La gôche est immorale, ceux qui votent très majoritairement
à gauche libérale-libertaire dans les grands métropoles, sont les baby boomers
devenus retraités qui se sont enrichis profitant de la conjoncture des trente
glorieuses, et leurs enfants bobos : je crois que Macron est un bobo typique et
très doué, "héritier" de ce monde construit par les baby boomers dans
les années 80, et dans une ambiance festive. J'ai dis immorale : car
la plupart des baby boomers n'ont rien transmis à leurs enfants.
"Héritier" entre guillemets, parce que Macron est une exception.
L'héritage est effectivement une valeur de droite, ainsi que
la famille et les valeurs qu'elle véhicule, la plupart des baby boomers de
gauche libérale-libertaire méprisent la famille et les contraintes qu'elle
entraîne, lui préférant la jouissance ("jouir sans entrave").
Moralement la droite est supérieure à la gauche
libérale-libertaire, qui restera toujours un genre de chienlit sans avenir, et
surtout sans volonté de transmettre un héritage à ses enfants.
Maintenant il conviendra de distinguer la gauche, d'un
véritable mouvement de solidarité en direction des plus fragiles de nos
concitoyens, ceux que l'on dit de la "France périphérique", et qui
vivent dans un genre d'invisibilité médiatique. Ils ne sont effectivement pas
représentés notamment dans le showbiz et à travers les médias (sauf pour s'en moquer comme de "Deschiens"), où les minorités multiculturelles qui
vivent à proximité des métropoles sont elles représentées : cela aussi peut
nourrir un certain ressentiment, une xénophobie.
Les classes moyennes ont en réalité disparu. Il reste les très
riches (1%), c'est-à-dire l'oligarchie qui donne le la en matière d'orientations économiques : elle penche pour toujours plus de flexibilité et de dérégulations. Les classes aisées qui vivent dans les grands centres urbains (les
bobos qui votent à gauche), mais aussi la vieille bourgeoisie traditionnelle qui vote encore à
droite ; et le reste des gens, ceux que l'on appelle les "petits
blancs", parfois xénophobes, mais ne faisons pas de généralités, qui se
sentent déclassés et invisibles. Disons que par son mépris cette gauche est
encore plus cruelle avec les "petits blancs" remplis de ressentiment
désormais (il suffit de se souvenir de la campagne culpabilisante d'entre-deux tours menée de
main de maître par Macron), que la vieille bourgeoisie traditionnelle de droite
ne le fut, qui elle ne fait pas preuve de mépris mais de paternalisme.
Baroin n'a pas compris que les bobos l'ont emporté peut-être définitivement contre la bourgeoisie traditionnelle, mais certains ont compris au sein des LR, qu'au fond les intérêts des bourgeois historiques et des bobos pouvaient être convergents, d'où le grand nombre de ralliements de bourgeois historiques sur la gauche bobo de Macron : l'argent au fond permet de réconcilier tout le monde, à l'exception des "petits blancs" obtus qui restent à la marge...
Baroin n'a pas compris que les bobos l'ont emporté peut-être définitivement contre la bourgeoisie traditionnelle, mais certains ont compris au sein des LR, qu'au fond les intérêts des bourgeois historiques et des bobos pouvaient être convergents, d'où le grand nombre de ralliements de bourgeois historiques sur la gauche bobo de Macron : l'argent au fond permet de réconcilier tout le monde, à l'exception des "petits blancs" obtus qui restent à la marge...
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