne reste plus que le renard libre dans le poulailler libre et vous aurez remporté le bingo de l'antilibéralisme. Bon, vous n'avez pas vraiment saisis en quoi consistait l'inversion généralisée des valeurs -qui est l'apanage du progressisme-, mais ce n'est pas grave.

      Je dois vous accorder une chose, néanmoins : à partir du néant, vous parvenez à broder magnifiquement. C'est un don, je le salue.

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    4. Expliquez-moi donc en quoi le progressisme n'est pas le corollaire du libéralisme, comme si les deux étaient deux entités parfaitement autonomes, sans corrélations dans le monde d'aujourd'hui ?
      Dans votre façon de vous exprimer tout respire le mépris de classe, le dédain, et même certainement une forme de racisme liée à votre éducation de nanti. Le racisme de la haute bourgeoisie s'est aujourd'hui déplacé vers le peuple généralement blanc de souche, qualifié par esprit de cliché propre à votre classe, d'inculte, de sale, voire d'alcoolique. Tout étant mis dans le même sac de l'odieux populisme de Marine Le Pen à JL Mélenchon, qui vous fait encore bien plus peur que celle pré-citée
      Je ne pense pas du tout que vous soyez juif, ils sont généralement plus directs, plus rentre dedans. Tout chez vous respire la grande bourgeoisie de province qui cherche à se donner bonne conscience, mais dont le motif existentiel essentiel est le pur appât du gain (comme chez Macron)
      À croire que Macron a fait des émules dans son mépris affiché pour le peuple, par mimétisme...
      Qu'est-ce que vous ressentez, vous, et que partagez-vous avec vos pairs, hormis des clichés éculés sur le peuple besogneux, sale et inculte (dixit Macron) ?

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    5. Oh, des attaques ad personam fallacieuses ! Vous ignorez tout de moi, de mon engagement, de mes idées mais telle la madame Irma, vous voyez tout. A la bonne heure. Je ne répondrai pas à vos suppositions, elles sont tellement caricaturales, tellement basses qu'elles ne le méritent pas.

      Et pour le progressisme : aucun libéral ne se déclare progressiste et aucun progressiste ne se déclare libéral. Et pour cause : le progressisme est violent et vise à l'extinction du mâle blanc hétérosexuel qui a construit pour l'essentiel la société capitaliste.

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    6. Je vous laisse à vos dénominations arbitraires, et à l'absence totale d'interprétation sur les termes que vous laissez à vos interlocuteurs.
      Je suis désolé d'affirmer que le libéralisme porte dans ses germes une forme de progressisme, le nôtre, au moins économique si il n'est pas politique. L'idéologie de la croissance, de l'innovation et de la baisse des dépenses publiques est porteur d'un imaginaire progressiste. Sinon il faudrait remettre en question l'idéologie de la croissance, ce à quoi ne peut renoncer la doctrine libérale, qui ce faisant met en péril les équilibres environnementaux et anthropologiques.
      Il est évident que dans votre situation vous tenez à conservez certains acquis, vous semblez donc politiquement conservateur et économiquement progressiste. Par mimétisme avec votre Maître vous êtes donc de gauche et "en même temps" de droite.
      On pourrait dire aussi que vous mettez des nuances qui sont les bienvenues, dans un monde qui globalement ne s'en embarrasse pas, noyant tout dans les eaux glacés du calcul égoïste. Mais vos nuances qui sont les bienvenues et sont la marque d'un esprit bien né, ne sauraient occulter tout le cynisme qui se trouve tapi derrière l'idéologie libérale.
      Certes le communisme se revendique aussi du progressisme, mais il est mort, reste le "mélenchonisme", un progressisme politique qui effectivement est actuellement dans la mise à mal du mâle blanc hétérosexuel, souvent arbitrairement qualifié de raciste et d'esclavagiste sans autre forme de procès.
      C'est bien pour cela que je ne mange pas non plus de ce pain-là et que je m'en méfie, puisque cet aspect progressiste prend le pas sur la question de la répartition des richesses, et que même parfois en grossissant le trait, le féminisme s'en retrouve à devenir l'allié objectif des formes les plus virulentes d'islamisme, ce qui constitue la forme d'absurdité la plus grossière que peut susciter le progressisme d'extrême-gauche.

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  3. L'inversion généralisée des valeurs est en germe dans le rouleau compresseur que constitue le libéralisme pour le peuple, lui faisant renoncer à ses valeurs ancestrales et à son "topos" archaïque et religieux, d'origine pagano-catholique pour la plupart des Français.
    Au nom de quoi et pour gagner quoi ?
    Le fameux néant dont vous parlez, fruit du cynisme des épigones du libéralisme plus encore que de ses instigateurs qui furent peut-être de bonne foi et songèrent qui sait à le libérer de son joug. Mais pour le plonger comme on le voit aujourd'hui, dans un joug bien plus oppressant encore, car il s'attaque à l'intimité de la personne (vous ne pouvez nier l'aspect dévastateur de la propagande publicitaire sur les consciences).
    Mais vous ne pouvez y être sensible car vos ancêtres se sont construits dans le plus pur cynisme et dans l'exploitation de l'homme par l'homme : ce qu'on appelle aujourd'hui avec une forme de vénération et d'admiration la haute bourgeoisie pour la distinguer de la mesquinerie de la petite bourgeoisie.

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  4. Enfin, est-on en libéralisme lorsqu'on goinfre de subventions les assistés-caviar du CAC40, N°1 d'Europe du gavage, pour compenser leur nullité crasse de plus en plus évidente ? Et si on essayait le libéralisme, qu'on rigole ?

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