Alain Badiou semble être un
funeste philosophe qui a soutenu Pol Pot, et qui ne souhaite qu'une chose, le
chaos et la destruction de l'Occident, afin qu'un nouveau prolétariat planétaire
prenne la relève, ailleurs qu'en Occident si possible. Le mérite de Badiou
cependant est de soulever le problème des inégalités à l'échelle du globe qui
ne cessent de s'accroître, modestement à mon petit niveau, c'est ainsi que
j'envisage l'hypothèse communiste : comme le disait Paul Valéry la civilisation
occidentale a trouvé un équilibre littéraire et philosophique vers le début du
XXème siècle, la technique emballant tout, la littérature et la philosophie se
détériorent, une certaine intelligence faite d'équilibre et de raison disparaît
au profit de l'emballement technique qui ne permet plus de réfléchir. C'est la
réalité actuelle, la pensée humaine est déjà dépassée par l'accélération
technologique, cela se vérifie dans la vie de tous les jours. Les penseurs et
les politiques aujourd'hui n'ont plus la profondeur des écrivains et
philosophes du début du siècle, ils écrivent et réfléchissent déjà comme des
machines. Certains optimistes pensent que la modernité est peuplée de
philosophes de la trempe de Descartes, Spinoza, Leibniz, Kant, Hegel,
Nietzsche, Heidegger... ou encore Marx ou Freud pour ne citer que les plus
grands, désolé de vous décevoir... mais non ! Si c'était le cas cela se
saurait. Que l'aspect messianique de l'idéologie de Marx ait eu des
conséquences désastreuses, cela fournit l'alibi pour rejeter aujourd'hui toute
sa philosophie, qui reste cependant plus proche de la vérité que l'idéologie
libérale malgré ce que dit Emmanuel Mousset : " Nous ne referons pas le
monde : la chose a déjà été essayée et a dramatiquement foiré. " Si les
hommes ne se soucient plus de vérité mais de rentabilité et d'efficacité, c'est
plus dû à l'emballement technoscientifique, qu'à une réelle prise de conscience
des conséquences funestes de l'aspect messianique du communisme. Les
conséquences désastreuses du communisme sont d'ailleurs le fait en grande
partie de la mauvaise volonté de la bourgeoisie internationale à procéder au
partage de la valeur ajoutée apportée par le travail des masses laborieuse :
problème qui est toujours d'actualité. C'est toujours un fait qu'une minorité
de personnes et d'actionnaires qui ne travaillent pas, possèdent pratiquement
tout ; et qu'une grande majorité de personnes qui travaillent ne possèdent
pratiquement rien. Le peuple s'est laissé enfumé par beaucoup de penseurs et de
philosophes qui en condamnant les crimes réels du communisme, ont oublié de
dire à quel point il est réel de dire que la conscience d'un individu est le
fait de la conscience qu'il développe au travail, c'est-à-dire dans les
rapports de production, et à quel point il y a encore tellement de travailleurs
exploités et qui vivent en situation d'esclavage à travers le monde. Qui dira
les crimes réels du libéralisme qui sont certainement supérieurs aux crimes du
communisme ? On a de grands commentateurs, de grands historiens de la philosophie,
cela pullule, mais de philosophes véritables, qui inventent des mondes nouveaux, nada ! Toute la pensée, y compris la pensée politique est à l'ère de la
rentabilité, donc machiniste, point barre ! De mon médiocre point de vue je
constate la mort de la philosophie et même de la politique remplacée par le
souci de rentabilité d'essence technoscientifique. Pour conclure :
l'initiative de Macron est un gadget de plus voué à l'obsolescence programmée.
Je ne suis pas à proprement
parler communiste, ce qui est important c'est de gommer l'aspect messianique et
prophétique du communisme, comme si il s'agissait d'une doctrine inéluctable, mais
il faut en retenir certaines grands piliers : d'abord évidemment que le
capitalisme génère des inégalités insupportables, voire la mort dans des conditions
d'esclavages d'enfants et de travailleurs, dans les pays dits émergents.
Ensuite que même en matière économique on doit plus se soucier de vérité que de
rentabilité et d'efficacité. Or la vérité est notamment que ceux qui possèdent
l'appareil de production ne redistribuent que très peu et de moins en moins la
valeur ajoutée apportée par le travail, aux travailleurs. Enfin Gandhi a gagné
par la non violence, et il faut absolument gagner par la non violence contre le
capitalisme, sinon le mouvement - si tant est qu'il y ait le moindre mouvement
allant dans le sens de l'hypothèse communiste - sera discrédité par le crime,
comme toutes les initiatives communistes précédentes.
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