mercredi 7 novembre 2018

La décence est populaire, la perversion élitiste



Plus on monte dans la hiérarchie, plus il y a de la perversion effectivement, la naïveté et la décence sont le propre des classes populaires.

Lui : « Quelle folle énergie tu dépenses en vain ! »

Moi : « Et comment voudrais-tu que je la dépense ? En faisant l'apologie des droits de l'Homme, de la solidarité avec les migrants et du féminisme ? Tout en me foutant bien sûr des inégalités sociales qui se creusent, donc de l'injustice intrinsèque de la société ? »

Lui : « Promenade, soirée entre amis, concerts, cuisine, y'a plein de moyens ! »

Moi : « Tu pointes le doigt sur le cœur du problème effectivement ; le gaspillage de l'énergie. Comment notre société en gaspillant son énergie à la recherche du plaisir hédoniste se suicide en réalité elle-même ? Une société ne peut pas fonctionner sur ce mode là, et un jour ou l'autre on s'en rendra compte, hélas sans doute tragiquement.
Toute société se construit sur un gaspillage d'énergie que l'on appelle sa part maudite. Hélas le mode de fonctionnement libéral-libertaire ou l'hédonisme sociétal, ne la rend pas viable effectivement. D'autant plus que derrière cette apparence d'hédonisme sociétal bon enfant, se cache une quête rapace du profit, qui est la toile de fond libérale qui fait tenir en réalité tout l'édifice social, et qui se fout des origines des protagonistes.
Ainsi il n'y a plus d'appartenance culturelle pour personne, les habitants des pays sont interchangeables pourvu qu'ils soient rentables. Tout le reste, l'idéologie sociétale que l'on nomme antiracisme, féminisme, droits de l'Homme divers et variés ou que sais-je encore ! qui justifie une telle déculturation, n'est qu'une excuse, une justification pour légitimer l'avidité d'une poignée d'individus sur Terre, dont le plus emblématique est Jeff B. ! 
C'est l'avidité et non l'hédonisme ni même la liberté ou les droits de l'Homme, qui en réalité fait tenir tout l'édifice social désormais en voie de mondialisation avec des « ratés » populistes, plutôt nationalistes que gauchistes.
Cependant un tel soubassement, en plus du fait qu'il est amoral voire immoral, puisqu'il fait passer bien souvent la quête du profit avant toute autre considération, voire avant l'interdit du meurtre, visible à travers toute une mythologie hollywoodienne, fait désormais courir un risque de pérennité écologique à la planète, de pérennité tout court pour l'espèce humaine et sa survie sur le globe. »

Lui : « L'hédonisme ou plutôt l'eudémonisme est bien la doctrine que devrait adopter l'humanité dans son ensemble. »

Moi : « Tiens pour une fois je ne vais pas chercher sur Google l'explication de ce terme, j'aimerais que tu me dises ce que tu entends par là, toi qui semble à l'avant garde « alternative » de la pensée militante. Si vraiment tu crois une seule seconde à ce que tu avances. »

Lui : « Je ne crois en rien. L'eudémonisme est la recherche du bonheur plus que du plaisir. »

Moi : « C'est un truc de vieux le bonheur ou d'impuissant, le plaisir c'est une valeur sûre, alors que le bonheur concrètement, il arrive quand on ne l'attend pas et il nous échappe toujours lorsqu'on le poursuit. Ou alors c'est une image que tu fais miroiter aux autres pour les séduire, mais je ne crois pas du tout à la réalité d'une telle émotion dans la continuité chez toi, ni chez moi d'ailleurs, pour qu'un tel sentiment parvienne à s'établir il faut une société avec des principes stables, tout le contraire de la nôtre qui repose sur le darwinisme social, la sauvagerie la plus crue derrière un tout petit verni ridicule de civilisation en guise d'espoir ! 
Des micro-sociétés avec des principes (ou absence de principes) plutôt anarchistes et accédant au bonheur, je n'y crois pas du tout. D'ailleurs tout risque de partir en déconfiture beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Pour que des sentiments pérennes voient le jour, comme l'amour, l'amitié ou le bonheur, il faut des sociétés stables, sinon c'est de la lutte pour la vie, avec éventuellement un attachement sentimental pour sa compagne et ses enfants, ainsi que pour quelques « fidèles ».
Nous entrons dans des temps obscurs, Les invasions barbares, suivies de l'Âge des ténèbres pour reprendre des titres de films de Denis Arcand, auteur aussi de Jésus de Montréal
De plus on ne peut pas estimer le bonheur d'autrui, c'est une notion trop abstraite et subjective, alors que la jouissance est quantifiable, et faire l'objet du désir mimétique donc de la jalousie, qui poussée à ses extrémités peut s'avérer meurtrière. »

Lui : « Blablabla, tu ne te fatigue jamais ? Seul le progressisme sauvera l'humanité, les gros fachos réactionnaires le mène à sa perte, nous en prenons d'ailleurs le chemin. Je te mets dans le même sac que les salafistes, vous vous valez ! »

Moi : « Il n'y a pas de progrès de la conscience c'est une illusion, mais il y a effectivement obligation de mouvement, que jusqu'à il y a peu on appelait Histoire, mais la vision manichéenne du progressisme se veut aussi anhistorique, la fameuse fin de l'Histoire des optimistes progressistes. »

Lui : « Arrête de chier par la bouche, l'odeur est insupportable. »

Moi : « Les salafistes sont du même bois que les progressistes de la fin de l'Histoire, ils sont manichéens. Ils font du mouvement historique dont ils nient la composante historique, un combat du Bien contre le Mal. Les progressistes de gauche ont globalement une vision plus religieuse que factuelle et historique des choses. »

Lui : « Putain mais drogue toi tu diras moins de conneries ! »

Moi : « Les progressistes transhumanistes avec la singularité sont convaincus que la Fin de l'Histoire est proche avec l'avènement de l'IA, et donc du Bonheur réalisé pour tous sur Terre, rien de nouveau sous le soleil
L'illusion est de croire que la richesse réside dans la technologie, alors qu'elle réside en l'Homme, cette illusion risque d'être fatale et funeste et la technologie nous apportera la destruction et le chaos.
La religion catholique n'était pas manichéenne, elle accordait une place au doute.
Alors que les progressistes manichéens ne doutent pas, ils sont dans le camp du Bien, et leurs adversaires sont leurs ennemis, à l'image du président Macron qui judiciarise ses relations avec ses adversaire, comme un air du temps, et voudrait en faire psychiatriser d'autres. Tu es un micro Macron ? »

Lui : « Et toi un méga connard, à part la coupe de cheveux t'es notre Trump français en somme...
T'es pas tout à fait normal mais normal quand même, plus dangereux pour toi même que pour les autres mais un sacré boulet quand même.
Putain quand je pense que je paie pour tes arrêts maladie, vivement le suicide assisté qu'on en finisse..
Ah, je t'ai noyé dans ta fange.
Tiens, rien que pour te faire chier, toi et tes pairs, je mate Victor Hugo.Un génial progressiste. Cites moi un génie réactionnaire pour voir.
Et pitié pas tes merdes de Zemmour et de Finkielkraut, sur le génie, y'a consensus. »

Moi : « Aujourd'hui la morale dominante est progressiste et surtout de bien-pensance au détriment du réalisme, or il se pourrait bien que le réel ait finalement raison de notre morale contemporaine ! »

Lui : « Le réel n'existe pas heureusement car je détesterai vivre dans le tien. Pilule bleue.
Sans ancune naïveté sur la nature humaine, l'état du monde et les risques systémiques. Patate ! »

Moi : « Cioran et Joseph de Maistre sont des génies réacs, Schopenhauer aussi, est surtout un pessimiste qui n'a guère foi dans le progrès. »

Lui : « 2,3 intellectuels qui n'ont rien révolutionné. »

Moi : « Le réel est subjectif, il appartient à la singularité de chacun, il est idiotie, idiome, idiosyncrasie. C'est bien le monde commun, ce qui nous relie donc la religion étymologiquement, ce qu'il en reste la chose publique donc la République, qui constitue le dernier mythe dérisoire nous rattachant encore à quelque chose. »

Lui : « Blablabla, tu joues bien avec les mots en vain sans fin. »

Moi : « Il y a aussi le réel objectif sur lequel peuvent s'accorder les scientifiques, les ingénieurs, les techniciens, non ? »

Lui : « Le seul, le réel mesurable. Le reste n'est que supputations et illusions. Manipulations. »

Moi : « Une chose est sûre selon moi, Sartre postulait la totale liberté et la possibilité de se déterminer selon ses choix, je postule la totale aliénation de l'espèce humaine, qui ne choisit rien, sinon il n'y aurait pas de malheur sur Terre. Or le malheur est la réalité, la tristesse la seule promesse que la vie tient toujours, et le bonheur, l'amour et l'amitié, des illusions hormonales souvent liées au jeune âge.
Le réel mesurable fruit de l'humanisme qui postule que l'homme est la mesure de toute chose, l'homme retranché dans son ego pense que sa volonté a vocation à changer le monde, alors qu'en réalité elle débouche sur le nihilisme. Je pense que nous allons vers le pire effectivement, un peu plus chaque jour, qu'en penses-tu, n'ai-je pas raison ?
La science peut aussi être instrumentalisable et manipulatrice, car tous les hommes ne sont pas égaux devant elle.
Il n'y a qu'une seule chose valable au fond pour l'homme de sexe masculin, c'est le pouvoir et le prestige qu'il confère aux yeux de la gent féminine, tous les rapports humains sont déterminés par ce fait là. On ne peut rien au fait que les femmes recherchent chez l'homme la sécurité d'une bonne situation sociale, et ont généralement besoin de se sentir rassurées pour jouir, alors que les hommes recherchent plus chez la femme, la beauté que le rang social.
Il n'y a qu'une seule chose qui compte pour un individu quel que soit son sexe, c'est la réussite, d'une façon ou d'une autre, se réaliser soi-même, et cela passe le plus souvent par le pouvoir plutôt que la sagesse, et la puissance démesurée que cela donne sur les autres.
Si l'homme pouvait complètement se passer de ses pairs alors il serait pleinement heureux, car comme le dit si bien Sartre, « l'enfer c'est les autres ».
Et malheureusement dans les relations humaines on retombe toujours dans la quête du pouvoir, la volonté de puissance ou de domination, le caprice... Tous nos efforts se résument à ça : la quête de la reconnaissance sociale.

Comme l'homme est un animal social, difficile de se réaliser dans l'autarcie.

Mon anormalité manifeste est due à une anomalie de croissance créée par un traumatisme relationnel au père, et non le fruit d'une anomalie génétique. Génétiquement j'étais quasi parfait, je n'aurais pas été myope ni eu des cheveux blancs précocement sans cette anomalie de croissance liée à un choc affectif difficilement supportable pour un enfant en très bas âge, mon père non seulement a désiré ma mort, mais il est passé à l'acte, seule une poignée de gens peuvent comprendre, si ils l'ont vécu, Pasolini l'avait vécu, cela se ressent dans son film Œdipe Roi. Voilà le secret de mon anormalité : un père infanticide.
Or dans la mythologie, le destin du père infanticide Laïos, est précisément et paradoxalement, d'être tué par son fils et en même temps d'en être par lui, rendu cocu, c'est donc très contre-productif pour un père d'être infanticide, et le passage à l'acte. »

Lui : « Tu m'as tellement fatigué que je vais dormir... »

Moi : « Bon, c'est trop facile pour toi, dans la posture pseudo vertueuse de la bien-pensance de gauche, alors qu'au fond tous tes instincts profonds te poussent à strictement le contraire. Tu es totalement brimé par ton Surmoi de gôche, tu ne laisses parler tes pulsions, qui sont très fortes, qu'à travers ton comportement destructeur. Telle est l'aporie du progressisme ! »

Lui : « À part moi t'as d'autres os à ronger ? »

Moi : « Heureusement pour toi, en t'affirmant l'auxiliaire actif de la bien-pensance, tu peut diriger tes pulsions destructrices contre les autres, les déviants (de droite attachés aux traditions archaïques... plus encore que contre d'éventuels salafistes !), plutôt que de les retourner bêtement contre toi-même. C'est un signe d'intelligence et d'adaptation, réjouis toi ! »

Lui : « Et le surmoi sert bien à contenir ses pulsions non ? Les gens de droite en sont finalement plus ou moins dépourvus puisque c'est la loi de la jungle leur modèle. »

Moi : « C'est parce que tu ne vois pas le lien entre libéralisme politique qui est plutôt de gauche avec les droits de l'Homme, le féminisme, l'antiracisme etc... et le libéralisme économique qui est plutôt de droite avec le culte de l'avidité et du profit. En réalité les deux sont totalement liés, c'est pour cela qu'on sort peu à peu de la classique bipolarité droite/gauche, parce que les gens commencent à sentir par instinct que cela revient pratiquement au même. Seul un socialisme plaçant la décence commune au cœur de son projet de société permettrait d'en sortir (Common decency, George Orwell).
Malheureusement on voit bien dans la réalité que les peuples par instinct pensent s'en sortir par le national populisme, donc la colère ; plutôt que par l'organisation du partage des richesses, donc la raison. »

Lui : « Je ne vois pas le lien car il n'existe pas. À part dans ta tronche de cake... »

Moi : « Il existe effectivement, le libéralisme politique à outrance, la quête toujours renouvelée de nouveaux droits de l'Homme inédits, a partie liée avec le libéralisme économique, et ça nos décideurs économiques l'ont bien senti, qui encouragent cette quête libérale de droits nouveaux, qui ne mange pas de pain, et ne remet aucunement en question leur quête du profit. Ils font de l'extrême gauche leur idiot utile, favorisant l'accueil des migrants, le no border, l'abolition des frontières, qui en réalité sert leurs intérêts de profit. Il n'y a que les idiots effectivement pour ne pas voir le lien qui saute aux yeux !
L'extrême gauche pour eux, plus hédoniste et consumériste que véritablement organisée, est bien moins dangereuse que le communisme, mais ils se méfient des composantes communistes résiduelles propres à l'extrême gauche, sinon Macron ne craindrait pas Mélenchon ! Or l'attaque judiciaire violente à l'encontre de ce dernier, semble prouver que le pouvoir le craint peut-être plus encore que l'extrême droite et sa leadeuse Marine Lepen, dont le président est parvenu très facilement à bout au terme d'un débat où il n'y a pas eu photo, et d'une campagne de l'entre deux tours orientée et manipulatrice. Sans doute le président espère-t-il pouvoir refaire facilement le même coup en 2022, alors que Mélenchon s’avérerait un adversaire bien plus coriace.
Entre les partisans du no border et les partisans libéraux de la libre circulation des biens et des personnes à travers le monde, la seule différence est dans l'écart abyssal de moyens, les partisans du no border d'extrême gauche, sont dans la perpétuelle agitation et agressivité et sont généralement misérables, alors que les partisans libéraux de la libre circulation sont richissimes, calmes et maîtres de leurs nerfs, c'est une grosse différence effectivement. Mais ce qui compte c'est l'accord sur le plan des idées, les partisans du no border sont les idiots utiles, les alliés objectifs des libéraux richissimes, contre ce qui reste du communisme ou encore les nationaux populistes. »

Lui : « Aucun lien entre droits de l'homme et libéralisme économique non, si ce n'est le recul des premiers sous pression du second. »

Moi : « Attali est un critique avisé de Marx, et il voit bien que certaines thèses du vieux barbu vont dans le sens de la mondialisation économique, avec son idée de « prolétaires de tous les pays unissez-vous ! ». En réalité ce sont désormais les bourgeoisies déterritorialisées, donc plutôt progressistes de gauche que traditionnelles et patriarcales de droite, de tous les pays qui s'unissent contre les peuples.
La revendication libérale des droits de l'homme n'a rien à voir avec la justice sociale et la justice tout court, il n'y a qu'à voir la posture d'un BHL.
L'extrême gauche a fait totalement passer au second plan sa revendication de justice sociale au profit d'un discours sur les droits de l'homme et l'abolition des frontières, qui arrange bien le patronat. »  

Lui : « Il n'y a qu'un esprit pervers comme le tien pour faire distinction entre droits de l'homme et justice sociale puisque cette dernière est censé mettre en œuvre les droits de l'homme justement. »

Moi : « Ce n'est pas un idéal de justice social qui aujourd'hui met en oeuvre les droits de l'homme, mais tout le contraire, sur toile de fond d'avidité et de quête rapace du gain. Tu es manipulé, et le propre d'un bon conditionnement et d'une bonne manipulation est que l'on en a pas conscience. Tu es ce qu'on appelle un bon client !
Un bon client du système, ah ah ah !! Je ris de ta naïveté intrinsèque... »

Lui : « T'es un gros connard qui voit le complot partout et qui en plus se croit au dessus de la mêlé, pauvre type. Je suis « Droitdel'Hommiste » et fier de l'être, tu serais un petit serf breton sans les droits de l'homme et du citoyen, patate ! »

Moi : « Il n'y a qu'une seule règle, le reste c'est de l'amusement pour épater le gogo, c'est « touche pas au grisbi ! »

Lui : « Une petite merde insignifiante taillable et corvéable. Crache dans la soupe avec tes amis réacs, petite merde ! »

Moi : « Mais plus haut dans le fil tu faisais référence à la « pilule bleue », référence à Matrix ? Choisir la pilule bleue c'est choisir le réel ou la réalité derrière le réel ? »

Lui : « La rouge pour le vrai réel, je me suis planté. »

Moi : « Tu as vraiment le sentiment d'être si bien traité que ça par le système et tu n'éprouves aucune empathie pour tes pairs qui font de plus en plus le choix d'un vote national populiste ? Tu n'essaies pas de comprendre un tel choix, parce que globalement tu t’accommodes finalement bon gré mal gré du système dans son ensemble malgré ses défauts ? »

Lui : « Absolument pas, ce sont la peste et le choléra, rien n'excuse le vote RN à part la bêtise crasse et la méchanceté. La méchanceté est moins dangereuse chez un crétin que chez un jeune loup de la Silicon Valley, je te le concède. »

Moi : « Personnellement je comprends le populisme et le rejet des élites bobos, car c'est gravé dans mon histoire intime, mais tu ne veux pas faire l'effort de comprendre l'Autre. Qu'importe ! Je préférerais un courant populiste mais utopiste dans une lignée anarchiste et de gauche que le mouvement national populiste qui est effectivement une expression de la bêtise. Cependant difficile de s'opposer au mouvement, s'en dissocier c'est faire preuve de conservatisme, ce que sont devenues les élites de gauche qui se proclament encore paradoxalement et à tort, progressistes, alors qu'elle sont devenues profondément corrompue, moisies et conservatrices. »

Lui : « Là tu parles des élites en général. »

Moi : « Plus on monte dans la hiérarchie, plus il y a de la perversion effectivement, la naïveté et la décence sont le propre des classes populaires. Souvent les élites ont commencé leur carrière avec des idéaux de décence, utopistes et populaires ; mais en montant les échelons, par réalisme, on est peut-être obligé de devenir pervers pour tenir sa place, ou par ennui.
On devient inutile alors il faut bien s'occuper d'une manière ou d'une autre avec tout l'argent que l'on touche en récompense de sa vanité, car : « la hiérarchie c'est comme les étagères, plus c'est haut moins ça sert. »
Je n'en sais rien, je ne peux pas l'éprouver, car je n'ai pas l'insigne privilège et la chance de faire partie de l'élite ; mais au spectacle de l'élite, j'ai effectivement assisté à ce genre de processus, notamment chez ma génitrice et ses ami(e)s... »

4 commentaires:

  1. La gauche a totalement mais totalement oublié le Peuple, pourtant théoriquement sa raison d’être.

    Au Brésil elle l’a oublié pour s’empiffrer et sombrer dans la corruption, encore plus profondément que tous les autres partis (mais il faut dire que 4 mandats présidentiels consécutifs, ça n’aide pas à raison garder)
    En France elle l’a oublié en préférant se tripoter le pinceau avec des outrances grotesques telles que le « vivre ensemble » quoi qu’il arrive et à tout prix, le culte frénétique des LGBT et d’une façon générale l’adoration béate de n’importe quelle « minorité », l’écriture inclusive, l’antispécisme, la théorie du genre, le féminisme hystérique, l’antiracisme obsessionnel, la traque des fascistes quitte à en inventer lorsqu’on n’en trouve pas, l’amour inconditionnel des « migrants » quoi qu’ils fassent et quel que soit leur nombre. J’en oublie sûrement. Ainsi par exemple sort un bouquin : « Pour les Musulmans ». Mais on attend toujours celui qui s’intitulerait « Pour le Peuple ».

    Bref, tout est bon pour parler d’autre chose que du Peuple et de ce qui le préoccupe, tout est bon pour ne pas « mettre les mains dans le cambouis », tout est bon pour faire diversion et tenter de masquer une vertigineuse absence d’idées et de solutions pour résoudre les vrais problèmes des « vrais gens ».
    Et quand certains essaient (par calcul ou par conviction je vous l’accorde) de penser au Peuple, immédiatement notre « gauche », piquée au vif car ramenée ipso facto au constat de ses propres renoncements, les foudroie d’une invective, « populistes ! ». Et s’imaginant que le débat est ainsi clos, elle replonge aussitôt et tranquillement dans ses lubies, ses obsessions et ses fantasmes croyant sans doute avoir « fait le job » juste en s’indignant contre des soi-disant fascistes.

    Le pire, c’est qu’évidement ça ne marche pas ! Le PS n’existe plus. On sait maintenant que France Insoumise est plus un traitement pour apaiser la mégalomanie délirante de Mélenchon qu’un outil au service du Peuple. On était effondré en 2002 en découvrant que JM Le Pen était au second tour, puis rassuré qu’il n’y fasse que 5,5 millions de voix. En 2017 le FN au second tour fut un total non-événement, et il y fit presque exactement le double de voix (10,6 millions).
    Mais même ça, on dirait que la gauche s’en fout totalement. Elle continue plus que jamais avec ses œillères.
    C’est triste.

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  2. Les valeurs chrétiennes devenues folles de Chesterton... On y est en plein. C'est devant le spectacle de la perte et du renversement de toutes les valeurs que les citoyens de base, déboussolés, veulent remettre l'Eglise au centre du village. Ces "avancées" sociétales (genre, LGBT, Travelos et cie, immigration, muliticulturalisme mais aussi transhumanisme, génétique et bientôt immortalité) se sont faites à une vitesse folle sans que personne ne puisse en mesurer les conséquences. Leur seul effet est de susciter une perte totale d'identité chez le peuple, ces dernières étant abondamment relayées par les médias qui ne cessent d'en rajouter.
    Une boussole indique toujours le nord et les peuples ont le sentiment de l'avoir perdu. Alors ils réagissent.
    Le nord, c'est la "morale" qui est nécessaire même à ses opposants, comme un adversaire à combattre.
    C'est ça qui structure le sociétés et qui permet de les appréhender, de leur donner de la consistance. Sans morale, sans nord, les boussoles tournent folles.

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  3. Je ne pense pas qu'il soit facile d'être de Gauche, ça demande de l'empathie.
    Pour être de droite, il suffit de laisser parler ses instincts.

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    1. Il n'y a plus aucune empathie chez pas mal de gens de la gauche morale, ils peuvent même délaisser leurs propres enfants, les laisser se clochardiser et pleurer sur le sort des migrants. Ce genre d'hypocrisie je le connais trop bien, c'est celui de ma propre famille, et par généralisation on pourrait dire que c'est celui de la bien-pensance de gôche globalement. C'est aussi celui d'une génération, celle des baby boomers par rapport à celles qui viennent après, après elle le monde peut bien crever. C'est pas pour rien que Macron est marié à une femme de 65 ans, il porte les valeurs de cette génération, car celles qui viennent après n'ont plus de valeurs, sont dans le lèche-couilles (de ceux qui ont fait Mai 68) ou dans la marginalité. C'est pour cela qu'il faut réinventer un monde, car celui de Libé et de l'Obs est devenu moisi et conservateur à force de se vouloir progressiste !

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