jeudi 9 octobre 2025

Anniversaire du 7 octobre, en cette journée du souvenir...

 


Horvilleur, invitée par Salamé sur un plateau TV, d'une chaîne censée être publique mais qui ressemble de plus en plus à une alcôve des cénacles parisiens, pour qui la province pue et les banlieues un peu moins mais sentent mauvais quand-même, s'indigne du climat d'« antisémitisme » qui se banalise et de répand (notamment via Tiktok), selon elle, dans la société française.

Il y a dans les médias une surhumanisation des Feujs qui ont moult porte-paroles — ils sont non seulement humanisés, mais même surhumanisés ; car ce sont les surhumains que Nietzsche avait prophétisés ; doubles inversés de la survictimisation dont ils font aussi l'objet : Janus bifrons à la fois survictime et surhumain, l'un n'allant pas sans l'autre —, et une déshumanisation des Palestiniens qui n'ont pratiquement pas de porte-paroles et surtout pas de visages : c'est normal car il ne faut surtout pas permettre que le spectateur lambda puisse s'identifier à eux, afin qu'ils ne suscitent ni empathie (le terme à la mode), ni compassion, ni même pitié (la compassion du pauvre, complètement passée de mode car comportant une connotation religieuse, donc suspecte), mais juste un froid calcul comptable. 

On peut, et même on doit, car c'est un devoir moral selon ces cénacles parisiens, très largement sionisés, talmudisés, qui font l'opinion pour la transmettre à ceux qui présentent les émissions — qui elles-mêmes diffusent cette opinion jusqu'au coin le plus reculé de l'hexagone ou de ses territoires d'outre-mer, pourvu qu'il dispose d'un simple poste de radio ou d'un iphone (au fond l'opinion de millions de gens est faite parfois par une poignée d'hommes, et de femmes, qui se comptent sur les doigts des deux mains, voire d'une seule) —, se mettre dans la peau d'une victime feuj, puisque les Feujs jouissent d'une surexposition et survisibilié, notamment en la journée anniversaire des attentats du 7 octobre qui avait lieu avant-hier. 

Mais nulle date commémorative pour se recueillir sur le génocide des Palestiniens. D'une part parce qu'il est en cours, et qu'il fait tous les jours des victimes depuis environ 730 jours de manière parfaitement anonyme et dépersonnalisée ; ensuite parce qu'il s'agit d'une volonté délibérée de ne surtout pas permettre, je le répète et le martelle, que l'on puisse s'identifier à eux, afin de ne pas susciter d'émotions à leur égard via les médias officiels, et de traiter le conflit de la façon la plus « neutre » et « objective » possible : seule la neutralité axiologique, dépourvue de tout présupposé moral, étant tenue pour garante de l'objectivité (comme dans les sciences ou les sciences humaines, et l'on sait à quel point des formules ou formulations scientifiques peuvent susciter de l'émotion !).

Pendant ce temps-là, Horvilleur feint de tendre la main, dans un geste d'humanité qui se voudrait universel. Comme si l'on pouvait décemment comparer ce qui est arrivé aux victimes du 7 octobre, avec ce que subissent les Palestiniens depuis 730 jours sans discontinuité. 

Ce sont deux souffrances qui ne sont pas comparables.

En gros ce que les Palestiniens subissent, est au moins 730 fois pire que ce que les Israéliens ont subi le 7 octobre. Une vérité qui aurait de quoi faire tomber Horvilleur dans les pommes, si elle était révélée et rendue publique, et surtout rendue accessible à son esprit vérouillé par des siècles de repli sur soi, qui par retour du refoulé tant à devenir hégémonique — sentiment hégémonique suscitant le déni des victimes engendrées — « cachez ces victimes que je ne saurais voir ! car elles ne sont pas conformes à l'idée que je me fais de moi-même ». Or c'est le juste équilibre, entre repli sur soi (dans le but de sauver son exceptionnalité comme un secret trop bien gardé) et extériorisation excessive (à visée hégémonique), d'un sentiment de singularité, étant aussi un sentiment d'exception donc de supériorité, qui pourrait permettre la réconciliation entre Palestiniens et Israéliens, et plus généralement entre Juifs et le reste du monde invisiblisé, ostracisé.En gros ce que les Palestiniens subissent, est au moins 730 fois pire que ce que les Israéliens ont subi le 7 octobre. Une vérité qui aurait de quoi faire tomber Horvilleur dans les pommes, si elle était révélée et rendue publique.

L'« antisémitisme » dans le cas d'une société sionisée, du sol au plafond, comme la France, n'est ni de la haine, ni un phénomène de mode qui peut s'embraser comme une traînée de poudre, ou se répandre comme une maladie contagieuse épidémique, c'est de la légitime défense ; et c'est même un devoir moral si l'on souhaite que demain la France ne soit pas juste un souvenir, un vœu pieux, dont on aurait la nostalgie tout en sachant que son retour à la vie, qui a toujours reposé sur l'élan vital du peuple et non de ses élites (qui par dessus le marché, aujourd'hui, s'en désolidarisent de façon ostentatoire), ne reviendra jamais.

Finkielkraut, un Juif pas si imaginaire que ça

 


Finkielkraut est en réalité un talmudique, qui n'honore pas la France mais se la paie, sous une façade d'intellectuel français parfaitement intégré.

J'écoutais encore Finkielkraut, dimanche dernier je crois bien, dans l'émission C Politique ou du même genre. 

Non seulement il s'obstine à ne pas reconnaître la qualification de génocide, mais en plus il persiste à dire qu'il s'agit d'une guerre classique opposant deux belligérants, et pour finir il déclare que si le Hamas avait libéré les otages les bombardements auraient immédiatement cessé. 

Bref, pour lui la responsabilité en incombe pratiquement entièrement au Hamas, qui aurait déclenché la foudre d'Israël avec le 7 octobre, mais plus généralement à toute forme d'autorité Palestinienne, qui selon lui « ne rate jamais l'occasion de rater l'occasion » quand on lui propose un plan de paix et de partager : classique inversion accusatoire. Finkielkraut est en réalité un talmudique.

Il croit encore que par des formules littéraires et alambiquées, il peut encore masquer la vacuité de sa pensée qui s'apparente de plus en plus à une forme de gâtisme.

Quand je l'ai écouté, ça sautait pas vraiment aux yeux son attaque du gouvernement Netanyahou, ni sa honte. Il avait plutôt l'air de dire que toutes les autorités palestiniennes, qui se sont succédées, n'ont jamais su saisir la main qu'on leur tendait. Non, non, loin d'avoir une quelconque honte, il rejetait complètement la faute sur le Hamas, il avait l'air de dire que c'était une guerre conventionnelle classique entre deux belligérants (il n'est quand même pas allé jusqu'à dire de force égale, mais il l'aurait fait si la désinformation fut telle qu'elle rendit possible une telle énormité), et surtout que Netanyahou aurait sur le champ arrêté « la guerre » en un claquement de doigts (qui n'en est pas une puisqu'il s'agit d'un génocide), de façon définitive et unilatérale, si le Hamas avait libéré les otages. Comment peut-on soutenir de telles absurdités si l'on n'est pas convaincu d'avoir un auditoire, les téléspectateurs, complètement conditionnés à un narratif officiel dont je doute, pour ce qui le concerne, de son adhésion ? Ce qui veut dire qu'il prend vraiment les gens pour des imbéciles, d'autant plus qu'il sait très bien qu'ils adhèrent à un narratif, répandu par des médias aux informations systématiquement biaisées, auquel il fait semblant de croire pour adapter son discours en connaissance de cause. Il les prend pour des imbéciles et des moutons de Panurge, d'autant plus qu'il sait très bien que le principal objectif de la laïcité en France, dont il est le champion officiel, est le formatage à une telle crédulité moutonnière. Ce qui prouve bien que son discours est complètement mensonger, qu'il a conscience qu'il ment, et qu'il ment parce qu'il sait que son auditoire est conditionné, par des mensonges, à croire à des mensonges. Donc c'est un exemple de mauvaise foi absolue, car je le crois trop intelligent pour mentir en toute bonne foi, comme un ravi de la crèche ou imbécile heureux.

J'ai réalisé que cet homme au fond avait toujours joué un double jeu, entre son amour feint de la France et son véritable amour pour Israël, et tout en donnant l'impression d'être un intellectuel très hautement cultivé et élitiste, porteur d'un message européen cosmopolite transcendant les frontières hexagonales, s'adressant à un public très hautement cultivé et élitiste — surtout composé de profs et d'intervenants du domaine de la culture (les mauvaises langues diraient surtout des femmes, des hommes efféminés à l'identité plus subtile et nuancée que banalement binaire, et des homosexuels). Tout comme Zemmour, mais dans un autre registre, s'adressant à un public plus bas de gamme, rejetant éventuellement la culture mais séduits par le caractère national, voire identitaire, du personnage (surtout des mecs, radicalement cisgenres et binaires et fiers de l'être, ainsi que leurs femmes qui aiment ce type d'hommes, qui se la jouent sévèrement burnés et souvent misogynes). Oui, ils sont vraiment les maîtres de l'esbroufe et de la manipulation, et l'on est tenté de se laisser séduire car l'emballage est toujours très talentueux ; mais le contenu sent généralement très mauvais — ce contenu qui n'est dicible que pour ceux qui ont déjà été victimes de leur esprit malfaisant (c'est là que l'on peut distinguer entre les Feujs qui inversent tout, et les Juifs authentiques universellement bienveillants, car ils existent mais sont beaucoup plus rares). 

J'ai réalisé tout cela en décryptant son regard sur la couverture de son livre intitulé Le Juif imaginaire, le regard d'un homme très intelligent, trop intelligent, machiavélique et calculateur, pour être honnête, qui n'a jamais eu l'intention d'honorer la France mais de se la payer, comme tant de ses coreligionnaires.



mercredi 8 octobre 2025

Tout sauf la colonisation des esprits par l'orgueil sioniste



C'est compliqué la Bretagne. Je ne sais pas ce qui s'est passé depuis le début des années 80 ? Dans le village de mes grands-parents, dans les années 70, c'était le paradis. Mais ok, les citadins bretons c'est autre chose. Et est-ce que chez les Normands, qu'ils soient citadins ou ruraux, c'est réellement mieux ? Et par extension dans toutes les autres régions de France ? Enfin la vraie responsabilité, dans cette évolution ultra-rapide, provient avant tout des progrès exponentiels de la Technique, qui sont beaucoup plus décisifs que les décisions politiques. 

Comme l'affirmait Heidegger la Technique n'est pas neutre, elle n'est pas un simple outil qui serait entre les mains de l'homme pour qu'il en fasse usage suivant son libre arbitre. C'est bien plus pernicieux encore que les projets inscrits dans les religions, qui ont tous quelque chose de naïf et même de touchant ; ainsi que dans les idéologies. C'est un projet d'arraisonnement, que Heidegger fait remonter à Descartes, afin d'arriver à la maîtrise technico-scientifique et la possession de la nature. Or il est évident que de tels modes de pensée, induits directement par la nécessité de maîtriser et possèder la nature, logico-mathématiques plutôt que religieux, poétiques, littéraires, ou même philosophiques, influent directement sur nos comportements, que l'on ne sort pas indemne, ni encore moins son esprit, de vouloir posséder et maîtriser la nature. 

Or la métaphore de la nature dans l'espèce humaine, c'est la femme, dont on imagine un homme qu'il voudrait la posséder et la maîtriser comme bon lui semble. Face à une telle attitude la femme est très ambivalente : de par son sexe qui est une fente, une faille, une blessure béante, la rendant vulnérable au monde mais dont la vulnérabilité est aussi la condition de sa jouissance, elle n'est jamais entièrement consentante ni entièrement hostile à cette forme brutale de possession. Or je pense fondamentalement que l'émancipation de la femme s'inscrit dans le mouvement du progrès technique, et que par conséquent elle participe davantage à son aliénation qu'à sa libération, voire au viol de sa nature profonde. Nature profonde de la femme qui est son véritable désir, et non celui qu'un néoféminisme lui impose sociétalement de manière plus ou moins subliminale. Bref qur cette « émancipation », de façade, fait bien davantage son malheur que son bonheur. Voilà ce que j'avais à dire sur cette pseudo libération de la femme.

Et plus généralement nos comportements dans les relations humaines dites « normales », deviennent de plus en plus agressifs et violents, voire sadiques, parce qu'ils sont assimilables à ce qui peut constituer une forme de viol de la nature par des dispositifs techniques qui visent à la maîtriser et à la posséder, plutôt que de la laisser libre ; et notamment de la laisser libre de s'épanouir comme elle le souhaite, suivant sa nature profonde. À moins que son véritable souhait soit d'être prise brutalement, voire d'être violée comme une chi.enn.e ; cela correspond peut-être davantage à son désir profond que de ne pas être prise du tout. Mais je pense sincèrement qu'il y a un juste milieu entre les deux, et que l'on n'est pas obligé de tomber d'un extrême à l'autre. Je parle de la nature pas de la femme, bien entendu.

Quant aux Juifs du point de vue historial, c'est-à-dire de l'histoire de l'Être, que personnellement j'appelle les Feujs (verlan de Juif, chez qui toutes les valeurs sont inversées, à l'envers), ils sont ceux, nous dit Heidegger, qui utilise la Technique avec le plus de virulence pour maîtriser et possèder la nature, afin de faire des profits colossaux et d'éliminer leure ennemis. De là à y voir une analogie avec leurs rapports aux femmes, je laisse ces dernières libres d'en juger en toute impartialité. Mais au moins ils les prennent, parfois avec brutalité par tous les orifices, et les maîtrisent, ce que n'osent même plus faire un tas de petits mâles « émasculés » et complexés, par de nombreuses injonctions, parfois contradictoires, intimidantes, venant du néoféminisme ou même de la pornographie — Ah cette fameuse queue ! qui n'est jamais assez grosse pour satisfaire mesdames (selon la chanson de Bashung intitulée Madame rêve), et qui parfois vous le font bien sentir ; n'est pas Rocco Siffredi qui veut.

Personnellement j'ai idéalisé la Bretagne, parce que ma grand-mère avait un très grand cœur. Tandis que mon père était infanticide, plus ou moins consciemment, et le manifestait par des pulsions d'une violence inouïe, et alors que ma mère était égoïste et abandonnante. Alors quand j'allais en Bretagne c'était une bouffée d'oxygène, et quasiment un moyen de survie. Ainsi je n'en perdais pas une miette de leurs mœurs et coutumes ancestrales, et de leur fameux dialecte breton qui remonte à la nuit des temps ; et dont les racines britonniques (à ne pas confondre avec britanniques, et de « Bretagne » insulaire avant l'appellation plus récente de Grande-Bretagne) sont les mêmes que pour les Gallois.

Outre leur maison d'un petit village du nord-ouest morbihannais à la limite du Finistère, mes grands-parentd avaient aussi fait construire une maison à Quiberon, pour la famille, dont j'avais déjà parlé. Franchement ce coin de la Bretagne est magnifique. Il y a tout un tas d'autres jolis coins encore préservés en Bretagne. Après c'est une question de goût. Ce qui est très décevant c'est le saccage des paysages par les voies rapides qui prolifèrent, les éoliennes qui émergent un peu partout sauf dans les zones les plus touristiques, les zones périurbaines qui poussent comme des champignons autour des villes moyennes et des métropoles urbaines. Et on se sent quand même un peu moins envahi, « remplacé », qu'en région parisienne.

Mais pour le saccage des paysages, par les progrès techniques finalement, c'est partout pareil dans pratiquement toutes les régions françaises. Peut-être qu'il y a quelques départements enclavés qui sont moins touchés. Comme l'Ariège ou l'Ardèche, et sans doute quelques autres, que des enfants de hippies de la génération des baby-boomers, investissent en masse, pour former des tribus, qui se coupent volontairement du rythme imposé par l'oligarchie mondialiste, et qui n'a effectivement aucun sens — si ce n'est le seul intérêt et égoïsme des oligarques, et tous ceux qui en profitent dans une moindre mesure (environ 20 à 30 % de la population française qui refuse obstinément de voir le réel, celui d'exploitation, de la nature et de son prochain considéré comme une simple ressource, sur laquelle repose un tel système, puisqu'ils en profitent aux premières loges).

Je suis repassé dans le village de ma grand-mère, c'est une catastrophe à tous points de vue. Plus aucune harmonie villageoise comme je l'ai connue. Des gens méfiants cloîtrés dans leurs maisons et peu communicatifs. Plus aucun ne parle la langue vernaculaire des ancêtres. Une décadence à petite échelle, très perceptible, qui est peut-être à l'image de la décadence de la Bretagne à plus grande échelle, beaucoup moins perceptible. C'est d'autant plus dramatique que c'était une région avec une forte identité et beaucoup de caractère. Aujourd'hui on dirait que c'est devenu un folklore de façade pour attirer les touristes naïfs en quête d'authenticité. Vouloir découvrir la Bretagne aujourd'hui ? Alors autant aller voir une p.ut.e quand on rêve d'amour romantique !

Il me semble que la Bretagne authentique c'est l'esprit du général de Gaulle ou bien de Victor Hugo, qui est aussi l'esprit de la « France éternelle », et ce n'est pas du tout celui de Simone Veil ou des époux Badinter. 

Et je le répète encore une fois, si l'esprit du peuple musulman, donc l'esprit de l'islam, doit se substituer au peuple français, parce que précisément ce dernier s'est laissé volé, vidé de sa substance, et a consenti à la colonisation de son esprit ; je préfère encore cette substitution, qui est avant tout d'ordre spirituel parce que les Français ont renoncé à l'esprit au profit du confort matériel, que certains appellent « remplacement », à la sionisation actuelle de toutes les institutions publiques et privées. D'une part parce qu'il s'agit d'un peuple plein de vivacité et de spiritualité, et donc d'élan vital, qui pourrait stimuler un peuple décadent ayant oublié le sens de sa propre existence ; ensuite parce qu'il s'agit sans doute du sens de l'Histoire dans ce qu'il a de naturel et non influencé par la Technique, ni évidemment par le Talmud : ce texte tellement trituré et remanié qu'il ne porte plus aucune trace d'une révélation originelle.

mardi 7 octobre 2025

Sacré Jacquot, Jacquouille la fripouille surtout !

  

Et qui est à l'origine de cette « guerre mondiale », QUI ? QUI ? Attali l'archétype du pompier pyromane, comme la majorité de tous ses congénères qui ne peuvent s'épanouir que dans le chaos — c'est-à-dire quand tous les autres souffrent. 

Et « le protestantisme est un étage dans la fusée du capitalisme mais ce n'est pas le premier », sous-entendu c'est le talmudisme, le judaïsme rabbinique... mais on le sait bien gros malin, et on sait aussi que c'est ce même capitalisme qui est à l'origine de la première guerre mondiale, donc de l'accession d'Hitler au pouvoir puis de la deuxième guerre mondiale ; et donc si l'on s'en tient à la logique de l'enchaînement des causes et des effets, à l'origine de la fameuse Shoah. 

Mais vous vous foutez de la logique et brandissez cet épisode, certes tragique, comme un totem d'immunité surgi ex-nihilo, dont la seule responsabilité incomberait à des siècles de « persécutions antisémites » et l'Église catholique — qui n'avait pas vraiment besoin de ça, pour en rajouter dans la désaffection de ses paroisses. Pourtant Bossuet avait bien dit que Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. Dieu doit donc se rire de vous qui globalement chérissez le capitalisme, qui vous enrichit bien plus que ce à quoi le commun des mortels peut prétendre, tout en déplorant l'holocauste.

Et le goy moyen gobe, car il gobe tout ce qu'on lui dit, pourvu que ça provienne d'une « autorité morale » reconnue. Comme toi mon bon Jacquot. 

Ce qui te permet aussi, à toi et beaucoup de tes congénères, d'occuper partout en France le haut du pavé, avec une autorité morale que personne n'ose discuter, remettre en question, car on sait très bien que vous êtes passés maîtres dans l'art de la dialectique et de la glose interminable, jusqu'à ce que le plus obstiné de vos adversaires finissent par lâcher l'affaire et déclare forfait. Le but étant toujours d'avoir le dernier mot, non pour en tirer seulement une quelconque vanité narcissique, quoique ça compte aussi beaucoup, mais toujours dans l'objectif d'avancer ses pions au détriment de l'Autre, de l'altérité que vous avez tendance à nier, malgré tous vos « grands principes éthiques » qui prétendent exactement le contraire.

Qui a dit « Cassez-vous sales Français » ?

 

Les Français se font taper dessus par leur « conscience morale », les Feujs, donc ils ne peuvent pas riposter. Ils sont comme paralysés par leur surmoi ! Cet épisode est une belle métaphore de la colonisation des esprits par l'entité sioniste jusqu'au plus haut sommet de l'État, avec un Retailleau qui nous fait irrésistiblement penser au ministre de la propagande Goebbels, même physiquement.

L'hégémonie culturelle était dans les tuyaux depuis l'élection de Mitterrand en fait, mais avec une augmentation de la pression sioniste, ayant une courbe exponentielle, qui atteint son apogée avec Macron. Peut-on réellement faire pire SOUMISSION, quelle peut-être la prochaine étape car les Français ont déjà abdiqué sur absolument tout !

Plus rien ne m'étonne avec eux. Au début des années 2000 un membre du Bétar, en marge d'une manifestation organisée par le CRIF, avait très grièvement blessé un commissaire de police. Non seulement on a laissé l'agresseur franco-israélien, qui avait été parfaitement identifié, prendre tranquillement l'avion pour Tel-Aviv sans qu'il ne soit nullement inquiété ; mais en plus on a dissuadé le commissaire de porter plainte en faisant pression sur lui par un chantage à l'antisémitisme. En gros tu te fais grièvement blesser ou tuer par un militant sioniste, et c'est toi qui est accusé d'antisémitisme ! C'est l'impunité totale, le deux poids, deux mesures systématique, et l'inversion des valeurs, depuis le temps on a l'habitude et ça provoque, au mieux chez le téléspectateur français moyen qui n'a pas envie de se prendre la tête, un bâillement de lassitude.

Ce serait drôle si ce n'était pas si grave ! Au sujet de la gravité du Sujet — je double le mot « Sujet »/« sujet » exprès, dont le sens est différent selon qu'il y a une majuscule ou une minuscule, et qui est la marque de notre SOUMISSION —, lire l'article précédent dans le fil.

C'est Malraux qui avait dit que le XXIème siècle serait religieux ou ne serait pas, il ne s'était pas trompé. Quand j'étais ado, c'étaient des jeunes lycéennes, sensuelles par ailleurs, des futures femmes donc, qui m'avaient rapporté, telle quelle, cette situation de Malraux, avec le mot « religieux » qu'elles avaient substitué à celui de « spirituel ». Et ça avait frappé mon esprit. Je n'avais même pas pris la peine de vérifier. Je ne vois pas par quelle autre entremise que la religion, la spiritualité pourrait faire sa réapparition ?

Sauf que Malraux ne voyait sans doute pas l'islam à la place du christianisme, en bon gaulliste traditionaliste qu'il était. Mais comme la nature a horreur du vide, alors... je le dis et je le répète, plutôt l'islam que le talmudisme, qui est en plus un judaïsme dévoyé et dénaturé — et même dans ses origines bibliques, il y a fondamentalement quelque chose de dénaturé, à la base dans le judaïsme mosaïque (les Grecs et les Romains en avaient déjà l'intuition). Au moins l'islam est une religion universelle qui vous assure les mêmes droits, pour quiconque se convertit à elle, qu'un « musulman de souche » ; dont les origines peuvent d'ailleurs être très diverses et variées : du Maroc à l'Indonésie, en passant par le Pakistan et le Bangladesh. 

Plutôt une religion universelle, qu'une religion élitiste et exclusiviste, raciste, intolérante et sectaire, qui sème le chaos dans le monde entier pour assurer « la paix » — notamment un génocide jeté à la face du monde sans qu'il ne réagisse efficacement (mais avec des manières de vierge effarouchée qui minaude). En tordant le sens des mots, car comme le dit Big Brother dans 1984 : « la guerre c'est la paix ! »

il y a quelque chose de psychopathologique dans leur comportement, oui. Ce que j'appelle leur persévération dans l'être, plutôt que simple persévérance, et l'incapacité à se remettre en question ou à se métamorphoser (comme ont su le faire tous les autres peuples de l'Antiquité), pour adoucir leur message initial de « peuple élu » aux intentions franchement génocidaire des autres peuples : c'est écrit noir sur blanc dans la Torah, dans des passages du Pentateuque où il est question de herem — ce même herem qu'ils font subir, en ce moment-même, au peuple palestinien de Gaza pris dans la souricière (le herem commande la destruction totale des ennemis, de leurs biens et de leurs villes, jusqu'à leurs animaux, comme un sacrifice à Dieu pour éviter toute contamination idolâtre ou morale). La persévération est une maladie neurologique qui se manifeste par une persistance anormale d'une idée ou d'une action, sans adaptation au contexte nouveau, et peut être un symptôme de divers troubles comme l'autisme, la schizophrénie, les lésions cérébrales (ex. : après un AVC) ou des maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer.

SOUMISSION

  



De toute façon quand des gens arrivent chez vous (et te font sentir que tu n'es pas chez toi mais chez leur courtisane), tout enflés de leur ego et de leur amour-propre, psychanalystes, philosophes, psychiatres, psychologues, écrivains, etc., que vous n'avez que 10 ans, et qu'ils disent à votre mère qu'ils sont des êtres indispensables et ce que l'espèce humaine a fait de plus beau dans toute l'Histoire de l'humanité, qu'ils sont arrivés à s'en persuader et veulent en persuader tous les autres, pour lui suggérer que ce sont eux qui sont dignes d'amour et pas son fils, j'estime qu'il y a un grave problème. 

Un problème insoluble dont l'origine a certainement plus de 3000 ans. 

C'est une religion qui les pousse à l'orgueil et au mépris de l'autre, voire à la haine pour la moindre frustration de leur égoïsme congénital, et cela depuis les origines de la Torah et non pas seulement du sionisme comme on voudrait nous le faire croire, à l'époque de l'Antiquité où les autres peuples les considéraient, déjà, comme des misanthropes ennemis du genre humain. 

Sauf que le problème fondamental est qu'aujourd'hui ils sont en passe de gagner si nous n'y prenons garde. Pendant très longtemps ils n'ont pas eu les moyens de leur ambition, l'hégémonie mondiale, mais il faudrait être bien naïf pour croire qu'ils n'ont pas préparé le terrain depuis bien longtemps déjà, en vue de cet objectif qu'ils ont toujours quelque part dans un coin de leur tête.

Oui car il faut être cohérent, pour un esprit logique être proclamé « peuple élu », parce que des ancêtres ont eu cette lubie de s'autoproclamer ainsi, est forcément un effet qui doit avoir des conséquences. Ce ne sont pas de simples paroles en l'air et c'est marqué noir sur blanc dans la Torah. Quel fabuleux booster pour l'estime de soi, que chaque petit enfant juif reçoit en héritage, pouvant ainsi se dire à lui-même : « je suis par essence supérieur à mes petits camarades goyim, et leur culpabilisation à mon égard, via la laïcité à la française (on pourrait dire à l'européenne), valide ma supériorité intrinsèque, c'est génial ! C'est magique ! ». Pourquoi se priver si tous les goyim conditionnés sont maintenant assez naïfs pour y croire ?

Il n'y a pas de Feujs modérés, il y a seulement des Juifs authentiques, « christianisés » dans le sens où ils sont plus attachés à l'esprit de la Loi (justice, charité, amour, pardon) qu'à sa lettre (application mécanique et déshumanisée des règles du Talmud), qui sont bien obligés de penser contre eux-mêmes et la majorité des membres de leur communauté, parce qu'ils ont bien perçu tous les effets pervers du judaïsme. Un Juif authentique c'est ce que les Feujs appellent un « Juif antisémite », qui ne s'aime pas lui-même, pour le discréditer. Et ces Juifs, comme Simone Weil (à ne pas confondre avec la Simone panthéonisée) et beaucoup d'autres, dont Karl Marx malheureusement instrumentalisé par les judéo-bolchéviques, je les respecte.

Plus généralement avec le concile de Vatican Il, qui a baissé son froc face à l'ultimatum du judaïsme, et la banalisation de cette fausse appellation de « judéo-christianisme », c'est de tous ceux qu'ils appellent des « antisémites », juifs ou non-juifs (quand ils sont chrétiens, agnostiques ou même athées d'origine chrétienne), que les Feujs accusent de haine de soi. Or c'est tout à l'inverse la judaïsation du christianisme à travers cette conception oxymorique de « judéo-christianisme », plutôt que son contraire étant la pacification des mauvais instincts du judaïsme par sa « christianisation », qui constitue la haine de soi : la lettre de la Loi (application mécanique et déshumanisée des règles du Talmud) tend à y remplacer son esprit (justice, charité, amour, pardon). 

C'est comme si Jésus n'avait jamais existé et que nous étions revenus 2000 ans en arrière !

Je veux pour preuve de tout ce que j'avance des garanties philosophiques et même scientifiques. Car ça me fait penser au grand Sujet dont parle un philosophe comme Dany-Robert Dufour, il désigne une instance symbolique abstraite, inexistante dans le réel mais supposée par les humains pour fonder leur subjectivité et structurer le lien social. 

Ça peut faire penser aussi à un mythe fondateur, basé sur des faits réels, mais amplifiés, magnifiés, pour frapper les esprits et heurter les consciences ; ça commence aussi par un S majuscule, comme Sujet, qui ? Qui ? Mais en réalité le grand Sujet n'est pas le mythe fondateur, alors QUI ? QUI ?

Ce concept de grand Sujet découle de la condition néoténique de l'humain, né prématuré contrairement à tous les autres animaux, dépendant du langage pour survivre même sans prédateur biologique naturel. Il est à lui-même son propre prédateur, car on sait bien que de tout temps l'homme est un loup pour l'homme.

Le langage impose une structure trinitaire : "je" (présence à soi), "tu" (interlocuteur) et "il" (tiers absent symbolisé). Sans ce tiers (le grand Sujet), le lien social sombre dans la rivalité destructrice, la rivalité mimétique dont parle aussi René Girard, la Némésis dont parlaient les Grecs. Les humains le construisent donc historiquement pour pallier cette absence, en le réinventant périodiquement quand il devient obsolète ou oppressant

Au fil de l'histoire, le grand Sujet prend diverses formes symboliques, qui fondent les discours collectifs et régulent la soumission des sujets :

* Le Totem (ancêtre ou animal dominant un groupe).

* Les Esprits ou âmes des ancêtres dans le paganisme, breton notamment. Et plus généralement gaulois (qui est aussi un peuple celte), pour l'ensemble des Français qui ont aussi des origines romaines, et germaniques — les Francs.

* Les dieux immanents (comme dans la Grèce antique, intervenant dans la Physis – la nature). Et tous les mythes qui s'y rapportent.

* Le Dieu transcendant des monothéismes (Père absolu, éternel).

* Le Roi dans l'absolutisme (de droit divin, comme sous Louis XIV).

* Le Peuple après la Révolution française (dans la République).

* Des figures politiques modernes comme le Prolétariat (marxisme), la Race (nazisme) ou la Nation.

Évidemment Dany-Robert Dufour se garde bien de citer la Shoah. Pourtant ce serait selon moi plus que pertinent. Peut-être qu'il en a conscience mais estime que c'est imprudent d'en parler pour sa réputation. 

On imagine bien qu'en nommant le véritable grand Sujet de notre époque, il ferait aussitôt l'objet d'une campagne de diabolisation.

Donc je dirais aujourd'hui que le grand Sujet est en réalité :

* Le Feuj, dont on a fait une icône, véritable dieux-vivant, et que la Shoah est le mythe fondateur qui s'y rattache ; et je dis bien le mythe. 

Ce Feuj en question est une figure symbolique, bien plus fantasmée que réelle. D'où la déception de pas mal de femmes après avoir consommé, et l'impression de s'être faite avoir, en gros s'« être faite mettre bien profond » (au sens péjoratif et figuré du terme, bien entendu, allons mesdames je ne me permettrais pas, à votre égard, tant d'irrespect !).

C'est encore au-delà de l'aristocratie, car Le Feuj est le nom que l'on ne doit pas blasphémer, sous peine de chasse aux sorcières puis d'excommunication.

C'est donc aujourd'hui le Feuj, avec des figures iconiques et intouchables — comme Freud, Einstein, Woody Allen ou Spielberg, considérés comme des génies absolus sans discussion possible (en France nous avons J.-J. Goldman qui est une icône intouchable) —, qui fonde les discours collectifs et régulent la soumission des sujets — avec un s minuscule.

samedi 27 septembre 2025

ET MAINTENANT SARTRE ANTISÉMITE !


Un peu de respect pour les handicapés s'il vous plaît. Onfray était un intellectuel valable, mais il a fait un AVC. Souvenez-vous de lui avant... et laissez-le à sa place aujourd'hui, chez CNews :


« Quelle forme a pu prendre l'antisémitisme chez Sartre qui pense que le Juif n'a pas d'existence historique propre en dehors de l'antisémite qui le fait exister, malgré trois mille ans d'existence et Beauvoir qui en a assez des jérémiades autour d'Anne Frank ? Chez Deleuze qui s'agenouille devant Yasser Arafat ou chez Foucault qui aime tant les mollahs iraniens dont l'antisémitisme est la colonne vertébrale et la destruction de l'État d'Israël le mantra ? Chez Genet qui célèbre Hitler, les miliciens, les gestapistes, les collabos et les terroristes palestiniens ? Chez Jean-Luc Nancy qui voit des antisémites partout, sauf chez Heidegger qui a adhéré au parti nazi de 1933 à 1945 et n'a rien trouvé à redire à la mort de six millions de Juifs jusqu'à sa mort en 1976 ? Ou chez Alain Badiou pour qui la question juive semble juste une affaire de philologie ? Chez Roger Garaudy, communiste emblématique, négationniste forcené et converti à l'Islam qui semble triompher aujourd'hui post-mortem dans une "gauche" somme toute assez joyeuse de compagnonner avec les assassins du Hamas pour quelques plats de lentilles servis à l'Assemblée nationale. »

Michel Onfray

dimanche 29 décembre 2024

Pourquoi je ne me suis pas épanoui et suis-je un refoulé contrairement à Arthur ?

 

J'ai été élevé auprès d'une communauté juive assez virulente, les commentaires venaient de partout et de nulle part, ils n'étaient pas ceux d'un individu émancipé mais d'une tribu, et ils faisaient écho les uns aux autres et se complétaient, exprimant un sentiment commun d'appartenance et de fierté ainsi que la reconnaissance de soi dans le discours de l'autre, dans un échange joyeux d'expériences liées à un monde commun qui pouvait durer des heures sans qu'aucun des protagonistes ne se lasse. Dans ce contexte je crois que l'inquiétante étrangeté dont parle Freud, ne peut venir que de celui qui n'en est pas un. Je me sentais étranger dans la maison même de ma mère qui était devenue la maison des Juifs, et sans doute inquiétant à leurs yeux. Mes parents étaient déjà depuis longtemps divorcés et séparés à ce moment-là. Je souffrais en outre d'un complexe d'infériorité soigneusement entretenu par elle, de ne pas en être un. Car tout ce qu'elle avait construit c'est grâce à leur force communautaire, voire parfois tribale, dont elle se sentait éternellement redevable. Cela veut dire aussi que cette maison n'avait de sens que si elle était occupée par des Juifs, qui l'investissaient non seulement de leur présence, mais aussi de leur manière d'être au monde cosmopolite. Et je pense qu'il est assez clair qu'ils veulent prendre l'ascendant à l'échelle mondiale, sans forcément s'en rendre compte, c'est une volonté qui se révèle peu à peu, mais qui est encore refoulée et seulement exprimée sous la forme de leur fameux humour juif. C'est une communauté au sein de laquelle il est agréable de vivre, et qui laisse généralement les gens s'exprimer, s'épanouir. Certes même s'ils sont parfois très blessants, même et voire surtout à l'égard des enfants ou des jeunes adolescents (c'est parce qu'ils ont tous pleinement conscience de leur force, et qu'ils ne la refoulent plus comme ça pouvait être le cas avant l'Holocauste), globalement ils sont plutôt bienveillants et tolérants à l'égard d'autrui ; on dit d'ailleurs que Montaigne universellement loué pour sa tolérance, était d'origine juive, même si c'est un réflexe typiquement juif de vouloir s'attribuer la paternité de tous les grands hommes, afin de mettre en évidence leur monumentale contribution à l'histoire de l'humanité et à ses plus grands succès. En même temps ils appellent ça leur fameux humour, et qu'il ne faut pas les prendre tout à fait au sérieux : mais je pense que le fond de vérité au sein de ce fameux humour, est à prendre tout à fait au sérieux et les caractérise dans leur mégalomanie d'origine religieuse même s'ils s'en défendent, messianique et suprémaciste.

Ce n'est pas de leur faute si aujourd'hui ils sont les plus forts, réellement les plus forts, ce n'est pas une simple interprétation c'est un fait que les phénomènes du quotidien ne cessent de confirmer (notamment à travers les médias et le monde du spectacle, mais aussi ceux de la finance et de la politique : tout semble désormais verrouillé, la liberté d'expression partout bafouée avec de grands censeurs officiels, parfois sous couvert d'humour comme Sophia Aram), à un point qui pourrait d'ailleurs risquer de les mettre en danger, en raison du trop gros écart, de plus en plus patent, entre eux et le reste de la population. Cette supériorité acquise de fait, doit beaucoup à leur ténacité et à leurs longs efforts tout au long de leur interminable histoire qui s'est longtemps caractérisée par la notion de destin différé : l'avènement du royaume de Jérusalem amené à régner sur le monde entier était constamment remis à plus tard, or aujourd'hui nous y sommes. L'humanité est composée de plus de morts que de vivants, et il faut croire que l'œuvre collective issue du judaïsme depuis ses origines, donne aujourd'hui ses meilleurs fruits pour que les vivants puissent en jouir. Ce n'est même pas qu'ils en profitent comme des gens intéressés et cupides, ils sont inscrits dans un destin que par leur travail acharné, alors que les autres peuples se reposaient sur leurs lauriers au sein du christianisme, ils ont eux-mêmes contribué à faire advenir par de bons choix dans des moments cruciaux : enfin on peut dire qu'ils recueillent les fruits de ce qu'ils avaient si patiemment semé, longtemps dans l'ombre puis à la lumière à partir de 1789, pendant des siècles de persécutions puis un peu plus de deux de réhabilitation ; enfin on assiste à ce que l'on pourrait appeler un véritable âge d'or du judaïsme depuis 1945. Mais lui-même est mis en danger par le sionisme annihilateur qui sévit dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 susceptible de remettre en question : non seulement le système d'apartheid mis en place par l'État hébreu qui fait la différence entre la composante juive de sa population et tout le reste, généralement composée d'Arabes sous-qualifiés corvéables à merci (un peu comme en France d'ailleurs, plus hypocrite, où ils ont les mêmes droits) ; non seulement l'état de chaos soigneusement entretenu par cet État hébreu dans l'ensemble des régions proches et moyennes orientales ; mais même l'ensemble du système financier de domination à l'échelle du monde occidental, où globalement toutes les élites doivent montrer patte blanche et se conformer à certains rites ésotériques réservés à un petit cercle d'initiés, ce qu'Alain Minc appelle le cercle de la raison, pour monter encore plus haut dans la hiérarchie. Je mets évidemment à part les pays comme la Chine, l'Inde ou la Russie, qui s'affirment en opposition frontale avec un tel modèle, et qui revendiquent l'instauration d'un monde multipolaire où les États-Unis sous emprise de leurs lobbys sionistes, n'auraient plus l'hégémonie absolue, comme l'on pouvait parler de monarchie absolue, à l'échelle de la France, sous le régime de Louis XIV ; aspect absolutiste représenté aujourd'hui par les valeurs élitistes voire exclusivistes du judaïsme (en gros, le bien c'est nous et le mal ce sont tous les autres !) où effectivement les élites font sécession d'avec les peuples (avec des résistances comme le vote Trump, sans doute un faux espoir en trompe l'œil pour les classes populaires), et hégémonie au sein de laquelle un pays satellite et vassal comme la France est lui-même sous l'influence du Crif. Et il faut bien admettre qu'en face, à l'intérieur du monde occidental, l'opposition est très médiocre et très mal organisée : elle est aujourd'hui majoritairement représentée par LFI, au nom du respect des droits de l'homme et du principe républicain d'égalité entre les hommes, mis à mal par un tel élitisme qui est au fond d'origine religieuse : le peuple élu ne saurait avoir simplement les mêmes droits que le commun des mortels.

J'aurais pu accepter et même adhérer à une telle hégémonie culturelle (et toute hégémonie politique commence par l'hégémonie culturelle comme on l'a vu avec les Allemands, si fiers de leur culture « supérieure » puis si honteux après coup de leur hégémonie politique en Europe qui a abouti aux crimes de masse puis au désastre final), dans ces années 80/90 où Renaud Camus se plaignait que les Juifs soient surreprésentés sur les ondes de France Culture, si ma mère m'avait laissé m'exprimer, mais elle a refusé catégoriquement. Elle ne s'est pas comportée avec moi comme une mère juive, mais comme une catholique dogmatique et intolérante : c'est elle, avec mon père pervers et antisémite, qui sont la vraie cause de mon incapacité à m'exprimer et à m'épanouir, à tout simplement revendiquer mes droits. Il faut dire qu'elle avait subi un catholicisme arriéré, brutal, primitif, fruste et dogmatique au fin fond de la Bretagne rurale et catholique du petit village de ses parents dans les années 50/60, elle en a conçu une véritable haine à l'instar de BHL pour tout ce qui peut représenter un caractère plouc (sachant que ce terme est directement emprunté au nom des villes bretonnes qui souvent commencent par plou) ; elle a dû vivre sa montée à Paris et sa découverte de la psychanalyse freudienne comme une véritable émancipation, alors que pour ma part je l'ai vécu comme un dogmatisme sectaire qu'il n'était pas possible de remettre en question, tant elle présentait aux yeux de ma mère toutes les caractéristiques d'une vérité révélée de nature religieuse.

Dans un souci de justice universelle et dans l'esprit des Lumières, il faudrait que les Juifs acceptent un très long et patient travail de déconstruction tout à fait bienveillant et pas du tout destructeur, très loin d'une quelconque volonté d'anéantissement absolument propre au cas pathologique d'Hitler (en ce qu'il considérait l'ensemble du peuple juif comme un poison à éradiquer), de ce qui fait leur force, en ce qu'elle est aujourd'hui criminelle dans une région du monde comme Gaza et car elle repose aussi sur un certain nombre de présupposés religieux jamais remis en cause et de préjugés leur étant très favorables, qui en font une force de nature religieuse même s'ils s'en défendent, sans même parler du sionisme (en réaction aux préjugés inversement défavorables qui ont longtemps prévalu concernant ce peuple, au moins des origines du christianisme jusqu'en 1945), au sein des populations goys plutôt naïves et facilement manipulables via les médias et la publicité : ce que Walter Lippmann exprimait comme la nécessité de la fabrication du consentement des foules pour protéger les élites. Ces présupposés religieux et préjugés favorables les avantagent outrageusement, comme par exemple leur « intelligence supérieure » dont ma mère ne cessait de me vanter les mérites pour mieux me rabaisser et m'humilier, afin de me dénier tout droit à l'expression en raison de mon « intelligence inférieure ». Mais je pense qu'ils ne l'accepteront jamais dans la mesure où ils ne sauraient non plus renoncer, si facilement et sans se battre, à tous leurs privilèges si chèrement acquis. Ils sont à notre société ce que les aristocrates étaient à l'ancien régime du point de vue des privilèges, c'est-à-dire que leurs droits dépassent ce qui est l'expression normal d'un droit dans les limites de la décence commune. On pourrait parler comme Georges Bataille, de la part maudite du droit des Juifs dans le monde occidental : ce qui est en excès du simple droit accordé aux individus ordinaires. Cette part maudite a pour origine les multiples persécutions qu'ils ont subi tout au long de l'histoire, l'Holocauste, et en France l'affaire Dreyfus. Ils ne veulent surtout pas avoir le même statut que le citoyen ordinaire et son sort généralement médiocre, d'autant plus que souvent pour compenser ce qu'ils ont subi durant l'Holocauste, la forme d'injustice la plus extrême, ils ont été habitués dès le plus jeune âge à ce que l'on cède à tous leurs caprices, ce qui une fois adultes les rend extrêmement intolérants à toute forme de frustration : je pense à Cohn Bendit qui s'adonnait à la pédophilie en toute bonne conscience, au point qu'il en fasse étalage, sans aucunement avoir été inquiété d'une façon ou d'une autre par la justice. Et en même temps ils ne lâchent rien, ne sont pas du tout décadents, et continuent leur travail acharné au service de leur cause commune. On parle de l'oumma au sein du monde musulman, mais je pense que ce qui réunit les Juifs, notamment beaucoup de souffrances partagées mais des réussites aussi, est encore plus fort et les rend encore plus solidaires. Nul doute qu'une telle hégémonie ne sera pas amenée à s'effondrer de sitôt, que le système n'est pas encore mûr pour tomber à l'instar du régime décadent des nobles à la veille de 1789, car il n'est pas décadent et toujours très virulent, sûr de son droit, dominateur et conquérant.

À travers les médias audiovisuels, la presse, le monde du spectacle, le monde intellectuel et littéraire, les idées philosophiques, l'opinion dominante sur les réseaux sociaux, etc. l'imaginaire d'un Français qui s'informe et veut se cultiver, est désormais majoritairement dominé par des figures juives, qu'il le veuille ou non, à moins de se couper de tous les canaux officiels d'information et de culture. Tout opinion différente, notamment via le journal Le Monde sur le conflit à Gaza, est aussitôt assimilée à de la dissidence, voire de l'antisémitisme pur et simple.

N'est-il pas temps de tirer au sort nos gouvernants issus d'une communauté politique, plutôt que de continuer à les élire pour qu'ils représentent des individus isolés ?

Un individu est faible, une communauté est forte, tout le monde comprend ça, et Hanna Arendt déplorait la dissolution de la communauté politique dans l'individualisme de nos sociétés modernes, qui pousse à l'indifférence et à l'impuissance vis-à-vis de la chose publique. C'est aussi ça que la bourgeoisie a bien senti dès le départ, à savoir qu'il fallait fragiliser le peuple soi-disant au nom de l'intérêt général, avec la Loi le Chapelier et la dissolution des corporations. D'une manière générale le néolibéralisme actuel a aussi pour objectif l'atomisation de la société, selon les mots bien connus de Margaret Thatcher : « there is no such thing as society », et « there is no alternative » (Tina), sous-entendu au néolibéralisme. Il faut bien comprendre qu'une démocratie ne pourra jamais fonctionner correctement, si elle est divisée en autant d'individus isolés qui seront tellement fragilisés qu'ils seront toujours incapables de faire valoir leurs droits. Au contraire il faut promouvoir ou simplement rétablir l'idée de communauté politique pour faire valoir les droits du simple citoyen, actuellement atomisé donc aliéné, face aux lobbys en tous genres des riches et des élites, ces dernières ayant depuis un certain temps décidé de faire sécession pour leurs propres intérêts, et de ne plus représenter ceux du peuple. 

La question est : doit-on continuer à faire confiance à la démocratie représentative ? N'est-il pas temps de passer à une démocratie participative où le chef de l'État serait tiré au sort parmi des citoyens lambdas par exemple ? Mais cela implique au préalable de renoncer à l'atomisation de la société opérée par des logiques libérales, et de responsabiliser l'ensemble des citoyens réuni en communauté politique, à la chose publique.

Aujourd'hui les Français atomisés, décérébrés par des logiques consuméristes, semblent n'avoir le choix qu'entre les intérêts de deux communautés fortes aux causes clairement définies : d'une part le communautarisme juif sûr de lui et dominateur, d'autre part la communauté musulmane beaucoup moins bien organisée et puissante socialement cependant, mais beaucoup plus nombreuse et qui pèsera toujours davantage de son poids démographique.

jeudi 5 décembre 2024

Comment s'en sortir lorsque l'on est un peu con et antisémite sur les bords ?



Comment s'en sortir lorsque l'on est un peu con et antisémite sur les bords (alors que nous vivons dans une époque alarmante où il faut bien admettre qu'il y a une résurgence de l'antisémitisme complètement décomplexé) ?

D'abord il faut bien voir que l'antisémitisme est une manifestation du nihilisme, en ce que le judaïsme est porteur des valeurs, négatives comme positives, qui structurent notre société contemporaine démocratique ; tout comme le catholicisme avait structuré la société féodale puis absolutiste, antérieure à la Révolution française. S'attaquer aujourd'hui à la démocratie, c'est s'attaquer directement au judaïsme, et derrière le judaïsme, il y a des Juifs en chair et en os. Nous ne pouvons pas nous « offrir le luxe » délétère de répéter un évènement aussi horrible que l'Holocauste, même si nous pouvons comprendre les réactions de ressentiment de la part de gens pour qui le système paraît profondément injuste, pratiquant systématiquement le deux poids deux mesures, toujours à l'avantage d'une certaine catégorie de la population - il ne s'agit pas d'un fantasme mais d'une réalité. Cependant nous avons besoin d'une transgression par rapport aux valeurs de la démocratie, pour véritablement en sortir, et accéder à un nouveau paradigme qui ne reposerait plus sur la croissance, mais sur son contraire : la décroissance. Non parce qu'un tel système avantage les Juifs et que ce n'est pas juste, mais parce qu'un tel système est mortifère en soi, pour l'ensemble des habitants de la planète, y compris pour le judaïsme à terme, et les Juifs en chair et en os qui se trouvent derrière. Il ne s'agit donc pas d'une transgression d'extrême droite dont je parle, mais plutôt axée sur des valeurs socialistes et de décence commune, s'inspirant de l'œuvre de George Orwell dont Michéa s'est fait l'héritier en France, pour nous faire part de la nécessité de faire cohabiter un socialisme d'inspiration marxiste dans sa critique du capitalisme, avec des valeurs conservatrices, qui respectent les convictions profondément enracinées des gens, parfois religieuses, leur décence commune qui leur fait voir par simple bon sens, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas - comme s'enrichir outrageusement comme le font nos milliardaires, sur le dos de l'ensemble de la société. Ce que ne respecte plus le néolibéralisme dans son ensemble, avec son système néodarwinien de guerre de tous contre tous, pour la plus grande partie des travailleurs maltraités n'arrivant plus à boucler leurs fins de mois.

D'autre part il faut noter aussi qu'un tel matraquage sur la Shoah et tous les crimes qui tournent autour, dont fait preuve l'ensemble de nos médias, de nos éminents grands sages, et divers intellectuels, peut s'avérer à terme contre-productif, par l'effet de ras-le-bol qu'il est susceptible de créer sous la forme de réflexions du genre : « il n'y en a que pour eux ! »

Je voudrais apporter mon témoignage de ce qui constitue selon moi un processus de création. Il m'a fallu plus de 30 ans pour comprendre ma maladie et j'ai enfin compris, mais ça ne servira plus à grand-chose : j'ai l'impression d'être devenu trop vieux. Au début de l'année 1993, Élisabeth de Fontenay m'avait fait un cadeau exceptionnel, à moi qui suis de la race des créateurs, des artistes, mais qui l'ai toujours refusé de toutes mes forces, parce que je voulais être normal, comme les autres, me fondre dans la masse et passer inaperçu ; passer inaperçu pour ne pas recevoir de coups. Alors que c'est un contresens : c'est en voulant se fondre dans la masse et passer inaperçu que l'on se prend le plus de coups, et que l'on commet aussi les plus grands crimes en s'éxonérant de toute responsabilité individuelle - comme ce fut le cas de beaucoup de criminels nazis, souvent de simples soldats, rejetant la faute de leurs crimes sur les ordres auxquels ils devaient obéir (comme Eichmann rejetant la faute sur l'ordre reçu, dont cela constitue un devoir moral de type kantien d'obéir). In fine il n'y aurait qu'un seul responsable en bout de chaîne, Hitler himself, pour qui les Juifs étaient un poison à exterminer, ce qui constitue la singularité d'Hitler par rapport à toutes les autres formes d'antisémitisme, qui sont certes l'expression d'un ressentiment mais pas exterminateur. Comme le disait Bernanos : « Hitler a déshonoré l'antisémitisme ! » D'ailleurs Élisabeth de Fontenay avait fini par admettre que je devais être un individu assez répugnant et veule (comme Céline ?). Ce cadeau c'était un simple don, qui m'avait permis de développer des forces créatrices permettant de cautériser la maladie. Je l'ai refusé de toutes mes forces d'une part parce que ça ne faisait pas plaisir à mon père, ça lui faisait peur et surtout de l'ombre : c'était absolument incompréhensible pour lui, et il me poussait de toutes ses forces à ce que je me détruise moi-même ; mais surtout parce que cela a toujours fait très peur à la société - ce qui a poussé à écrire Artaud je crois bien, que Van Gogh était au fond un suicidé de la société. Je crois avoir compris que chez Artaud aussi, la pulsion d'autodestruction était très forte. C'est d'autant plus fort que les phases créatrices peuvent être très rares, ce qui produit un sentiment de frustration auto-destructeur : notamment en allant chercher dans les psychotropes un stimulant, alors qu'il s'agit toujours davantage d'un poison ; certes à double tranchant comme tout pharmakon qui se respecte. Aussi parce que du côté de ma mère, psychologue freudo-lacanienne, ça lui faisait peur également, cette anormalité dans un milieu pour qui la normalité selon la définition de Freud, c'est aimer et travailler. Or un créateur est incapable de travailler comme les autres, comme le montrent très bien certains films de Pasolini où il va excaver le processus de création chez l'artiste : il a besoin d'autres nourritures et il est surtout incapable d'être normal. 

Je tiens avant tout à présenter mes excuses à Élisabeth de Fontenay et à Olivier Chedin, et même à vous - car d'une certaine façon j'ai trahi leur confiance, qui avaient compris ma maladie et s'étaient échinés à m'en sortir, qui est exactement de même type que celle d'un Artaud, d'un Rousseau, mais aussi d'un Hitler, génie du mal peu importe mais génie quand même, et c'est là où le bât blesse. Or nous étions dans les années 90 et je faisais des études de philosophie à la Sorbonne là où vous officiiez en tant que professeur de philosophie de l'art, André Glucksmann notamment venait d'écrire le XIème commandement, l'époque n'était pas finalement à reconnaître les génies et à les développer, mais d'une certaine façon à les pourchasser en raison d'une tare qui les apparente à Hitler. Or je peux vous dire que j'avais très bien compris tout ça, et que j'étais ambivalent entre mon désir de m'en sortir et celui de ne pas ressembler à Hitler. Je peux vous dire aussi que j'ai fait une expérience avec le cannabis à ce moment-là, qui a totalement annihilé mes forces, d'autant plus que par le passé j'avais été un très gros consommateur de cannabis, de 17 à un peu plus de 18 ans, ce qui avait déjà complètement annihilé toutes mes forces et même replongé dans un genre de psychose originel, qui est au fond l'état premier du créateur, son état latent. Ce joint que j'avais fumé après un processus de création qui m'avait conduit à produire une œuvre d'art produisant un effet de catharsis salvatrice sur mon esprit, a eu un effet totalement contre-productif : il a complètement détruit chez moi tout l'effet bénéfique pour l'esprit du processus de création - parce que j'étais en réalité dans un état bien trop fragile, en pleine gestation créatrice. Effectivement pour un créateur, le processus de création est la seule médecine possible, il n'y en a pas d'autres, ni le travail, ni même l'amour. Ou alors l'amour, mais en ce qu'il permet d'alimenter ce processus de création (qui certes exige beaucoup de travail) - ce qui est toujours extrêmement frustrant pour un(e) partenaire. Pour un créateur, hormis la création, point de salut !

vendredi 23 février 2024

« Je suis » Julian Assange


Contrairement à l'immense majorité des « facebookiens », je suis entièrement transparent. Je n'ai jamais supprimé un « ami », ni même bloqué un message...

D'une façon générale je préfère FB à X (anciennement Twitter), car sur ce dernier, à moins de payer un abonnement très cher, on ne peut délivrer que de très courts messages sans pouvoir développer, qui sont donc généralement très manichéens, souvent chargés de colère et de haine, bien plus que sur FB encore.

Je n'ai supprimé « sournoisement » aucun commentaire, c'est certainement une erreur de manipulation de ta part (il faut afficher l'option « tous les commentaires » et non pas celle « les plus pertinents »). Je ne l'ai jamais fait, tout comme je n'ai jamais bloqué personne, sur Facebook je le répète je suis un des seuls à être totalement transparent, à donc jouer le jeu de la démocratie telle qu'Assange la conçoit, sans hypocrisie ni faux-semblants. Même certains qui se prétendent les plus grands défenseurs de la liberté d'expression m'ont bloqué, comme Arnaud De La Croix (que j'accuse d'être un bel hypocrite), lui dont l'idole est Julian Assange emprisonné pour avoir fait usage de sa « liberté » de révéler au monde des secrets d'État, ce qui s'appelle ni plus ni moins que de l'espionnage.

On me dit que la notion d'espionnage ne vaut que lorsqu'il bénéficie à un tiers dont les intérêts ne sont pas ceux de l'État. Quand ça met en péril la raison d'État, c'est de l'espionnage, ici pour le compte de l'intérêt du peuple, donc dans un esprit de transparence tout à fait louable mais pour le compte d'un tiers quand-même, puisque la raison d'État ne saurait se confondre avec celle du peuple - même si l'État est en démocratie normalement l'expression de la souveraineté populaire. On ne la confond pas, officiellement pour protéger la sécurité du peuple que la divulgation de secrets bien gardés pourrait compromettre. Je comprends bien que le simulacre de démocratie dans lequel nous vivons est globalement malveillant pour le citoyen lambda, et que c'est cette vérité dérangeante qu'Assange a voulu révéler. Il n'empêche que ce faisant il a divulgué des secrets d'État, ce qui légalement est condamnable. Pourquoi Assange bénéficierait-il d'un traitement de faveur, même si la pureté de ses intentions ne semble faire aucun doute ? Assange a surtout péché par naïveté, sa vision de la vérité est celle des Confessions de JJ. Rousseau (c'est la mienne aussi, mais j'ai conscience d'être naïf). En prenant (faussement) la défense de la raison d'État contre Julian Assange je me fais évidemment l'avocat du diable, mais il faut voir aussi que la divulgation un brin irresponsable de certains secrets d'État, peut se solder par des dommages collatéraux, c'est-à-dire faire des victimes de chair et de sang, absolument innocentes.

Déjà si le citoyen lambda consent à vivre sous un régime de démocratie représentative plutôt que participative et directe, c'est qu'il accepte de déléguer une partie de sa souveraineté à « ses » représentants, ça fait partie du contrat de leur faire confiance, et qu'il y ait donc in fine des secrets. L'affaire Assange révèle surtout que le citoyen lambda est bien trop lâche pour : exiger une révision du contrat, exiger d'avoir son mot à dire dans la cadre d'une démocratie directe, et qu'il préfère s'en remettre à des « héros » défenseurs de la liberté comme Assange, à des « Zorro », qui se transforment ensuite inéluctablement en victimes expiatoires du système. Et le citoyen lambda a l'impression de faire son devoir de s'indigner après coup, alors qu'il aurait dû agir en amont, pour que de tels sales petits secrets n'aient jamais pu exister, n'aient jamais pu porter atteinte à sa souveraineté, et pour réclamer que la démocratie soit transparente.

Le citoyen lambda qui est entretenu dans la croyance par les médias (de ce qui est bien et mal) et le contrôle social, jusque sur son lieu de travail, et de son activité internet surveillée par ses employeurs ou divulguée par les ragots des collègues, a en réalité toujours le choix de se révolter personnellement, mais il est bien trop lâche, et il préfère déléguer à des « héros » de la démocratie comme Julian Assange qui paient les pots cassés. Bientôt il sera sans doute définitivement trop tard pour qu'il ait encore ce choix, il est peut-être déjà trop tard !

Ce que révèle surtout l'affaire Assange c'est : que nous vivons dans un simulacre de démocratie auquel nous feignons généralement de croire pour notre petit confort moral voire matériel, que nous votons pour des « représentants » qui depuis le tournant néolibéral de 1983, ne cessent de nous mettre des coups de couteau dans le dos, de nous trahir. Les États qui fomentent tous les crimes ou complots, vous diront que c'était dans l'intérêt supérieur de l'État. Le seul cas moralement condamnable serait si un dirigeant utilisait la raison d'État à des fins personnelles, comme de s'enrichir personnellement, d'éliminer physiquement un ennemi personnel (et non de l'État) qui pourrait être un rival amoureux ou dans la quête du pouvoir, bref faisait passer ses intérêt avant ceux du peuple souverain dont l'État est censé être l'émanation, dans la cas d'une démocratie bien sûr. Ou plutôt devrais-je dire aujourd'hui entre guillemets « démocratie », car elle ne semble plus être qu'un simulacre à travers une réalité que l'on présente de façon biaisée afin que les citoyens « pensent » ce que le pouvoir souhaite qu'ils « pensent » (la bonne opinion par le truchement d'une information biaisée). « Penser » est en réalité ici ce que l'on met dans la tête des citoyens.

À propos des dirigeants qui fomentent des crimes et des complots et iront dire ensuite que c'était dans l'intérêt supérieur de l'État, d'abord ce n'est pas le propre des nations se situant en dehors du périmètre « démocratique » de l'Occident. Les assassinats politiques ça me rappelle Mitterrand, je me trompe ? Mais il dirait de sa tombe, en bon Florentin, en bon Prince de Machiavel, que tous « ses meurtres » étaient pour la raison d'État. Et ainsi diraient tous les chefs d'État qui se sont rendus coupables d'assassinats politiques, quelquefois des centaines voire des milliers - on pense à certains pays d'Amérique du Sud, du temps des dictatures soutenues par la CIA. Ainsi en va-t-il aujourd'hui de Poutine vis-à-vis de Navalny, Poutine dont la « culpabilité » vue de l'Occident ne fait aucun doute (j'ai envie de dire à tous ces observateurs parfaitement « neutres » et « impartiaux » : avant de déplorer la paille qui est dans l'œil de ton voisin, regarde la poutre qui est dans le tien), alors que les chefs d'État de ce même Occident ne se sont jamais gênés pour liquider discrètement de « dangereux » opposants. Je ne peux m'empêcher de penser à Jean-Edern Hallier qui pourrait bien avoir été éliminé par des barbouzes de Mitterrand, après que ce dernier fut mort d'ailleurs, comme dans une opération posthume de représailles - pour avoir révélé le premier que Mazarine était sa fille cachée, ce qu'il n'a jamais pardonné car cela pouvait la mettre ainsi en danger ?

Le plus gros problème est que les intérêts de l'État ne sont pas transparents, sont cachés, et le plus souvent ne correspondent pas à ceux du peuple. En même temps, le peuple est-il réformable, est-il éducable, assez mûr, pour prendre pour lui-même les bonnes décisions, au-delà de la satisfaction immédiate de ses plus bas instincts ? Alain Minc et Jacques Attali, et à leur suite tous les grands décisionnaires d'inspiration néolibérale - sous influence de Hayek et de Friedmann, et avant eux de Lippmann (le théoricien de la notion de fabrique du consentement) -, qui sont les faiseurs de présidents depuis Mitterrand, pensent que non, et que les ultimes décisionnaires doivent appartenir au « cercle de la raison », dont le sens véritablement ésotérique ne peut être compris que d'un petit cercle d'initiés, pour qui paradoxalement, absolument « tout est permis ».

Pratiquement tous mes commentaires sont publics, ceux qui sont confidentiels réservés à mes « amis » FB concernent uniquement mes deux parents, car il faut savoir que ma génitrice a déjà porté plainte une fois (peut-être davantage en réalité) en raison de mes écrits, et mon géniteur trois fois, cela m'a valu moult convocations à la gendarmerie et au tribunal. Je ne suis pas une personnalité publique, un people, une célébrité, un homme riche et puissant, donc face à des tribunaux ou la gendarmerie, ma parole ne vaut rien, même si j'ai été victime de la pédophilie incestueuse de mon géniteur, contrairement à celle d'une Judith Godrèche par exemple ou d'une Camille Kouchner ; qui sont pour la première surtout, selon moi, avant tout des intrigantes opportunistes.

Puisque la règle du jeu aujourd'hui est de savoir tirer son épingle du jeu, que l'on soit un homme et peut-être encore davantage une femme, et peu importe les victimes collatérales !