Le libéralisme c'est le
libéralisme, ce que décrivent beaucoup d'observateurs du libéralisme en France
pour le déplorer ce sont les modalités du libéralisme à la française (« un
mélange de népotisme, d’oligopole, de connivence et de copinage. Vous rajoutez
la toute puissance de l’ENA et vous avez une belle description de situation
économique et politique de la
France mais assurément pas du libéralisme »), une des deux
sources historiques du libéralisme, avec celle qui nous vient du modèle
anglo-saxon qui a des racines protestantes, sécularisées avec la théorisation
de la doctrine libérale notamment par Adam Smith, qui aura d'importantes
répercussions économiques et beaucoup d'admirateurs qui peaufineront la théorie
jusqu'à devenir ce qu'elle est aujourd'hui : un genre de totalitarisme
économique mondialisé sans alternative (« There is no alternative », Thatcher), la sainte trinité qui repose sur la baisse des dépenses publiques, la
croissance et l'innovation et qui fait l'objet d'un martèlement médiatique
propagandiste de tous les instants jusqu'à abolir chez le citoyen lambda tout
jugement critique, amen ! Le modèle anglo-saxon a finalement supplanté selon
moi le modèle français jusqu'en France elle-même, et dont Macron jusqu'à son
style de communiquant (en rupture totale avec un de Gaulle) constitue l'exemple
emblématique, plus américain que français dans sa tête, Sarko avait montré la
voie... L'élément résistant de la
France c'est la
Bretagne disait Michelet, il faudrait peut-être désormais
dire "c'était" : résistance au libéralisme dont les poules
effectivement à défaut des Hommes - les Bretons qui ne sont plus ce qu'ils
étaient, déjà Michelet décrivait la dégénérescence de ce peuple, surtout les
hommes souvent marins : ce qui donna aux femmes la main mise sur la société -
ont fait preuve...
Pour ce qui est de la véritable
critique que l'on peut faire du libéralisme (que sa source soit française ou
britannique : les deux se sont longtemps nourries l'une de l'autre jusqu'à ce
que le modèle anglo-saxon l'emporte, surtout depuis les années 80...) : elle
nous vient de Marx ; mais c'est bien parce qu'on a voulu faire de Marx, et de
Lénine et Staline à sa suite, un prophète dont la parole est infaillible, qui
explique en grande partie les crimes du communisme. Si l'on voulait que l'analyse
marxiste du modèle dominant néolibéral s'avère féconde, il faudrait elle-même
la soumettre constamment à la critique, afin qu'elle ne sombre pas dans un
dogmatisme criminel encore plus nocif que le néodarwinisme (ou « guerre de tous
contre tous ») délétère issu du néolibéralisme.
Moi : « 67 millions
d'individualistes agissant pour leur pomme comme des renards dans un poulailler
ou autrement dit la désagrégation inévitable de la société française : non les
Français n'ont peut-être plus le choix face à ce qui va s'imposer à eux comme
un destin ! Et n'oublions pas que l’emblème national est le coq pas le renard
ni le loup, ni l'ours... Le court intermède de l'aigle a été abandonné après la
défaite napoléonienne : mais ça ne sert visiblement pas de leçon aux ambitieux
individualistes comme Macron et tous les requins dans son sillage... »
Le renard dans le poulailler c'est le néolibéralisme dont
Macron est la pleine et entière incarnation 40 ans après Thatcher. Les poules
ce sont les gilets jaunes ; viendront-elles à bout du renard présidentiel, mais
un peu juvénile comme l'animal criblé de coups de becs du fait divers
morbihannais ? Gauche et droite font la même politique libérale depuis 40 ans,
la seule nuance est sur le plan sociétal : la droite reste rigide et coincée,
droite dans ses bottes, la gauche expérimente et autorise à peu près tout (sauf
le cannabis !) du moment que ça ne lui coûte rien financièrement ; hors de
question de redistribuer, revenant même sur l'héritage spirituel du CNR qui
avait au moins compris que le meilleur moyen de prévenir les conflits et les
guerres meurtrières était la redistribution des richesses créées ; et pas par
ce sophisme que l'on appelle « ruissellement » et qui dépendrait de la bonne
volonté des riches, mais par une politique sociale volontariste.
Quant à Macron c'est un Machiavel, un rusé renard et avant
tout un communiquant habile et manipulateur qui sait exploiter les divisions et
les fractures de la société française, non pour les résorber mais les exacerber
puisque son pouvoir en dépend : c'est tout le contraire d'un de Gaulle
rassembleur de son peuple, le dernier Homme d'État en France digne de ce nom
par delà le clivage gauche/droite, alors que Macron est en deçà. En bon joueur
d'échec ce dernier anticipe le coup d'après et réfléchit déjà aux moyens de
tirer à son profit le mouvement des GJ, en faisant passer les violences
policières par pertes et profits.
Demander à Macron ou à Castaner de faire preuve de
compassion pour les victimes éborgnées et amputées : quelle utopie !
On me rétorque : « C'est une bonne illustration
pour enfants de maternelle. Le Renard, bien plus intelligent que la poule, peut
effectivement être battu par des centaines de poules stupides, une fois regroupées
en attendant d'aller pondre.
Le Français a le choix. »
Le Français a le choix. »
Personnellement, je ne vois rien de libéral dans la politique de Macron. Quand on maintient les dépenses publiques à 57% du PIB, qu'on a 46% de prélèvements obligatoires, pléthore de taxes et impôts et une bureaucratie de fonctionnaires payés très grassement pour produire des normes qui asphyxient le quotidien des 'entrepreneurs, qu'on dilapide l'argent public dans l'assistanat de toute la misère du monde, dans les dons aux associations qui financement notre contre société et le communautarisme, et qu'on pratique le capitalisme de connivence qui vise à ne récompenser que ses courtisans (abrogation de taxes pour les media par exemple), on est plus proches de l'etatisme technocratique, teinté de socialisme bureaucratique. Et cela fait 40 ans que cela dure.
RépondreSupprimerQue Macron commence par supprimer bon nombre de taxes et d'impôts (et pas que l'isf), à libérer les PME de toute leur paperasserie administrative et à réduire drastiquement les allocations, à commencer par celles liées à l'immigration, et là je me dirai qu'on prendrai un chemin libéral. On en est loin.
Le libéralisme c'est le libéralisme, c'est un catéchisme libéral que d'affirmer que la France est sous tutelle socialiste, ce pays n'a jamais été socialiste dans son histoire (la seule tentative ayant été la Commune de Paris), il a toujours été libéral, avec des contraintes plus ou moins grandes pour l’entrepreneuriat privé. Un pays qui mise tout sur la libre entreprise c'est un pays où les femmes sont en compétition avec les hommes sur le marché du travail et qui ne se reproduit plus, donc qui doit faire venir de la main d'oeuvre étrangère. Quand le libéralisme aura entièrement plumé le pays et aura remplacé la population autochtone par une population d'origine musulmane, alors nous n'auront plus que nos yeux pour pleurer. Fonctionnaires « très grassement payés » ! C'est une blague ! Quand les enseignants gagnent à peine davantage que le SMIC et deux fois moins qu'en Allemagne, c'est dire tout le mépris avec lequel on considère la jeunesse dans ce pays... . La faillite de la transmission et de notre héritage historique est déjà un facteur de notre déclin comme l'a assez bien démontré Zemmour.
SupprimerSur d'autres points je vous rejoins. Le libéralisme s'exprime en France dans le sociétal, en vue de déconstruire les peuples et les nations, les rendre malléables, sans histoire, dans identité, sans filiation et interchangeables. Le corollaire, c'est la violence et l'insécurité avec des quartiers riches qui se construisent, les frontières et les protections que Macron et sa clique refusent au citoyen vulnérable et pauvre.
SupprimerEn revanche, en économie, c'est l’étatisme socialiste : pour financer la masse d'immigrés sans le sou, il faut taxer toujours plus les classes moyennes qui n'en finissent pas de s'appauvrir. La crise des GJ a montré que la coupe est pleine.
Bref pas assez de libéralisme pour vous, mais le libéralisme c'est le néodarwinisme et la guerre de tous contre tous, la compétition hommes/femmes qui existe certes dans la nature mais que l'on exacerbe idéologiquement : le néodarwinisme pourrait signer l'extinction du peuple de France, par cupidité et égoïsme individuel, là où les musulmans pourraient plus favorablement se reproduire dans le cadre de leur religion sur le sol français avec certes des allocations (mais c'est au fond un détail), et puis c'est tout ! L'Histoire dans sa triste ironie retiendra sans doute que la religion musulmane aura vaincu une idéologie fondée pourtant à l'origine comme une machine de guerre conçue pour détruire les religions afin de lutter contre les guerres de religions ; mais qui n'avait pas prévu qu'une religion hors sol lui survivrait et remporterait la mise.
SupprimerLes deux pays fondateurs du libéralisme sont la France et la Grande-Bretagne. Par conséquent dire que la France n'est pas un pays libéral mais socialiste même économiquement me semble une absurdité, la France n'a jamais été ni socialiste ni a fortiori communiste ! Elle a juste flirté avec le fascisme sous Pétain, sinon elle a toujours été libérale même sous le régime du front populaire. La droite est libérale et conservatrice sociétalement (c'est-à-dire sur le plan des mœurs) et la gauche moderne est libérale-libertaire et progressiste. Le progressisme est une des composantes du libéralisme. de gauche plus que celui de droite davantage arc-bouté sur des valeurs patriarcales et conservatrices. C'est pour cela que la gauche est un meilleur vecteur du néolibéralisme que la droite, car il s’accommode mieux de valeurs progressistes que conservatrices : qui favorisent la consommation aveugle, le déracinement etc. ; ce qui fait souvent de l'extrême-gauche et de la pagaille sociétale l'idiote utile du libéralisme. Pour ce qui est de la famille, le fondement de la société, on s'aperçoit que le rôle de la religion était de la protéger et que globalement le néolibéralisme, puisque selon ce dernier il n'y a pas de société donc pas de famille et uniquement des individus qu'aucune valeur commune ne relie, la détruit.
Je suis moins inquiet du remplacement d'une population par une autre que par le remplacement d'une civilisation par une autre. Peut-on imaginer qu'on ne puisse éviter le premier sans avoir le deuxième? Je crois que oui. Encore ne faut-il pas rester le deux pieds dans le même sabot. par exemple exigence élevée, voir contrainte au niveau de l'ed nat!
RépondreSupprimerEffectivement avec une telle idéologie libérale enracinée qui fonde un certain type de civilisation, la nôtre, on peut très bien imaginer la faire perdurer à un changement radical de population, mais il faudrait que les musulmans renoncent aussi à la leur de civilisation, pour épouser des valeurs libérales qui soi-disant scientifiquement sont celles étant les plus conformes à la nature humaine et son fondement cupide, individualiste et égoïste. Ou alors on peut aussi imaginer une cohabitation de la religion musulmane et de l'économie libérale.
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