Ah les cons ! Je les baise deux fois doit se dire Macron en rigolant bien ! |
L'incroyable cynisme présidentiel ou la pensée
complexe de Macron ! Il réprime aveuglément et "en même temps" il
fait un clin d'œil complice à ceux qui militent contre la répression policière
! Il n'assume rien, il est trop cool ce mec... ou totalement irresponsable ?
On peut très bien avoir pour désir d'être considéré
comme un type bien par son entourage, alors que dans la réalité on se comporte
toujours comme une véritable ordure digne du plus profond mépris : c'est l'un
des paradoxes qui a pour nom perversion narcissique.
C'est une question d'image, Macron se refuse à
endosser le rôle de scélérat pour le peuple, que par ses actes (mutilations,
réforme des retraites, politique globalement antisociale...) il est réellement
devenu. Alors il s'évertue à montrer une autre image, celle de celui qu'il est
à ses propres yeux de narcisse : un type bien !
C'est une pure illusion et de l'enfumage mais
Macron est paradoxalement sincère, puisqu'il souffre d'une pathologie qui
l'empêche de voir le décalage abyssal entre ses actes ignominieux et l'image
très positive qu'il a de lui-même.
Le président est dans la grande tradition des
monarques qui depuis Néron, réfutent toute critique et ne tolèrent que la
flatterie, sont mégalomanes imbus d'eux-mêmes donc tyranniques et très
dangereux. Il semblerait en France que la grande majorité des élites
politico-médiatiques et du show-biz, ait malheureusement décidé de rentrer dans
son jeu pervers.
Pour que le "système" néo-libéral
fonctionne, il faut que les riches s'enrichissent toujours plus, pour
disent-ils, pouvoir investir, innover, recruter ; sacrifier le service public à
la baisse des dépenses publiques ; détruire ce qui existe pour créer du neuf
dont l'obsolescence est programmée ; remplacer la valeur d'usage par la valeur
d'échange ; que tout soit marchandisé et où toute marchandise puisse faire
l'objet de spéculation ; faire la charité aux pauvres abandonnés par la
solidarité nationale...
La richesse créée n'est pas un gâteau que l'on
partage pour que l'ensemble du système fonctionne nous disent les libéraux, et
c'est le point fondamental. Le fondement du néocapitaliste postmoderne occidental est l'absence de partage et de solidarité, on le voit avec l'explosion de la fortune des grands milliardaires. Il faut que l'ensemble de la richesse créée revienne très majoritairement aux "premiers de
cordée" qui sont décisionnaires en matière électorale par des tours de
passe-passe, comme si nous étions en réalité soumis à un suffrage censitaire,
afin qu'ils veuillent bien créer quelques emplois afin de crédibiliser un tel système
profondément inégalitaire. Les candidats antisystèmes en France sont pour
l'instant rejetés à la marge, stigmatisés et pestiférés.
Toutes les autres catégories de la population
devront vivre de maigres subsides, se débrouiller, faire du bénévolat comme
dans le service public en France où certaines heures supplémentaires ne sont
plus payées depuis longtemps, mais faites afin de plaire à la hiérarchie. La
plupart des emplois créés (qui crédibilisent le système) seront des
emplois précaires qui feront des travailleurs pauvres. Quant aux pauvres sans
emploi, ils ne devront plus compter que sur la charité et la
"philanthropie" des très riches, puisque le projet néo-libéral serait
de supprimer leurs aides en dénonçant l'assistanat et en développant le travail
précaire mal payé ne permettant même pas d'accéder au logement (développement
d'une nouvelle catégorie de travailleurs pauvres, vivant dans leurs voitures ou
sur des terrains de camping comme aux États-Unis, particulièrement les
travailleurs du service public dans la Silicon-Valley).
Le néocapitalisme postmoderne dont Macron est le
garant n'a plus à offrir une vitrine de décence commune pour séduire ceux qui vivraient dans un autre système, puisqu'il n'y a plus qu'un seul système
mondialiste : le néocapitalisme postmoderne qui a finalement vaincu le
communisme. Ce néolibéralisme vit avec la pseudo menace d'un national-populisme
qui de toute façon pourrait constituer la dernière carte du capitalisme comme en 1933, bien
décidé à aller jusqu'au bout de sa logique inégalitaire, comme aux États-Unis
et en Angleterre.
Rappelons simplement une chose : la mise en
concurrence des fiscalités, des marchés du travail, des systèmes de protection
sociales, la privation de moyens de l'Etat qui empêche l'entretien de services
publics et des infrastructures tout cela à un revers : la dérégulation sociale.
Jusqu'alors la France résistait mais au prix d'un chômage de masse.
Aujourd'hui E. Macron (relayé par les L.R) et suite
aux lois "travail" Macron/El Khomri a décidé d'achever la
dérégulation sociale amorcée sous le quinquennat Hollande pour s'harmoniser
avec le dogme néolibéral globalisé prévalant en Europe. Donc les chiffres du
chômage baissent et vont peut-être continuer à baisser avec diverses méthodes
dont la suppression des cotisations sociales (d’où la nécessité, entre autres,
d'une réforme des retraites), divers "cadeaux" aux entreprises.
Parallèlement la précarité et la pauvreté vont continuer leur progression à
l'instar des pays où se dogme économique prévaut.
Quelles en seront les conséquences politiques ? Il
suffit de regarder l'évolution des parcours politiques de l'Angleterre, des
U.S, de l'Italie, de l'Espagne, de la Belgique, du Danemark dans une moindre
mesure pour en avoir une certaine idée. Instabilité constante, forte poussée
des mouvements populaires exprimant le rejet de ses régressions sociales. D'où
la nécessité d'un exécutif fort voire autoritaire appuyé par le consentement
d'un parlement "godillot". Ainsi le "plein-emploi"
prévaudra. Avec un bénéfice de taille pour le pouvoir : un citoyen courant
d'emplois à durée déterminée en "petits boulots" se doit d'être
flexible (« agile » en langage managérial) et compréhensif. Son seuil
d'acceptabilité est par conséquent très élevé. Il ne se syndique pas, ne fait
pas grève, et du fait de son épuisement préfère le divertissement à la
réflexion.
Et ce jusqu'au moment où il bascule dans « l'autoentreprenariat
», étape ultime du cheminement sociétal proposé. Il peut enfin se débarrasser
des entraves « rétrogrades » et « handicapantes » du
salariat. Il s'est, enfin, libéré des pesanteurs et s'assume « responsable de son
destin ». Seul responsable. Il est enfin seul, tel un Robinson, il n’est
plus ce rien péjoratif stigmatisé par Macron. C’est le Graal au sein de la start-up
nation tant
vantée par notre président, où plus rien ne fait société.
Le modèle de la réussite sous ce régime, c’est
celui qui vous place dans cette position de solitude ou de Robinson, qui n’est
pas l’autonomie supposant l'existence d'une société, et qui est conforme à la
politique antisociale du gouvernement. D’ailleurs on le voit bien, Macron
n’aime pas les gens, les corporations, le peuple d'origine, ce qui sent l’effort, la
sueur et la solidarité… Il n’apprécie que la flatterie des courtisans bien
propres sur eux et triés sur le volet, qui détestent eux aussi toute forme de
solidarité avec le peuple. Ce sont dirait Mandeville the worst of them, c'est-à-dire ceux qui en
régime néolibéral sont amenés à devenir décisionnaires.
Et cela quelle que soit leur origine, et même de préférence allogène : c'est l'aspect progressiste du macronisme ! En réalité rien ne vaut mieux que de diviser pour mieux régner et que de monter les communautés les unes contre les autres.
« Un monde scindé en deux entités où il y a les
méchants dominants – les Blancs et les Juifs – et les gentils dominés – tous
les autres. » Céline Pina.
Il me semble que pour les Juifs jusqu'aux années
2000, les « méchants » étaient encore les blancs, et le mal la possible
résurgence de la bête immonde d'origine blanche et fasciste.
Alors qu'au début dans la mouvance cosmopolite et
multiculturaliste de BHL et de nouveaux philosophes, on avait prévu d'en faire
des « potes » contre les Blancs, on dirait bien qu'il y a eu un changement de
priorités, dû à la vague antisémite et d'attentats non prévue de la part de
musulmans radicalisés. Au point aujourd'hui de réhabiliter les Le Pen, et de
faire l'amalgame entre islamistes et l'ensemble de la communauté musulmane, qui
nous dit-on serait conditionnée dès son plus jeune âge à un antisémitisme
traditionnel et ancestral.
Il fallait y penser avant !
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