Moi : "Chirac a dit «
Je suis convaincu que le libéralisme est voué au même échec que le
communisme, et qu’il conduira aux mêmes excès. L’un comme l’autre sont des
perversions de la pensée humaine ». Je souscris. Le communisme a un idéal,
celui du bonheur : or le bonheur n'est jamais la règle collective mais l'exception
individuelle, dans de rares cas, ou de brèves périodes. Le libéralisme fait
appel au cerveau reptilien de l'humanité et n'a pour dogme que l'ego : la
mondialisation n'est pas heureuse, elle est uniformatrice, dans la négation des
cultures plurielles, dans la destruction de l'environnement, et fera au final
plus de morts que le communisme. Macron est le plus dangereux, car il est à
l'avant garde de cette idéologie mortifère, peut-être plus dangereux que le FN,
qui est un mouvement réactionnaire, souverainiste et apparemment selon MLP,
anti-libéral, se réclamant de de Gaulle, selon Philippot . Je ne nie pas chez
le FN, les arrière-pensées racistes, l'obsession sécuritaire et sur le thème de
l'immigration excessive ; ce dernier point qui mériterait d'ailleurs débat."
Le militant social-libéral pro Macron : "Citoyen
Blesbois, fais ton choix et assume : le social-libéral Macron ou le
social-facho Philippot."
Moi : "Le choix demande une longue maturation, il ne
peut se faire sur un coup de tête. D'autre part, le ciel soit loué, il y a
d'autres alternatives que ces deux là : je pencherais pour l'aile gauche du PS,
qui n'a jamais eu l'occasion de faire ses preuves depuis 1983 et que le courant
libéral au sein du PS, l'emporte."
Le militant social-libéral pro Macron : "Une longue
maturation ou une longue masturbation ? Mais tu as raison de pencher pour des
gens qui n'ont jamais fait leurs preuves (et pour cause). C'est plus facile."
Moi : "L'ennemi numéro un est selon moi le libéralisme,
le dogme de l'ego, qui déteint sur le comportement de nos concitoyens, et la
dégradation de l'environnement. Après il y a des différences, des nuances entre
les partis français, qui ne changeront pas grand chose à la situation mondiale.
De toute façon, la France avec ses petits bras musclés ne résistera pas toute
seule au rouleau compresseur de la mondialisation, grâce à la potion magique
nommée souverainisme. Il faudrait pour cela que l'idéologie libérale soit
frappée au cœur, dans son berceau les Etats-Unis, or ces derniers remettront-ils
en cause l'idéologie dont toute leur histoire est imprégnée, dont ils sont si
fiers, et le monde entier également, à travers leur cinéma, leur culture, leurs
produits uniformisateurs, destructeurs des cultures plurielles, et dont les
plus fragiles sont les premières victimes : les classes populaires où l'on
donne aux enfants des prénoms anglo-saxons. En gros je crois bien que nous
sommes mal barrés, avec les Chinois qui sont dedans jusqu'au cou, et la France n'est
qu'une frêle barque entraînée dans le torrent du libéralisme. Le réalisme dont
tu fais preuve est d'accompagner ce mouvement plutôt que d'y résister, car de
toute façon, on ne peut pas y résister, c'est surpuissant.
Mais la véritable attitude
héroïque est la résistance, et de se battre coûte que coûte contre le
libéralisme, et les comportement de prédation de l'ego dans la vie de tous les
jours, de défendre notre culture jusqu'au bout, jusqu'à la fin de l'espèce
humaine qui est probable. Car le nouveau fascisme uniformisateur aussi
dangereux que le communisme (beaucoup plus selon moi), comme le dit Chirac
lui-même, est le libéralisme, non le souverainisme qui en constitue un
mouvement de réaction, et donc n'est que le sous-produit du libéralisme. Quant au multiculturalisme, ce n'est que de la poudre aux yeux, un baume dérisoire destiné à
donner bonne conscience à des bobos en manque d'idéal, mais sur une plaie purulente
qui nécessiterait de la chirurgie. Un archétype de cette attitude héroïque de
résistance : le réalisateur britannique Ken Loach par exemple, il y a d'autres
exemples encore plus significatifs.
L'antiracisme est une idéologie qui prône le multiculturalisme, une idéologie militante et offensive qui se fait souvent au détriment de la culture, jugée généralement réactionnaire (voir les accusations de fascisme à l'égard de Finkielkraut). Les antiracistes militants sont souvent totalement déculturés, et sont les idiots utiles du libéralisme, n'en sont qu'un sous-ensemble. Les antiracistes sont souvent des abrutis déculturés qui prennent leurs désirs pour des réalités. La critique du multiculturalisme est selon moi pertinente, dans la mesure où elle vise la défense de la culture, donc de l'héritage. Donc la défense de la "mère", représentée par la culture, contre la logique prédatrice du "père", représenté par la logique libérale ou encore la défense de la pulsion de vie contre la pulsion de mort. La véritable critique de l'homme blanc occidental et prédateur est dans la culture, non dans l'antiracisme, qui est une caricature militante et parfois violente de l'amour de soi, et donc se retrouve plutôt du côté de l'amour propre, donc de la vanité. Les multiculturalistes n'ont rien compris."
L'antiracisme est une idéologie qui prône le multiculturalisme, une idéologie militante et offensive qui se fait souvent au détriment de la culture, jugée généralement réactionnaire (voir les accusations de fascisme à l'égard de Finkielkraut). Les antiracistes militants sont souvent totalement déculturés, et sont les idiots utiles du libéralisme, n'en sont qu'un sous-ensemble. Les antiracistes sont souvent des abrutis déculturés qui prennent leurs désirs pour des réalités. La critique du multiculturalisme est selon moi pertinente, dans la mesure où elle vise la défense de la culture, donc de l'héritage. Donc la défense de la "mère", représentée par la culture, contre la logique prédatrice du "père", représenté par la logique libérale ou encore la défense de la pulsion de vie contre la pulsion de mort. La véritable critique de l'homme blanc occidental et prédateur est dans la culture, non dans l'antiracisme, qui est une caricature militante et parfois violente de l'amour de soi, et donc se retrouve plutôt du côté de l'amour propre, donc de la vanité. Les multiculturalistes n'ont rien compris."
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