C'est compliqué la Bretagne. Je ne sais pas ce qui s'est passé depuis le début des années 80 ? Dans le village de mes grands-parents, dans les années 70, c'était le paradis. Mais ok, les citadins bretons c'est autre chose. Et est-ce que chez les Normands, qu'ils soient citadins ou ruraux, c'est réellement mieux ? Et par extension dans toutes les autres régions de France ? Enfin la vraie responsabilité, dans cette évolution ultra-rapide, provient avant tout des progrès exponentiels de la Technique, qui sont beaucoup plus décisifs que les décisions politiques.
Comme l'affirmait Heidegger la Technique n'est pas neutre, elle n'est pas un simple outil qui serait entre les mains de l'homme pour qu'il en fasse usage suivant son libre arbitre. C'est bien plus pernicieux encore que les projets inscrits dans les religions, qui ont tous quelque chose de naïf et même de touchant ; ainsi que dans les idéologies. C'est un projet d'arraisonnement, que Heidegger fait remonter à Descartes, afin d'arriver à la maîtrise technico-scientifique et la possession de la nature. Or il est évident que de tels modes de pensée, induits directement par la nécessité de maîtriser et possèder la nature, logico-mathématiques plutôt que religieux, poétiques, littéraires, ou même philosophiques, influent directement sur nos comportements, que l'on ne sort pas indemne, ni encore moins son esprit, de vouloir posséder et maîtriser la nature.
Or la métaphore de la nature dans l'espèce humaine, c'est la femme, dont on imagine un homme qu'il voudrait la posséder et la maîtriser comme bon lui semble. Face à une telle attitude la femme est très ambivalente : de par son sexe qui est une fente, une faille, une blessure béante, la rendant vulnérable au monde mais dont la vulnérabilité est aussi la condition de sa jouissance, elle n'est jamais entièrement consentante ni entièrement hostile à cette forme brutale de possession. Or je pense fondamentalement que l'émancipation de la femme s'inscrit dans le mouvement du progrès technique, et que par conséquent elle participe davantage à son aliénation qu'à sa libération, voire au viol de sa nature profonde. Nature profonde de la femme qui est son véritable désir, et non celui qu'un néoféminisme lui impose sociétalement de manière plus ou moins subliminale. Bref qur cette « émancipation », de façade, fait bien davantage son malheur que son bonheur. Voilà ce que j'avais à dire sur cette pseudo libération de la femme.
Et plus généralement nos comportements dans les relations humaines dites « normales », deviennent de plus en plus agressifs et violents, voire sadiques, parce qu'ils sont assimilables à ce qui peut constituer une forme de viol de la nature par des dispositifs techniques qui visent à la maîtriser et à la posséder, plutôt que de la laisser libre ; et notamment de la laisser libre de s'épanouir comme elle le souhaite, suivant sa nature profonde. À moins que son véritable souhait soit d'être prise brutalement, voire d'être violée comme une chi.enn.e ; cela correspond peut-être davantage à son désir profond que de ne pas être prise du tout. Mais je pense sincèrement qu'il y a un juste milieu entre les deux, et que l'on n'est pas obligé de tomber d'un extrême à l'autre. Je parle de la nature pas de la femme, bien entendu.
Quant aux Juifs du point de vue historial, c'est-à-dire de l'histoire de l'Être, que personnellement j'appelle les Feujs (verlan de Juif, chez qui toutes les valeurs sont inversées, à l'envers), ils sont ceux, nous dit Heidegger, qui utilise la Technique avec le plus de virulence pour maîtriser et possèder la nature, afin de faire des profits colossaux et d'éliminer leure ennemis. De là à y voir une analogie avec leurs rapports aux femmes, je laisse ces dernières libres d'en juger en toute impartialité. Mais au moins ils les prennent, parfois avec brutalité par tous les orifices, et les maîtrisent, ce que n'osent même plus faire un tas de petits mâles « émasculés » et complexés, par de nombreuses injonctions, parfois contradictoires, intimidantes, venant du néoféminisme ou même de la pornographie — Ah cette fameuse queue ! qui n'est jamais assez grosse pour satisfaire mesdames (selon la chanson de Bashung intitulée Madame rêve), et qui parfois vous le font bien sentir ; n'est pas Rocco Siffredi qui veut.
Personnellement j'ai idéalisé la Bretagne, parce que ma grand-mère avait un très grand cœur. Tandis que mon père était infanticide, plus ou moins consciemment, et le manifestait par des pulsions d'une violence inouïe, et alors que ma mère était égoïste et abandonnante. Alors quand j'allais en Bretagne c'était une bouffée d'oxygène, et quasiment un moyen de survie. Ainsi je n'en perdais pas une miette de leurs mœurs et coutumes ancestrales, et de leur fameux dialecte breton qui remonte à la nuit des temps ; et dont les racines britonniques (à ne pas confondre avec britanniques, et de « Bretagne » insulaire avant l'appellation plus récente de Grande-Bretagne) sont les mêmes que pour les Gallois.
Outre leur maison d'un petit village du nord-ouest morbihannais à la limite du Finistère, mes grands-parentd avaient aussi fait construire une maison à Quiberon, pour la famille, dont j'avais déjà parlé. Franchement ce coin de la Bretagne est magnifique. Il y a tout un tas d'autres jolis coins encore préservés en Bretagne. Après c'est une question de goût. Ce qui est très décevant c'est le saccage des paysages par les voies rapides qui prolifèrent, les éoliennes qui émergent un peu partout sauf dans les zones les plus touristiques, les zones périurbaines qui poussent comme des champignons autour des villes moyennes et des métropoles urbaines. Et on se sent quand même un peu moins envahi, « remplacé », qu'en région parisienne.
Mais pour le saccage des paysages, par les progrès techniques finalement, c'est partout pareil dans pratiquement toutes les régions françaises. Peut-être qu'il y a quelques départements enclavés qui sont moins touchés. Comme l'Ariège ou l'Ardèche, et sans doute quelques autres, que des enfants de hippies de la génération des baby-boomers, investissent en masse, pour former des tribus, qui se coupent volontairement du rythme imposé par l'oligarchie mondialiste, et qui n'a effectivement aucun sens — si ce n'est le seul intérêt et égoïsme des oligarques, et tous ceux qui en profitent dans une moindre mesure (environ 20 à 30 % de la population française qui refuse obstinément de voir le réel, celui d'exploitation, de la nature et de son prochain considéré comme une simple ressource, sur laquelle repose un tel système, puisqu'ils en profitent aux premières loges).
Je suis repassé dans le village de ma grand-mère, c'est une catastrophe à tous points de vue. Plus aucune harmonie villageoise comme je l'ai connue. Des gens méfiants cloîtrés dans leurs maisons et peu communicatifs. Plus aucun ne parle la langue vernaculaire des ancêtres. Une décadence à petite échelle, très perceptible, qui est peut-être à l'image de la décadence de la Bretagne à plus grande échelle, beaucoup moins perceptible. C'est d'autant plus dramatique que c'était une région avec une forte identité et beaucoup de caractère. Aujourd'hui on dirait que c'est devenu un folklore de façade pour attirer les touristes naïfs en quête d'authenticité. Vouloir découvrir la Bretagne aujourd'hui ? Alors autant aller voir une p.ut.e quand on rêve d'amour romantique !
Il me semble que la Bretagne authentique c'est l'esprit du général de Gaulle ou bien de Victor Hugo, qui est aussi l'esprit de la « France éternelle », et ce n'est pas du tout celui de Simone Veil ou des époux Badinter.
Et je le répète encore une fois, si l'esprit du peuple musulman, donc l'esprit de l'islam, doit se substituer au peuple français, parce que précisément ce dernier s'est laissé volé, vidé de sa substance, et a consenti à la colonisation de son esprit ; je préfère encore cette substitution, qui est avant tout d'ordre spirituel parce que les Français ont renoncé à l'esprit au profit du confort matériel, que certains appellent « remplacement », à la sionisation actuelle de toutes les institutions publiques et privées. D'une part parce qu'il s'agit d'un peuple plein de vivacité et de spiritualité, et donc d'élan vital, qui pourrait stimuler un peuple décadent ayant oublié le sens de sa propre existence ; ensuite parce qu'il s'agit sans doute du sens de l'Histoire dans ce qu'il a de naturel et non influencé par la Technique, ni évidemment par le Talmud : ce texte tellement trituré et remanié qu'il ne porte plus aucune trace d'une révélation originelle.
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