L'occasion de gagner une grande
compétition de foot ne se représentera pas de sitôt selon moi. Par rapport au
rugby le foot laisse beaucoup plus de place à la chance, donc à la superstition,
c'est pour cela que c'est un sport populaire, plus que le rugby : le peuple est
par définition superstitieux. Quand on gagne au foot, on se sent un peu l'élu
de dieu, c'est ce que recherchent au fond tous les peuples, je veux dire l'élection par dieu.
C'est ça que recherchent tous les
humains, se sentir élu de dieu, quand les djihadistes se font exploser, ils se
sentent élus de dieu. Du foot au djihad, il n'y a qu'un pas. Si la France avait
gagné, on se serait senti élu pendant environ une semaine, puis cela serait
passé. Après on aurait eu la fierté de compter trois victoire en coupe
d'Europe, le record à égalité avec les Allemands et les Espagnols. Au lieu de
ça on s'est fait battre par une équipe malheureusement au jeu minable dans cet
Euro, cela n'enlève rien au mérite des Portugais. Zidane était un très grand
joueur qui faisait plaisir à voir jouer, il méritait de gagner au moins deux
coupes du monde. Hier les Français, on aurait dit des poulets sans tête qui
couraient un peu de manière désordonnée sur le terrain, il manquait clairement
un leader dans le jeu, comme Zidane, l'enthousiasme ni l'énergie n'étaient plus
là, donc la défaite est assez logique. Je crains que cette équipe ne puisse
jamais gagner la coupe du monde, il lui manque une individualité charismatique
d'exception : on peut même trouver l'esprit de Nietzsche dans le football. On
trouve surtout du pognon et des abrutis ; pas vraiment plus qu'ailleurs au
fond, le foot suit la logique ultralibérale de la société, et non l'inverse. Il
a ouvert la voie à la marchandisation du sport ; le foot pourrait être encore
un sport populaire et sain, c'est juste une histoire de politique.
Le sport en règle général est un
spectacle de la compétition et de la performance, destiné à faire accepter
dans le monde du travail un esprit très compétitif. Le sport est la vitrine de
la société ultra libérale, et les sportifs sont l'équivalent des gladiateurs au
temps des Romains, ils ne font pas de vieux os en règle générale à cause du
dopage, sauf cas de talent exceptionnel ne nécessitant pas un dopage lourd. Fignon
par exemple qui n'avait pas un talent exceptionnel contrairement à Hinault, est
mort jeune à cause des conséquences du dopage sur son organisme, comme tant
d'autres. Le nationalisme et la "xénophobie" (difficile à gober quand
on voit la composition ethnique de l'équipe de France), ne sont qu'une des
interprétations possibles du sport de haut niveau en général, et du football en
particulier, mais je pense que son interprétation la plus pertinente, c'est d'être
une vitrine de l'ultra libéralisme.
Heureusement aujourd'hui grâce au libéralisme et à son esprit élitiste, Emmanuel Mousset dirait peut-être aristocratique, nous assistons au déclassement, à la reprolétarisation de la classe moyenne honnie. Grâce au chômage de masse qui n'épargne aucune catégorie sociale et à la logique libérale élitiste, un nouveau monde comportant de rares élus, les hyper riches, se construit, et évidemment Emmanuel Mousset applaudit des deux mains : vive la gauche réformiste ! A bas le bonheur pour les masses, à bas les "trente glorieuses" et l'esprit de solidarité, vive notre monde et son esprit de compétition, sa guerre de tous contre tous, sa pulsion de mort, son principe de réalité, son esprit aristocratique. Comme je le disais déjà, les gens qui nous gouvernent n'aiment pas le peuple, mais alors pas du tout !
Heureusement aujourd'hui grâce au libéralisme et à son esprit élitiste, Emmanuel Mousset dirait peut-être aristocratique, nous assistons au déclassement, à la reprolétarisation de la classe moyenne honnie. Grâce au chômage de masse qui n'épargne aucune catégorie sociale et à la logique libérale élitiste, un nouveau monde comportant de rares élus, les hyper riches, se construit, et évidemment Emmanuel Mousset applaudit des deux mains : vive la gauche réformiste ! A bas le bonheur pour les masses, à bas les "trente glorieuses" et l'esprit de solidarité, vive notre monde et son esprit de compétition, sa guerre de tous contre tous, sa pulsion de mort, son principe de réalité, son esprit aristocratique. Comme je le disais déjà, les gens qui nous gouvernent n'aiment pas le peuple, mais alors pas du tout !
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