vendredi 21 février 2014

Le français : une langue morte ?


Je voulais juste pousser un coup de gueule contre la dégradation de la culture française catholique, voici le message que je laissais à Jean-Michel sur Facebook :
Nous parlons désormais une langue qui n'a plus rien à voir avec le français que nous avons appris à l'école, dont les concepts de compréhension se font par des termes anglo-saxons comme "hack" (traduction?) ou "upgrader" (traduction?). Bernard Montel, commentateur sportif, s'en est fait l'écho, constatant que d'autres commentateurs n'employaient plus que ces termes. Pourquoi une fois pour toutes ne pas abandonner l'apprentissage du français à l'école et imposer l'anglais comme langue maternelle, puisque l'emprise de l'impérialisme américain va si loin et sans résistance, que nous ne sommes même plus conscients des bouleversements qu'il entraîne sur nos existences intimes, notamment la balkanisation non seulement géographique des nations, mais également la balkanisation des modes de vie, morcelés en autant d'entités qu'il existe de tribus, le plus souvent réparties en corporations, les informaticiens, les profs, les jeunes, les vieux, les femmes, les enfants, les chiens ...

Tribus qui se reconnaissent entre elles le plus souvent par des éléments de culture anglo-saxonne, dont tu sembles mon cher Jean-Michel un grand thuriféraire. Je reconnais bien là le garçon sage qui a reçu une éducation trop policée, qui parle un langage irréprochable dans sa vie professionnelle, mais qui dans le cadre de la "vraie vie" ne veut plus entendre parler de la France, cette vieille ringarde, au demeurant pas très sexy je te l'accorde. Pour ma part je préfère la variété française au rock, Claude François aux Beatles ou autres illustres inconnus "underground", dont le seul intérêt est d'être underground. Toi qui t'es installé en Bretagne, je te conseille la lecture de Michelet (trop ringard?), qui décrit cette région comme l'élément résistant de la France. La plupart des Bretons ont aujourd'hui oublié leur héritage et sont des traîtres au fond acquis à l'idéologie des droits de l'homme et à l'individualisme entraîné par le libéralisme économique d'origine anglo-saxonne, et à la balkanisation des comportements humains, en autant de tribus qu'ils existent de styles de musiques anglo-saxonnes qui composent autant d'entités séparées ; et ceci est un héritage du protestantisme, qui est au fond une tentative réussie du torpillage du catholicisme qui se voulait une religion universelle, contre la "liberté" des consciences prônée par le protestantisme, qui aboutit en fait à l'épanouissement des égoïsmes, où Adam Smith voyait en bon visionnaire, le triomphe de l'idéologie du libéralisme économique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire