jeudi 9 octobre 2025

Finkielkraut, un Juif pas si imaginaire que ça

 


Finkielkraut est en réalité un talmudique, qui n'honore pas la France mais se la paie, sous une façade d'intellectuel français parfaitement intégré.

J'écoutais encore Finkielkraut, dimanche dernier je crois bien, dans l'émission C Politique ou du même genre. 

Non seulement il s'obstine à ne pas reconnaître la qualification de génocide, mais en plus il persiste à dire qu'il s'agit d'une guerre classique opposant deux belligérants, et pour finir il déclare que si le Hamas avait libéré les otages les bombardements auraient immédiatement cessé. 

Bref, pour lui la responsabilité en incombe pratiquement entièrement au Hamas, qui aurait déclenché la foudre d'Israël avec le 7 octobre, mais plus généralement à toute forme d'autorité Palestinienne, qui selon lui « ne rate jamais l'occasion de rater l'occasion » quand on lui propose un plan de paix et de partager : classique inversion accusatoire. Finkielkraut est en réalité un talmudique.

Il croit encore que par des formules littéraires et alambiquées, il peut encore masquer la vacuité de sa pensée qui s'apparente de plus en plus à une forme de gâtisme.

Quand je l'ai écouté, ça sautait pas vraiment aux yeux son attaque du gouvernement Netanyahou, ni sa honte. Il avait plutôt l'air de dire que toutes les autorités palestiniennes, qui se sont succédées, n'ont jamais su saisir la main qu'on leur tendait. Non, non, loin d'avoir une quelconque honte, il rejetait complètement la faute sur le Hamas, il avait l'air de dire que c'était une guerre conventionnelle classique entre deux belligérants (il n'est quand même pas allé jusqu'à dire de force égale, mais il l'aurait fait si la désinformation fut telle qu'elle rendit possible une telle énormité), et surtout que Netanyahou aurait sur le champ arrêté « la guerre » en un claquement de doigts (qui n'en est pas une puisqu'il s'agit d'un génocide), de façon définitive et unilatérale, si le Hamas avait libéré les otages. Comment peut-on soutenir de telles absurdités si l'on n'est pas convaincu d'avoir un auditoire, les téléspectateurs, complètement conditionnés à un narratif officiel dont je doute, pour ce qui le concerne, de son adhésion ? Ce qui veut dire qu'il prend vraiment les gens pour des imbéciles, d'autant plus qu'il sait très bien qu'ils adhèrent à un narratif, répandu par des médias aux informations systématiquement biaisées, auquel il fait semblant de croire pour adapter son discours en connaissance de cause. Il les prend pour des imbéciles et des moutons de Panurge, d'autant plus qu'il sait très bien que le principal objectif de la laïcité en France, dont il est le champion officiel, est le formatage à une telle crédulité moutonnière. Ce qui prouve bien que son discours est complètement mensonger, qu'il a conscience qu'il ment, et qu'il ment parce qu'il sait que son auditoire est conditionné, par des mensonges, à croire à des mensonges. Donc c'est un exemple de mauvaise foi absolue, car je le crois trop intelligent pour mentir en toute bonne foi, comme un ravi de la crèche ou imbécile heureux.

J'ai réalisé que cet homme au fond avait toujours joué un double jeu, entre son amour feint de la France et son véritable amour pour Israël, et tout en donnant l'impression d'être un intellectuel très hautement cultivé et élitiste, porteur d'un message européen cosmopolite transcendant les frontières hexagonales, s'adressant à un public très hautement cultivé et élitiste — surtout composé de profs et d'intervenants du domaine de la culture (les mauvaises langues diraient surtout des femmes, des hommes efféminés à l'identité plus subtile et nuancée que banalement binaire, et des homosexuels). Tout comme Zemmour, mais dans un autre registre, s'adressant à un public plus bas de gamme, rejetant éventuellement la culture mais séduits par le caractère national, voire identitaire, du personnage (surtout des mecs, radicalement cisgenres et binaires et fiers de l'être, ainsi que leurs femmes qui aiment ce type d'hommes, qui se la jouent sévèrement burnés et souvent misogynes). Oui, ils sont vraiment les maîtres de l'esbroufe et de la manipulation, et l'on est tenté de se laisser séduire car l'emballage est toujours très talentueux ; mais le contenu sent généralement très mauvais — ce contenu qui n'est dicible que pour ceux qui ont déjà été victimes de leur esprit malfaisant (c'est là que l'on peut distinguer entre les Feujs qui inversent tout, et les Juifs authentiques universellement bienveillants, car ils existent mais sont beaucoup plus rares). 

J'ai réalisé tout cela en décryptant son regard sur la couverture de son livre intitulé Le Juif imaginaire, le regard d'un homme très intelligent, trop intelligent, machiavélique et calculateur, pour être honnête, qui n'a jamais eu l'intention d'honorer la France mais de se la payer, comme tant de ses coreligionnaires.



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