De
Gaulle c'est de l'histoire ancienne, la droite à papa (modèle Chirac) elle ira
en prison ou aura des problèmes avec la Justice (cf. Balkany et Fillon). Bienvenu
dans le monde libéral-libertaire merveilleux de la macronie, au moins jusqu'en
2027 je présume...
Macron rend un dernier hommage à la vieille droite patriarcale car il sait qu'elle n'a aucun avenir.
Macron rend un dernier hommage à la vieille droite patriarcale car il sait qu'elle n'a aucun avenir.
Arno Klarsfeld : « Nous savons qu’il y a 50 ans il y avait 323 millions d’Africains, qu’aujourd’hui il y en a un milliard deux cent vingt millions et que dans cinquante ans il y en aura près de trois milliards. » À partir du XIXème siècles les Françaises (peut-être traumatisées par l’aventure napoléonienne) se sont mises à faire moins d'enfants, contrairement aux Britanniques et aux Allemandes, a suivi le déclin de la France sur la scène internationale face aux Britanniques et aux Allemands. On dirait bien que le XXIème siècle en Europe sera africain ou ne sera pas, quels que soient tous nos discours, nos principes, nos habitudes, nos modes de vie. Il faut se dire que nous devrons passer la main, et accepter le changement civilisationnel.
Dans
son discours d'hommage à Chirac, Macron a bien insisté sur l'aspect
multiculturel de notre société, sur les forces de haine qui renvoyaient aux
heures les plus sombres de notre histoire, et sur le pari sur l'avenir que représentait
le continent africain : il a ratissé large et il a tout dit, tandis qu'il
réaffirmait qu'au fond l'extrême-droite était son seul ennemi.
Il faut se rendre à l'évidence, les Européens ne veulent ou ne peuvent plus transmettre à leur progéniture, et les Européennes ne veulent plus d'enfants qu'elles assimilent à des "paquets" (cf. Christine Angot) entravant leur épanouissement personnel et leur réussite socio-professionnelle, le dernier feu de joie d'irresponsabilité collective aura été Mai 68.
Alors oui certes
nous autres Européens avons hérité globalement d’un meilleur QI que les
Africains grâce à notre système éducatif, héritage pas si lointain de la
philosophie cartésienne d’appréhension du monde (s’en rendre maître et
possesseur), dont viennent profiter tout un tas de petits enfants africains
souvent d’origine musulmane avec la complicité de l’extrême-gauche (l’idiote
utile !) qui s’occupe sur le terrain de leur éducation avec un certain
fanatisme idéologique (cf. Véronique Decker et Edwy Plenel), mais également du
gouvernement Macron et du patronat qui ont pris acte de ce changement
civilisationnel inéluctable et irrémédiable. Très bonne conclusion de Klarsfeld :
« Rien n’est éternel, l’empire romain était l’Europe d’aujourd’hui et il a vécu.
»
Désormais l'énonciateur de tout discours n'est plus séparable de sa couleur de peau, de son ethnie, de sa religion éventuelle, de son genre... Longtemps les Hommes blancs, majoritairement des mâles, ont parlé au nom du genre humain tout entier, désormais cela ne passe plus ; nous assistons à la "désuniversalisation" ou singularisation du discours politique, social, universitaire ou artistique, concomitant avec une fragmentation des sociétés occidentales (guerre des sexes, des "races", retour des guerres de religion) et une aspiration populaire de moins en moins diffuse à un retour à l'ordre de type autoritaire d'inspiration national-populiste, avec fermeture des frontières.
Si la misère s'y ajoute nous avons la garantie d'un cocktail explosif !
La déconstruction et la guerre des identités
et des genres, voilà ce que j'appelle la gauche culturelle, voilà ce que nous a
apporté la french theory qui nous revient en pleine figure par un
effet boomerang des États-Unis, à cela j'oppose la culture
universelle qui parle à chacun quelle que soit sa couleur de peau ou son sexe.
Je ne nie pas que le vieux monde rigide de tradition catholique en France,
était vermoulu et avait besoin d'un bon dépoussiérage. Mais après la déconstruction
il aurait fallu songer à la reconstruction ; oui mais désormais sur quelles
bases avec une jeunesse profondément déstructurée ?
Désormais l'énonciateur de tout discours n'est plus séparable de sa couleur de peau, de son ethnie, de sa religion éventuelle, de son genre... Longtemps les Hommes blancs, majoritairement des mâles, ont parlé au nom du genre humain tout entier, désormais cela ne passe plus ; nous assistons à la "désuniversalisation" ou singularisation du discours politique, social, universitaire ou artistique, concomitant avec une fragmentation des sociétés occidentales (guerre des sexes, des "races", retour des guerres de religion) et une aspiration populaire de moins en moins diffuse à un retour à l'ordre de type autoritaire d'inspiration national-populiste, avec fermeture des frontières.
Si la misère s'y ajoute nous avons la garantie d'un cocktail explosif !
Quant aux riches ils pensent que grâce à leur argent ils s’en sortiront toujours, même si pour cela (faire toujours plus d’argent) ils doivent se couper de leur fondement anthropologique et civilisationnel de souche, et sacrifier leur propre peuple dans la transmission du savoir qui désormais ira de plus en plus à des populations allogènes sur le sol européen. Même au temps des Romains, les populations autochtones n’auront eu à subir une telle mutation anthropologique qui s’explique par l’explosion de la démographie africaine.
La
question est, grâce à notre système éducatif d'appréhension du monde
privilégiant les forts QI, ferons-nous des petits Africains des petits
Européens bien obéissants à notre mode de vie et à la laïcité ? Laisserons-nous
un héritage spirituel puisque nous avons renoncé à tout héritage biologique ?
Véronique Decker et Edwy Plenel veulent aller plus loin que ça : ils veulent
faire de l'Europe une maison accueillante où les populations allogènes ne se
sentiraient même plus dépaysées, au risque de dépayser les autochtones qui ne
se sentiraient même plus "chez eux".