Lui (sur un réseau social) : « Erwan, si nous voulions vous lire, nous irions sur VOTRE blog ! Ou alors va falloir rebaptiser celui-ci pour qu'il devienne : LE minuscule ! »
Moi : « Je n'ai effectivement
aucune excuse d'être une victime, de m'être laissé « dévorer » par des
parents soixante-huitards, et in fine par une génération issue de 68, mais j'en
suis une dans les faits. Bien vu mon cher ! Mes « écrits » n'ont aucune
vocation à être brillants, ni même à prétendre être un jour publiables, mais
ils constituent un témoignage du marasme ambiant dont au moins j'ai conscience,
faute de pouvoir y remédier d'une quelconque manière, en l'absence malgré moi
d'une quelconque spiritualité. Qui comme vous le notez, à la différence de
notre Maître « Nicolas », me fait cruellement défaut.
Témoignage, rien de plus... « Le cœur
donne et l'esprit reçoit » comme le disait Victor Hugo. Globalement notre
génération post-mai 68 n'a rien reçu en héritage de ses parents, hormis ce que
l'on peut appeler des « valeurs de merde » axées sur la prédation. Par manque
d'Amour elle ne s'est donc pas développée spirituellement. Je ne dis pas ça
pour faire pleurer dans les chaumières ou pour que l'on s'apitoie sur mon sort
particulier, mais parce que cela constitue un drame collectif, dont toutes les
générations pêle-mêle, y compris la vôtre ou celle de « Nicolas », en faisant
l'hypothèse très vraisemblable que vous soyez pré soixante-huitards tous deux,
sont responsables collectivement, et qui aboutit au drame suivant : il n'y a
plus aucune création, or seule la création est susceptible d'assurer un relai
et donc une transmission entre générations. Nous assistons donc « en direct »,
au déclin qui culminera forcément dans l'effondrement de notre civilisation, et
je n'ai effectivement aucun talent, ni génie, à la différence de Houellebecq,
pour donner un style et un relief, à cette chute irrémédiable. Je ne peux donc
que conseiller la lecture de Houellebecq, de Michéa ou même d'Onfray, pour étayer
mes propos, car ils le disent effectivement beaucoup mieux que moi. Cependant,
par delà les préjugés et les apparences qui sont en ma défaveur, je vous
soupçonne de ne pas tendre la main vers vos enfants ou petits-enfants, et même
de les mépriser secrètement ou ouvertement en raison de leur manque d'éducation
et tout le reste qui suit forcément, et de ce fait vous n'êtes pas un bon
chrétien. Donc non, ce n'est pas parce que je suis réellement et effectivement
peu ou prou un « minuscule » dévoré par le ressentiment, mais c'est bien parce que
vous faites preuve d'une indifférence à l'Autre et d'un égoïsme contemporain si
fréquent sur les réseaux sociaux et incompatible avec le catholicisme, que je
vous méprise profondément. »
Moi : « "Les Byzantins, assiégés par les Ottomans dans Constantinople" : juste un dernier petit mot sur cette phrase car elle semble faire écho à un phénomène contemporain. C'est le visage de la France qui est en train de changer de nature. Cette dénaturalisation est préjudiciable je crois à ceux qui avaient des origines catholiques que souvent ils ont rejeté violemment (comme mes ascendants directs soixante-huitards !), ou tout simplement oublié par négligence, j'menfoutisme ou bien adhésion aux valeurs du consumérisme. J'ai dit « dénaturalisation » au lieu de dire « dénaturation », mais c'est un lapsus révélateur, car après avoir perdu leur nature propre, la majorité des Français dénaturés pourraient à terme perdre leur naturalité de Français, puisque les musulmans au pouvoir leur donneraient un statut de sous-citoyens avec des droits spoliés, comme ils le font toujours dans toute forme d'Etat appliquant la charia. Non, je me trompe ?
Moi : « "Les Byzantins, assiégés par les Ottomans dans Constantinople" : juste un dernier petit mot sur cette phrase car elle semble faire écho à un phénomène contemporain. C'est le visage de la France qui est en train de changer de nature. Cette dénaturalisation est préjudiciable je crois à ceux qui avaient des origines catholiques que souvent ils ont rejeté violemment (comme mes ascendants directs soixante-huitards !), ou tout simplement oublié par négligence, j'menfoutisme ou bien adhésion aux valeurs du consumérisme. J'ai dit « dénaturalisation » au lieu de dire « dénaturation », mais c'est un lapsus révélateur, car après avoir perdu leur nature propre, la majorité des Français dénaturés pourraient à terme perdre leur naturalité de Français, puisque les musulmans au pouvoir leur donneraient un statut de sous-citoyens avec des droits spoliés, comme ils le font toujours dans toute forme d'Etat appliquant la charia. Non, je me trompe ?
Les Français ne seraient plus français, seuls les musulmans
pourraient l'être avec des droits pleins et entiers, seuls les musulmans
seraient français finalement. Mais bon, ce scénario catastrophe houellebecquien
est encore de la science-fiction, cependant il doit germer dans la tête de tout bon musulman
français contemporain, et ils ont les statistiques de la natalité et du
repeuplement par la migration, très largement en leur faveur.
Sachant que le travail de sape de
dénaturation n'aura pas été fait ou si peu par des musulmans français, mais par
les Français eux-mêmes reniant par idéologie tout ce qui faisait leur identité,
leur « chez soi ». Déjà beaucoup se plaignent de ne pas se sentir « chez eux »
en France, votent pour 11 millions d'entre eux pour un parti extrémiste qui ne
résoudrait aucun problème et même les aggraverait. Non le travail de sape n'est
pas non plus seulement le fait d'une idéologie d'extrême gauche. Le travail de
sape est le fait essentiellement de l'idéologie libérale libertaire de plus en
plus oppressante, qui fait sa loi en France depuis les années 80, avec une
dénaturation des valeurs du catholicisme et dans le sens des valeurs du
libéralisme, qui lui-même a des origines protestantes, et même calvinistes pour
être plus précis. Seul une certaine idée du Socialisme théorisée par Orwell et
diffusée en France par Michéa pourrait sauver la France du marasme, avec
conservation de ce qui constituait son identité : sa religion majoritairement
catholique et ses traditions aux origines souvent païennes. Il y aurait
beaucoup de points communs entre les valeurs de solidarité et de fraternité prônées
par le Socialisme et celles prônées par le catholicisme, il n'y aurait pas
contradiction entre les deux, mais complémentarité. La véritable gauche n'est
pas libérale libertaire strauss kahnienne ou macronienne, la véritable gauche
est socialiste et compatible avec tout ce qui fait l'identité d'un pays, alors
que le libéralisme la détruit.
Catholicisme ne rime pas
forcément avec droite conservatrice et réac, mais peut rimer aussi comme l'a
montré l'exemple de Pasolini, avec valeurs de fraternité et de partage... Je sais très bien que de telles idées doivent déplaire à notre Maître Nicolas et à la majorité de ses lecteurs, mais il y a au fond dans l'histoire tant de convergences entre partisans de l'ordre ancien et pourfendeurs socialistes de l'ordre nouveau libéral libertaire. Ma sympathie va bien plus vers un réactionnaire « pur jus » du style de Joseph de Maistre, qu'à un théoricien attalien de l'ordre nouveau. »
Lui (sur un réseau social) : « Par anticipation, ô minuscule Erwan, un immense mathématicien écrivait à votre intention : "Quand les bons esprits font un ouvrage excellent, ils sont justement récompensés par les louanges publiques. Mais quand un pauvre esprit travaille beaucoup pour ne rien faire qui vaille, et qu'il ne peut ainsi obtenir de louanges publiques, afin que son travail ne demeure pas sans récompense, Dieu lui en donne une satisfaction personnelle qu'on ne peut lui envier sans une injustice plus que barbare. C'est ainsi que Dieu, qui est juste, donne aux grenouilles de la satisfaction de leur chant."
Lui (sur un réseau social) : « Par anticipation, ô minuscule Erwan, un immense mathématicien écrivait à votre intention : "Quand les bons esprits font un ouvrage excellent, ils sont justement récompensés par les louanges publiques. Mais quand un pauvre esprit travaille beaucoup pour ne rien faire qui vaille, et qu'il ne peut ainsi obtenir de louanges publiques, afin que son travail ne demeure pas sans récompense, Dieu lui en donne une satisfaction personnelle qu'on ne peut lui envier sans une injustice plus que barbare. C'est ainsi que Dieu, qui est juste, donne aux grenouilles de la satisfaction de leur chant."
Quant à votre mépris satisfait : Sutor Erwane, ne ultra crepidam !
On ne vient pas ici pour être obligé de vous lire ou plus exactement de faire défiler vos commentaires en craignant de rater des interventions plus intéressantes : encore une fois, si on souhaitait connaître VOS "pensées", on irait sur VOTRE blog ! Allez donc sur agoravox ! :D »
On ne vient pas ici pour être obligé de vous lire ou plus exactement de faire défiler vos commentaires en craignant de rater des interventions plus intéressantes : encore une fois, si on souhaitait connaître VOS "pensées", on irait sur VOTRE blog ! Allez donc sur agoravox ! :D »
Moi : « Que d'esprit, que d'esprit
Anonyme ! C'est trop pour moi, c'est plus que ma vanité ne peut endurer.
J'espère que vous n'avez pas dépensé trop d'énergie intellectuelle pour cette
réplique magistrale, car je n'en vaux que médiocrement le labeur, et non pas
brillamment comme vous vous en êtes donné la peine.
Il faut bien comprendre Anonyme
que tout ce que vous avez acquis est le fruit de l'amour et des soins de vos
parents, ensuite que matériellement ou au moins affectivement vous n'avez cessé
tout au long de votre vie de pouvoir compter sur eux, sans même que vous en
ayez forcément conscience. Seulement voilà, vous voudriez que l'histoire de la
transmission de générations en générations s'arrête à vous. Vous êtes prêt à
sacrifier vos enfants et petits-enfants, parce que dans votre tête vous vous
vivez comme une fin, de tout les efforts accumulés par les générations
qui vous ont précédé. Vous pensez avoir encore 20 ans, et même quand vous aurez
90 ans (si vous ne les avez pas déjà !), vous penserez avoir 20 ans. Vous ne
céderez jamais la place, ni même ne laisserez un petit bout de place. Vous
n'aurez jamais l'élégance de vous effacer un peu pour laisser passer votre
propre progéniture (en faisant l'hypothèse que vous en ayez une), que
certainement vous n'avez jamais désirée mais que vous avez peut-être conçue, dans
un genre d'inconscience qui pourrait constituer un petit motif d'excuse (ou
alors qui aggrave votre cas). Vous voudriez que toute l'histoire de vos ancêtres
s'arrête à vous, car vous constatez avec "lucidité" que vos descendants n'en
valent pas la peine.
Bref tout ça pour dire que la
vraie médiocrité est l'absence de cœur et non l'absence d'esprit, car comme
"l'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit, le cœur de ce qu'il donne", manquer d'esprit ne dépend pas de notre volonté, alors que manquer de cœur est notre pleine et entière
responsabilité, ou encore donner dépend de soi alors que recevoir dépend d'autrui. Pour conclure, vous êtes bien à l'image de notre époque ridicule si pleine d'esprit (encore qu'il s'agisse souvent d'un esprit vulgaire), mais qui manque cruellement de cœur... pour ses propres enfants ! L'absence de transmission étant un élément d'explication du déclin de notre civilisation ! »
Barrez-vous au Canada ou en Nouvelle-Calédonie, et recommencez une nouvelle vie au lieu de pleurer et de vous lamenter !
RépondreSupprimerErwan ne faites pas le naïf,vous saviez bien que vous alliez vous faire moucher un jour ou l'autre que ce soit par Le Veilleur ou un autre,vos longues interventions à visage découvert sont touchantes et authentiques et de mon coté je trouve ça plutôt sympa voir rigolo (je ne parle pas du contenu),ceci dit votre raccourcit de mauvais catho,mauvais chrétien:bof!vous faites une projection et de la surenchère,on est tous des minuscules certains plus minuscules que d'autres sans doute,hélas,Le Veilleur est libre de vous lire ou pas,Nicolas ou Emmanuel Mousset de vous publier ou pas,vous de vous imposer ou pas,à chacun de se laisser envahir par l'autre ou pas mais toujours avec bienveillance si possible,vous témoignez avec votre sensibilité votre propre style, comme Nicolas, sur ce monde désenchanté c'est votre choix et il y a de la matière!à mon humble avis la seule façon de changer son regard sur ce monde débile est de faire confiance en la vie,en Dieu,transcender sans nier non plus et suivre sa bonne étoile,celle qui brille.
RépondreSupprimerD'autant plus Anonyme de 12:38, que le régime sera libéral-libertaire que j'aille au Canada, en Nouvelle-Calédonie ou à pétaouchnok !
RépondreSupprimerJe subodore Le Veilleur que pour vous toutes les destructions que subissent le genre humain et la planète ont une finalité occulte qui est la volonté d'un Dieu Un et monothéiste (pléonasme !), et pourquoi pas que l'idéologie libérale-libertaire et son corollaire de destructions "créatrices", obéit en réalité à un projet qui la dépasse : établir à l'ensemble du globe un genre de théocratie monothéiste planétaire avec un retour aux véritables valeurs religieuses que l'on trouve dans l'Ancien Testament. C'est selon moi une vision hégélienne de l'Histoire avec tout ce que cela implique en sacrifices humains. À moins que vous ne croyiez réellement en Dieu, mais ça je n'arrive pas encore à comprendre, bien que je fasse des efforts pour accéder à un genre de spiritualité et de transcendance...
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, vous êtes un prof en retraite. Votre pension vous garantit une vie sympathique en Nouvelle Calédonie. J'y ai vécu. Je sais de quoi je parle.
SupprimerComme votre sollicitude à mon endroit me touche, elle fait l'objet du billet suivant... J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous citer en tant que "Le Veilleur"...
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