Et dans le sillage de la macronie
: la loi Blanquer. Si même des bambins et des profs sont capables de comprendre
qu'il faut fermer sa gueule et marcher à l'ombre en Macronie, comment se
fait-il qu'une mamie de 73 ans, sévèrement malmenée par les forces de l'ordre, en
soit incapable ? Encore une baby-boomeuse qui s'est crue en Mai 68 ! Mais il
aurait fallu lui dire que l'époque avait changé et que c'était les ex-Mao qui
se retrouvaient aujourd'hui comme les têtes pensantes du discours idéologique
macronien : Goupil, Cohn-Bendit, Glucksmann père et fils (l'esprit du père du
moins !), Bruckner etc.
Avec obligation du devoir de
réserve dans l'enseignement comme... dans la police, la gendarmerie ou l'armée
(la grande muette) ! Autrement dit toute critique de Macron par un enseignant
pourra donner lieu à des sanctions disciplinaires grâce à la loi Blanquer. Avec
une ambiance pourrie de délation et de dénonciation qui s'installe peu à peu
dans les établissements scolaires de France, où la parole n'est plus libre
depuis bien longtemps contrairement à ce que l'on croit, on pourra être
poursuivi disciplinairement voire même judiciairement pour crime de
lèse-macronie : tout est étudié pour que Macron et ses nervis puissent
continuer à détricoter le tissu social français, en toute quiétude !
N'oublions pas qu'il y eut
beaucoup plus de Français collabos que résistants quand le Reich allemand
exerçait sa pression sur la population ; aujourd'hui l'équipe de management
ultra-libérale qui fait office de gouvernement et de parti de pouvoir (LREM)
exerce sa pression, croyez-vous vraiment que l'état d'esprit de la majorité des
Français ait changé comme par miracle depuis 1940 ?
Les gens se taisent parce qu'ils
ont peur, et je crois que l'armée pourrait tirer sur la foule à balles réelles,
cela ne provoquerait pas un si grand scandale : la majorité de nos
éditorialistes et intellectuels patentés trouveraient à dire qu'« ils »
l'avaient bien cherché et qu'« ils » avaient mis en péril les institutions de la Républiques ; bref que
c'était les « autres » les nazis, eux les sans-dents, et pas « nous » les
vertueux républicains antifascistes qui nous battons pour le progressisme et
éviter la résurgence de la bête immonde (j'essaie de me mettre dans la tête de
nos élites sécessionnistes, mais j'ai du mal !).
Macron n'est que le sous-produit
idéologique d'un mouvement qui au départ se voulait maoïste et altruiste et a
muté en néolibéralisme égoïste : tragique mutation pour le peuple qui réagit
par une jaunisse...
Et après avoir manifesté pour
obtenir des droits (la génération de Mai 68 globalement qui fait encore la
pluie et le beau temps en France), en priver ses enfants et son peuple par
appât du gain (néolibéralisme mondialisé), ça ne pue pas l'hypocrisie peut-être
?
Souvenez-vous des slogans de 68,
ne peut-on pas dire que ces 50 années furent le théâtre d'une grande trahison ?
D'ailleurs on ne prive plus les gens de droits, des droits formels ils en ont
en veux-tu en voilà, on les prive de subsistance, on les prive de pain comme en
1789 ; et cette fois au nom de l'idéologie progressiste : ce qui est le comble
de l'hypocrisie !
Conclusion aujourd'hui en macronie : le
progressisme est globalement la nouvelle forme dominante acceptée de fascisme,
où tous les violents peuvent assouvir leurs pulsions de destruction et de
négation de l'Autre dans son altérité, en toute impunité !
Moi : « Une génération en fut
totalement imprégnée, et la minorité agissante a globalement trahi ses idéaux
de départ, du moins ceux qui occupent en France encore et toujours le devant de la scène :
Goupil, Cohn-Bendit, Glucksmann (père et fils), Bruckner, et même BHL qui se prétendait
maoïste, et quelques autres. Ceci dit j'ai bien conscience qu'il s'agit de la récupération néolibérale d'un mouvement politique qui se voulait sincèrement altruiste à l'origine, par
le grand Capital hélas ! »
On me répond (et je veux bien
entendre la critique car elle fait avancer) : « Quels raccourcis pour analyser
50 ans d'histoire ! Sur votre postulat de départ sachez que le mouvement de mai
68 était le fait d'une minorité (agissante) et pas d'une génération conne vous
le supposez. Donc accuser cette génération de tous les maux actuels n'a pas de sens...
»