dimanche 4 janvier 2015

Le dernier Houellebecq

Ça y est j'ai lu le dernier roman de Houellebecq dans un texte piraté bourré de coquilles, un peu stéréotypées, ce qui permettait au bout d'un moment d'avoir une grille de correction, mais bon pas très agréable sur la forme. Sur le fond, je reconnais bien là Houellebecq, il y va aussi fort que dans ses premiers romans, Extension et Les particules. C'est du très bon Houellebecq.
Qualifier Nietzsche, plusieurs fois dans son roman de "vieille pétasse", fallait oser, et je ne suis pas loin de partager son avis, cela ne m'empêche pas d'apprécier beaucoup Nietzsche, mais l'expression me fait beaucoup rire.
C'est évidemment un détail, l'œuvre est assez considérable, bien structurée, à part un personnage mystérieux, Lempereur, abandonné à mi-roman et qui ne livrera rien de sa part de mystère, et dont le personnage aurait à mon avis demandé à être plus fouillé, à moins que la version que j'ai lu fut tronquée ; de toute façon je me procurerai l'œuvre sur support papier, moyennant quelques euros, que j’octroierai volontiers à l'auteur (et aux éditeurs), que j'apprécie particulièrement, comme étant l'écrivain le plus lucide sur l'époque actuelle.

J'ai bien aimé aussi ce passage où il dit à peu près : le passé est idéalisé ou nostalgique d'un bonheur perdu, le futur est souvent représenté comme radieux et également fortement idéalisé comme promesse de bonheur, mais la seule réalité c'est le présent qui consiste le plus souvent en une douleur difficilement supportable.

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