L'argent quand on en a, cela ne
s'apparente pas au bonheur, mais c'est du moins le sentiment d'un soulagement
qui domine. Quand on n'en a pas on ressent cela comme un manque, donc comme une
douleur et une souffrance. Ceci d'autant plus que toutes nos valeurs ont
désormais comme point névralgique et comme racine, la valeur d'échange qu'il constitue.
Nous sommes conditionnés par tous
les médias audiovisuels ou qui découlent d'internet, à avoir des besoins et des
désirs, dont seul l'argent peut fournir le remède pour soulager la douleur et
la souffrance que constitue le désir inassouvi généré par son manque.
Il est bien évident dans ces
conditions que la sexualité et même l'apparence physique, ce à quoi les anciens,
et notamment les Grecs antiques étaient sensibles comme la beauté d'un visage
ou d'un corps ou les deux réunis, font bien pâle figure aujourd'hui devant un
portefeuille bien garni qui seul est susceptible de constituer l'objet de
toutes les convoitises ; dans ces conditions beaucoup trouvent bien plus de jouissance
à « faire chauffer » leur carte bleue, que dans un pauvre, banal et bestial
rapport sexuel nous ramenant à notre animalité.
On pourrait même ajouter qu'un
beau visage, un beau corps, ou une apparence physique attrayante peuvent
constituer dans la vie de tous les jours quelque chose d'obscène car nous
ramenant in fine à notre condition
animale et à la réalité de notre
instinct de reproduction. L'argent n'a pas d'odeur, mais les corps si, ils peuvent même dégager une odeur dégoûtante surtout venant des parties les plus intimes, c'est pour cela que beaucoup de beaux corps et de beaux
visages sont désormais manufacturés, soumis à copyright, et servent de support esthétique purement virtuel et sans odeur comme l'argent, à la propagande
publicitaire, ils sont devenus une valeur
d'échange. Ce remplacement du réel par le virtuel nous faisant admirer
davantage des images, des icônes people,
de beaux acteurs ou actrices, que des personnes réelles, pourrait aussi être un
élément d'explication de la chute de la natalité des femmes blanches
occidentales tout particulièrement.
Car les gens et moi le premier je
le déplore, par notre conditionnement à la société de consommation qui commença
dès la naissance pour ainsi dire, ne savons plus vivre simplement et avec
frugalité comme surent le faire pendant des siècles nos ancêtres, qui faisait
un simple usage des choses au lieu de
les considérer comme aujourd'hui dans une optique purement virtuelle voire de
spéculation.
Cette hégémonie de la valeur d'échange et du virtuel comme
objet du désir en soi, et non plus comme simple intermédiaire avec les choses
dont la principale valeur serait d'usage
donc réelle, a entraîné depuis environ le début des années 60 en Europe, et aux
Etats-Unis depuis sa création par les colons européens, une corruption
généralisée des rapports entre les gens car le plus souvent basés sur la seule valeur d'échange. Dans ces conditions on
ne plus s'attacher à rien ni personne, tout est interchangeable dans le plus pur
matérialisme et le nihilisme n'est jamais loin : rien ne vaut, tout se vaut !
Corruption qui à n'en pas douter
risque d'entraîner la chute de notre civilisation occidentale, que certains
défendent encore avec acharnement alors qu'elle est totalement pourrie et
vermoulue de l'intérieur, et ne mérite pas que l'on daigne au moindre sacrifice
pour elle ; ce à quoi d'ailleurs plus grand monde et certainement avec raison, ne consentirait.
Il est temps tout simplement de passer à autre chose...
Laissons ce système mortifère, pour ne pas dire diabolique ou satanique, se casser la gueule !
RépondreSupprimerBye, bye, on ne vous regrettera pas ...
Par contre, nous avons individuellement et collectivement à travailler à nous sauver : pour nous et pour les gens qui nous sont chers (famille, amis).
Il y aura un APRES : c'est pour cela qu'il ne faut pas désespérer et TENIR pour travailler à la reconstruction le moment venu.
Haut les Coeurs !
Marc.