Les policiers objectivement sont
des prolétaires, mais ils sont au service du grand capital, ils en sont les
chiens de garde. Les policiers sont des victimes que leurs maîtres n'hésitent
pas à traîner dans la boue, à la moindre "bavure". Ils sont lâchés
sans scrupules par leurs maîtres et mis en examen à la moindre peccadille, pour
calmer la colère populaire qui se trompe de cible. Il ne faut pas se tromper
d'ennemi, les flics sont de la même classe sociale que les classes laborieuses,
et que les jeunes sans emplois ou en emplois précaires. Les flics servent de
défouloir à toutes les frustrations sociales qui ne cessent de s'accroître.
Retenons bien ce chiffre, les 62 personnes les plus riches du monde possèdent
autant que 50% de la population mondiale la plus pauvre, soit 62 personnes
possédant autant que 3,5 milliards de personnes ; et les 1% des personnes les
plus riches possèdent désormais plus que les 99 % restants. Plus qu'hier et
moins que demain... Les plus riches de la planète le sont de plus en plus. Cela
ne peut plus durer, car cela met en outre en péril l'équilibre écologique de la
planète, car pour faire du profit les 1 % ne reculent devant aucun tabou, n'ont
aucun respect de la nature, de l'environnement, des animaux, car ce sont le
plus souvent des spécistes par souci de profit et de rentabilité, aucun respect
évidemment des êtres humains. C'est cet état de fait qui est responsable de la
perversion à l'œuvre dans les rapports humains. Mais retenons que les policiers
ne sont que des prolétaires qui jouent le rôle de chiens de garde, et pour qui
leurs maîtres bien à l'abri, n'ont que mépris, comme pour tout le reste de
l'humanité d'ailleurs et du règne animal et végétal, les maîtres se jouent du
citoyen lambda, avec un ricanement de cynisme. C'est le libéralisme qui est
criminel, le grand patron ou grand actionnaire lambda doit regarder les pauvres
taper sur d'autres pauvres, alors qu'il est bien à l'abri, avec un grand
ravissement dans son cœur, voire une petite pointe de sadisme et de jouissance
perverse.
Quant au "produit"
Macron, c'est une comète de marketing, un produit standardisé voué à
l’obsolescence programmée, c'est à peine un être humain, je me demande même
parfois si ce n'est pas un robot très bien fait et dont le programme est conçu
pour servir les intérêts du grand capital. Encore une de tes chimères, Emmanuel
Mousset, parce que tu as la flemme ou que tu es maintenant trop vieux et que tu
appartiens à une génération de merde dans un monde de merde, pour remettre en
question, en profondeur le système. Activité qui serait de toute façon aussi
vaine, et finalement moins confortable que la posture que tu as prise.
Les psychologues et les
psychanalystes sont les curés des temps modernes chargés d'organiser la société
sans pères, effectivement la société des pairs est une société sans père, en ce
sens on peut parler d'une "nouvelle aventure", ou de "nouveaux
aventuriers" pour qualifier nos contemporains, dont la psychologie
officielle, qui découle encore souvent de la psychanalyse freudienne mais pas
seulement, est la police comportementale. Dans l'école désormais, c'est moins
le contenu des apprentissages qui compte que le contenant, à savoir l'ensemble
du système, et le contenant de l'école devient de plus en plus psychologisant.
Il est plus désormais question de savoir-vivre ensemble, que d'apprentissages,
il est plus question de conditionnement à un comportement à avoir en société
"éducative", que d'apprentissages, que de contenus. Il est plus
question de superficialité que de profondeur. Il est possible que l'école, le
milieu qu'elle représente, soit sur le point de rendre impossible les conditions
de possibilité d'épanouissement d'intelligences en mesure de remettre en
question le système. La dimension asymétrique de l'autorité est bafouée, au
profit de la société des pairs aux egos démesurés et incapables de la moindre
réflexion, et je le déplore. Ça oui on a des cerveaux en France, l'école forme
encore beaucoup de cerveaux, mais dans un monde de copains. Or Mark Zuckerberg ou
pour le dire autrement Facebook, n'est pas notre copain. Il sert de modèle a
des millions, voire des milliards de gens, mais au fond il est un profiteur du
système qui gagne des milliards et qui fait des victimes. Il est un de ceux
mais loin d'être le seul, donc il n'est pas à stigmatiser plus qu'un autre,
mais il est de ceux qui ont rejoint finalement l'éthique du protestantisme à sa
source, source religieuse et éthique qui est de faire du profit pour le profit,
en utilisant l'idéologie soixante-huitarde ou son équivalent américain, des
pairs et de rejet de toute autorité transcendante ou asymétrique. Le problème
est qu'en société post soixante huitarde, le système scolaire a trop joué aux
copains, elle a favorisé la société des pairs, là où elle aurait dû mettre de
l'autorité. Pairs qui sont faussement pairs, puisqu'ils ne cessent de se tirer
dans les pattes pour obtenir un peu plus de gratification de la part de
l'autorité en faillite, c'est-à-dire pour eux-mêmes rejoindre une position de
pouvoir, qu'ils seront incapables pour la plupart d'assumer.