lundi 9 novembre 2015

Quel choix démocratique reste-t-il ?

Gauche et droite se sont rejointes sur l'autel du libéralisme. La droite soutient l'immigration pour des motifs économiques ; elle veut faire pression à la baisse sur les salaires, pour elle les hommes sont interchangeables, et préfère les gueux corvéables à merci, que les classes moyennes dont elle planifie soigneusement le déclassement à plus ou moins brève échéance, son projet de société une classe de super riches, représentés par la gentry, et des gueux ; sur le modèle anglo-saxon. Elle se soucie comme d'une guigne du problème de l'identité, dont Sarkozy avait fait pourtant son cheval de bataille, mais ce n'était qu'un cheval de Troie pour être élu. La gauche a à peu près le même projet économique libéral, et en plus elle compte sur l'immigration pour la soutenir électoralement. Le plus mal loti est effectivement le peuple "souchien", en mal d'identité, qui vote désormais massivement pour le FN. Mais quel choix démocratique laisse-t-on au vieux peuple de la "grande nation" (la "grande nation", c'est ainsi qu'on appelait la France lorsqu'elle servait encore de modèle aux autres nations, au XVIIème siècle notamment), sinon de s'appauvrir et de perdre ses repères (puisqu'on ne veut même plus qu'elle serve de modèle pour une immigration de masse d'origine musulmane) et d'accepter ce destin sans broncher ? Mais sur ce blog on nous répète sans arrêt que le choix du FN n'est pas un choix démocratique. Personnellement la limite que je mettrais au choix du FN est qu'il constitue un particularisme et non un universel, en cela il s'inscrit en faux avec la vocation atavique de la France, et donc il est dangereux ; Le FN n'a effectivement pas pour projet de servir de modèle, mais le repli sur soi, sur son identité, d'où l'odeur rance et fétide qu'exhale ce parti, comme tout ce qui n'est pas en contact avec l'air libre, une odeur de moisi se dégage. Il faut hélas, trois fois hélas, car il n'y en a plus de sa trempe, remonter à De Gaulle pour trouver l'homme providentiel en accord avec son peuple et ses élites.
La réalité n'a pas rejoint l'idéal de mai 68, et ne le rejoindra jamais, loin s'en faut. Beaucoup de gens vivent dans l'enceinte de cet idéal avec ses tabous, et sa censure ; c'est le paradigme idéologique de notre époque. Cependant des pourfendeurs de mai 68, Zemmour, Houellebecq, Finkielkraut et même Onfray en tête, s'en donnent à cœur joie. Heureusement Laurent Joffrin veille au grain.

2 commentaires:

  1. Erwan a dit "Le FN n'a effectivement pas pour projet de servir de modèle, mais le repli sur soi, sur son identité, d'où l'odeur rance et fétide qu'exhale ce parti"
    Oui mais la nature, y penser vous au cycle naturel ?
    Car c'est sur l'humus fétide rance moisi que va refleurir le lys.

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  2. Vous êtes un mauvais botaniste : le lys n'est ni une plante vénéneuse, ni une fleur de marécage.

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