La société s'américanise, donc se
protestantise et se puritanise. Certains devraient être contents, surtout ceux
que j'ai toujours connu faire l'apologie des États-Unis.
À la Renaissance, la pédophilie
était évidemment condamnée formellement mais dans les faits je crois que
c'était toléré. Notre époque produit beaucoup plus de "richesses" que
la Renaissance, pourtant elle est très peu créatrice, ou alors c'est du bidon.
Il y a beaucoup plus de paillettes et de divertissement dans ce qu'on appelle la "création artistique" aujourd'hui que de création d'auteurs à proprement parler. Il s'agit davantage d'une industrie, comme celle de Disney, qui au passage prône le politiquement correct, le multiculturalisme et l'antiracisme, voire l'homosexualité (mais comme le fond et la forme sont complètement superficiels et consensuels, ça tombe totalement à l'eau). Sauf dans les cas d'auteurs véritables dans le cinéma qui tendent à disparaître, comme Pasolini ou Polanski et quelques autres dont Woody Allen, de vrais auteurs tous trois sulfureux sur le plan sexuel.
Star Wars ce n'est plus de l'art, ce n'est plus du cinéma d'auteur, c'est une industrie depuis la dernière trilogie chapeautée par Disney qui n'a ni queue ni tête, les deux premières étaient intéressantes car le fruit de l'imagination d'un rêveur, George Lucas
Il y a beaucoup plus de paillettes et de divertissement dans ce qu'on appelle la "création artistique" aujourd'hui que de création d'auteurs à proprement parler. Il s'agit davantage d'une industrie, comme celle de Disney, qui au passage prône le politiquement correct, le multiculturalisme et l'antiracisme, voire l'homosexualité (mais comme le fond et la forme sont complètement superficiels et consensuels, ça tombe totalement à l'eau). Sauf dans les cas d'auteurs véritables dans le cinéma qui tendent à disparaître, comme Pasolini ou Polanski et quelques autres dont Woody Allen, de vrais auteurs tous trois sulfureux sur le plan sexuel.
Star Wars ce n'est plus de l'art, ce n'est plus du cinéma d'auteur, c'est une industrie depuis la dernière trilogie chapeautée par Disney qui n'a ni queue ni tête, les deux premières étaient intéressantes car le fruit de l'imagination d'un rêveur, George Lucas
C'est en réaction à une forme de
corruption de l'église catholique qui tolérait notamment la pédophilie et bien
d'autres choses, en échange d'argent sans doute dans le cadre du commerce des
indulgences, que le protestantisme a réagi dans un mouvement de puritanisme.
Mais l'église catholique ne protégeait-elle tout simplement pas la création
artistique comme moyen de rédemption, ce que le protestantisme n'a jamais
compris ?
Le monde s'est enlaidi depuis
beaucoup plus longtemps qu'on ne le croit, et cet enlaidissement découle de la
crise du catholicisme en Occident et de la Réforme. Mais cela ne vaut que pour ceux qui placent
l'art au-dessus de la morale pour soigner le monde de ses maux. Dans une
société qui tolérait la pédophilie comme celle des Grecs anciens par exemple,
elle n'entraînait aucun dégât psychique mais aidait au contraire les jeunes à s'élever à
hauteur de leurs tuteurs.
Les protestants quant à eux subordonnent l'art à la morale et n'ont que faire de la grâce, pour lutter contre la corruption. Mais de nouvelles formes de corruption et de violence apparaissent quand on fait de l'argent le seul moyen de trouver son salut.
Les dégâts psychiques ne sont le fruit que de la puritanisation de la société, que je déplore, mais ils sont réels dans le cadre de notre société hyper-protégée et formatée. Donc Polanski, Woody Allen ou Matzneff sont condamnable car leurs actes ont suscité l'incompréhension et la sidération de leurs victimes. Il ne s'agit pas d'une simple chasse aux sorcières, car il y a eu de jeunes gens dont l'innocence a été bafouée dans le cadre d'une société puritaine et hygiéniste qui n'a plus la compréhension de la rédemption par l'œuvre d'art.
Les dégâts psychiques ne sont le fruit que de la puritanisation de la société, que je déplore, mais ils sont réels dans le cadre de notre société hyper-protégée et formatée. Donc Polanski, Woody Allen ou Matzneff sont condamnable car leurs actes ont suscité l'incompréhension et la sidération de leurs victimes. Il ne s'agit pas d'une simple chasse aux sorcières, car il y a eu de jeunes gens dont l'innocence a été bafouée dans le cadre d'une société puritaine et hygiéniste qui n'a plus la compréhension de la rédemption par l'œuvre d'art.
L'humanité aurait pu s'enrichir
par d'autres voies et faire un usage plus raisonné des progrès scientifiques et
techniques. Ce n'est pas le progrès en soi que je déplore c'est l'idéologie
néolibérale d'inspiration largement anglo-saxonne qui le sous-tend ; c'est
l'individualisme, le darwinisme social dans les rapports humains, le formatage
et la puritanisation de la société. Pourquoi être désormais si pressé de
"progresser" et d'innover constamment dans le cadre de la destruction
créatrice (Schumpeter), en réalité en détruisant tout l'héritage du passé
jusque dans l'éducation des enfants, alors que nous pourrions prendre notre
temps pour réfléchir aux conséquences de nos actes ? Notre société ressemble à
une folle fuite en avant, sans aucune cohérence, absurde, comme la dernière
trilogie de Star Wars.
L'espèce humaine constitue une
erreur de la nature, c'est un néotène qui à la différence des autres animaux
naît totalement inachevé et garde des caractères larvaires tout au long de sa
vie, c'est un ratage biologique. Mais il compense par son habileté technique.
Appliquer le darwinisme aux rapports sociaux comme le font les néolibéraux, qui par dogme sont souvent climatosceptiques, est un énorme et très dangereux contresens pour l'équilibre de la planète, puisque l'Homme n'est pas un animal comme les autres et qu'il a besoin d'un chez-soi pour se développer, voire dans le meilleur des cas s'épanouir, surtout dans ses premières années qui conditionneront tout son avenir. La préservation de la planète mais aussi celle de la transmission entre générations d'un patrimoine, et donc la survie de l'espèce humaine est en tout cas incompatible avec le néolibéralisme, c'est-à-dire le darwinisme social et la destruction "créatrice".
Appliquer le darwinisme aux rapports sociaux comme le font les néolibéraux, qui par dogme sont souvent climatosceptiques, est un énorme et très dangereux contresens pour l'équilibre de la planète, puisque l'Homme n'est pas un animal comme les autres et qu'il a besoin d'un chez-soi pour se développer, voire dans le meilleur des cas s'épanouir, surtout dans ses premières années qui conditionneront tout son avenir. La préservation de la planète mais aussi celle de la transmission entre générations d'un patrimoine, et donc la survie de l'espèce humaine est en tout cas incompatible avec le néolibéralisme, c'est-à-dire le darwinisme social et la destruction "créatrice".
Le progrès technique n'a jamais
sauvé personne, il peut aider à trouver le salut en améliorant les conditions
de vie de chacun, mais il ne saurait constituer à lui seul un moyen de
rédemption, c'est là que ses idolâtres comme les transhumanistes se trompent
lourdement. L'argent de la même façon peut aider à améliorer le cadre de vie, mais ne saurait constituer à lui tout seul un moyen de salut, c'est là que ses idolâtres comme les protestants font fausse route. La rédemption est une affaire purement personnelle, et les
catholiques qui pensaient la trouver dans la grâce notamment au moyen de
l'art, étaient certainement plus proches de la vérité.
Il serait donc souhaitable
d'aller bien plus loin que payer des taxes pour sauver le climat, cela ne
suffira pas. Il faudrait rompre avec notre modèle économique libéral qui se fonde
sur une conception erronée de l'Homme, consistant à le considérer comme un
animal identique aux autres et devant constamment s'adapter à son milieu pour
survivre dans le cadre du struggle for life. Il serait aussi
souhaitable que l'Homme arrive à trouver son salut de façon personnelle, pour
arriver à sauver quoique ce soit d'autre, dont la planète !