samedi 31 août 2019

D'Adam Smith à Rambo


Le dessin semble indiquer que malgré les changements de régimes politiques nous sommes dans l'éternel retour du même : la violence faite au peuple.

Nous sommes dans un paradigme technoscientifique au sein d’une société ouverte libérale-libertaire et non plus artistico-religieux sous un régime absolutiste, qui générait pour le peuple et surtout pour les philosophes des Lumières et scientifiques assoiffés de savoir et de conquêtes, de l’arbitraire insupportable pour leurs idées novatrices et leur volonté de puissance issue de leur haute estime d’eux-mêmes...

Je ne suis pas très sûr que le peuple y ait gagné au changement, et même suis plutôt persuadé du contraire ! Le mouvement des gilets jaunes notamment de nos jours exprime très bien cette impression. Non pas que j'ai la nostalgie du régime absolutiste car je ne l'ai pas du tout connu. Mêmes causes, et espérons-le mêmes conséquences que sous l'Ancien Régime, le peuple porte le poids de l'avidité de ses élites au service non plus de l'absolutisme, mais de l'oligarchie.

Macron c'est la droite extrême sur les questions sociales (aucune redistribution, aucun partage mais juste de l'échange entre fortunés), et le centre voire même plutôt la gauche marxisante pour les questions sociétales. Cette gauche morale que l'on sert en pâture aux électeurs, comme une belle vitrine de pureté éthique pour qu'ils votent bien.

Stallone était le gendre idéal dans les années 80 (et pas encore Macron qui n'avait que trois ans !) car Rocky avait tout compris, il devient riche à force de travail et d'efforts si bien qu'il est accepté par la ploutocratie ; et il est antiraciste et politiquement correct, il a des amis noirs. Rambo c'est la politique extérieure : il est un peu plus douteux surtout avec les "niakoués" et les "bicots" qu’il extermine sans états d’âme ; il était le poète et le précurseur de nos dirigeants occidentaux, surtout outre-Atlantique.   


« L'Homme ne partage ni ne donne, il échange. » Je veux bien souscrire à ce postulat énoncé différemment par Adam Smith et il en fait même le propre de l'Homme (le « doux commerce »), mais pas aux conséquences du libéralisme sur les rapports humains que je prétends nocives.

En renonçant à l'Éducation depuis au moins 40 ans et en la sacrifiant (c'est-à-dire les enfants et la jeunesse) à des intérêts économiques, le régime libéral-libertaire de Macon dit bien de quoi il est le nom : la pulsion de domination et le mépris des faibles dans un mouvement qui va crescendo depuis au moins 1983.

Alors que le « doux commerce » était censé adoucir les mœurs selon les fondateurs historiques du libéralisme et que cela a donné Rambo, le versant égalitaire du libéralisme, l'aspect sociétalement libertaire du libéralisme, est un droit que l'on donne à un peuple qui peine à joindre les deux bouts, comme la fameuse brioche de Marie-Antoinette.

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